samedi 11 avril 2020

Covid-19 : complotisme, science fiction ou humour noir ?

1. Simple partage d'observations :

Complotisme et Covid-19


Réaction d'un de ses lecteurs, publiée fin mars par “Le Parisien” :« Le virus du complotisme se répand sans frontières et, pour l’heure, sans vaccin. Le 11 mars, c’est l’ancienne ministre Christine Boutin qui semblait atteinte, en s’interrogeant sur Twitter : “Je suis stupéfaite par cette épidémie de #COVID19 et ne peux m’empêcher de m’interroger sur son origine […]. Désagréable impression que l’on cache quelque chose. Peut-on nous dire la vérité ?". Mais quelles “vérités” sur le coronavirus pensent avoir découvert les conspirationnistes ? ».

Ne peut-on s'interroger sans être pour autant conspirationniste ? Qu’il soit au contraire permis au vulgum pecus, dans le désœuvrement de son confinement, de donner libre cours à son romantisme, sous cette forme aujourd’hui dépassée par la réalité qu’est la science-fiction. Il lui suffira pour cela d’observer quelques coïncidences qui devraient en troubler plus d’un, sans étonner outre mesure les experts en armes chimiques et bactériologiques par exemple, au-delà des professionnels de santé et de santé publique “positive” :
— L’épicentre de la pandémie, en ses débuts, s’est trouvé non seulement en Chine, mais qui plus est à Wuhan, ville qui abrite un laboratoire de pointe en matière de recherche bactériologique ; labo auquel la France est au demeurant partie prenante.
— Ce seraient les scientifiques chinois qui, dès 2015, ont commencé, en dehors de toute règle d'éthique, à utiliser le ciseau moléculaire CRISPR pour modifier le génome d’embryons humains.
— 60 % des victimes du Covid-19, seraient âgées de plus de 70 ans et, selon l'Express, 93,7 % des personnes qui en meurent ont au moins 50 ans
— L’Italie découvre, à l'issue d’une minutieuse enquête, que la contagion et le drame humanitaire qu’elle vit auraient des origines antérieures à celui qui sévit à Wuhan. Elle pourrait être due aux étroites relations que nombre de ses propres industries piémontaises entretiennent depuis longtemps avec des entreprises chinoises, ayant donné lieu à d’innombrables échanges et contacts entre ses protagonistes, tant en Chine qu’en Italie, avec transport du virus dans un sens comme dans l'autre.
Sachant que la Chine n’est pas le seul pays qui joue avec des armes particulièrement dangereuses (cf. Corée du Nord notamment, à ses frontières et qui serait curieusement épargnée), et que le jeu de l'apprenti sorcier n’est une exclusivité ni des communistes ni orientale :
— C’est la Chine qui a tenté la politique de l'enfant unique, pour réguler sa démographie. Dès lors, ses dirigeants, après l'échec de ce traitement du problème “par le bas”, n'auraient-ils pu être tentés d’en expérimenter un autre “par le haut”, avec ou sans bavures ? Sans compter :
. Les bénéfices pouvant en être tirés géopolitiquement - cf. ci-après.
. Le service démographique ainsi rendu à l'humanité entière ; nul pays n’ayant le courage de lever le tabou dont est frappé l'épineuse question d'une croissance démographique mondiale incontrôlée.
— La Chine qui présente un bilan de la pandémie étonnamment bas, rapporté à sa population totale et à celle de l'agglomération de Wuhan.
— Non moins étonnant est le fait que d’autres métropoles chinoises relativement proches de Wuhan aient miraculeusement échappées à son sort.
— La Chine est connue pour le peu de cas qu’elle fait du respect des droits de l'homme.
— Le régime communiste, qui est celui de la Chine, est semé d’exemples d’un manque d’éthique caractérisé, depuis les purges staliniennes par la famine ou le goulag jusqu’à celles, plus radicales encore, des Khmers rouges, en passant par le sort récemment réservé à la communauté africaine de Canton.

2. À qui en veut Covid-19 ?



3. Géopolitique et Covid-19

Fiction ou réalité ? Reprise d’un texte (abrégé) émanant d’un auteur, probablement de nationalité américaine et diffusé sur Internet dès fin février début mars 2020, formulant des hypothèses au sujet du Coronavirus, de ses causes, de ses origines, et de ses effets socio-économiques immédiats et à terme.


« SCÈNE I
La Chine tombe malade économiquement. Elle entre dans une “crise” qui paralyse son commerce.
SCÈNE II
La monnaie chinoise est dévaluée.
Le pouvoir chinois ne réagit pas.
Le marasme économique s'installe en Chine.
SCÈNE III
En raison de ce marasme, les sociétés européennes et américaines basées en Chine, voient le prix de leurs actions chuter de 40 %.
SCÈNE IV
Le Coronavirus apparaît, d’abord en Chine, puis se propage dans des pays de monde de plus en plus nombreux. Pandémie.
Crise économique mondiale sans précédents. Les cours de toutes les bourses s’effondrent.
La Chine rafle un maximum d'actions de sociétés en Europe et aux États-Unis, à un prix très bas.
SCÈNE V
La Chine maîtrise la maladie, quand elle a mis la main sur un nombre suffisant de sociétés étrangères en Europe et aux États-Unis. Elle décide que les entreprises étrangères installées en Chine y restent, et gagne ainsi 20 000 milliards de dollars.

Échec et mat !

C’était juste ma spéculation, mais maintenant, je suis convaincu que le coronavirus a été délibérément propagé par les Chinois eux-mêmes.

Au début, ils étaient trop préparés. Trois semaines après le début de la pièce 12 000 lits d’hôpitaux étaient déjà en place. Et ces hôpitaux ont vraiment été construits en deux semaines, [planification et approvisionnements des chantiers compris]. Impressionnant !

Avec une avance remarquable sur tous les autres pays du monde, la Chine annonce qu’elle a arrêté l'épidémie. Les dirigeants chinois apparaissent dans des vidéos célébrant cette victoire, et ils annoncent même avoir un vaccin. Comment auraient-ils pu créer celui-ci si rapidement sans avoir toutes les informations génétiques indispensables ?

Den Xiao Ping a donné à l'ouest une raclée avec le coronavirus, qui a fait spectaculairement chuter les actions des entreprises occidentales, d’abord en Chine. Quand elles ont assez descendu, la Chine les a achetées. Les entreprises, créées par les États-Unis et l'Europe en Chine, avec toute la technologie mise en place par ces échanges et leur capital, sont ainsi passées entre les mains de la Chine qui, avec ce potentiel technologique, pourra librement fixer ses prix et vendre à l’Occident tout ce dont il aura besoin.

Rien de tout cela n’a pu arriver par hasard.

La Chine se soucierait-elle de la mort de ses vieillards ? Elle à moins de pensions de vieillesse à payer, et le butin est énorme.

L'Occident est défait financièrement, en crise, et stupéfait par la maladie ; sans savoir quoi faire.

La chine serait maintenant le plus grand détenteur étranger de trésorerie américaine avec 1,18 billion de dollars de titres ; surpassant le Japon

Prospective & Analogie :

Pourquoi la Russie et la Corée du Nord ont une incidence faible ou nulle de Covid-19 ?
Est-ce parce qu'ils sont de fidèles alliés de la Chine ?
Par contre les États-Unis / Corée du Sud / Royaume-Uni / France / Italie / Espagne, autres pays asiatiques, et bientôt Afrique, sont sévèrement touchés

Comment se fait-il que Wuhan ait été si soudainement libéré du virus mortel ?
La Chine dit que cela est dû aux mesures initiales drastiques que les dirigeants ont dictées et qui ont conduit à ce que Wuhan soit entièrement confinée pour contenir la propagation à d'autres régions.

Pourquoi Pékin n’a pas été touché ? Pourquoi seulement Wuhan ?
Il est intéressant de réfléchir, non ?

Eh bien… Wuhan est maintenant ouvert aux affaires

Covid-19 doit être vu dans le contexte de la partie de bras de fer se jouant entre la Chine et les États-Unis, véritable guerre commerciale

L'Amérique et tous les pays mentionnés ci-dessus sont dévastés financièrement
L'économie américaine va bientôt s'effondrer comme prévu par la Chine.
La Chine sait qu’elle NE PEUT PAS vaincre l'Amérique militairement, car les États-Unis sont actuellement le pays le plus puissant du monde.
[Cf. situation particulièrement dramatique de New York
Alors, utiliser le virus… pour paralyser l'économie et paralyser la nation et ses capacités de défense.
[Suivent des considérations de politiques intérieure américaine, qui n'ont pas été reprises pour écourter la citation]

L'épidémie de Wuhan était une vitrine. Au plus fort de l'épidémie de virus… le président chinois Xi Jinping… portait un simple masque RM1 pour visiter des zones infectées, alors qu’en tant que président il aurait dû être couvert de la tête aux pieds… Il a probablement déjà été vacciné pour résister au virus, ce qui signifie qu'un remède était déjà en place avant sa libération et sa propagation.

La vision de la Chine est de contrôler l'économie mondiale en achetant maintenant des actifs de pays au bord de l'effondrement économique.

Plus tard, la Chine annoncera que ses chercheurs médicaux ont trouvé un remède pour détruire le virus

La Chine possédera les actifs de toutes les alliances occidentales et ces pays seront bientôt esclaves de leur nouveau maître… la CHINE ».


Autre observation troublante – bien que demandant à être approfondie – notée sur le web

C’est bizarre ...!

Wuhan à Shanghai = 629 km
Wuhan à Pékin = 1052 km
Wuhan à Milan = 8700 km
Wuhan à New York = 12000 km
Wuhan à Etli = 8670 km
Wuhan à Londres = 8880 km
Wuhan à Paris = 8900 km
Wuhan vers l'Espagne = 9830 km
Wuhan vers l'Inde = 3575 km
Wuhan vers l'Iran = 6560 km

Quelque chose ne va pas…!

Le virus Corona est originaire de la ville de Wuhan en Chine et il a
maintenant atteint tous les coins du monde, mais ce virus n'a pas
atteint la capitale de la Chine: Pékin et la capitale économique:
Shanghai près de Wuhan, pourquoi ...?

Pékin est la ville où vivent tous les dirigeants chinois, les chefs
militaires vivent ici, ceux qui dirigent le pouvoir chinois vivent ici,
il n'y a pas de verrouillage à Pékin! C'est ouvert! La couronne n'a
aucun effet ici, pourquoi ...?

Shanghai est la ville qui gère l'économie chinoise, c'est la capitale
économique de la Chine, ici tous les riches chinois vivent! Ceux qui
font fonctionner l'industrie, il n'y a pas de verrouillage ici, le
Corona ici n'a aucun effet…! Pourquoi ...?

Le Corona est-il un virus pandémique, à qui l'on a dit de semer la
panique partout dans le monde, mais tu ne viendras pas ni à Pékin ni à
Shanghai. il est très important de poser à la Chine la question pourquoi
les plus grands pays développés du monde ne sont pas arrivés à
stopper le Corona ?! Ce Corona qui a créé la terreur dans les grandes
villes du monde, alors pourquoi ce tueur n'a-t-il pas atteint Pékin…? Et
Shanghai est-elle épargnée...? Pourquoi ...?

Pékin et Shanghai sont les zones adjacentes à Wuhan! Le virus de Wuhan a
atteint tous les coins du monde, mais ce virus n'a pas atteint Pékin ni
Shanghai…! Pourquoi ...?

Aujourd'hui, l'ensemble de l'Inde et 130 crores [*]d'Indiens pourraient
être enfermés! Notre économie est au point mort, mais toutes les grandes
villes de Chine sont ouvertes et maintenant et à partir du 8 avril, la
Chine ouvre également Wuhan! Le monde entier est frappé de terreur!
Maintenant, de nouveaux cas ne viennent pas en Chine et la Chine est
ouverte…! Pourquoi ...?

Une autre grande chose est que le marché boursier dans le monde a chuté
de près de moitié! Nifty est passé de 12 000 à 7 000 en Inde aussi! Mais
en Chine - le marché boursier qui était à 3 000, n'a chuté qu'à 2 700 !?
Pas d'effet de ce virus sur le marché chinois…! Pourquoi ...?

Quelque soient ces constats, ils indiquent seulement une chose que le
Corona est une arme biochimique de la Chine, que la Chine a utilisé pour
détruire le monde !? Après avoir tué quelques personnes, la Chine a
maintenant contrôlé ce virus ! Elle a peut-être aussi des médicaments
qu’elle ne partage pas avec le monde!

*Pourquoi…?



* [Le crore est une unité de numération utilisée en Inde. 1 crore équivaut à 10 millions.]


4. Conclusion

Telle pourrait être l'histoire de la conquête du monde par un pays que les références idéologiques de chacun désignera. La manière est plus que détestable il est vrai, mais qu'aurait-elle de moins humaniste que le recours au nucléaire il y a 75 ans, pour faire taire le fanatisme japonais et cesser la tuerie de millions d'être humains par des moyens plus conventionnels ; ou la mise au point d'armes chimiques et biologiques dont les arsenaux de plusieurs pays sont dotés depuis longtemps en attendant l'occasion de s'en servir (ce qui arrive parfois, comme en 14-18 ou plus récemment pendant la guerre de Syrie par exemple) ; ou encore les manœuvres toujours possibles de l'un pour faire accuser l'autre.

La dépréciation de la vie commence quand les pouvoirs politiques se livrent une compétition économique insensée, soutenue par des dogmes encourageant l'accroissement d'une population mondiale de producteurs-consommateurs qui augmente déjà de 220 000 unités quotidiennement, alors que la transition démographique s'annonce telle qu'après que cette population ait crû d'environ 10 500 individus quotidiennement depuis le début de notre ère, ce chiffre sera, selon hypothèses haute ou basse du Service population de l'ONU, de l'ordre de 125 000 à plus de 300 000 dans moins d'un siècle. La banalisation de la mort ne peut qu'en résulter, et la domination du monde au prix de quelques dizaines de millions de vies humaines, parmi les moins utiles aux compétitions tant économique que religieuse, devient anecdotique. Si Paris a bien valu une messe pour un roi de France, la vie de quelques êtres humains en fin de vie serait peu cher payer la domination du Monde entier, pour qui en aurait l'ambition.
D'autant que ce moyen de dicter sa loi à l'ensemble de l'humanité, tel qu’il paraît somme-toute plausible, réglerait les problèmes posés par sa propre surpopulation – d’ores et déjà atteinte –, ce qui propulserait Machiavel au rang de grand bienfaiteur de l’humanité.

Et la spéculation ne s’arrête pas là ! Quelques mécontents, mis devant le fait accompli, pourraient décider d’y mettre fin, ouvertement et manu militari. À chacun d’imaginer la suite… et la fin. Sans toutefois s'en inquiéter outre mesure, car pour ce qui concerne une Europe qui ne manquera pas d’imitateurs, l'injection de quelques centaines de milliards de fonds publics, lui permettra d'aller, non plus vers de nouvelles “trente glorieuses” mais vers des siècles de développement démo-économique (“démo” pour démographique ou démoniaque, au choix).


. Autres liens en rapport avec le sujet du présent article :




https://bonpourlatete.com/actuel/une-fuite-accidentelle-du-coronavirus-depuis-un-labo-de-wuhan-n-est-pas-a-exclure

https://www.causeur.fr/alain-finkielkraut-coronavirus-savoir-175150

https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Coronavirus-la-lourde-responsabilite-de-l-OMS-infeodee-a-la-Chine?utm_source=2020-04-13B&utm_medium=lettre-fr&utm_campaign=lettre-fr&utm_content=article5651

https://www.courrierinternational.com/article/coronavirus-en-2018-les-etats-unis-sinquietaient-des-risques-poses-par-un-laboratoire-de?utm_source=batch-notif&utm_medium=push-notification&utm_campaign=batch-notif#xtor=CS5-32-[siteweb]-[pushweb]

https://www.courrierinternational.com/depeche/dans-les-agences-onusiennes-le-recul-americain-favorise-linfluence-chinoise.afp.com.20200417.doc.1qn5z7.xml

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-oui-la-parole-d-un-prix-nobel-de-medecine-peut-aussi-etre-manipulee-7800488010  

dimanche 29 mars 2020

Soleil vert ou Covid19 ?


En ces temps d'angoisse due au Covid-19, dans un récent article repris par Courrier international, le NewYork Times nous fait part de la question que se pose Donald Trump quant au prix d'une vie humaine ; question de première importance dont il est curieux qu'elle ait provoqué aussi peu de réactions chez les esprits éclairés.

Pourtant, pour qui sait laisser un instant de côté ses sentiments et ses émotions, il est évident que dans une société fondée sur la relation entre sa population et son économie ; et son histoire sur l'évolution de cette relation, productifs et improductifs s'y différencient assez pour que cette question en suscite une autre : De quelle vie s'agit-il ?

Si les générations montantes sont les moteurs du développement économique actuel et futur, et à ce titre sont et justifient un investissement indispensable à un progrès lui-même garant de l'amélioration d'une condition à laquelle œuvrent inlassablement les êtres humains depuis qu'ils existent, il n'en est pas de même des improductifs, dont les personnes âgées constituent pour l'essentiel l'effectif. Ce sont donc ces dernières, dont le nombre ainsi que la proportion ne cessent de croître, contrairement à leurs capacités de production qui déclinent naturellement jusqu'à ce qu'elles disparaissent, qui sont les premières concernées.

Ce n'est pas pour rien que l'un des problèmes parmi les plus ardus auxquels est confrontée la société est son vieillissement, résultat d'une démographique incontrôlée – avec ou sans l'aide d'une mortalité infantile proche de l'éradication ou d'un gain en espérance de vie sans cesse croissant. C'est ainsi que les seniors demeurent des agents économiques en tant que consommateurs, après un passé d'actifs cotisants et avec la contribution des productifs, condamnée à l'inutilité par cette même démographie galopante et l'allongement de la durée de vie de ceux dont elle soutient le vieillissement.



Le schéma ci-dessus illustre et résume l'histoire de la société humaine, réduite à l'évolution du binôme économie-démographie dans une structure incontournablement pyramidale, pendant ses deux derniers millénaires. Et une vidéo de L'INED – Institut national d'études démographiques –, complète ce schéma, en permettant d'y
superposer une dimension en termes d'âges, pour offrir une vision socio-économique de la société pouvant suggérer bien d'autres questions parmi lesquelles : 

- Le vieillissement des êtres vivants, humains plus que de toute autre espèce, n'entraîne-t-il pas un abaissement du prix de la vie de chacun d'entre eux, dans une mesure inversement proportionnelle, non seulement à leur nombre mais à leur âge ? C'est en tout cas ce dont semble attester le fait que 75% de ceux qui meurent du Covid-19 sont âgés de plus de 60 ans (données officielles).
- Les hommes changeront-ils leur archaïque lutte des classes pour une guerre entre générations ?
- Sauront-ils profiter de la leçon que leur donne la nature, avec toute sa brutalité – à moins que ce soit le Dieu des uns ou des autres ou toute autre puissance – pour profiter de leur vie sur Terre, sans en abuser ?


Quoi qu'il en soit et s'il en est encore temps, reste à espérer, pour les “vieux” et quelques autres improductifs, que le refus d'une régulation de la population humaine par les surnatalistes incapables de faire la différence entre mourir et ne pas naître, ne conduise pas à l'élimination pure et simple de tous ses éléments de moindre utilité et coût économiques.

mercredi 1 janvier 2020

De l'indissociable binôme économie-population

Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant
que chiffrées étayant le raisonnement ci-après, sont néanmoins empruntés à des disciplines
scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références
notamment démographiques, sociologiques, statistiques...


N'en déplaise à la plupart des experts en sciences dites humaines, l'histoire de l'humanité n’est rien d’autre que celle de la relation économie-démographie, celle-ci conditionnant celle-là et non le contraire. Et c’est par ignorance, voire négation de cette relation fondamentale ainsi que de son évolution, que l'homme s'interdit, entre autres conséquences, de se réconcilier avec son environnement. À quoi sert en effet la réduction de la consommation d'énergie ; la frugalité et autres mesures ; tout autant vouées à l'échec si la population de consommateurs ne cesse d'augmenter ?

Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur*, qui se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, dès avant sa conception jusqu'après sa mort, comme en témoignent des marchés du prénatal et du mortuaire particulièrement prospères. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – s'ajoutant à ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent aux dépens de leur habitat, avec l'aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et aggravent celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques, que la décroissance soit ou non l'aspiration de toujours améliorer sa condition, qui distingue l'homme des autre espèces animales connues.

Si la COP 25 à, comme ses éditions précédentes, ignoré le fait démographique, les pouvoirs qui en décident – au grand jour ou dans l'ombre – doivent savoir que la planète s'en remettra, mais qu'eux-mêmes se sont une fois de plus comportés en fossoyeurs de l'humanité. Car l'augmentation de la population humaine mondiale, avec ses répercussions sur tous les pays, est actuellement, de 250 000 chaque jour, soit en une année, la population de la France et du Benelux réunis.

Et la fameuse transition démographique est telle, qu'après que cette population se soit accrue en moyenne, d'environ 10 500 individus quotidiennement depuis le début de notre ère, ce chiffre sera de 125 000 à 300 000 dans moins d'un siècle, selon les projections haute et basse du Service population de l'ONU et sauf effondrement généralisé entre temps.

http://economiedurable.over-blog.com/2022/01/surpopulation-toujours-d-actualite.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/04/condition-humaine-demographie-pauvrete.html?zx=6d3b7f05942ed596

* « ... tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur. » Gaston Bothoul, in Traité de sociologie II, Petite bibliothèque Payot, 1968.


mardi 31 décembre 2019

À propos de “l'héritage Piketty”


Ainsi Thomas Piketty propose-t-il d’attribuer quelques dizaines de millers d'euros à chacun pour réduire les inégalités sociales, en s'appuyant sur une abondance de chiffres dont certains sont pour le moins contestables, à en croire par exemple l’extrait suivant d'un article publié par Libération :(cf.https://www.lci.fr/international/les-pays-du-g7-sont-ils-vraiment-les-champions-des-inegalites-2129962.html) et plus précisément son dernier paragraphe : « Les inégalités peuvent être mesurées grâce au coefficient de Gini. C'est un indicateur synthétique sur la distribution des revenus qui varie de 0 à 1. Ici, il sera multiplié par 100, afin d’obtenir un pourcentage. Cet indicateur fonctionne de la manière suivante : dans le cas idéal, chaque habitant touche exactement le même revenu, le coefficient de Gini est alors nul. Dans le pire des cas, un seul habitant capte l’intégralité du revenu et le coefficient de Gini est alors égal à 100. Donc, plus le pourcentage est élevé, plus le pays est inégalitaire. ». Sans pondération par la démographie ni l'économie – sans parler de l’aberration consistant à amalgamer revenu et patrimoine, quelle est la valeur des références de notre généreux distributeur des deniers d’autrui, et avec lui de bien d’autres experts en sciences dites humaines qu'il inspire ? Ne négligent-ils pas que dans un transfert aussi sommaire que celui qu’ils préconisent, quel que soit le montant alloué et le nombre de ses bénéficiaires, le sommet de l’échelle des richesses de la société ne cesse pas de coïncider avec celui de la pyramide sociale ? Cette dernière ne pouvant que s'élever d’autant, sans que son niveau zéro change d’un iota. Seul en résulte un creusement des inégalités sociales qui y règnent et ne cessent d’augmenter depuis toujours, avec la population humaine et un développement économique résultant de ses besoins.

C'est pour n’avoir jamais pris en compte le caractère, irrémédiable autant qu’exécrable, du niveau zéro de cette richesse, auquel logent la multitude des plus démunis d’entre nous, par différence avec son sommet, qui n’a pas d’autres limites que celles des ressources dont est tirée cette même richesse et l'ambition de ceux qui la convoitent, que les “pauvres profonds” – vivant avec moins de 2 dollars par jour – se comptent actuellement par milliards.

Autre exemple de l’invalidité des chiffres de référence de nos experts en sciences humaines : le fait que leurs évaluations du nombre de ces pauvres profonds va du simple au triple –, soit plusieurs fois la population de la planète au début de notre ère, toutes conditions sociales confondues ; quel que soit le nombre de ceux qui échappent à la pauvreté profonde : riches, représentants des classes moyennes et pauvres “ordinaires”.

Il n'est probablement pas de pire idée, pour exacerber la frustration du plus grand nombre, que d'accorder à tous un patrimoine censé égaliser leurs chances. N'est-ce pas en effet oublier ces autres moyens que sont – sans oublier la chance – le talent, l'ambition, l'énergie, etc. , distribués aussi inégalement que toute autre richesse et par lesquels seule une minorité s'est toujours montrée capable de faire fructifier son avoir ?

jeudi 19 décembre 2019

Questions à tous les experts en sciences dites humaines

Questions à tous les experts en sciences dites humaines

Mise à jour du 27/01/2024


En ces temps de bouleversements environnementaux, politiques, religieux, sociaux... et de santé publique ; alors que se multiplient, dans un véritable hymne au marxisme, articles et ouvrages à grand tirage voyant encore dans la lutte des classes le seul remède contre les inégalités sociales, la Terre porte 1 à 2 milliards de pauvres profonds – vivant avec moins de 2 dollars par jour –, soit 4 à 8 fois sa population, toutes conditions confondues, 2 millénaires plus tôt, à une époque vaniteusement considérée par les occidentaux comme le début de l’entreprise civilisatrice de l’humanité à l’échelle planétaire. Ceci quelles que soient les croyances et opinions des uns et des autres ainsi que le nombre de ceux qui ont le bonheur d’échapper à la précarité ; sachant que dans la relativité des notions de richesse et de pauvreté, 86% des êtres humains – les pauvres de tous niveaux – se partagent structurellement 50% d’une richesse commune accumulée au cours des siècles et profitant par définition à tous, l’autre moitié allant aux 14% restant : les riches.

Rien à voir avec le fameux 1% censé s’approprier 80% de cette richesse, proclamé comme pour exacerber la frustration des moins favorisés en la nourrissant d’un amalgame à la Prévert entre PNB, PIB, patrimoines individuels et commun, capital, revenu, salaire, rente, rémunération du travail et du capital, satisfaction de besoins vitaux et superflus, inégalités et altérité… tout en négligeant ou tenant pour honteux, l'ambition, l’initiative, la responsabilité, l’investissement et le goût du risque.

Après les innombrables jacqueries et révolutions qu’a connu l’humanité au cours des millénaires, l’extrême misère d’un prolétariat occidental cristallisé de fraîche-date par une industrialisation naissante, s’ajoutant à celle de millions de serfs vivant un autre temps aux confins de l’Europe, a suscité une fraternelle compassion dont naquit le marxisme. Mais c'est ce marxisme qui inspirera à son tour, par réaction ou surenchères non dénuées d'émotion et d'arrière-pensées, ces fléaux qu’ont été le communisme, le fascisme – du Caudillo au Duce en passant par bien d'autres – le nazisme, le maoïsme, etc. autant de doctrines qui perdurent et prospèrent sous diverses formes en de nombreux endroits de la planète en ne faisant qu’aggraver la condition humaine. Car si la misère la plus profonde a pu susciter le marxisme et expliquer son avènement, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une doctrine sommaire ; au plus haut point contestable dans ses dérives, en raison de ses débordements idéologiques ; d’une absence d’éthique ; d’une incitation à la haine, en bref d’un obscurantisme laïc n’ayant rien à envier au religieux. https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/05/un-autre-marx.html.
C’est pourtant le marxisme qui constitue de nos jours, consciemment ou non, la référence de la plupart des économistes et autres experts en sciences humaines, qu’ils soient de droite comme de gauche ; relayés par la grande majorité des média.

Mais c’est surtout l’ignorance des dimensions démographique et environnementale inhérentes à tout processus économique et social qui caractérise cette pensée dominante, nobélisée ou non ; soumise au tabou dont sont frappées toutes questions de population et a fortiori de surpopulation. C’est leur compassion, dévoyée par une idéologie faisant l’impasse sur les fondamentaux de la condition humaine, qui leur fait négliger que tous les maux de notre société n’ont pas d’autre histoire que celle de la relation économie-démographie. C’est ainsi qu’ils s’interdisent et interdisent à ce dont ils ont abusivement fait une science :
    — L’éradication de la pauvreté profonde, telle qu'elle résulte d'un inexpugniable niveau zér0 de la richesse.
    — La maîtrise des inégalités sociales.
    — La réconciliation de l’humanité avec son environnement.
En effet, sauf à contester les fondamentaux ci-après :
— Le développement économique résulte de nos besoins et non le contraire.
— Richesse et pauvreté, en tout, existent l’une par l’autre et sont relatives, comme elles l’ont toujours été.
— L’enrichissement de l’humanité a toujours été tiré de ses activités et des ressources que lui offre son habitat.
— Les hasards de sa naissance insèrent chacun dans la pyramide sociale selon ses antécédents génétiques, sociaux et culturels, quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite.
— Où que ce soit et sous tous les régimes, un pauvre enfante des pauvres comme un riche donne naissance à des riches.
— C’est notre enrichissement, obtenu dans le libéralisme comme dans le dirigisme, qui a toujours et partout permis de financer le progrès scientifique et technique, pour toujours plus de développement économique, au bénéfice d’une population croissant sans cesse dans la l'indifférence à l'égard de son environnement.
Autant de vérités qu’il s’agit de reconnaître, pour les maîtriser par la raison plutôt qu’en exacerbant un stérile antagonisme entre des classes sociales interdépendantes et condamnées à coexister envers et contre tout. Sans pauvres point de riches et inversement, avec ou sans suppression de l’héritage – non limitativement matériel – qui les différencie à la naissance ; mesure ne conduisant qu’à accroître la richesse collective autrement que par la confiscation pure et simple ou l’impôt, sans en modifier la redistribution au long cours, soumise au caractère pyramidal de la société, en perpétuelle affirmation et reconstitution de lui-même.

Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – les marchés du prénatal et du funéraire en attesteraient s’il en était besoin – et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de la planète et de ses autres occupants. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Tous les malheurs du monde en découlent, sans cesse attisés par des pouvoirs – à commencer par le religieux et le politiques – moins soucieux du bien-être que du nombre de ceux sur lesquels ils se fondent, règnent et prospèrent ; qu’il s’agisse de fidèles, de sujets, de citoyens électeurs et contribuables, ou de simples adhérents, membres ou partisans.

Comment nier cette évidence, dans son rapport avec le caractère incontournablement pyramidal d’une société dans laquelle les pauvres se multiplient structurellement à une cadence atteignant 6 fois celle des riches ? Jusqu’où ira cette société sous la pression de centaines de milliers d’êtres humains venant s’ajouter quotidiennement à sa population ; le sommet de sa pyramide sociale hypertrophiée s’éloignant toujours plus de sa base et les écarts de richesse en tout se creusent d’autant ? Ne suffit-il pas pour s’en inquiéter de savoir que la transition démographique est telle qu’après que la population humaine mondiale ait crûe, en moyenne, de plus de 10 000 individus chaque jour depuis le début de notre ère, ce chiffre sera, selon hypothèses haute ou basse des projections du service population de l’ONU, de l’ordre de 125 000 à plus de 300 000 dans moins d’un siècle, après avoir dépassé les 250 000 il y a peu de temps ?

N’est-il pas remarquable que nul expert en sciences humaines semble avoir jamais entrevu ou dénoncé le fait que si l’enrichissement individuel comme collectif n’ont aucune limites autres que le nombre et l’ambition de ceux qui les convoitent et les ressources dont ils les tirent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse ?

C’est contre cette fatalité qu’il faut lutter ; pas davantage par la charité que par des combats primitifs qui en la négligeant, voire en la niant, ne font que l’aggraver depuis toujours, mais en inventant sans a priori idéologique la manière d’isoler les plus défavorisés de la base de la pyramide sociale, plutôt que de s’obstiner dans une lutte des classes sans effets sérieux ni durables, dont attestent :
— La multiplication structurelle, au cours des siècles, des êtres humains privés du minimum de bien-être et de dignité.
— La creusement structurel lui aussi, et incessant des inégalités sociales.
— La rémanence des revendications des plus défavorisés.

Ne serait-ce pas agir avec bon sens que d’en tenir compte, au lieu de s’obstiner à ignorer, nier et défier la condition humaine ? Car qui peut prétendre vaincre un ennemi qui n’a pas d’abord été identifié et reconnu comme tel ? Or, au contraire, la lutte des classes est devenue une lutte entre pauvres et riches, mot d’ordre d’un new-marxiste planétaire bafouant avec toujours plus de sotte vanité une condition humaine selon laquelle ces pauvres et riches existent incontournablement les uns par les autres.

Telles sont les questions que doivent se poser ceux qui, partout dans le monde, n’ont jamais fait rien d’autre que de se heurter obstinément aux limites de cette condition, dont nous sommes tous prisonniers sans trop souvent seulement les concevoir.