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mercredi 27 décembre 2023

Plus sa population augmente, plus la société s’enrichit et … plus elle crée de pauvres


Article révisé le 27/12/2023

Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent, sont empruntés en toute simplicité à des disciplines scientifiquement établies.


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« L’être humain étant avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur » (Gaston. Bouthoul, in Traité de sociologie, tome II, p.180, §3), plus sa population augmente plus sa société s’enrichit. Et dans un apparent paradoxe, plus la société s’enrichit plus elle produit de pauvres ; incontournable, parce que structurel. Telle est la conséquence du développement incessant, depuis que l'homme existe, de l'indissociable binôme économie/population, celle-conditionnant celle-là et non l'inverse.

Encouragés par tous ceux qui se font leurs défenseurs pour des raisons diverses, nombreux sont les pauvres qui se préoccupent davantage de l’enrichissement d’autrui que de leur propre sort. Pourtant, toujours pour des raisons d'ordre structurel découlant du caractère pyramidal de la société humaine, l'effectif des pauvres croît plus rapidement que celui des riches. Sur 100 êtres humains qui voient le jour, 14 naissent au-dessus de la médiane de la richesse collective et 86 au-dessous. En d’autres termes, dans la relativité de la richesse et de la pauvreté, 14 êtres humains naissent riches et 86 naissent pauvres, et cette proportion perdurera quel que soient les aléas de l'existence des uns et des autres.

Dès lors que par convention le volume de la pyramide sociale représente l’importance de la population qui l’habite, le schéma ci-dessus illustre ce mécanisme inéluctable ; d’autant plus difficile à admettre que si la pauvreté a une limite qui est le niveau zéro de la richesse sous lequel nul ne peut descendre, la richesse n’en connaît pas d’autre que celle des ressources qu’offre la nature, et l'appétit de ceux qui la convoitent.



Répartition objective de la richesse de la société entre riches et pauvres. D'où :




Nota : Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables. Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités.



Quoi qu’il en soit, la compassion la plus grande et la plus sincère n’y peut rien changer, excepté dans ses effets à court terme, sans cesse irrémédiablement remis en cause par le mécanisme lui-même ; ce qui n’est pas sans décourager les meilleures intentions, dès lors en conflit avec la priorité naturelle de chacun, qui est d’améliorer et garantir sa propre condition et celle de sa descendance. Reste, au profit des plus démunis, le fait que l’homme n'oublie pas les devoirs que lui dicte, sinon la solidarité avec ses semblables, au moins la conscience de cette aide dont chacun peut avoir besoin un jour, nul n'étant à l'abri des vicissitudes de l'existence. C'est ainsi que la réduction des inégalités sociales finit par échoir à la société qui ne doit pas pour autant négliger que pour y parvenir elle doit veiller à son propre équilibre, notamment et avant toute autre mesure, en termes démographiques et environnementaux.



jeudi 21 septembre 2023

Condition humaine et malheurs du monde

Condition humaine et malheurs du monde

« Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre considération un consommateur » Gaston Bouthoul (1896-1980), in Traité de sociologie, éditions Payot 1968, tome II, p.180. Et parce qu’il doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire. Il se double ensuite d’un producteur, dès qu’il est en âge de travailler, devenant ainsi un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement.

Plus le nombre de ces agents a augmenté au cours des millénaires, plus leurs besoins se sont accrus, outre ceux qu’ils se sont inventés toujours plus nombreux, plus ils ont produit, consommé ; ont échangé et se sont enrichis, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de gestion de ressources non renouvelables comme de déchets, ou de pollution, les atteintes à l’environnement ont ainsi toujours augmenté avec la population humaine, ses besoins et leur industrie telle que nécessaire à leur satisfaction, ajoutant de la sorte aux effets des caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Tous les malheurs du monde que l’homme a la capacité de maîtriser en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de sa société, selon lequel :

1° – Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

2°– Les hasards de sa naissance et l’héritage génétique, social et culturel qui en résulte, assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient : les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite ; les effets de la compassion la plus sincère éprouvée pour les plus déshérités ; les corrections et compensations que puisse leur offrir la société.

3° – Pour des raisons purement structurelles, toujours liées au caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est moyennement 6 fois celle des riches.

C’est dans ces conditions, que sous la pression des centaines de milliers d’êtres humains qui viennent de nos jours s’ajouter quotidiennement à leur population mondiale, leur pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

Or les êtres humains, en dépit de la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes – à moins que ce soit précisément pour cette raison – prêtent peu attention à ces réalités. Sous l’emprise croissante de sentiments et d’émotions que leur dictent d’obscures peurs ataviques et une angoisse existentielle augmentant avec le nombre et les difficultés de gouvernance qui en découlent, ils préfèrent, à l’observation de faits et chiffres incontestables, les dogmes lénifiants de croyances religieuses fondées sur le mystère et les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs. Ceci d’autant que depuis qu’ils existent, certains d’entre eux ont compris les avantages qu’ils pouvaient tirer, de cette spiritualité – faculté par laquelle chacun tente de s’expliquer ce qui lui est inaccessible et que seule une patiente démarche rationnelle semble en mesure de révéler.

Des pouvoirs se sont ainsi établis, dans une concurrence privilégiant le nombre de leurs adeptes sur leur bien-être ici et maintenant. Et ces pouvoirs ne cessent eux-mêmes de croître et de se multiplier pour faire face à des désordres naturels aggravés par les exigences d’une espèce humaine dont la prolifération, proportionnelle à ses progrès matériels, s’est retournée contre elle.


https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html


dimanche 27 août 2023

De la répartition structurelle des richesses du monde

Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

Par ailleurs, en raison :

1° Du caractère incontournablement pyramidal de notre structure sociale, telle qu’il résulte des hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun de ses occupants, quels que soient les avatars de son existence par la suite,

2° De l’augmentation incessante de la population humaine, depuis ses origines : plus il y a de riches, plus il y a de pauvres et réciproquement, à proportions constantes : 14 % de riches pour 86 % de pauvres (cf. schémas en fin d’article).


Il en résulte :

1° Que par ignorance, par négligence, ou par déni de ces réalités fondamentales de la condition humaine, les inégalités sociales ont toujours cru et continuent de croître avec le développement de la société humaine, depuis qu’elle existe, quelles que soient les mesures que l’homme a pu tenter de prendre, en vue d'une redistribution équitable des richesses matérielles que lui offre la nature et qu’il tire de son industrie.

. 2° Que la multiplication des pauvres, dont le nombre peut être considéré comme le premier indicateur de la pauvreté de la société, est et a toujours été, structurellement et avant toute autre considération, une affaire de démographie.


C’est ainsi en effet que se présente l’indissociable binôme économie population, dont l'histoire se confond avec celle de l'humanité et de son environnement, telle que déterminée par ses besoins et les ressources dont elle a disposé pour les satisfaire.

Sans cesse rendu plus performant par le progrès technique et scientifique, ce moteur du développement de l’humanité l’a entraînée au cours des millénaires, mais ce sont ses pilotes qui en ont déterminé l’orientation et l'évolution. Or, quelles qu’aient été de tous temps leurs valeurs de référence, nous pouvons constater de nos jours que le nombre de pauvres n’a jamais cessé d’augmenter.


Répartition de la richesse de la société

par catégories sociales











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La solution (s'il en est encore temps)

Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,
reposant sur le caractère structurel de la société humaine

... en dépit de ses difficultés d'application, telles que :
– Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l'être humain à sa propre condition.
– Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
– Vieillissement de la population humaine mondiale.
– Délais de mise en oeuvre, dans l'urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
– Etc.



https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html



















































mardi 1 août 2023

La pyramidologie sociale à l’épreuve de "l’intelligence artificielle"

Article révisé le 01/03/2024


Proposition de définition de l'IA :

Méthode de traitement de données préalablement stockées, algorithmique et informatisée, visant à se substituer au raisonnement humain.

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Tout l'intérêt de l'Intelligence artificielle pourrait être dans sa promesse de libérer la réflexion et la décision de l'être humain, de sentiments et d'émotions qui le paralysent. 

Mais encore faudra-t-il que cette IA 2, encore loin d'échapper au pouvoir de l'homme, ne soit pas elle-même soumise à un masquage des vérités de la condition humaine.

Au stade actuel et prévisible de son développement, il est en effet possible d'y distinguer, sinon la censure, au moins l'esquive des questions qui pourraient y conduire, comme le démontre le dialogue ci-après :

Question 1 à ChatGPT

Relation entre condition humaine et caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité ?

Réponse de ChatGPT

La relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité est complexe. Le caractère pyramidal se réfère généralement à une hiérarchie sociale avec une minorité au sommet et une majorité à la base.

Certains soutiennent que la condition humaine, marquée par la compétition, la quête de pouvoir et la diversité des compétences, a historiquement conduit à la formation de structures sociales pyramidales. Ces structures peuvent être observées dans les systèmes politiques, économiques et même culturels.

D’un autre côté, d’autres théories mettent en évidence que certaines structures sociales ont été façonnées intentionnellement pour maintenir le pouvoir et le contrôle entre les mains d’une minorité privilégiée. Cela peut contribuer à renforcer les inégalités et les disparités sociales, affectant ainsi la condition humaine dans différentes sociétés.

Il est important de noter que l’analyse de cette relation est multidimensionnelle et peut varier en fonction du contexte historique, culturel et géographique.

Question 2 à ChatGPT

En quoi le contexte historique, culturel, géographique ou économique, peut-il influencer le caractère pyramidal de la société humaine ?

Réponse de ChatGPT

Le contexte historique, culturel, géographique et économique joue un rôle crucial dans l’influence du caractère pyramidal de la société humaine. Voici quelques points clés sur chaque aspect :

1. Contexte historique : Les événements passés, les conquêtes, les systèmes politiques et les traditions peuvent façonner la structure sociale d’une société. Par exemple, les anciennes civilisations avaient souvent des hiérarchies de pouvoir basées sur le pouvoir centralisé des rois ou des empereurs.

2. Contexte culturel : Les valeurs, les croyances et les normes culturelles d’une société peuvent influencer la façon dont les individus sont classés dans la hiérarchie sociale. Certaines cultures accordent une importance particulière à la hiérarchie et au respect de l’autorité, ce qui peut renforcer une structure pyramidale.

3. Contexte géographique : La géographie peut jouer un rôle dans l’établissement de hiérarchies sociales. Par exemple, des ressources rares ou des conditions environnementales difficiles peuvent donner le pouvoir à ceux qui contrôlent ces ressources, créant ainsi des inégalités sociales.

4. Contexte économique : Les systèmes économiques tels que le capitalisme ou le socialisme peuvent avoir un impact sur la répartition des richesses et du pouvoir dans la société. Dans un système capitaliste, les inégalités économiques peuvent contribuer à une structure sociale pyramidale.

Tous ces facteurs interagissent pour façonner la structure sociale d’une société donnée. Cependant, il est essentiel de noter que les sociétés humaines sont dynamiques, et ces facteurs peuvent évoluer au fil du temps, entraînant des changements dans la nature et le caractère des hiérarchies sociales.

Question 3 à ChatGPT

Le caractère pyramidal de toute structure sociale fondée sur l’altérité hiérarchisée de ses membres, par les hasards et l’héritage génétique, social et culturel de chacun n’est-il pas incontournable ?

Réponse de ChatGPT

Le caractère pyramidal d’une structure sociale, fondée sur l’altérité hiérarchisée de ses membres, peut sembler incontournable dans de nombreuses sociétés en raison des facteurs complexes tels que l’héritage génétique, social et culturel de chacun, ainsi que les inégalités socio-économiques et politiques. Cependant, il est essentiel de se rappeler que cette structure n’est pas intrinsèque à la nature humaine ou à toutes les sociétés.

Il existe des sociétés et des communautés qui ont adopté des modèles sociaux plus égalitaires, où les hiérarchies sont moins prononcées. Certaines cultures autochtones, par exemple, ont des systèmes sociaux plus collectifs et coopératifs, où les décisions sont prises en concertation avec tous les membres.

Le caractère pyramidal d’une structure sociale est souvent influencé par des facteurs historiques, économiques, politiques et culturels spécifiques à une société donnée. Les systèmes de gouvernance, les normes culturelles et les valeurs partagées contribuent à façonner la structure sociale.

Bien qu’il puisse sembler difficile de changer radicalement certaines structures sociales, il est possible d’œuvrer pour réduire les inégalités, promouvoir l’égalité des chances et favoriser un dialogue inclusif pour un système plus équitable. La prise de conscience des biais et des préjugés sociaux peut également aider à remettre en question les modèles hiérarchiques qui peuvent être injustes ou oppressifs.

« Pyramidologie sociale » semble faire référence à un concept lié à la pyramidologie sociale, qui est l’étude des hiérarchies et des structures sociales au sein des sociétés. Cela implique d’examiner les différentes couches ou niveaux de la société, souvent représentés sous forme de pyramide, afin de comprendre la répartition du pouvoir, de la richesse et du statut social entre les individus ou les groupes.

Si vous avez des questions spécifiques ou des sujets liés à la pyramidologie sociale, n’hésitez pas à demander, je ferai de mon mieux pour vous aider !

Question 4 à ChatGPT

Qu’est-ce que la pyramidologie sociale ?

Réponse de ChatGPT

La « pyramidologie sociale » n’est pas un terme couramment connu ou reconnu dans le domaine académique. Il est possible que ce soit un concept spécifique à un groupe particulier ou qu’il soit lié à une théorie ou une idéologie spécifique. Sans plus de contexte, il est difficile de fournir une définition précise. Pourriez-vous m’en dire plus sur ce que vous entendez par « pyramidologie sociale" ?

La « pyramide sociale » est un concept qui représente la structure hiérarchique de la société, où les individus sont classés en fonction de leur statut, de leur pouvoir ou de leur influence. Cette représentation sous forme de pyramide montre généralement les différentes couches de la population, de la classe la plus élevée (comme les élites, les dirigeants, les riches) à la classe la plus basse (comme les personnes défavorisées, les travailleurs peu qualifiés).

Cette hiérarchie sociale peut être déterminée par divers facteurs tels que la richesse, l’éducation, l’occupation, le pouvoir politique ou encore l’appartenance à un groupe spécifique. La pyramide sociale peut être utilisée pour analyser les inégalités et les dynamiques sociales au sein d’une société donnée.


Contribution de l’usager

La pyramidologie sociale est l’étude de la relation existant entre la société humaine et le caractère fondamentalement pyramidal de sa structure sociale

Réponse de ChatGPT

Je vous remercie pour cette précision. En effet, la « pyramidologie sociale » est alors l’étude de la relation entre la société humaine et la structure pyramidale de sa hiérarchie sociale. Cette approche cherche à analyser comment les différentes strates de la société interagissent et comment la pyramide sociale peut influencer les dynamiques sociales, les inégalités, et la répartition du pouvoir au sein d’une société. Cette étude peut permettre de mieux comprendre les systèmes sociaux et les mécanismes qui régissent les interactions entre les individus et les groupes au sein d’une communauté donnée.

Question 5 à ChatGPT

Pourquoi « pyramide sociale » et « pyramidologie sociale » ne figurent-ils pas au répertoire des termes employés en sciences humaines ?

Réponse de ChatGPT

En sciences humaines, certains concepts ou termes peuvent être largement utilisés et reconnus par la communauté académique, tandis que d’autres peuvent être moins courants ou spécifiques à certains domaines de recherche. Les termes « pyramide sociale » et « pyramidologie sociale » peuvent ne pas figurer dans le répertoire des termes les plus couramment employés pour plusieurs raisons :

1. Préférence pour d’autres termes : Les chercheurs et les universitaires peuvent utiliser d’autres expressions ou terminologies plus établies pour décrire des concepts similaires. Par exemple, le terme « structure sociale » est souvent utilisé pour décrire la hiérarchie et l’organisation des individus au sein d’une société.

2. Caractère spécifique ou récent : Certains concepts peuvent émerger dans des contextes spécifiques de recherche, et leur popularité peut être limitée à certains cercles académiques.

3. Variété de termes : Dans les sciences humaines, il peut exister plusieurs termes ou concepts pour décrire des phénomènes similaires, ce qui peut rendre difficile l’inclusion de tous ces termes dans un répertoire exhaustif.

4. Évolution des termes : Le langage académique évolue avec le temps, de nouveaux termes peuvent émerger tandis que d’autres peuvent tomber en désuétude.

Il est essentiel de se rappeler que le champ des sciences humaines est vaste et en constante évolution. Les chercheurs et les universitaires continuent de développer de nouvelles idées et de nouvelles terminologies pour décrire et comprendre la complexité de la société humaine. Certains termes, bien que moins répandus, peuvent être tout aussi pertinents et valides dans des contextes de recherche spécifiques.

Contribution de l’usager

La pyramidologie sociale est une méthode d’investigation et de réflexion s’appuyant sur les propriétés géométriques du polyèdre qu’est la pyramide et des données factuelles chiffrées vérifiables ; cette méthode pouvant conduire à une théorie à caractère sociologique, pour qui admet que toute structure hiérarchisée par l’interdépendance de ses membres – à commencer par la société des hommes – puisse être ainsi représentée, le volume de la pyramide variant avec sa population, et sa hauteur avec la richesse collective pouvant lui être associée, sous ses diverses formes.

De portée universelle, descriptive et réaliste, la pyramidologie sociale n’est ni une idéologie politique ou sociale, ni faite de croyances religieuses. Si elle est susceptible de plus ou moins s’accorder avec l’une d’entre elles ou d’en susciter une supplémentaire, comme toute spéculation livrée à l’imaginaire humain, elle est avant tout un instrument « logico-expérimental » (Wilfredo Pareto) de remise en cause, s’offrant à qui accepte que la réalité puisse limiter son utopie.

Nota I : Si la pyramide sociale représente la société humaine à toutes les époques, dans la relativité intemporelle des notions de richesse et de pauvreté ; quelle que soit la collectivité considérée : locale, régionale, nationale, etc., c’est à l’échelle mondiale qu’elle est étudiée ici. La pyramide sociale mondiale conditionne en effet toutes celles – nationales par exemple – dont elle est la combinaison, au-delà de leur simple addition. Et l’inverse est d’autant moins vrai qu’est faible le poids sociopolitique de chacune des nations concernées, tel que résultant de sa démographie et de son économie. En d’autres termes, la condition sociale de toute nation est influencée par celle régnant mondialement alors qu’à l’inverse cette influence de chaque nation à l’égard du monde entier est nécessairement limitée, voire insignifiante.

Nota II : L’étude de la pyramide sociale faisant intervenir des considérations d’ordre simplement “structurel”, dans le sens d’architectural, il serait erroné d’y mêler cette science reconnue qu’est le structuralisme.

Réponse de ChatGPT

Merci pour cette explication détaillée sur la « pyramidologie sociale ». Cela clarifie bien le concept. En effet, la pyramidologie sociale est une méthode d’investigation qui se base sur les propriétés géométriques de la pyramide pour étudier et réfléchir aux structures hiérarchisées de la société, en prenant en compte des données chiffrées vérifiables. Elle vise à représenter et analyser les interdépendances entre les membres de la société et à comprendre comment la population et la richesse collective peuvent influencer cette structure.

Il est intéressant de noter que cette approche se veut descriptive et réaliste, n’étant pas liée à une idéologie politique ou religieuse spécifique. Elle offre un outil logique et expérimental pour remettre en question les structures sociales existantes, tout en reconnaissant les limites de la réalité face à l’utopie.

Enfin, vous soulignez à juste titre que cette étude concerne l’échelle mondiale de la pyramide sociale, qui influence les différentes structures nationales et locales, tandis que l’influence de chaque nation à l’égard du monde est limitée.

C’est un concept intéressant qui peut certainement apporter une nouvelle perspective dans l’analyse des structures sociétales.

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Quand l'IA évolue et se complique

https://www.causeur.fr/google-gemini-intelligence-artificielle-le-racisme-anti-blancs-progressisme-277576

lundi 17 juillet 2023

De la tour de Babel au revenu universel



 Révision du 09/09/2023 


S’il arrive à l’auteur, fondateur de la “Pyramidologie sociale”, de s’accorder le titre de chercheur, c’est parce qu’il a la conviction d’avoir levé le voile sur une relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, telle que l’est celle de l'humanité ; sans pour autant avoir la prétention d’avoir fait une découverte. Mais étrangement ignorée, négligée, voire niée, ce fait lui a semblé mériter davantage d’attention, ayant pu résulter d’intérêts prospérant de longue date après s’être fondés sur des croyances irrationnelles admises par  un être humain, trop enclin à la soumission à ses sentiments et à ses émotions. Au point d'avoir bâti sa société sur la colonisation et la mise en esclavage de ses semblables, en s’accommodant du désordre planétaire fatalement appelé à résulter de leur résistance, laquelle se manifeste depuis par une impuissante lutte des classes opposant riches et pauvres – au demeurant peut-être moins par compassion à l’égard de ceux-ci que par détestation de ceux-là – dans le développement incessant de la pauvreté.


L’auteur eut aussi pu se contenter d’approfondir le simple concept de “pyramide sociale”, sans en approfondir les implications ; mais encore eut-il fallu que ce vocable ne fut pas, lui aussi, bizarrement absent de l’abécédaire des sciences dites humaines, comme en attestent par exemple, en France, le dictionnaire Larousse de sociologie (1959) et le Dictionnaire des inégalités d’Armand Colin (2014), pourtant rédigés par des dizaines de spécialistes en ces domaines.

À l’époque où débuta son travail, même le web, avec notamment Wikipédia – ce réseau social aux prétentions encyclopédiennes cooptées par ses habitués – comme si l'accord du plus grand nombre valait infaillibilité – élude “pyramide sociale”, renvoyant à “stratification sociale” tout en prétendant bien à tort que “pyramide sociale” relève du lexique sociologique courant. C’est d’ailleurs ce qui a achevé de le déterminer à rechercher les raisons d’absences aussi étranges, alors qu’encore au moment où sont écrites ces lignes, les sites consultés persistent à n’en pas dire le moindre mot ; “OPENEDITION”, portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales en étant l’exemple. 

Il peut être souligné à ce propos, que la chaîne européenne de télévision Arte ayant récemment diffusé un documentaire aussi savant que documenté, non sans rapport avec ce qui précède, sous le titre de “Trésors de Mésopotamie – Des archéologues face à Daech”, même mutisme quant à la relation pourtant évidente existant entre le polyèdre pyramidal et la pyramide à degrés qu’a été la tour de Babel, en tant que représentation de la société humaine. De quoi surprendre encore, non ? Ignorance ? Omission ? Mystification ? Occasion supplémentaire en tous cas d’observer à quel point, du vase d’Uruk à cette tour de Babel, puis à la pyramide sociale, cette dernière est pour le moins négligée, y compris par des références en sciences humaines, et de stimuler la curiosité. D’autant plus que faire référence à Daech comme le fait le documentaire cité, c’est entrer dans des considérations d’ordre religieux et sociologique autant qu'anthropologique.

Sans oublier le mutisme de nombreux experts en tous genres, appelés à témoigner de ce qui précède et qui s'en sont bien gardés – comme de l'infirmer d'ailleurs.

Que reste-t-il d’autre à faire, devant un tel constat, qu’à s’interroger sur les motivations ayant porté les pouvoirs qui mènent le monde à dissimuler le caractère objectivement structurel – dans le sens d'architectural – de l’humanité, ayant mené à ce qui en résulte pour l’ensemble du vivant qui peuple la Terre ?







Car c’est ainsi qu’avec ou sans intervention divine, l’interdépendance hiérarchisée des êtres humains, résultant de leur héritage génétique, social et culturel, non seulement se perpétue avec celui de chacun d’entre eux, mais n’a jamais cessée d’exister et surtout de croître avec la population humaine et l’économie née de la satisfaction de ses besoins. Au point que de nos jours, faute de s’être davantage préoccupés de la prolifération humaine qui en résulte que d’améliorer autrement que par la révolte la condition des plus déshérités, les maîtres sont submergés par la multitude de leurs esclaves, et leur infligent la double peine d’une anachronique lutte des classes revendiquant abusivement pour se justifier, des avancées sociales devant tout à un progrès technique et scientifique s’étant au demeurant moins soucié d’éthique que de confort.

Bien sûr, les peurs ataviques, l’angoisse existentielle et la vanité d’une espèce ayant conscience d’elle-même ne peuvent qu'accueillir favorablement les secours que leur procurent depuis toujours ses croyances les plus incertaines, qu’elles soient religieuses, politiques et même parfois scientifiques. Mais la reconnaissance de la vérité pour ce qu’elle est, n’a-t-elle pas toujours été la première des conditions à remplir pour espérer vaincre quelque adversité que ce soit ? Toujours est-il que la curiosité s’avère nécessaire pour tenter d’y réagir avant qu’il soit trop tard.

En résulte, comme schématisée ci-dessus, la relation entre la condition humaine, son évolution, et une structure sociale pyramidale représentative de l’humanité. Non sans préciser que ce schéma sans prétention scientifique, n’en repose pas moins, méthodologiquement bien qu’en toute simplicité, sur les propriétés géométriques du polyèdre pyramidal ainsi que sur des faits et chiffres officiellement admis et accessibles à qui décide de s’y intéresser. Dénonçant la plus grande honte de l’humanité qu’est la pauvreté profonde – absolue – réservée depuis toujours à la multitude qui loge inéluctablement à la base de la pyramide sociale, comme dans la tour de Babel, dans sa coïncidence avec le niveau zéro d’une richesse collective atteignant dorénavant une démesure toujours plus inégalement partagée, sans que quiconque – à commencer par tous ceux qui se flattent de charité ou de solidarité – semble avoir observé ce phénomène ni s’y être jamais spécialement arrêtés, alors que c’est là que se situe, structurellement, le point sur lequel la société a toujours eu la possibilité d’agir en s’en isolant. 



Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,
reposant sur le caractère structurel de la société humaine

... en dépit de ses difficultés d'application, telles que :
– Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l'être humain à sa propre condition.
– Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
– Vieillissement de la population humaine mondiale.
– Délais de mise en oeuvre, dans l'urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
– Etc.


Voir nombreux autres articles sur le même sujet, à l'adresse suivante :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/

mardi 4 juillet 2023

Des vrais dangers d'une dénatalité à contretemps dans les pays avancés.

Article révisé le 03/10/2023


L'inquiétude suscitée par l'état de surpopulation croissante dans lequel se trouve la planète, ainsi que par les désordres qui en résultent à tous propos, de plus en plus nombreux partout dans le monde, pourraient expliquer, au moins partiellement, la baisse de natalité de certains pays parmi les plus avancés. Il en est comme si les géniteurs y perdaient confiance en l'avenir promis à ceux qu'ils mettraient au monde, ce qui est probablement trop compter avec la prévoyance de l'être humain. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une tendance qui interpelle ceux qui n'ont pas encore compris qu'une démographie mondiale galopante est le premier facteur des désordres que connaît la société et des angoisses qu'ils peuvent susciter.

Pour l'Europe, au-delà de nationalismes aussi étriqués que décalés, ce pourrait être le signe d'un repli qui viendrait s'ajouter à ses autres maux, l'affaiblissant au moment où elle a plus que jamais besoin de tous ses moyens. Sa propre défense les requiert sur bien des fronts et les pays en voie de développement ont besoin de son soutien dans de nombreux domaines, à commencer par l'humanitaire, ne serait-ce que pour mettre fin à la prolifération de la partie la plus défavorisée de leurs populations.

Pour avoir négligé de partager leur industrialisation avec des peuples économiquement retardataires, les pays les plus avancés – Europe de l'ouest en tête, eu égard à son exposition à des flux migratoires l'assaillant de toutes part – sont maintenant conduits à accueillir ces mêmes populations, venant y chercher les activités dont ils n'ont pas su les aider à se doter. Mais les effectifs et les qualifications des immigrants ne suffisant pas à compenser le déficit démographique des pays les plus riches, il est à craindre que ce déficit perdure, aggravant le déséquilibre de la démographie mondiale, quand certains migrants ne sont pas plus simplement les instruments d'une stratégie de conquête par la peur et ses désordres.

La pyramide sociale universelle est ainsi faite que sa population est constituée à 86 % par les populations les plus défavorisées et par conséquent, à l'échelle mondiale, celles des pays les moins développés. C'est donc par l'exportation de cette pauvreté – la misère étant plus facile à partager que la richesse – qu'est en voie de se solder l'aveuglement coupable des partisans de la croissance comme de la décroissance, les uns comme les autres n'ayant que faire de la démographie, alors que chaque jour plus 200 000 terriens supplémentaires, parmi les plus pauvres dans leur grande majorité, déferleront encore longtemps sur la planète, soit, chaque année, près de la population cumulée du Benelux et de la France.

Ignorer – quand ce n'est pas rejeter – l'idée d'un contrôle de la démographie mondiale tout en prétendant ajuster la population de la planète aux capacités de cette dernière par une politique d'accueil des immigrés par les pays riches, a pour premier effet de paupériser ces derniers au détriment de tous. Et tant qu'il en sera ainsi, la compassion la plus sincère ainsi que les options politiques les mieux intentionnées n'y changeront rien, quel que puisse être le bénéfice que puissent espèrer en tirer les pays d'accueil.

Si la solidarité à l'égard de ceux qui sont dans la détresse est un devoir humanitaire, c'est un devoir plus impératif encore que d'agir avec discernement. C'est dans cet esprit que toutes réactions et dispositions influençant la démographie des pays les plus riches doivent tenir compte des réalités de la surpopulation mondiale plutôt que d'être dictées par un calcul politique étriqué ou une compassion aussi sommaire que démagogique.

Une telle attitude devrait au demeurant s'inscrire dans une autre, de portée planétaire, dans laquelle sont impliqués les pouvoirs religieux, autant et plus que les pouvoirs politiques. « Paul Ehrlich, biologiste à l'Université de Stanford, et John Harte, spécialiste en ressources naturelle et énergie à l'Université de Berkeley, ont publié dans la revue "Nature Climate Changeun article relevant la contradiction majeure entre le discours du pape François, dans son encyclique "Laudato si" et depuis, sur l'action à conduire pour éviter un dérapage climatique dangereux et celui qu'il tient sur la contraception et le contrôle des naissances. Ils l'appellent à abandonner l'obsession de l’Église catholique sur la contraception et l'avortement, et à soutenir les droits des femmes et le planning familial. En effet, l'encyclique dénonce la « pression internationale » qui s'exercerait sur les pays en développement pour subordonner l'aide économique qu'ils pourraient recevoir à une politique de « santé reproductive », et affirme que « la croissance démographique est complètement compatible avec un développement intégral et partagé ». Les scientifiques répondent : « Un regard attentif à la pleine complexité des interconnexions entre les dimensions démographique, biophysique, économique et sociale de l'environnement planétaire suggère que la croissance démographique n'est pas compatible avec un développement partagé et durable » et soulignent qu'orienter l'Humanité vers la sécurité alimentaire suppose d'abandonner « la fiction d'une croissance démographique perpétuelle ». Or, cette croissance démographique augmente la pression sur les ressources naturelles et les services écosystémiques, au risque de les épuiser ; et cette même pression croissante, par une population plus nombreuse, rend encore plus difficile l'avènement de formes de gouvernance favorables à une distribution plus équitable des ressources»
Wikipedia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Surpopulation






jeudi 29 juin 2023

Fins de mois et fin du monde

Article publié le 08/12/2018
Sur le défunt blog "Abominable pyramide sociale"
https://docs.google.com/document/d/1xUb6xTOCZkwGvQNKoZU7eo_vzeB1lIYfBICFxC39tgc/edit

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Encore subjuguée par la pensée marxiste, l’élite de tous bords est incapable de voir autrement que par la lutte des classes. Comment dès lors pourrait-il en être autrement d’un peuple nourrit des arguments que lui dispensent ses maîtres à penser, ne faisant pour la plupart que répéter des leçons apprises sur les mêmes bancs, dans le respect des tabous dont le premier est celui dont est frappé toute question de population et a fortiori de surpopulation ?

C’est ainsi que sont ignorés le rapport pourtant fondamental existant entre démographie, économie et écologie ainsi que les grands équilibres géopolitiques et environnementaux. Dans le contexte d’une mondialisation à laquelle aucun pays ne peut dorénavant échapper, ceci revient à vouloir changer la condition humaine sans se préoccuper de ses fondamentaux rappelés ci-après :

1°- Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire qui n’ont rien d’anodin – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est de la sorte, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux – et plus ils produisent et s’enrichissent collectivement, pendant que s’épuisent les ressources non renouvelables de la planète et qu’augmentent une pollution et des atteintes à l’environnement qui ne font qu’ajouter aux catastrophes inopinées ou cycliques dont la nature n’est jamais avare.

2°- Dans une augmentation constante de la population et de sa richesse collective – quelles que soient les conditions du partage de celle-ci –, la pyramide sociale humaine, hypertrophiée, a atteint la démesure ; son sommet s’éloignant toujours plus de sa base et les écarts de richesse entre ceux qui la peuplent se creusant inéluctablement d’autant.

Comment continuer de nier ces évidences ? Jusqu’où iront une hypocrisie et une ignorance portant l’homme, et le Français peut-être plus que tout autre, en digne héritier des “lumières”, à se préoccuper davantage d’inégalités sociales et à s’intéresser plus à ses fins de mois, qu’à la fin de sa civilisation, sinon à la fin du monde.




samedi 17 juin 2023

Le naufrage et la honte

Comme si des centaines de disparus avaient la moindre chance d’être retrouvés vivants, des jours après le drame et avec des précautions pouvant aussi bien marquer le respect que la honte, les pouvoirs à commencer par le médiatique – dont la subite modération de sa passion pour le sensationnel peut surprendre – ont informé l'opinion d’un naufrage ayant fait “au moins 78 morts” par noyade en Méditerranée ; chiffre obtenu par soustraction du nombre connu de rescapés de celui – estimé – des occupants de l’embarcation qui les transportait, après qu’elle eut chavirée du fait de sa surcharge, attestée par une photo prise lors de son départ.


https://pbs.twimg.com/media/FyuM2rrXoAEBFqB?format=jpg&name=small

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Au-delà du fait divers, qu’une autre analyse soit permise.
Sachant que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité – sans riches point de pauvres et réciproquement –, la plus grande honte de l’humanité est la “pauvreté profonde”, laquelle n’est pas inéluctable, précisément parce qu’elle échappe à la relativité. Cette pauvreté profonde, ou extrême, est celle des plus déshérités des humains, qui survivent à la base de la pyramide sociale ou à proximité immédiate du niveau zéro de sa richesse collective, avec lequel cette base coïncide, avec moins de 2 $ quotidiennement, selon la définition de l’ONU à ce jour. Leur situation étant généralement la conséquence d’un manque de formation ou d’instruction pouvant aller jusqu’à l’illettrisme, dans une société qui refuse l’une comme l’autre, ces plus pauvres des pauvres sont frappés d’un dénuement pouvant être total, en l’absence du revenu que devrait leur procurer un travail ou des allocations compensatrices en cas de chômage. Et leur nombre croît sans cesse avec la pauvreté régnant dans la pyramide sociale – mondiale – telle que l’indique à tout moment l’étendue de sa base et sa distance par rapport à son sommet, sous l’effet d’une démographie en augmentation constante depuis qu’existe l’espèce humaine.

Si cette richesse n’a pas d’autres limites que celles des ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté a par contre la sienne, qui est précisément ce niveau zéro sous lequel nul ne peut descendre sans être frappé d’exclusion sociale. Or quels propos des experts en sciences dites humaines, des plus attentifs aux mieux intentionnés, font-ils mention de ce niveau zéro de la richesse ?

La compassion atteint rarement ce point, considérant probablement que ce sort est le prix à payer par ceux à qui il échoit, pour connaître le bonheur dans l’au-delà.




Plus communément, dans l’amalgame entre pauvreté relative et pauvreté absolue, commis par l’ignorance ou l’indifférence, ces “hyper-pauvres” sont incités, avec les autres pauvres, à persister dans la croyance en la mystérieuse autant que miséricordieuse abolition de leur condition, ici-bas ou ailleurs, alors que les uns et les autres se multiplient inexorablement – et structurellement – davantage et plus rapidement que les riches.

Mathématiquement, selon les propriétés du polyèdre pyramidal, sur 100 humains qui le peuplent – son volume indiquant ant conventionnellement indiquer son degré de peuplement –, 14 sont riches alors que 86 sont pauvres (non sans condamner leur descendance à leur propre sort, sauf exception statistiquement rarissime). C’est dans ces conditions que la charité et la solidarité humaine, privées comme institutionnalisées, leur dispensent de quoi les entretenir dans un état qui s’aggrave inexorablement avec l’augmentation de la population globale.

Plutôt que de s’en défendre, confortés dans leur vaine espérance par des pouvoirs avant tout soucieux de voir croître le nombre sur lequel ils se fondent et prospèrent, ceux qui vivent à proximité ou au niveau zéro de la richesse collective persistent à croire en leurs chances d’y échapper – quand ils ne s’y sont pas résignés –, contribuant ainsi au développement de l’indissociable autant qu’insatiable binôme économie/population.


Au point que l’humanité apparaisse, après des millénaires d'un progrès essentiellement technique et scientifique, comme un système dont les maîtres sont promis à être submergés par le nombre de leurs esclaves, qu’ils pourront alors remplacer par des robots qui seront capables de se reproduire, de se perfectionner, de s’entretenir et de se diriger dans la plus parfaite discipline ; sans autre besoin que d’être alimentés en énergie, et surtout sans poser le moindre problème de gouvernance. Car au-delà du risque alimentaire sur lequel s’est à tort focalisé Malthus – comme il l’a publiquement reconnu –, ou du manque d’espace vital craint par d’autres prophètes trop sommairement malthusiens, l’ingouvernabilité croissante de l’humanité, telle qu’elle résulte de sa prolifération, n’est-telle pas démontrée chaque jour par des faits dont le dernier de ceux qui y contribuent et les subissent est informé à jet continu ? Toujours est-il que cette ingouvernabilité apparaît dorénavant comme le premier des dangers, pour l’humanité elle-même comme pour son habitat et toutes les espèces qui le peuplent avec elle, et que l’explosion de la pyramide sociale mondiale devient la catastrophe à la fois la plus à craindre et la plus probable, si les caprices de la nature lui en laissent le temps.



C’est aussi de la sorte :

— Que d’une part, les humains ont laissé la pauvreté se développer au point que ceux qui en sont atteints soient aujourd’hui 6,88 Milliards à peupler la Terre pour 1,12 milliards de riches, à comparer aux 215 Millions de pauvres pour 35 Millions de riches au début de notre ère, quel que soit le nombre de ceux qui échappent à la pauvreté dans le monde actuel, grâce au fantastique progrès scientifique et technique évoqué plus haut, qui le caractérise.

— Que d’autre part l’humanité est parvenue à consommer en six mois, plus du double de ce que son habitat peut lui offrir pour satisfaire ses besoins d’une année entière (Cf. “Notre empreinte écologique” – Éditions écosociété).

— Et enfin, qu’à l’instar de l’un de leurs papes, avec son concept bidimensionnel de “champ social”, la quasi-totalité des démographes, économistes et autres sociologues, continuent de vivre dans le déni de réalité de la condition humaine, encourageant tous les pouvoirs, à commencer par le religieux et le politique, à en rester à leur dogme surnataliste plutôt que d’accepter la troisième dimension – pyramidale – de la société, sans la prise en compte de laquelle rien de sérieux ni de durable ne s’est jamais fait, ne se fait, ni ne pourra se faire, pour faire évoluer la condition humaine, au-delà de ce que permet un progrès chaque jour davantage dénué d’humanisme. Ceci étant, le même reproche s'adresse à ceux qui combattent ces pouvoirs, puisqu’ils sont pour la plupart dans le même invraisemblable déni de réalité d’une structure sociale incontournablement pyramidale, avec toutes conséquences sur la condition de ses occupants.


Si tout espoir de reprise ou de simple rétablissement durable de l’économie, par recours à de nouvelles formes d’énergie demeure problématique, sur une planète où se situe encore le destin de l’humanité – sauf peut-être pour une infime minorité de Terriens qui pourraient aller ailleurs infliger leur super prédation –, une solution existe qui réside, plutôt que dans une lutte des classes dont l’archaïsme garantit l’impuissance, attestée par la rémanence des revendications sociales les plus anciennes et en cours de complication par l’émergence d’autres luttes et guerres entre sexes, générations, religions… ; contre les effets du réchauffement climatique ; l’accès à des ressources vitales comme l’eau douce, etc. Ces solutions, à portée de l’homme, pourraient consister à : 1° Réduire et maîtriser d’urgence, la démographie humaine, là où elle en a le plus besoin, par une politique intensive de dénatalité expliquée et consentie. https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

2° Garantir à tout être humain un revenu universel minimum et inconditionnel, au moins égal au minimum vital – pour un coût comparable à tout ce qui est dépensé à fonds perdus, en secours sans lendemain. https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html

3° Répartir, entre tous les pays du monde, des moyens de production qui font le levier majeur dont dispose l’humanité entière, bien que détenus à ce jour par les seuls pays les plus avancés, parce que créés par eux en raison de leurs avancées techniques et scientifiques, alors que les ressources qu’elles exploitent, transforment, produisent et vendent, proviennent pour la plupart des pays pauvres. https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/04/causes-premieres-de-la-pauvrete-dans-le.html?zx=7e257a1fb3f94b66


Quelques données en signe d’ultimatum

— Le nombre des riches occupants du sommet de la pyramide sociale mondiale étaient en 2011 de 259 millions environ (3,7 %), alors que la population mondiale était estimée à 7 milliards d’humains, et que celle des pays riches – OCDE – en représentait 18 %, soit 1,18 milliard, riches et pauvres confondus (car il y a aussi des pauvres, et même des pauvres profonds, dans les pays riches).

— Pour le seul continent africain, sa population était estimée à la même époque à 1,1 milliard. Or, De 100 millions en 1900, cette population africaine était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990 et à 1,4 milliard en 2022 soit 18 % de la population mondiale. Et depuis 1950, les projections de l’ONU à 30 ou 50 ans – qui se sont révélées pertinentes – la population de l’Afrique subsaharienne uniquement pourrait être à la fin du siècle de 3 milliards d’habitants. Et selon la projection démographique intermédiaire de cette même ONU, tenant compte des scénari moyens d’évolution prévue, principalement de la mortalité, de la fécondité et de la structure par âge, la population de l'Afrique se situerait dans les années 2050, aux environs de 2,5 milliards puis – projection beaucoup plus incertaine – vers 4,4 milliards en 2100.

— S’agissant de la prolifération humaine et de son vieillissement, tels qu’ils sont promis à augmenter encore… si la nature leur en laisse le temps :- Croissance de la population humaine mondiale :
. 250 millions d’individus en l’an 1 de notre ère, à :
. 1 milliard en 1800
. 8 milliards en 2022
. 11 milliards et davantage au début du prochain siècle
. 14 % au cours des seules 20 dernières années.

- Augmentation de l’espérance de vie humaine en 2 000 ans :
. Au début de notre ère : Une vingtaine d’années.
. En 1800 : Encore inférieure à 25 ans.

. En 2020 : 80 ans, boostée par le progrès scientifique et technique, depuis la première révolution industrielle.. 90 ans promise pour 2030.

Aura-t-il fallu des millénaires, encore après l’avènement du monothéisme biblique, pour que l’homme réalise à quel point sont catastrophiques les conséquences de l’obscurantisme sur lequel son espèce s’obstine à prospérer – civilisation occidentale en tête ?

Ou son imprévoyance démographique l’a-t-elle trahi, jusqu’à ce qu’en pâtisse son habitat et toute la vie qui le peuple avec elle ?

À moins que ce soient ceux qui se sont fait les codificateurs de ses croyances, à qui il reste l’exégèse pour réparer leurs excès, ne serait que pour lever leur dogme (sur)nataliste. Car c’est par lui que les humains ont été portés à l’irrespect de leur environnement, en préférant à leur bien-être durable la puissance aveugle du nombre et un pouvoir scientifique en mal de conscience, les ayant exonérés, pour le meilleur et pour le pire, de la loi de sélection naturelle.

L'homme s’avère à la fois instigateur, victime et prisonnier d’une mystification, lui donnant à croire en l’illusoire disparition d’inégalités sociales structurelles, dont la pyramide sociale est la représentation.

Sera-t-il capable d’en tirer à temps les conséquences ?

Depuis ses origines, il se trompe de combat, en agissant par opposition – lutte des classes plus ou moins violente, des religions les plus anciennes et les mieux étables, jusqu’au pseudo rationalisme marxiste-léniniste – alors que pour des raisons structurelles, dues aux hasards de la naissance de chacun et de son héritage génétique social et culturel, il est condamné à une interdépendance hiérarchisée d’individualités complémentaires, quelle que soit la régulation que prétendent y introduire un humanisme en perdition et la compassion les plus sincères.

Rien de durable n’a jamais pu, ni ne peut ni ne pourra se faire, pour le progrès social de l’humanité, sans contrôle de sa démographie ni prise en compte de la différence des flux démographiques existant structurellement entre les catégories sociales dont elle est faite.