Révision du 15/11/2024
S’il arrive à l’auteur, fondateur de la “Pyramidologie sociale”, de s’accorder le titre de chercheur, c’est parce qu’il a la conviction d’avoir levé le voile sur une relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, telle que l’est celle de l'humanité ; sans pour autant avoir la prétention d’avoir fait une découverte. Mais étrangement ignorée, négligée, voire niée, ce fait lui a semblé mériter davantage d’attention qu'il lui en est généralement accordé ; ce déficit pouvant résulter d’intérêts prospérant de longue date après s’être fondés sur des croyances irrationnelles, admises par un être humain exagérément enclin à la soumission à ses sentiments et à ses émotions. Au point d'avoir bâti sa société sur la colonisation et la mise en esclavage de ses semblables tout en stimulant leur prolifération, en s'accomodant du désordre planétaire fatalement appelé à en résulter, parmi lesquels les effets d'une impuissante lutte des classes opposant riches et pauvres – peut-être moins par compassion à l’égard de ceux-ci que par détestation de ceux-là.
L’auteur eut pu se contenter d’approfondir le simple concept de “pyramide sociale”, sans en approfondir les implications ; mais encore eut-il fallu que ce vocable ne fut pas, lui aussi, bizarrement absent de l’abécédaire des sciences dites humaines, comme en attestent par exemple, en France, le dictionnaire Larousse de sociologie (1959) ou le Dictionnaire des inégalités d’Armand Colin (2014), pourtant rédigés par des dizaines de spécialistes en ces domaines.
À l’époque où débuta son travail, même le web, avec notamment Wikipédia – ce réseau social aux prétentions encyclopédiennes cooptées par ses usagés – comme si l'accord du plus grand nombre valait vérité – élude “pyramide sociale” pour renvoyer à “stratification sociale". C’est d’ailleurs ce qui a achevé de le déterminer à rechercher les raisons de ces réserves, d'aitant plus qu'au moment où sont écrites ces lignes, les sites consultés y persistent ; “OPENEDITION”, portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales en étant l’un des meilleurs exemples.
À signaler à ce propos le savant documentaire, non sans rapport avec ce qui précède, diffusé par la chaîne européenne de télévision Arte sous le titre de “Trésors de Mésopotamie – Des archéologues face à Daech”.
Toujours le même vide quant à la relation pourtant évidente existant entre le polyèdre pyramidal et la pyramide à degrés qu’a été la tour de Babel, en tant que représentation de la société humaine. Ignorance ? Omission ? Dissimulation ? Complaisance ? Occasion supplémentaire en tous cas d’observer à quel point, du vase d’Uruk aux représentations actuelles de notre société, la pyramide a été escamotée, en tant que représentation de la société humaine, comme si de ce point de vue, Memphis n'avait pas existée ou avait été comme gommée du parcours allant du code de Manou au monothéisme en passant par cet inventeur de l'âme que fut Socrate, secondé par Platon, dans le clair-obscur de sa caverne, avant qu'adviennent les révélations bibliques porteuses d'un monothéisme remettant aux mystères de l'au-delà le règlement, la réparation, la compensation,... d'inégalités structurelles incontournables, au point d'être ignorées, négligées, voire niées, y compris par les références religieuses et en sciences humaines les plus réputées, et de stimuler la curiosité. D’autant plus que faire référence à Daech comme le fait le documentaire précité, c’est entrer dans des considérations d’ordre religieux et sociologique autant qu'anthropologique.
Dans le mutisme de nombreux experts en tous genres, appelés à témoigner de ce qui précède et qui s'en gardent bien – comme de l'infirmer d'ailleurs –, que reste-t-il d’autre à faire qu’à s’interroger sur les motivations ayant porté les pouvoirs qui mènent le monde à dissimuler le caractère objectivement structurel – dans le sens d'architectural – de l’humanité, ayant mené à ce qui en résulte pour l’ensemble du vivant qui peuple la Terre ?
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