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mercredi 27 septembre 2023

Pyramidologie sociale, questions & réponses

Q.1a : La comparaison entre catégories sociales à des siècles et a fortiori à des millénaires de distance n’est-elle pas aberrante, le progrès technique et scientifique ayant considérablement changé les conditions d’existence des pauvres comme des riches ? Q.1b : Même question pour une comparaison entre pays, régions et autres collectivités, alors qu’ils peuvent présenter des différences considérables, tant en termes de population que de richesse ?

R.1a&b : Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables. Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités. Lire à ce sujet : https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/08/de-la-repartition-structurelle- des.html

Q.2 : Quels partis politiques, religions et courants de pensée admettent-ils les principes de la pyramidologie sociale ?

R.2 : Aucun. Soumis aux sentiments et aux émotions que nourrissent leurs croyances religieuses et les idéologies qui en tiennent lieu pour les laïcs, ils ignorent, négligent, voire nient le caractère incontournablement pyramidal de la structure sociale de l’humanité, pour incompatibilité avec à leur utopie égalitariste . C’est d’ailleurs ainsi que sans la moindre chance de triompher d’une adversité qu’il refuse de reconnaître pour ce qu’elle est, l’homme se livre depuis toujours à une lutte entre riches et pauvres n’ayant fait que démontrer ses insuffisances, sauf à usurper une amélioration de ses conditions matérielles d’existence dont il est en réalité redevable au progrès technique et scientifique.

Q.3 : La religion est-elle compatible avec la pyramidologie sociale ?

R.3 : La spiritualité – cette faculté par laquelle l’être humain tente de faire face à ses peurs et à son angoisse existentielles – lui étant aussi nécessaire que le pain et l’eau, c’est probablement moins affaire de compatibilité que de pragmatisme et d’exégèse. C’est en effet le dogmatisme religieux du monothéisme qui pose problème par son intransigeance, notamment en matière de surnatalité, suivi des effets de l’exonération profane de la loi de sélection naturelle ayant favorisé, jusqu’à la démesure, la prolifération humaine accompagnée de l’accroissement incessant de ses besoins, au détriment de son environnement.

Q.4 : Le contrôle de la natalité ne sonne-t-il pas le glas de la famille nombreuse ?

R.4 : Un taux de natalité optimisé garantissant l’équilibre entre la population humaine mondiale et son environnement étant une moyenne, la famille nombreuse peut exister, pour autant que le nombre n’aille pas jusqu’à rompre cet équilibre.

Q.5 : Ceux qui pensent que la prolifération humaine ayant mené à la surpopulation d’un environnement aux ressources limitées, et qu'en conséquence la démographie humaine doit être contrôlée et stabilisée, ne feraient-ils pas mieux de commencer par se supprimer eux-mêmes ?

R.5 : Éliminer ou inviter à s’éliminer d’eux-mêmes les porteurs d’opinions controversées, relève de l’autodafé et ne change en rien la réalité des faits et des chiffres. Sans compter que c’est en vieillissant que mûrit le savoir utile à la collectivité que chacun acquiert au cours de son existence, par l’expérience et l’étude. Encore faudrait-il d'ailleurs que ceux qui le désirent – et qui doivent être plus nombreux encore que les femmes désireuses d'interrompret leurs grossesses – aient le droit et les moyens adaptés d'y satisfaire, ce qui est loin d'être le cas, la libre disposition de sa propre vie étant frappé d'un tabou de portée au moins égal à celui concernant la dénatalité.

Quoi qu'il en soit, la surpopulation humaine est un problème collectif qui ne peut être solutionné que collectivement, par application de mesures consensuelles, expliquées et consenties.

Il est par ailleurs évident que toutes mesures susceptibles de remédier aux problèmes que pose la surpopulation humaine ne pouvant produire leur effet qu’à de dizaines d’années de distance, ceux qui en sont préoccupés ne le sont pas pour eux-mêmes mais pour les générations futures.

À noter enfin, que bien que n'étant pas une pyramide mais un rhomboïde, la représentation de l'humanité par tranches d'âge illustre une problématique elle aussi d'ordre structurel, dont les difficultés de résolution n'ont rien à envier à celles concernant les inégalités sociales, dans la même relation avec une démographie non maîtrisée.  


Q.6 : Quelle relation y a-t-il entre pyramidologie sociale et pauvreté ?

R.6 : La pyramidologie sociale démontre, par référence aux propriétés – parfaitement neutres – du polyèdre pyramidal, que richesse et pauvreté varient proportionnellement à son volume, étant admis par convention que ce volume évolue avec son peuplement.






Q.7 : Qu’est-ce que le binôme économie-population, et en quoi est-il indissociable ?

R.7 : Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur*, qui se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, dès avant sa conception jusqu'après sa mort, comme en témoignent des marchés du prénatal et du mortuaire particulièrement prospères. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – s'ajoutant à ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent aux dépens de leur habitat, avec l'aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses.



Q.8 Comment un pauvre profond peut-il compter parmi les esclaves de la société moderne, alors que son état est le plus souvent dû à l’absence du revenu qu’il devrait normalement tirer de l’emploi dont il est privé par un marché – du travail – lui étant défavorable. ?

R.8 Parce que la notion de servitude ne doit pas être réduite à celle du travail et d’un emploi. Plus encore que réduit à la servitude d’un travail, l’homme peut être par exemple esclave de l’économie, en tant que consommateur, ne serait-ce que pour satisfaire ses besoins strictement vitaux, situation aggravée par le manque de moyens précité.



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Les curieux sont cordialement invités à poser leurs questions via le formulaire de contact situé en fin de la présente page.

lundi 17 juillet 2023

De la tour de Babel au revenu universel



 Révision du 09/09/2023 


S’il arrive à l’auteur, fondateur de la “Pyramidologie sociale”, de s’accorder le titre de chercheur, c’est parce qu’il a la conviction d’avoir levé le voile sur une relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, telle que l’est celle de l'humanité ; sans pour autant avoir la prétention d’avoir fait une découverte. Mais étrangement ignorée, négligée, voire niée, ce fait lui a semblé mériter davantage d’attention, ayant pu résulter d’intérêts prospérant de longue date après s’être fondés sur des croyances irrationnelles admises par  un être humain, trop enclin à la soumission à ses sentiments et à ses émotions. Au point d'avoir bâti sa société sur la colonisation et la mise en esclavage de ses semblables, en s’accommodant du désordre planétaire fatalement appelé à résulter de leur résistance, laquelle se manifeste depuis par une impuissante lutte des classes opposant riches et pauvres – au demeurant peut-être moins par compassion à l’égard de ceux-ci que par détestation de ceux-là – dans le développement incessant de la pauvreté.


L’auteur eut aussi pu se contenter d’approfondir le simple concept de “pyramide sociale”, sans en approfondir les implications ; mais encore eut-il fallu que ce vocable ne fut pas, lui aussi, bizarrement absent de l’abécédaire des sciences dites humaines, comme en attestent par exemple, en France, le dictionnaire Larousse de sociologie (1959) et le Dictionnaire des inégalités d’Armand Colin (2014), pourtant rédigés par des dizaines de spécialistes en ces domaines.

À l’époque où débuta son travail, même le web, avec notamment Wikipédia – ce réseau social aux prétentions encyclopédiennes cooptées par ses habitués – comme si l'accord du plus grand nombre valait infaillibilité – élude “pyramide sociale”, renvoyant à “stratification sociale” tout en prétendant bien à tort que “pyramide sociale” relève du lexique sociologique courant. C’est d’ailleurs ce qui a achevé de le déterminer à rechercher les raisons d’absences aussi étranges, alors qu’encore au moment où sont écrites ces lignes, les sites consultés persistent à n’en pas dire le moindre mot ; “OPENEDITION”, portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales en étant l’exemple. 

Il peut être souligné à ce propos, que la chaîne européenne de télévision Arte ayant récemment diffusé un documentaire aussi savant que documenté, non sans rapport avec ce qui précède, sous le titre de “Trésors de Mésopotamie – Des archéologues face à Daech”, même mutisme quant à la relation pourtant évidente existant entre le polyèdre pyramidal et la pyramide à degrés qu’a été la tour de Babel, en tant que représentation de la société humaine. De quoi surprendre encore, non ? Ignorance ? Omission ? Mystification ? Occasion supplémentaire en tous cas d’observer à quel point, du vase d’Uruk à cette tour de Babel, puis à la pyramide sociale, cette dernière est pour le moins négligée, y compris par des références en sciences humaines, et de stimuler la curiosité. D’autant plus que faire référence à Daech comme le fait le documentaire cité, c’est entrer dans des considérations d’ordre religieux et sociologique autant qu'anthropologique.

Sans oublier le mutisme de nombreux experts en tous genres, appelés à témoigner de ce qui précède et qui s'en sont bien gardés – comme de l'infirmer d'ailleurs.

Que reste-t-il d’autre à faire, devant un tel constat, qu’à s’interroger sur les motivations ayant porté les pouvoirs qui mènent le monde à dissimuler le caractère objectivement structurel – dans le sens d'architectural – de l’humanité, ayant mené à ce qui en résulte pour l’ensemble du vivant qui peuple la Terre ?







Car c’est ainsi qu’avec ou sans intervention divine, l’interdépendance hiérarchisée des êtres humains, résultant de leur héritage génétique, social et culturel, non seulement se perpétue avec celui de chacun d’entre eux, mais n’a jamais cessée d’exister et surtout de croître avec la population humaine et l’économie née de la satisfaction de ses besoins. Au point que de nos jours, faute de s’être davantage préoccupés de la prolifération humaine qui en résulte que d’améliorer autrement que par la révolte la condition des plus déshérités, les maîtres sont submergés par la multitude de leurs esclaves, et leur infligent la double peine d’une anachronique lutte des classes revendiquant abusivement pour se justifier, des avancées sociales devant tout à un progrès technique et scientifique s’étant au demeurant moins soucié d’éthique que de confort.

Bien sûr, les peurs ataviques, l’angoisse existentielle et la vanité d’une espèce ayant conscience d’elle-même ne peuvent qu'accueillir favorablement les secours que leur procurent depuis toujours ses croyances les plus incertaines, qu’elles soient religieuses, politiques et même parfois scientifiques. Mais la reconnaissance de la vérité pour ce qu’elle est, n’a-t-elle pas toujours été la première des conditions à remplir pour espérer vaincre quelque adversité que ce soit ? Toujours est-il que la curiosité s’avère nécessaire pour tenter d’y réagir avant qu’il soit trop tard.

En résulte, comme schématisée ci-dessus, la relation entre la condition humaine, son évolution, et une structure sociale pyramidale représentative de l’humanité. Non sans préciser que ce schéma sans prétention scientifique, n’en repose pas moins, méthodologiquement bien qu’en toute simplicité, sur les propriétés géométriques du polyèdre pyramidal ainsi que sur des faits et chiffres officiellement admis et accessibles à qui décide de s’y intéresser. Dénonçant la plus grande honte de l’humanité qu’est la pauvreté profonde – absolue – réservée depuis toujours à la multitude qui loge inéluctablement à la base de la pyramide sociale, comme dans la tour de Babel, dans sa coïncidence avec le niveau zéro d’une richesse collective atteignant dorénavant une démesure toujours plus inégalement partagée, sans que quiconque – à commencer par tous ceux qui se flattent de charité ou de solidarité – semble avoir observé ce phénomène ni s’y être jamais spécialement arrêtés, alors que c’est là que se situe, structurellement, le point sur lequel la société a toujours eu la possibilité d’agir en s’en isolant. 



Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,
reposant sur le caractère structurel de la société humaine

... en dépit de ses difficultés d'application, telles que :
– Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l'être humain à sa propre condition.
– Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
– Vieillissement de la population humaine mondiale.
– Délais de mise en oeuvre, dans l'urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
– Etc.


Voir nombreux autres articles sur le même sujet, à l'adresse suivante :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/

jeudi 22 décembre 2022

Pourquoi la pyramidologie sociale ?

Article publié le 22/12/2022, révisé le 06 octobre 2023

1 — Les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent sont de notoriété publique et vérifiables, le plus souvent empruntés à des disciplines scientifiques qui en garantissent le sérieux et l’authenticité.

2 — Le contenu ci-après ayant pu être actualisé depuis sa dernière publication, les lecteurs désireux de s’en assurer et d’éventuellement l’approfondir, ont cette possibilité en visitant le blog (sans publicité) https://pyramidologiesociale.blogspot.com/ où il figure parmi les articles qui y sont publiés et archivés depuis plus d’une décennie.

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Sauf à contester que le polyèdre pyramidal soit représentatif d’une société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est l’humanité, l’étude de la relation existant entre cette dernière et le caractère pyramidal de sa structure sociale, conduit à s’interroger quant aux raisons pour lesquelles elle est généralement ignorée, négligée, voire niée, tant par la grande majorité des êtres humains que par leurs pouvoirs.



À la recherche d’une réponse à cette question, dont l’importance ne peut être sous-estimée, il est donc prudent de commencer par vérifier en quoi le polyèdre pyramidal est représentatif de cette structure, sans s’égarer dans le mystère d’innombrables pyramides élevées de tous temps et en tous lieux de la planète, bien qu’un tel rapport ne semble pas impossible. Ce serait sinon, flirter avec un ésotérisme incompatible avec l’objectivité que l’auteur se fixe comme règle, ce qui manque le moins à des êtres humains de tous temps dominés par leurs peurs et leurs émotions, étant les certitudes qu’ils tirent de leurs croyances religieuses fondées sur le mystère, et des idéologies les plus diverses en tenant lieu pour de nombreux athées et agnostiques.

Dans une société dont le bonheur trop souvent réduit au confort de celles et ceux qui y prétendent, se mesure à l’aune de sa richesse, notamment matérielle, celle-ci est distribuée à la population selon les hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, puis selon les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite. C’est par ces hasards et aléas que la structure sociale de l’humanité est pyramidalisée et que chacun y occupe incontournablement sa place dans une mobilité elle aussi structurellement limitée : à population constante, tout déclassement de l’un de ses occupants entraînant le déplacement d’un autre en sens inverse.

C’est ainsi, que sa croissance démographique garantissant à l’espèce humaine sa mobilité sociale, qu’existent et se creusent depuis toujours les inégalités sociales dont elle souffre. Base et sommet de la pyramide sociale s’éloignant sans cesse l’une de l’autre en raison d’un accroissement incessant de la population humaine et de ses besoins, il en résulte que le développement jusqu’à l’hypertrophie, de l’indissociable “binôme économie/population” celle-ci conditionnant inéluctablement celle-là voue l’ensemble du vivant sur Terre, à son extinction.


Expression graphique du binôme population/économie et de son évolution

Ou comment les membres de chacune des 3 catégories sociales peuplant la pyramide du même nom, se partagent chacune 1 tiers de la richesse collective.



Répartition de la richesse de la société

par catégories sociales




Telles sont les fondamentales autant que fatales résultantes de la relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de sa structure sociale.

Sachant que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité – sans riches point de pauvres et réciproquement –, il en découle plus particulièrement que la plus grande honte de l’humanité est la pauvreté absolue d’une large partie de sa population, alors que ce sort n’est pas inéluctable puisque précisément par son caractère absolu, elle échappe à sa relativité, en tant que contraire d’une richesse qui quant à elle ne peut âtre que relative. Cette pauvreté absolue, profonde, extrême… est celle des plus déshérités des humains, qui survivent à la base de la pyramide sociale, là où elle coïncide avec le niveau zéro de sa richesse collective. Avec moins de 2 $ quotidiennement selon la définition de l’ONU à ce jour (années 2020), la situation de ces pauvres profonds est généralement la conséquence d’un manque de formation ou d’instruction pouvant aller jusqu’à l’illettrisme, dans une société qui pénalise l’une comme l’autre. En l’absence du revenu qu’ils devraient tirer de leur travail, ces plus pauvres des pauvres survivent donc d’aides plus ou moins assurées résultant de la charité ou de la solidarité publique, spontanée ou résultant de la redistribution d’une partie de la richesse collective. Et depuis que l’homme existe, le nombre de ces pauvres ne cesse de croître avec le développement du binôme population-économie, telle que l’illustre à tout moment l’étendue de la base de la pyramide sociale et sa distance par rapport à son sommet.

Or quels savants experts en sciences humaines, ou philanthropes parmi les mieux intentionnés, font-ils mention de ce niveau zéro de la richesse collective, ne serait-ce que pour expliquer la permanence de ce véritable tonneau des danaïdes sur lequel butte la révolte aveugle des uns, quand l’immense majorité restante accorde si peu d’attention à la dimension structurelle de sa propre condition.

Lié au fait que si la richesse n’a pas d’autres limites que celles des ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté a par contre la sienne, qui est ce niveau zéro sous lequel nul ne peut descendre sans être frappé d’exclusion sociale. D’ailleurs, la compassion atteint rarement ce point, considérant que c’est le prix à payer par ceux qui s’y trouvent condamnés, pour connaître le bonheur dans l’au-delà. Plus communément, dans l’amalgame entre pauvreté relative et pauvreté absolue, ces pauvres profonds sont incités, avec les autres pauvres, à persister dans la croyance en la mystérieuse autant que miséricordieuse abolition de leur condition ici-bas, alors qu’ils s’y multiplient inexorablement – et structurellement davantage et plus rapidement que les riches. Mathématiquement, par application des propriétés du polyèdre pyramidal dont nous avons vu ci-dessus que le volume peut conventionnellement indiquer le degré de peuplement, sur 100 humains qui l’occupent 14 sont riches alors que 86 sont pauvres et le resteront, non sans vouer leur descendance à leur propre sort. C’est dans ces conditions que charité et solidarité humaine, privées comme institutionnalisées, leur dispensent de quoi les entretenir dans un état où les entraînent inexorablement et proportionnellement une croissance démographique incessante.

Plutôt que de s’en défendre, confortés dans leur vaine espérance par un progrès scientifique et technique profitant à chacun selon son rang, et par des pouvoirs avant tout soucieux de voir croître l’effectif humain sur lequel ils se fondent et prospèrent, ceux qui vivent à proximité ou au niveau zéro de la richesse collective sont entretenus dans la croyance en leurs chances d’y échapper – quand ils ne s’y sont pas résignés – et contribuent ainsi au développement de l’indissociable autant qu’insatiable binôme économie/population. Au point que l’humanité apparaisse, après des millénaires d’un progrès strictement dépendant de sa structure sociale, au sens le plus direct du terme, comme un système dont les maîtres sont promis à être submergés par le nombre de leurs esclaves, avant que ces derniers soient remplacés par des robots capables de se reproduire, de se perfectionner, de s’entretenir, et de se diriger dans la plus parfaite discipline ; sans autre besoin que d’être alimentés en énergie, le tout sans poser le moindre problème de gouvernance. Car au-delà du risque alimentaire sur lequel s’est à tort focalisé Malthus – comme il l’a publiquement reconnu –, ou du manque d’espace vital craint par d’autres prophètes sommairement malthusiens, l’ingouvernabilité croissante de l’humanité, telle qu’elle résulte de sa prolifération, n’est-telle pas démontrée chaque jour par des faits dont le dernier de ceux qui y contribuent et les subissent est informé à jet continu ? Toujours est-il que cette ingouvernabilité apparaît comme le premier des dangers, pour l’humanité elle-même comme pour son habitat et toutes les espèces qui le peuplent avec elle, et que l’explosion de la pyramide sociale mondiale devient la catastrophe à la fois la plus à craindre et la plus probable, si le temps lui en est laissé.

C’est aussi de la sorte :

– Que d’une part, les humains ont laissé la pauvreté se développer au point que ceux qui en sont atteints soient aujourd’hui 6,88 Milliards à peupler la Terre pour 1,12 milliards de riches, à comparer aux 215 Millions de pauvres pour 35 Millions de riches du début de notre ère, quel que soit le nombre de ceux qui échappent à la pauvreté dans le monde actuel, grâce au fantastique progrès scientifique et technique qui le caractérise.

– Que d’autre part l’humanité en est à consommer en six mois, plus du double de ce que son habitat peut lui offrir pour satisfaire ses besoins d’une année entière (Cf. “Notre empreinte écologique” , Éditions écosociété).

– Que la quasi-totalité des démographes, économistes et autres sociologues, continuent d'oeuver dans le déni d’une réalité pourtant flagrante, et à encourager tous les pouvoirs, à commencer par le religieux et le politique, à en rester à leur dogme surnataliste plutôt que d’accepter la nature pyramidale de la société, sans la prise en compte de laquelle rien de sérieux ni de durable ne s’est jamais fait, ne se fait, ni ne pourra se faire pour le progrès de l’homme désormais trop souvent dénué d’humanisme. Ceci étant, le même reproche s’adresse à ceux qui combattent ces pouvoirs, puisque rares sont parmi eux ceux qui dénoncent le déni de réalité sur lequel ces derniers se sont établis et perdurent.

Si tout espoir de reprise ou de simple rétablissement durable de l’économie, par recours à de nouvelles formes d’énergie demeurent problématiques, sur une planète où se situe probablement encore pour quelque temps le destin de l’homme – sauf peut-être pour une infime minorité de Terriens abandonnant leur habitat pour aller infliger ailleurs leur super prédation –, une solution existe pourtant qui réside, plutôt que dans une lutte des classes dont l’archaïsme garantit l’impuissance, attestée par la rémanence des revendications sociales les plus anciennes de surcroît en cours de complication par l’émergence et la réactivation d’autres luttes et guerres entre religions, sexes, générations… ; contre les effets du réchauffement climatique ; l’accès à des ressources vitales comme l’eau douce, etc.

Cette solution, à portée de l’homme, pourrait consister – s’il en est encore temps – à :

1° Réduire et maîtriser d’urgence, la démographie humaine, là où elle en a le plus besoin, par une politique intensive de dénatalité expliquée et consentie.

2° Verser à chaque humain un revenu : universel, minimum et inconditionnel, garantissant sa dignité, par la satisfaction de ses besoins vitaux – pour un coût inférieur à tout ce qui est dépensé aujourd’hui en secours sans lendemain.

Répartir, entre tous les pays du monde, des moyens de production, ce levier majeur dont dispose l’humanité entière, bien que détenus à ce jour par les seuls pays les plus avancés, parce que créés par eux en raison de leur richesse, alors que les ressources qu’elles exploitent, transforment, produisent et vendent, proviennent pour l’essentiel des pays pauvres.


Quelques données en signe d’ultimatum

– Le nombre des riches occupants du sommet de la pyramide sociale mondiale étaient en 2011 de 259 millions environ (3,7 %), alors que la population mondiale était estimée à 7 milliards d’humains, et que celle des pays riches – OCDE – en représentait 18 %, soit 1,18 milliard, riches et pauvres confondus (car il y a aussi des pauvres, et même des pauvres profonds, dans les pays riches).

– Pour le seul continent africain, sa population était estimée à la même époque à 1,1 milliard. Or, De 100 millions en 1900, cette population africaine était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990 et à 1,4 milliard en 2022 soit 18 % de la population mondiale. Et depuis 1950, les projections de l’ONU à 30 ou 50 ans – qui se sont révélées relativement correctes – la population de l’Afrique subsaharienne uniquement pourrait être à la fin du siècle de 3 milliards d’habitants. Et selon la projection démographique intermédiaire de l’ONU, tenant compte des scénarios moyens d’évolution prévue, principalement de la mortalité, de la fécondité et de la structure par âge, dans les années 2050 la population de l’Afrique se situerait aux environs de 2,5 milliards puis – projection beaucoup plus incertaine – vers 4,4 milliards en 2100.

– S’agissant de la prolifération humaine et de son vieillissement, tels qu’ils sont promis à augmenter encore… si la nature leur en laisse le temps :

– Croissance de la population humaine mondiale :

  • 250 millions d’individus en l’an 1 de notre ère, à :

  • 1 milliard en 1800

  • 8 milliards en 2022

  • 11 milliards et davantage au début du prochain siècle

  • + 14 % au cours des seules 20 dernières années.

– Augmentation de l’espérance de vie humaine en 2 000 ans :

  • Au début de notre ère : Une vingtaine d’années.

  • En 1800 : Encore inférieure à 25 ans.

  • En 2020 : 80 ans, boostée par le progrès scientifique et technique, depuis la première révolution industrielle.

  • 90 ans pour 2030.


Aura-t-il fallu des millénaires après le triomphe du monothéisme biblique, pour que l’homme réalise à quel point sont catastrophiques les conséquences de l’obscurantisme sur lequel son espèce s’obstine à prospérer – civilisation occidentale en tête ? Ou son imprévoyance démographique l’a-t-elle trahi, jusqu’à ce qu’en pâtisse son habitat et toute la vie qui le peuple avec elle ?

À moins que ce soient les codificateurs de ses croyances religieuses, à qui il reste l’exégèse, ne serait que pour lever leur dogme (sur)nataliste, puisque c’est par lui que les êtres humains ont été portés à l’irrespect de leur environnement ; préférant à leur bien-être durable la puissance aveugle de leur nombre, avec la complicité d’un pouvoir scientifique en mal de conscience.

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Les êtres humains, qui s’avèrent être à la fois instigateurs, victimes et prisonniers d’une mystification leur donnant à croire en l’illusoire disparition d’inégalités sociales structurelles, dont la pyramide sociale est la représentation pourtant connue et admise par le plus grand nombre d’entre eux, seront-ils capables d’en tirer à temps les conséquences ?


Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,

reposant sur le caractère structurel de la société humaine


Parmi les principales difficultés d'application :

Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l’être humain à sa propre condition.
Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
Vieillissement de la population humaine mondiale.
Délais d’acceptation et de mise en œuvre, dans l’urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
Etc.

dimanche 20 novembre 2022

De la genèse à l'écologie

Révisé le 12 décembre 2023

Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées qui les illustrent, sont néanmoins empruntés à la science, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...
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Genèse (www.info-bible.org/lsg/01.Genese.html) 27 — Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. 28 — Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. 29 — Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.

Tels sont les commandements de la Bible et des religions qui s’y réfèrent, avec ou sans la part d'emprunts de chacune aux Code de Manou, édicté des millénaires plus tôt, ou aux enseignements de Bouddha et de Confucius parmi tant d’autres. Mais ces injonctions du Livre puis du Nouveau Testament, par le dogme nataliste qu'ils instaurent, ont amplement déterminé la destinée des peuples, sans qu'aient jamais été mis en cause une surpopulation humaine à en attendre tôt ou tard, qu'il ait été protégé par le tabou dont l'ont frappées les religions judéo-chrétiennes, ou que l'Islam en fasse l'arme proclamée à la face du monde, par laquelle il entend le conquérir.

Sale temps en tous cas pour l’humanité, la biodiversité et la planète, même si une excuse peut être trouvée aux Saints Prophètes, dans le fait que le simple renouvellement de la population était, à leur époque, rendu hautement problématique par une espérance de vie de l'ordre de 20 ans. Mais qu’en est-il advenu pour l’homme, hormis l'indéniable amélioration de ses conditions matérielles d'existence, dans la confusion entre confort et bonheur ?

Représentant du vivant comme un autre, l'être humain doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger outre se soigner, s'instruire etc. « Il est donc, avant toute autre activité ou tout autre opinion un consommateur » - Gaston Bouthoul in Traité de sociologie, tome II, p. 180 - Payot 1968, ceci depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attesteraient les marchés du prénatal et du funéraire s'il en était besoin. Et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi un agent économique au service de la société, concurremment avec les autres prédateurs de leur environnement commun. Ainsi, plus le nombre des humains augmente, plus leurs besoins s’accroissent, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent – quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes aux ressources planétaires augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques. Tous les malheurs du monde en découlent.

Incité à se multiplier sans limites, dans le but proclamé de rallier un nombre toujours plus élevé de croyants, d’électeurs et autres supporters des pouvoirs qui mènent le monde, il l’a fait pendant des millénaires et notamment durant leurs 2 à 3 derniers siècles, avec l’aide du progrès scientifique et technique ; sans plus de précautions que de discernement. Le Livre a de la sorte conduit à une exploitation destructrice de la planète par l’indissociable binôme économie/population, celle-ci déterminant celle-là dans une croissance incessante. Et qu’une telle aberration puisse s’expliquer par le fait que la Terre étant considérée comme une étendue aux confins ignorés il ne pouvait qu’en être de même de ses ressources, ne fait que renforcer l’idée que les Saintes Écritures aient été d’inspiration plus allégorique que divine, ayant méconnu ou négligé :

— L’irrépressible désir et la capacité d’améliorer sans cesse sa condition, qui distinguent l’humanité des autres espèces peuplant avec elle la planète Terre.

— La faculté de l’être humain de s’inventer des besoins qui viendraient s’ajouter à ceux que lui imposent la nature.

Sans compter un supplément d’obscurantisme face aux sciences et à leurs découvertes, en particulier de la part de la Chrétienté. Par exemple : sa résistance à admettre la rotondité de la Terre ; la sacralisation du corps humain en interdisant l’autopsie, donc la connaissance ; l’interdiction faite à l'homme par le serment d’Hippocrate – véritable dogme surnataliste laïc – du droit de disposer de sa propre vie conformément à cette sacralisation, avec pour conséquence une exonération de la loi de sélection naturelle et l’allongement de sa durée de vie ; le refus obstiné d'un contrôle de la natalité des êtres humains, contrairement à ce qu'il en est pour les autres espèces, etc.

C’est ainsi en tout cas, que :

— Si environ 2,5 Millions d’êtres humains ont peuplé la Terre en l’an 1 du Christianisme, 8 Milliards la peuplent aujourd’hui et plus de 11 Milliards la peupleront dans quelques décennies… si la nature le tolère.

— Parmi les 8 Milliards de Terriens à ce jour, 2 milliards vivent et survivent à proximité ou la base de la pyramide sociale – coïncidant avec l'inéluctable niveau zéro de sa richesse, soit 8 fois la population mondiale au début de notre ère, toutes conditions confondues – dans leur relativité et quel que soit le nombre de ceux qui échappent à ce sort.

C’est aussi dans ces conditions que les Saintes Écritures, de même que les pouvoirs qu'elles ont portés sur les fonts baptismaux, ignorent, voire nient ou pour le moins négligent, le caractère structurellement pyramidal de toute société faite de l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle des être humains, dans leur altérité. Et c'est l'ensemble de ces pouvoirs qui n’ont pas tenu compte des difficultés à attendre d'une telle ignorance en matière de vie sociale, quels que soient les effets de la crainte d’un châtiment divin que fait toujours craindre à certains le manque de respect d'un ordre public hissé au rang de morale.

Par ailleurs – et en outre –, du fait que richesse et pauvreté en tout existent l’une par l’autre – sans riches point de pauvres, comme sans puissants points de faibles et réciproquement –, l’illusion relative à la liberté de chacun de choisir sa propre existence est de moins en moins acceptée. Toujours plus nombreux sont ceux qui pensent pouvoir remettre en cause toute injonction (sur)nataliste. En raison de la vulgarisation d'innombrables données scientifique, les êtres humain sont toujours plus nombreux à prendre conscience des fondamentaux de leur condition et du fait que leurs malheurs augmentent irrémédiablement avec leur nombre et leurs activités, aidés par un progrès technique et scientifique dont ils se sont insuffisamment et trop longtemps bien peu souciés de savoir jusqu’où il irait.

Autre particularité de cette condition humaine dans ce qu’elle peut avoir de plus cruellement incontournable, tout autant négligée que ce qui précède : l’existence du niveau zéro de la pauvreté déjà évoqué, d'autant plus irrémédiable qu’absent des discours les mieux intentionnés. D’où le véritable tonneau des Danaïdes offert aux philanthropes, peuplé de centaines de millions, puis de milliards de miséreux survivant à la marge extrême d'une population structurellement composée de 86 % de pauvres pour 14 % de riches, et une société humaine érigée en système esclavagiste, les occupants de chaque strate de la pyramide sociale subissant inéluctablement la domination et le poids de ceux qui occupent les strates supérieures. Naturellement réticent à coopérer en tenant compte de cette relation structurelle fondamentale, l’homme a seulement su mener une lutte fratricide, devenue avec le marxisme une “lutte des classes” ayant fait la preuve de son impuissance, au-delà d'une confiscation d'améliorations de la condition humaine devant tout au progrès scientifique et technique.







Et pour la planète ?
Tout n’est-il dit pas dans les versets du Livre rappelés au début de cet article, pour avoir fait de l’être humain son premier prédateur et du même coup l’ennemi irréductible de son environnement… et de lui-même ; en attendant que des machines qu’il aura imaginées dénuées de désirs autant que de vanité et beaucoup plus frugales que lui, le remplacent ?

Est-il nécessaire de souligner que les ressources non renouvelables existaient avant celà, et que si les renouvelables existaient elles aussi, c’est encore le progrès scientifique et technique qui devait en révéler l’existence et conduire à leur exploitation abusive ? C'est ainsi en tous cas qu’une biodiversité garante des grands équilibres de la vie sur Terre a été sacrifiée pour satisfaire les besoins vitaux comme accessoires de l’être humain, avec une avidité sans commune mesure avec celle des autres espèces avec lesquelles il partage son univers.


L'humanité qui s’envole de nos jours pour l'exploration spatiale au long cours, agit-elle comme prétendaient le faire Christophe Colomb et ses commanditaires, avec pour but d'agrandir le royaume de Dieu ou poursuit-elle, désormais sans fard, son enrichissement matériel, par exportation de l'indissociable binôme population-économie ? C'est toujours avec le même cynisme en tous cas, que croît la pyramide sociale et que s'hypertrophie proportionnellement sa base, coincidant rappelons-le avec le niveau zéro de sa richesse.



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