jeudi 7 avril 2022

R. Pyramidologie sociale - Définition et méthodologie

Pour comprendre sur quoi repose précisément la pyramidologie sociale.


La pyramidologie sociale a pour objet l'observation et l'analyse de la représentation pyramidale de la société humaine ainsi que de faits et chiffres lui étant associés, en vue d'étudier la relation existant entre démographie, économie et richesse de cette société. Est de la sorte mis en évidence par le raisonnement, soutenu par des calculs simples, faisant référence aux propriétés du polyèdre qu'est la pyramide, le caractère de cette relation, ainsi que ses conséquences économiques sociales et environnementales.

Prérequis
- Voir par ailleurs, sur ce blog, essai de définition de la richesse et de la pauvreté :
https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.fr/2017/11/pauvrete-et-richesse-essai-de.html
où il est notamment souligné que la dimension matérielle la richesse ne doit pas en ignorer d'autres, notamment intellectuelle et morale, dont il peut être déploré qu’elles soient reléguées à l’arrière-plan d'un matérialisme sur lequel se fonde principalement la hiérarchie d’une société en déficit d’humanisme.
Quoi qu’il en soit :
- Richesse et pauvreté – en tout – existent et se définissent l’une par l’autre dans leur relativité.
- Chacun est le pauvre, ou le riche, de plus riche ou de plus pauvre que soi (cf. figure ci-après).
- Si la pauvreté a une limite, aussi irrémédiable qu'exécrable, qui est le niveau zéro de la richesse, cette dernière n’en a pas d’autres que les ressources de la planète et l’ambition de ceux qui la convoitent – très inégalement.
- Son désir d’améliorer sa condition et son aptitude à améliorer sa condition etcelle de sa descendance, distingue l’homme des autres espèces animales. 


Nota - Pour des raisons de simplification, il est conventionnellement admis que la pyramide* – universellement reconnue comme représentative de toute structure hiérarchisée et bâtie sur l'interdépendance de ceux qui la constituent – soit représentée ci-après par un triangle, comme la sphère peut l’être par une circonférence. Le même souci de simplification explique le lissage des représentations schématiques qui suivent


- Catégorie sociale, qu’est-ce que c’est ?
Alors que les “classes sociales” regroupent les individus dans une logique de différenciation par niveaux de vie, pouvoir d’achat, revenus, et catégories socio-professionnelles (CSP), les “catégories sociales” se positionnent par rapport à une échelle de richesse globale de la société associée à la pyramide sociale.




- Richesse globale, ou collective, de la société = Somme des richesses ; matérielles et immatérielles, naturelles et résultant de l’ensemble des activités et autres apports de tous les membres de la société, quelle qu'en soit l'étendue : locale, nationale, mondiale
Quelle que soit son importance, cette richesse globale est par définition, en toutes circonstances, partout et à toutes les époques, égale à la richesse moyenne par individu, multipliée par leur nombre (et inversement) ; ce qui autorise à la rapporter à la société considérée ainsi qu’à la pyramide qui en est une représentation schématique généralement reconnue.


- Échelle de richesse et répartition fondamentale de celle-ci : À partir de la relation richesse-population évoquée ci-dessus, une représentation de la richesse globale peut être associée à tout moment à la pyramide sociale, sous forme d’une échelle graduée allant d’un niveau zéro, inamovible, coïncidant avec sa base, jusqu’à un maximum sans limites aligné avec son sommet, lui-même mobile et croissant sans cesse avec la population et/ou sa richesse collective.


Parts de richesse globale par catégoriesociales- Le volume de la pyramide sociale étant conventionnellement admis comme représentatif du nombre total de ses occupants (population), les pourcentages indiqués dans les schémas suivants, expriment le rapport entre la population de chaque catégorie sociale et la population de la société considérée (par exemple mondiale) ; la part de la richesse globale revenant à chaque catégorie sociale correspondant aux divisionde l’échelle de richesse collective. C’est ainsi que dans une partition de la société en deux catégories sociale, la moitié de la richesse collective située au-dessus de sa médiane échoit à 14 % de la population (les “riches”) et l’autre moitié, située au-dessous de cette même médiane, aux 86 % restant (les “pauvres”).



Nota 1 - Ce constat a pour corollaires qu'à population constante, tout déclassement de l'un des occupants de la pyramide sociale entraîne le déclassement d'un autre en sens contraire.
Nota 2 - Une augmentation de la population de la pyramide sociale et/ou le progrès, notamment scientifique et technique, sont les conditions indispensables de l'amélioration de la condition de ses occupants.

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Quel que soit le nombre de catégories sociales considérées, le calcul de la part de richesse collective revenant à chacune relève de la même logique. Il est ainsi possible d'appliquer les pourcentages obtenus à la population totale d’une pyramide sociale à une époque déterminée, pour connaître l'importance en nombre, à ladite époque, de chaque catégorie sociale dont elle est arbitrairement constituée.

C'est ainsi qu'est apparue, dans une partition en trois catégories sociales qualifiée ici de “moderne”, la “classe moyenne”, variable d'ajustement entre riches et pauvres rendue nécessaire par l'augmentation d'une population creusant toujours plus l'écart entre base et sommet de la pyramide sociale. Ceci en attendant une partition en 4 catégories – “post-moderne” –, telle que le nécessitera la croissance attendue de la population dans un proche avenir.












La pyramide sociale de l’humanité, deux mille ans après le début de notre ère, comparée à ce qu’elle était à son début.
Répartition structurelle de la population mondiale en catégories sociales, et répartition de sa richesse et de sa pauvreté, collectives – dans leur relativité –, entre ces catégories.
De 7 milliards à l’entrée dans le XXIe siècle, cette population est encore passée à 8 milliards aujourd’hui, soit + 14%, en une vingtaine d’années ; sachant que la richesse n’a pas d’autres limites que les ressources dont elle est tirée et l’ambition de ceux qui la convoitent, alors que la pauvreté connaît celle de l’inéluctable niveau zéro de cette même richesse, ou survit avec moins de 2$ par jour, la multitude des pauvres profonds.

2 commentaires:

  1. Bravo à vous.j'ai ecrit beaucoup de choses et tout est parti quand j'ai appuyé aperçu !!!
    Cette base statistique est le socle
    Du monde moderne. C'est ce qui manque au concepteurs de modèles économiques et de crée les crises...
    Ce qui manque aussi à l'informatique qui digitaline tout.
    Merci à vous d'être expert dans ce que vous maîtrisez. Nous avons conçu un modèle avec des menages égaux socialement et les simulations ne fonctionnaient pas .vous avoir lu nous permet de tout comprendre...
    Volume de jupiter /aux autres planètes...
    Proportion de l'azote dans l'air.
    Proportion de monnaie scripturale ...de matière noire etc...
    La Disproportion est Structurelle dans tout système dynamique. Antonimie philosophique, dualité.merci a vous.

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  2. Bonjour Claver

    La lecture de votre commentaire ci-dessus me donnant à penser que vous avec une activité de recherche, je serais heureux d'en savoir davantage à votre sujet (par formulaire de contact ci-dessous par exemple).

    Merci et cordialement vôtre.

    Claude Courty

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Merci de votre contribution