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jeudi 16 janvier 2025

Démographie, condition humaine et environnement : Le "raz-le-bol" des pauvres

Article révisé le 1/0/2025


Quand l’humanité en est à consommer ou simplement gaspiller ou saccager en moins de 6 mois ce que la nature lui offre pour vivre un an (Cf. “Notre empreinte écologique” aux éditions Écosociété), la prolifération humaine n’est plus favorable qu’à ceux qu'enrichit une économie générée par les besoins vitaux ou accessoires d'une (sur)population dont chaque membre est, avant toute autre considération, un consommateur.

Ce qui est sans compter avec l'expansion de la pauvreté et le creusement incessant des inégalités sociales, tel qu'il résulte de la structure incontournablement pyramidale de toute société fondée sur l'héritage génétique, social et culturel de chacun de ses membres, quels que soient les aléas de son existence par la suite.

La croissance démographique étant cependant pour les pauvres – toujours pour des raisons d’ordre structurel –, la seule chance de s’extraire de leur condition et de voir leur descendance échapper aussi peu que ce soit à ce qu’ils leur en transmettent, quelles conclusions peuvent-ils en tirer, et à quels actes de désespoir un telle fatalité les conduira-t-elle ? Sachant que la pression du nombre ne peut avoir pour conséquences qu’une gouvernance rendue chaque jour plus difficile, jusqu’à condamner à l'impuissance les élites les mieux intentionnées.

Sous la vaine influence d'agitateurs peu conscients des réalités de la condition de ceux au bonheur ils prétendent œuvrer ou allant jusqu'à la nier, les oubliés de la richesse ouvrent lentement les yeux sur l’engrenage démographique dont ils sont victimes. Au-delà des retombées d’une surpopulation planétaire exposée à tous les égoïsmes, dont l’exemple ultime pourrait être le très hypothétique exode vers d’autres planètes de ceux dont les ancêtres leur en auront transmis les moyens, quand cessera la résignation des moins favorisés par le sort ? Qu’en seront les effets, dont ceux déjà enregistrés en de nombreux endroits de la planète donnent l’exemple ? Sera-t-il possible à l'humanité de sortir d’un processus qui la broie ?

Pour ceux dont la condition résulte d’une volonté divine leur promettent en compensation le paradis, leur illusion n’est-elle par dénoncée par l'épiscopale admonestation adressée à un Trump à peine élu, lors de l'office célébré dans la chapelle du Capitole, alors qu’il allait prêter serment sur la Bible quelques instants après ?


 https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

vendredi 25 octobre 2024

Réalités de la condition humaine selon la “Pyramidologie sociale”

 Article publié le 25/10/2024

Révisé le 04/12/2024


Le caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité invitant à en connaître les raisons objectives, c’est la recherche de celles-ci qui est proposée ici, partant du constat qu’avant toute autre considération, la place attribuée dans cette structure à chacun de ses occupants, résulte de son héritage génétique, social et culturel ainsi que de tout autre aléas de son existence, depuis sa naissance jusqu’à sa fin.

C’est d’ailleurs ce qui vaut au polyèdre pyramidal d’être généralement admis pour représenter schématiquement toute population de sujets interdépendants, plus ou moins hiérarchisés par les hasards de la mise au monde de chacun ; le volume de la pyramide, proportionnel au nombre de ses occupants, variant en permanence avec la démographie de chaque espèce concernée.

Une telle vision des êtres humains et de la société qu’ils constituent n’est pas sans s’opposer à celle que véhicule depuis des millénaires l’ésotérisme de sujets pourtant doués du plus haut degré connu de la conscience d’eux-mêmes, et plus particulièrement leurs croyances religieuses, notamment monothéistes. D’autant plus que révélées, ces croyances ont refusé depuis les remises en cause qu’auraient dû provoquer les incontestables avancées de la pensée humaine.

Justifiant des vérités élevées au niveau de dogmes par leur antériorité et la foi – définie comme croyance inconditionnelle, défiant par définition la raison – de leurs croyants, c’est dans ces conditions qu’une moitié de l’humanité, dominée par ses sentiments et ses émotions, y soumet l’ensemble à son pouvoir, quels que soient le mystère et le faible niveau de connaissances objectives dans lesquels il est né et s’est durablement établi.

Le pouvoir politique quant à lui, entendu comme organisateur de la vie temporelle dans toute sa réalité, chargé à ce titre d’en définir les lois et ne pouvant s’accommoder d’un tel dogmatisme, s’est dans le même temps avéré incapable d’imposer sa raison. Une bipolarité – droite/gauche – en a résulté, dans la même ignorance du caractère incontournablement pyramidal de la structure sociale que les uns comme les autres entendent toujours aussi aveuglément conduire vers le bonheur. La lutte des classes opposant depuis les pauvres aux riches n’a eu de ce fait pour résultat que l’aggravation structurelle des maux de l’humanité, à commencer par sa misère. Le progrès scientifique et technique la combat heureusement de manière autrement efficace, la lutte des classes s’en attribuant abusivement la gloire, bien qu’y étant opposée par principe, le progrès favorisant, toujours structurellement, les riches.

Ceci n'ayant pas empêché ce troisième grand pouvoir menant le monde d'exonérer l’espèce humaine de la loi de sélection naturelle, ajoutant au dogme surnataliste religieux pour favoriser sa prolifération, jusqu’à en faire la cause majeure de tous les maux dont souffre aujourd’hui la Terre et le vivant qui la peuple, à commencer par l’humanité elle-même.

Le lien ci-après ramène à une explication des conditions dans lesquelles l’incidence structurellement pyramidale de la condition humaine s’est manifestée depuis des millénaires :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2024/03/invitation.html

.../...


mercredi 26 juin 2024

Législatives et Pyramide sociale

Telles qu'elles se présentent ; avec ou sans dissolution de l'Assemblée, à son second comme à son premier tour, les élections législatives auxquelles procédent les Français ne changeront rien au sort qui les attend, dans la permanence du déni des réalités de leur condition, par ignorance, par indifférence, voire par simple refus.

Dans un monde objectivement limité à ses dimensions et à ses ressources ; à quelque niveau que soit considérée notre pyramide sociale : planétaire, continental, national ou de toute autre collectivité humaine, elle ne cesse pas de croître depuis qu’elle existe, suivant en celà l'évolution de l'indissociable binôme économie/population, appamment ignoré de la plupart des êtres humains.

Mais c'est ainsi que structurellement, s’éloignant depuis toujours inexorablement l'un de l'autre, le sommet de la pyramide sociale et sa base se distancient et que l'écart de richesse ainsi exprimé se creuse d’autant, avec toutes conséquences sur :
- L’augmentation constante des besoins de l'humanité
- La réduction des ressources nécessaires à leur satisfaction,
- Les atteintes à l’environnement et à l’ensemble du vivant qu’il abrite et nourrit
- L’aggravation incessante des inégalités sociales avec la prolifération de ceux qui en souffrent le plus.

Qu'y changeront nos représentants, préférant s'en remettre, comme leurs électeurs, à leurs utopies de droite comme de gauche, devant tout aux émotions qu'elles éveillent en eux, et au pouvoir desquelles ils ne résistent pas ? 

Quand des leaders de l'opinion se dresseront-ils, capables de l'éveiller à ce rationnalisme, au-delà de ce que Emmanuel Macron a pu amorcer par sa volonté de réforme se heurtant à une seule et même cause : le refus – à tous les niveaux –, de reconnaître ce qu'elle est devenue par absence de mémoire, ignorance et lâcheté ?




Pour plus de précisions, invitation à lire, et approfondir :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2024/03/invitation.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

dimanche 17 mars 2024

Invitation & avertissement

 

Invitation & avertissement


Sauf accès direct à un article, par son adresse obtenue par ailleurs :

Pour une meilleure compréhension de la raison d’être de ce blog et de son contenu, il est recommandé de procéder à sa visite en commençant par la lecture − dans l’ordre indiqué − des quelques articles auxquels renvoient les liens ci-après.

Mais attention ! Ce contenu peut heurter toute personne dominée par ses émotions, telles qu'elles peuvent résulter de ses croyances, de nature notamment religieuse et politique.

Pour tout commentaire, merci d'utiliser le formulaire proposé en fin d'article.


Pourquoi la pyramide sociale ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

La Pyramidologie sociale, qu’est-ce que c’est ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/la-pyramidologie-sociale-quest-ce-que.html

De la relation entre condition humaine, démographie et économie.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

Des conséquences suicidaires de l’aveuglement de l’humanité, quant à sa propre condition.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Pyramidologie sociale : Questions et réponses

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/09/quiz-pyramidologie-sociale.html

mardi 27 février 2024

Démographie et démocratie

Article révisé le 27/02/2024

Si parmi les multiples pièges qui menacent la démocratie, le dogmatisme, le sectarisme, le mensonge, la cupidité, la corruption, l'intolérance, etc. sont sans cesse évoqués, avec autant d'hypocrisie que de superfluité, il en est un dont les hommes dans leur grande majorité ne semblent pas avoir conscience. Il est pourtant devenu le plus redoutable, après s'être installé au su et à la vue de tous durant des siècles, sans apparemment éveiller la méfiance de qui que ce soit. Il s'agit de la surpopulation ; ce qui peut expliquer que les ennemis de la démocratie se multiplient et le soient en premier lieu au nom de la conquête ou de la défense de leur espace vital.

Après le "Croissez et multipliez" biblique des prelières religions monothéistes, n'est-elle pas l'arme fondamentale des extrémismes les plus enracinés, dont ceux qui règnent au Moyen-Orient ne sont hélas qu'un exemple trop parlant : «Comme aimait à dire Yasser Arafat : La meilleure arme de l'Organisation de libération de la Palestine, c'est l'utérus des Palestiniennes [Cf. Boumediene, Kadhafi, Erdogan, … proclamant à la face du monde que l'Islam ferait sa conquête du monde par le ventre de ses femmes] » Ou, pour ne pas être accusé de sionisme : « Les haredims sont encore minoritaires en Israël, mais ils s'acharnent à changer cet état de fait. Et leur tactique est simple : ils procréent. Les familles ultra-orthodoxes comptent en moyenne près de sept enfants ; les fratries de dix ou plus ne sont pas rares… un quotidien de Jérusalem cite un haredim qui se vante d'avoir 450 descendants.» (COMPTE À REBOURS - Alan Weisman - Flammarion - Déc 2013)

Quels que soient notre souci du bien commun et notre soif de partage et de justice, nous ne pouvons ignorer qu'en dépit des progrès qu'elle a accomplis depuis, la République a été inventée à une époque ou la population humaine, dispersée sur la planète, n'était au plus que de quelques centaines de millions d'individus de toutes conditions.

Or, même s'il suffit de deux hommes sur un même territoire pour qu'y règne l'antagonisme, voire la discorde ou pire, leur nombre a crû dans une telle mesure qu'il engendre dorénavant désordres, peur et repli sur soi-même. Par la disparité des opinions qui s'y expriment, les conflits d'intérêts qui s'y manifestent ; par la transformation en cacophonie du moindre débat ; par une ingouvernabilité conduisant des leaders débordés à employer tôt ou tard la force au détriment de la raison ; par l'aggravation qui en découle du sort des plus démunis ; par le quotient de la part des richesses susceptible de revenir à chacun – à commencer par les libertés, tant individuelles que collectives –, le surnombre réduit à néant toute volonté démocratique, sauf à viser un utopique égalitarisme dans la pauvreté généralisée.

« Chacun a le souvenir d'un monde qui était meilleur. Moins peuplé. Plus agréable. Où l'on se sentait plus libre. » (Alan Weisman). Tous les pouvoirs le savent et pourtant tous les pouvoirs ont le culte du nombre. Nulle religion ni secte qui ne cherche à multiplier celui de ses fidèles, nul pouvoir politique ne veuille accrôitre le nombre de ses partisans, nulle institution ou association qui ne s'efforcent de rallier un maximum de membres ; nulle commune, région ou état qui ne fonde sa puissance, son avenir – et accessoirement le bonheur de sa population – sur l'importance de celle-ci.

Comme elle est le moyen infaillible de réduire le nombre de pauvres, par simple effet de proportionsla dénatalité apparaît dès lors comme la seule mesure propre au rétablissement de l'équilibre démographique indispensable à la restauration et à la pérennité de cette démocratie porteuse de plus de justice, de responsabilité et de solidarité ; souhait de tous les vrais républicains.

mercredi 31 janvier 2024

Désmicardiser, ou instaurer un revenu universel ?

 Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent, sont empruntés en toute simplicité à des disciplines scientifiquement établies.

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Pour autant que désmicardiser consiste à faire en sorte qu’aucun revenu ne soit inférieur au SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance), la structure sociale de l’humanité comme de toute nation l’interdit, en raison de l’incessante croissance démographique planétaire avec ses retombées inévitables sur tous les pays du monde ; la misère se prêtant partout et sans retenue au jeu des vases communicants, depuis le niveau zér0 de la richesse qu’est la pauvreté extrême

Quelle qu’en soit la nature, la répartition des richesses de la société est en effet indissociable de l’augmentation de la population, en cela qu’elle a pour première conséquence d’éloigner sans cesse la base de la pyramide sociale de son sommet et de creuser d’autant les inégalités sociales dont cet écart est l’expression globale, dans son intemporelle relativité

C’est ainsi que sur 100 Terriens qui viennent s’ajouter à la population mondiale, 14 vont structurellement rejoindre les “riches” occupants du sommet de la pyramide, les 86 restant allant grossir les rangs des “pauvres” qui en peuplent la base, jusqu’à l’inexpugnable niveau zér0 de la richesse

Il est ainsi d’autant plus illusoire qu’éphémère de vouloir procéder à une désmicardisation de la société, que la répartition de ses membres est incessamment réajustée dans leur interdépendance, hiérarchisée par les hasards de la naissance de chacun et son héritage génétique, social et culturel, quels que soient les aléas de son existence par la suite

La seule solution qui offrirait aux plus pauvres des êtres humains la garantie d’un SMIC , consisterait à en faire un RUMI – Revenu universel minimum et inconditionnel – les isolant du niveau zér0 de la richesse collective, dans des conditions qu’il sera toutefois nécessaire d’ajuster avec :

1° des idéologies politiques ayant toutes fait la preuve de leur impuissance à solutionner le problème fondamental que pose la pauvreté profonde.

2° une démographie mondiale dont la dogmatique autant qu’incessante croissance, fait de toute volonté réaliste d’améliorer le sort des plus pauvres, un tonneau des Danaïdes.

3° De la richesse, niveau de vie et plus particulièrement le pouvoir d’achat de la population de chaque pays, bien que les pays les plus riches puissent contribuer aux efforts des plus pauvres, avec pour objectif de contribuer à l’apaisement des relations entre tous.










À propos du schémas ci-dessus :

– Le point de départ de la flèche de droite, marque le niveau de la richesse collective se substituant à son niveau zér0, auquel sont élevés tous les pauvres profonds, par injection du revenu universel à la base de la pyramide sociale. En d’autres termes, davantage que “soulager” les plus pauvres par l’assistanat, ils sont structurellement “isolés” de l’irrémédiable niveau zér0 de la richesse.

– La flèche de gauche quant à elle, indique comment l’impôt collectif finance structurellement le revenu universel ; ce que perçoivent à ce titre tous les “riches” leur étant repris par le prélèvement de l’impôt sur le revenu, payé par tous les citoyens proportionnellement au revenu de chacun.

mercredi 27 décembre 2023

Plus sa population augmente, plus la société s’enrichit et … plus elle crée de pauvres


Article révisé le 27/12/2023

Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent, sont empruntés en toute simplicité à des disciplines scientifiquement établies.


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« L’être humain étant avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur » (Gaston. Bouthoul, in Traité de sociologie, tome II, p.180, §3), plus sa population augmente plus sa société s’enrichit. Et dans un apparent paradoxe, plus la société s’enrichit plus elle produit de pauvres ; incontournable, parce que structurel. Telle est la conséquence du développement incessant, depuis que l'homme existe, de l'indissociable binôme économie/population, celle-conditionnant celle-là et non l'inverse.

Encouragés par tous ceux qui se font leurs défenseurs pour des raisons diverses, nombreux sont les pauvres qui se préoccupent davantage de l’enrichissement d’autrui que de leur propre sort. Pourtant, toujours pour des raisons d'ordre structurel découlant du caractère pyramidal de la société humaine, l'effectif des pauvres croît plus rapidement que celui des riches. Sur 100 êtres humains qui voient le jour, 14 naissent au-dessus de la médiane de la richesse collective et 86 au-dessous. En d’autres termes, dans la relativité de la richesse et de la pauvreté, 14 êtres humains naissent riches et 86 naissent pauvres, et cette proportion perdurera quel que soient les aléas de l'existence des uns et des autres.

Dès lors que par convention le volume de la pyramide sociale représente l’importance de la population qui l’habite, le schéma ci-dessus illustre ce mécanisme inéluctable ; d’autant plus difficile à admettre que si la pauvreté a une limite qui est le niveau zéro de la richesse sous lequel nul ne peut descendre, la richesse n’en connaît pas d’autre que celle des ressources qu’offre la nature, et l'appétit de ceux qui la convoitent.



Répartition objective de la richesse de la société entre riches et pauvres. D'où :




Nota : Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables. Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités.



Quoi qu’il en soit, la compassion la plus grande et la plus sincère n’y peut rien changer, excepté dans ses effets à court terme, sans cesse irrémédiablement remis en cause par le mécanisme lui-même ; ce qui n’est pas sans décourager les meilleures intentions, dès lors en conflit avec la priorité naturelle de chacun, qui est d’améliorer et garantir sa propre condition et celle de sa descendance. Reste, au profit des plus démunis, le fait que l’homme n'oublie pas les devoirs que lui dicte, sinon la solidarité avec ses semblables, au moins la conscience de cette aide dont chacun peut avoir besoin un jour, nul n'étant à l'abri des vicissitudes de l'existence. C'est ainsi que la réduction des inégalités sociales finit par échoir à la société qui ne doit pas pour autant négliger que pour y parvenir elle doit veiller à son propre équilibre, notamment et avant toute autre mesure, en termes démographiques et environnementaux.



dimanche 27 août 2023

De la répartition structurelle des richesses du monde

Dernière révision le 06/01/2025


Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

Par ailleurs, en raison :

1° Du caractère incontournablement pyramidal de notre structure sociale, telle qu’il résulte des hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun de ses occupants, quels que soient les avatars de son existence par la suite,

2° De l’augmentation incessante de la population humaine, depuis ses origines : plus il y a de riches, plus il y a de pauvres et réciproquement, à proportions constantes : 14 % de riches pour 86 % de pauvres (cf. schémas en fin d’article).


Il en résulte :

1° Que par ignorance, par négligence, ou par déni de ces réalités fondamentales de la condition humaine, les inégalités sociales ont toujours cru et continuent de croître avec le développement de la société humaine, depuis qu’elle existe, quelles que soient les mesures que l’homme a pu tenter de prendre, en vue d'une redistribution équitable des richesses matérielles que lui offre la nature et qu’il tire de son industrie.

. 2° Que la multiplication des pauvres, dont le nombre peut être considéré comme le premier indicateur de la pauvreté de la société, est et a toujours été, structurellement et avant toute autre considération, une affaire de démographie.


C’est ainsi en effet que se présente l’indissociable binôme économie population, dont l'histoire se confond avec celle de l'humanité et de son environnement, telle que déterminée par ses besoins et les ressources dont elle a disposé pour les satisfaire.

Sans cesse rendu plus performant par le progrès technique et scientifique, ce moteur du développement de l’humanité l’a entraînée au cours des millénaires, mais ce sont ses pilotes qui en ont déterminé l’orientation et l'évolution. Or, quelles qu’aient été de tous temps leurs valeurs de référence, nous pouvons constater de nos jours que le nombre de pauvres n’a jamais cessé d’augmenter.


Répartition de la richesse de la société

par catégories sociales












lundi 17 juillet 2023

De la tour de Babel au revenu universel



 Révision du 15/11/2024 


S’il arrive à l’auteur, fondateur de la “Pyramidologie sociale”, de s’accorder le titre de chercheur, c’est parce qu’il a la conviction d’avoir levé le voile sur une relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, telle que l’est celle de l'humanité ; sans pour autant avoir la prétention d’avoir fait une découverte. Mais étrangement ignorée, négligée, voire niée, ce fait lui a semblé mériter davantage d’attention qu'il lui en est généralement accordé ; ce déficit pouvant résulter d’intérêts prospérant de longue date après s’être fondés sur des croyances irrationnelles, admises par un être humain exagérément enclin à la soumission à ses sentiments et à ses émotions. Au point d'avoir bâti sa société sur la colonisation et la mise en esclavage de ses semblables tout en stimulant leur prolifération, en s'accomodant du désordre planétaire fatalement appelé à en résulter, parmi lesquels les effets d'une impuissante lutte des classes opposant riches et pauvres – peut-être moins par compassion à l’égard de ceux-ci que par détestation de ceux-là.


L’auteur eut pu se contenter d’approfondir le simple concept de “pyramide sociale”, sans en approfondir les implications ; mais encore eut-il fallu que ce vocable ne fut pas, lui aussi, bizarrement absent de l’abécédaire des sciences dites humaines, comme en attestent par exemple, en France, le dictionnaire Larousse de sociologie (1959) ou le Dictionnaire des inégalités d’Armand Colin (2014), pourtant rédigés par des dizaines de spécialistes en ces domaines.

À l’époque où débuta son travail, même le web, avec notamment Wikipédia – ce réseau social aux prétentions encyclopédiennes cooptées par ses usagés – comme si l'accord du plus grand nombre valait vérité – élude “pyramide sociale” pour renvoyer à “stratification sociale". C’est d’ailleurs ce qui a achevé de le déterminer à rechercher les raisons de ces réserves, d'aitant plus qu'au moment où sont écrites ces lignes, les sites consultés y persistent ; “OPENEDITION”, portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales en étant l’un des meilleurs exemples. 

À signaler à ce propos le savant documentaire, non sans rapport avec ce qui précède, diffusé par la chaîne européenne de télévision Arte sous le titre de “Trésors de Mésopotamie – Des archéologues face à Daech”.

Toujours le même vide quant à la relation pourtant évidente existant entre le polyèdre pyramidal et la pyramide à degrés qu’a été la tour de Babel, en tant que représentation de la société humaine. Ignorance ? Omission ? Dissimulation ? Complaisance ? Occasion supplémentaire en tous cas d’observer à quel point, du vase d’Uruk aux représentations actuelles de notre société, la pyramide a été escamotée, en tant que représentation de la société humaine, comme si de ce point de vue, Memphis n'avait pas existée ou avait été comme gommée du parcours allant du code de Manou au monothéisme en passant par cet inventeur de l'âme que fut Socrate, secondé par Platon, dans le clair-obscur de sa caverne, avant qu'adviennent les révélations bibliques porteuses d'un monothéisme remettant aux mystères de l'au-delà le règlement, la réparation, la compensation,... d'inégalités structurelles incontournables, au point d'être ignorées, négligées, voire niées, y compris par les références religieuses et en sciences humaines les plus réputées, et de stimuler la curiosité. D’autant plus que faire référence à Daech comme le fait le documentaire précité, c’est entrer dans des considérations d’ordre religieux et sociologique autant qu'anthropologique.

Dans le mutisme de nombreux experts en tous genres, appelés à témoigner de ce qui précède et qui s'en gardent bien – comme de l'infirmer d'ailleurs –, que reste-t-il d’autre à faire qu’à s’interroger sur les motivations ayant porté les pouvoirs qui mènent le monde à dissimuler le caractère objectivement structurel – dans le sens d'architectural – de l’humanité, ayant mené à ce qui en résulte pour l’ensemble du vivant qui peuple la Terre ?







Car c’est ainsi qu’avec ou sans intervention divine, l’interdépendance hiérarchisée des êtres humains, résultant de leur héritage génétique, social et culturel, non seulement se perpétue avec celui de chacun d’entre eux, mais n’a jamais cessée d’exister et surtout de croître avec la population humaine et l’économie née de la satisfaction de ses besoins. Au point que de nos jours, faute de s’être davantage préoccupés de la prolifération humaine qui en résulte que d’améliorer autrement que par la révolte la condition des plus déshérités, les maîtres sont submergés par la multitude de leurs esclaves, et leur infligent la double peine d’une anachronique lutte des classes revendiquant abusivement pour se justifier, des avancées sociales devant tout à un progrès technique et scientifique s’étant au demeurant moins soucié d’éthique que de confort.

Bien sûr, les peurs ataviques, l’angoisse existentielle et la vanité d’une espèce ayant conscience d’elle-même ne peuvent qu'accueillir favorablement les secours que leur procurent depuis toujours ses croyances les plus incertaines, qu’elles soient religieuses, politiques et même parfois scientifiques. Mais la reconnaissance de la vérité pour ce qu’elle est, n’a-t-elle pas toujours été la première des conditions à remplir pour espérer vaincre quelque adversité que ce soit ?

En résulte, comme schématisée ci-dessus, la relation entre la condition humaine, son évolution, et une structure sociale pyramidale représentative de l’humanité. Non sans préciser que ce schéma sans prétention scientifique, n’en repose pas moins, méthodologiquement et en toute simplicité, sur les propriétés géométriques du polyèdre pyramidal ainsi que sur des faits et chiffres universellement admis et accessibles à qui décide de s’y intéresser. Dénonçant la plus grande honte de l’humanité qu’est la pauvreté profonde – absolue – réservée depuis toujours à la multitude qui loge inéluctablement à la base de la pyramide sociale – comme dans la tour de Babel –, dans sa coïncidence avec le niveau zéro d’une richesse collective atteignant dorénavant une démesure toujours plus inégalement partagée, sans que quiconque – à commencer par tous ceux qui se flattent de charité ou de solidarité – semble avoir observé ce phénomène ni s’y être jamais spécialement arrêtés, alors que c’est là que se situe, structurellement, le point sur lequel la société a toujours eu la possibilité d’agir en s’en isolant. 



Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,
reposant sur le caractère structurel de la société humaine

... en dépit de ses difficultés d'application, telles que :
– Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l'être humain à sa propre condition.
– Cupidité humaine ou obsession du "toujours plus".
– Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
– Vieillissement de la population humaine mondiale.
– Délais de mise en oeuvre, dans l'urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
– Etc.


Voir nombreux autres articles sur le même sujet, à l'adresse suivante :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/

mardi 4 juillet 2023

Des vrais dangers d'une dénatalité à contretemps dans les pays avancés.

Article révisé le 03/10/2023


L'inquiétude suscitée par l'état de surpopulation croissante dans lequel se trouve la planète, ainsi que par les désordres qui en résultent à tous propos, de plus en plus nombreux partout dans le monde, pourraient expliquer, au moins partiellement, la baisse de natalité de certains pays parmi les plus avancés. Il en est comme si les géniteurs y perdaient confiance en l'avenir promis à ceux qu'ils mettraient au monde, ce qui est probablement trop compter avec la prévoyance de l'être humain. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une tendance qui interpelle ceux qui n'ont pas encore compris qu'une démographie mondiale galopante est le premier facteur des désordres que connaît la société et des angoisses qu'ils peuvent susciter.

Pour l'Europe, au-delà de nationalismes aussi étriqués que décalés, ce pourrait être le signe d'un repli qui viendrait s'ajouter à ses autres maux, l'affaiblissant au moment où elle a plus que jamais besoin de tous ses moyens. Sa propre défense les requiert sur bien des fronts et les pays en voie de développement ont besoin de son soutien dans de nombreux domaines, à commencer par l'humanitaire, ne serait-ce que pour mettre fin à la prolifération de la partie la plus défavorisée de leurs populations.

Pour avoir négligé de partager leur industrialisation avec des peuples économiquement retardataires, les pays les plus avancés – Europe de l'ouest en tête, eu égard à son exposition à des flux migratoires l'assaillant de toutes part – sont maintenant conduits à accueillir ces mêmes populations, venant y chercher les activités dont ils n'ont pas su les aider à se doter. Mais les effectifs et les qualifications des immigrants ne suffisant pas à compenser le déficit démographique des pays les plus riches, il est à craindre que ce déficit perdure, aggravant le déséquilibre de la démographie mondiale, quand certains migrants ne sont pas plus simplement les instruments d'une stratégie de conquête par la peur et ses désordres.

La pyramide sociale universelle est ainsi faite que sa population est constituée à 86 % par les populations les plus défavorisées et par conséquent, à l'échelle mondiale, celles des pays les moins développés. C'est donc par l'exportation de cette pauvreté – la misère étant plus facile à partager que la richesse – qu'est en voie de se solder l'aveuglement coupable des partisans de la croissance comme de la décroissance, les uns comme les autres n'ayant que faire de la démographie, alors que chaque jour plus 200 000 terriens supplémentaires, parmi les plus pauvres dans leur grande majorité, déferleront encore longtemps sur la planète, soit, chaque année, près de la population cumulée du Benelux et de la France.

Ignorer – quand ce n'est pas rejeter – l'idée d'un contrôle de la démographie mondiale tout en prétendant ajuster la population de la planète aux capacités de cette dernière par une politique d'accueil des immigrés par les pays riches, a pour premier effet de paupériser ces derniers au détriment de tous. Et tant qu'il en sera ainsi, la compassion la plus sincère ainsi que les options politiques les mieux intentionnées n'y changeront rien, quel que puisse être le bénéfice que puissent espèrer en tirer les pays d'accueil.

Si la solidarité à l'égard de ceux qui sont dans la détresse est un devoir humanitaire, c'est un devoir plus impératif encore que d'agir avec discernement. C'est dans cet esprit que toutes réactions et dispositions influençant la démographie des pays les plus riches doivent tenir compte des réalités de la surpopulation mondiale plutôt que d'être dictées par un calcul politique étriqué ou une compassion aussi sommaire que démagogique.

Une telle attitude devrait au demeurant s'inscrire dans une autre, de portée planétaire, dans laquelle sont impliqués les pouvoirs religieux, autant et plus que les pouvoirs politiques. « Paul Ehrlich, biologiste à l'Université de Stanford, et John Harte, spécialiste en ressources naturelle et énergie à l'Université de Berkeley, ont publié dans la revue "Nature Climate Changeun article relevant la contradiction majeure entre le discours du pape François, dans son encyclique "Laudato si" et depuis, sur l'action à conduire pour éviter un dérapage climatique dangereux et celui qu'il tient sur la contraception et le contrôle des naissances. Ils l'appellent à abandonner l'obsession de l’Église catholique sur la contraception et l'avortement, et à soutenir les droits des femmes et le planning familial. En effet, l'encyclique dénonce la « pression internationale » qui s'exercerait sur les pays en développement pour subordonner l'aide économique qu'ils pourraient recevoir à une politique de « santé reproductive », et affirme que « la croissance démographique est complètement compatible avec un développement intégral et partagé ». Les scientifiques répondent : « Un regard attentif à la pleine complexité des interconnexions entre les dimensions démographique, biophysique, économique et sociale de l'environnement planétaire suggère que la croissance démographique n'est pas compatible avec un développement partagé et durable » et soulignent qu'orienter l'Humanité vers la sécurité alimentaire suppose d'abandonner « la fiction d'une croissance démographique perpétuelle ». Or, cette croissance démographique augmente la pression sur les ressources naturelles et les services écosystémiques, au risque de les épuiser ; et cette même pression croissante, par une population plus nombreuse, rend encore plus difficile l'avènement de formes de gouvernance favorables à une distribution plus équitable des ressources»
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