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jeudi 21 décembre 2023

De la sérendipité

Mise à jour du 27/01/2024


Sérendipité, de l’anglais sérendipity = don de faire des trouvailles et par extension, d’inventer par intuition, par hasard. Selon Futura-Science : « La sérendipité est l’art ou la capacité de faire une découverte fortuite de résultats que l’on ne cherchait pas ».

Combiné avec l’intelligence, entendue comme « aptitude à franchir les limites du raisonnement sans perdre le contact avec la réalité » - Henri Laborit (1914-1995), le sens de l’observation, et l’imagination, la sérendipité peut conduire à des innovations rivalisant avec celles qui relèvent d’une approche scientifique, bien que nécessitant généralement une validation de cet ordre pour que ses effets soient acceptés par la société.

La sérendipité ne se limite pas à la découverte accidentelle, due au hasard. C’est aussi la sagacité qui permet de faire des découvertes à partir de circonstances ou de faits imprévus. Autrement dit, c’est pouvoir saisir des opportunités qui peuvent s'offrir à chacun alors qu’il ne les attendait pas ou qu'il cherchait totalement autre chose ; comprendre leur importance et en tirer des conclusions et enseignements.

« Le terme fait son apparition en français vers les années 1980, sous forme d’un anglicisme inspiré de serendipity, une notion inventée en 1754 par Horace Walpole, un collectionneur érudit, alors qu’il faisait une découverte fortuite sur des armoiries vénitiennes. Pour lui, la sérendipité signifie : faire des découvertes par accident et sagacité, de choses qu’on ne cherchait pas et qui n’ont rien à voir avec ce que l’on cherchait effectivement. Il parle également de sagacité accidentelle.

La sérendipité, motrice de découvertes scientifiques : D’abord bornée à la littérature, la notion de sérendipité s’étend à la recherche scientifique, plus précisément aux découvertes en science. Elle a été notamment étudiée par le sociologue américain Robert K. Merton – dans l’ouvrage Social Theory and Social Structure -1949 – pour qui la sérendipité consiste en l’observation de faits étonnants, qui semblent contradictoires avec les faits ou la théorie établis, suivie d’une induction (un mode de raisonnement) correcte.

La sérendipité est ainsi source de créativité dans la recherche. Les faits surprenants nourrissent la curiosité du chercheur, qui s’en servira de façon stratégique pour développer une nouvelle piste de recherche fructueuse. Ces faits lui donnent l’occasion de développer une nouvelle théorie ou d’élargir une théorie existante.

La sérendipité s’exerce couramment – et parfois abusivement – dans la recherche et l’innovation scientifique. Les exemples fréquemment cités incluent la découverte de la pénicilline ; l’invention du four à micro-ondes, de la carte à puce, etc. »

La sérendipité joue un grand rôle dans des domaines comme la politique, les art…, au point qu’il soit permis de se demander si un authentique artiste peut ne pas en être doué, pour être considéré comme tel par ceux qui sont seulement intelligents, surtout lorsque leur intelligence est proche de l’IA, c’est-à-dire dépourvue de sensibilité, comme c’est le cas de trop nombreux scientifiques ; ce qui a peut-être fait dire à Rabelais que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Selon les sources, la sérendipité est la conjugaison, dans des proportions très variables, de la connaissance, de l’expérience, de la sensibilité, de l’intelligence, de l’imagination, de l'intuition...

La sérendipité est-elle “artificialisable”, comme l’est l’intelligence » ? Dans la négative, cela ne dénoterait-il pas une faculté supérieure à l’intelligence ?

La sérendipité permet en tous cas à ceux qui en sont détenteurs, de compenser leur manque d’instruction – voire d’intelligence –, par une spontanéité contraire au formatage politique ou religieux, ou résultant de tout académisme, consistant trop souvent à transmettre des savoirs plutôt que d’enseigner à apprendre, ceci au détriment de l’imagination des apprenants, du développement de leur esprit de synthèse, et d’une confusion entre contestation, rébellion et esprit critique.

Sérendipité = faculté de voir au-delà du connu et de soi-même.

La Sérendipité ignore le formatage et favorise l'analyse, l'analogie, la synthèse.

dimanche 27 août 2023

De la répartition structurelle des richesses du monde

Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

Par ailleurs, en raison :

1° Du caractère incontournablement pyramidal de notre structure sociale, telle qu’il résulte des hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun de ses occupants, quels que soient les avatars de son existence par la suite,

2° De l’augmentation incessante de la population humaine, depuis ses origines : plus il y a de riches, plus il y a de pauvres et réciproquement, à proportions constantes : 14 % de riches pour 86 % de pauvres (cf. schémas en fin d’article).


Il en résulte :

1° Que par ignorance, par négligence, ou par déni de ces réalités fondamentales de la condition humaine, les inégalités sociales ont toujours cru et continuent de croître avec le développement de la société humaine, depuis qu’elle existe, quelles que soient les mesures que l’homme a pu tenter de prendre, en vue d'une redistribution équitable des richesses matérielles que lui offre la nature et qu’il tire de son industrie.

. 2° Que la multiplication des pauvres, dont le nombre peut être considéré comme le premier indicateur de la pauvreté de la société, est et a toujours été, structurellement et avant toute autre considération, une affaire de démographie.


C’est ainsi en effet que se présente l’indissociable binôme économie population, dont l'histoire se confond avec celle de l'humanité et de son environnement, telle que déterminée par ses besoins et les ressources dont elle a disposé pour les satisfaire.

Sans cesse rendu plus performant par le progrès technique et scientifique, ce moteur du développement de l’humanité l’a entraînée au cours des millénaires, mais ce sont ses pilotes qui en ont déterminé l’orientation et l'évolution. Or, quelles qu’aient été de tous temps leurs valeurs de référence, nous pouvons constater de nos jours que le nombre de pauvres n’a jamais cessé d’augmenter.


Répartition de la richesse de la société

par catégories sociales











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La solution (s'il en est encore temps)

Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,
reposant sur le caractère structurel de la société humaine

... en dépit de ses difficultés d'application, telles que :
– Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l'être humain à sa propre condition.
– Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
– Vieillissement de la population humaine mondiale.
– Délais de mise en oeuvre, dans l'urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
– Etc.



https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html



















































mardi 1 août 2023

La pyramidologie sociale à l’épreuve de "l’intelligence artificielle"

Article révisé le 01/03/2024


Proposition de définition de l'IA :

Méthode de traitement de données préalablement stockées, algorithmique et informatisée, visant à se substituer au raisonnement humain.

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Tout l'intérêt de l'Intelligence artificielle pourrait être dans sa promesse de libérer la réflexion et la décision de l'être humain, de sentiments et d'émotions qui le paralysent. 

Mais encore faudra-t-il que cette IA 2, encore loin d'échapper au pouvoir de l'homme, ne soit pas elle-même soumise à un masquage des vérités de la condition humaine.

Au stade actuel et prévisible de son développement, il est en effet possible d'y distinguer, sinon la censure, au moins l'esquive des questions qui pourraient y conduire, comme le démontre le dialogue ci-après :

Question 1 à ChatGPT

Relation entre condition humaine et caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité ?

Réponse de ChatGPT

La relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité est complexe. Le caractère pyramidal se réfère généralement à une hiérarchie sociale avec une minorité au sommet et une majorité à la base.

Certains soutiennent que la condition humaine, marquée par la compétition, la quête de pouvoir et la diversité des compétences, a historiquement conduit à la formation de structures sociales pyramidales. Ces structures peuvent être observées dans les systèmes politiques, économiques et même culturels.

D’un autre côté, d’autres théories mettent en évidence que certaines structures sociales ont été façonnées intentionnellement pour maintenir le pouvoir et le contrôle entre les mains d’une minorité privilégiée. Cela peut contribuer à renforcer les inégalités et les disparités sociales, affectant ainsi la condition humaine dans différentes sociétés.

Il est important de noter que l’analyse de cette relation est multidimensionnelle et peut varier en fonction du contexte historique, culturel et géographique.

Question 2 à ChatGPT

En quoi le contexte historique, culturel, géographique ou économique, peut-il influencer le caractère pyramidal de la société humaine ?

Réponse de ChatGPT

Le contexte historique, culturel, géographique et économique joue un rôle crucial dans l’influence du caractère pyramidal de la société humaine. Voici quelques points clés sur chaque aspect :

1. Contexte historique : Les événements passés, les conquêtes, les systèmes politiques et les traditions peuvent façonner la structure sociale d’une société. Par exemple, les anciennes civilisations avaient souvent des hiérarchies de pouvoir basées sur le pouvoir centralisé des rois ou des empereurs.

2. Contexte culturel : Les valeurs, les croyances et les normes culturelles d’une société peuvent influencer la façon dont les individus sont classés dans la hiérarchie sociale. Certaines cultures accordent une importance particulière à la hiérarchie et au respect de l’autorité, ce qui peut renforcer une structure pyramidale.

3. Contexte géographique : La géographie peut jouer un rôle dans l’établissement de hiérarchies sociales. Par exemple, des ressources rares ou des conditions environnementales difficiles peuvent donner le pouvoir à ceux qui contrôlent ces ressources, créant ainsi des inégalités sociales.

4. Contexte économique : Les systèmes économiques tels que le capitalisme ou le socialisme peuvent avoir un impact sur la répartition des richesses et du pouvoir dans la société. Dans un système capitaliste, les inégalités économiques peuvent contribuer à une structure sociale pyramidale.

Tous ces facteurs interagissent pour façonner la structure sociale d’une société donnée. Cependant, il est essentiel de noter que les sociétés humaines sont dynamiques, et ces facteurs peuvent évoluer au fil du temps, entraînant des changements dans la nature et le caractère des hiérarchies sociales.

Question 3 à ChatGPT

Le caractère pyramidal de toute structure sociale fondée sur l’altérité hiérarchisée de ses membres, par les hasards et l’héritage génétique, social et culturel de chacun n’est-il pas incontournable ?

Réponse de ChatGPT

Le caractère pyramidal d’une structure sociale, fondée sur l’altérité hiérarchisée de ses membres, peut sembler incontournable dans de nombreuses sociétés en raison des facteurs complexes tels que l’héritage génétique, social et culturel de chacun, ainsi que les inégalités socio-économiques et politiques. Cependant, il est essentiel de se rappeler que cette structure n’est pas intrinsèque à la nature humaine ou à toutes les sociétés.

Il existe des sociétés et des communautés qui ont adopté des modèles sociaux plus égalitaires, où les hiérarchies sont moins prononcées. Certaines cultures autochtones, par exemple, ont des systèmes sociaux plus collectifs et coopératifs, où les décisions sont prises en concertation avec tous les membres.

Le caractère pyramidal d’une structure sociale est souvent influencé par des facteurs historiques, économiques, politiques et culturels spécifiques à une société donnée. Les systèmes de gouvernance, les normes culturelles et les valeurs partagées contribuent à façonner la structure sociale.

Bien qu’il puisse sembler difficile de changer radicalement certaines structures sociales, il est possible d’œuvrer pour réduire les inégalités, promouvoir l’égalité des chances et favoriser un dialogue inclusif pour un système plus équitable. La prise de conscience des biais et des préjugés sociaux peut également aider à remettre en question les modèles hiérarchiques qui peuvent être injustes ou oppressifs.

« Pyramidologie sociale » semble faire référence à un concept lié à la pyramidologie sociale, qui est l’étude des hiérarchies et des structures sociales au sein des sociétés. Cela implique d’examiner les différentes couches ou niveaux de la société, souvent représentés sous forme de pyramide, afin de comprendre la répartition du pouvoir, de la richesse et du statut social entre les individus ou les groupes.

Si vous avez des questions spécifiques ou des sujets liés à la pyramidologie sociale, n’hésitez pas à demander, je ferai de mon mieux pour vous aider !

Question 4 à ChatGPT

Qu’est-ce que la pyramidologie sociale ?

Réponse de ChatGPT

La « pyramidologie sociale » n’est pas un terme couramment connu ou reconnu dans le domaine académique. Il est possible que ce soit un concept spécifique à un groupe particulier ou qu’il soit lié à une théorie ou une idéologie spécifique. Sans plus de contexte, il est difficile de fournir une définition précise. Pourriez-vous m’en dire plus sur ce que vous entendez par « pyramidologie sociale" ?

La « pyramide sociale » est un concept qui représente la structure hiérarchique de la société, où les individus sont classés en fonction de leur statut, de leur pouvoir ou de leur influence. Cette représentation sous forme de pyramide montre généralement les différentes couches de la population, de la classe la plus élevée (comme les élites, les dirigeants, les riches) à la classe la plus basse (comme les personnes défavorisées, les travailleurs peu qualifiés).

Cette hiérarchie sociale peut être déterminée par divers facteurs tels que la richesse, l’éducation, l’occupation, le pouvoir politique ou encore l’appartenance à un groupe spécifique. La pyramide sociale peut être utilisée pour analyser les inégalités et les dynamiques sociales au sein d’une société donnée.


Contribution de l’usager

La pyramidologie sociale est l’étude de la relation existant entre la société humaine et le caractère fondamentalement pyramidal de sa structure sociale

Réponse de ChatGPT

Je vous remercie pour cette précision. En effet, la « pyramidologie sociale » est alors l’étude de la relation entre la société humaine et la structure pyramidale de sa hiérarchie sociale. Cette approche cherche à analyser comment les différentes strates de la société interagissent et comment la pyramide sociale peut influencer les dynamiques sociales, les inégalités, et la répartition du pouvoir au sein d’une société. Cette étude peut permettre de mieux comprendre les systèmes sociaux et les mécanismes qui régissent les interactions entre les individus et les groupes au sein d’une communauté donnée.

Question 5 à ChatGPT

Pourquoi « pyramide sociale » et « pyramidologie sociale » ne figurent-ils pas au répertoire des termes employés en sciences humaines ?

Réponse de ChatGPT

En sciences humaines, certains concepts ou termes peuvent être largement utilisés et reconnus par la communauté académique, tandis que d’autres peuvent être moins courants ou spécifiques à certains domaines de recherche. Les termes « pyramide sociale » et « pyramidologie sociale » peuvent ne pas figurer dans le répertoire des termes les plus couramment employés pour plusieurs raisons :

1. Préférence pour d’autres termes : Les chercheurs et les universitaires peuvent utiliser d’autres expressions ou terminologies plus établies pour décrire des concepts similaires. Par exemple, le terme « structure sociale » est souvent utilisé pour décrire la hiérarchie et l’organisation des individus au sein d’une société.

2. Caractère spécifique ou récent : Certains concepts peuvent émerger dans des contextes spécifiques de recherche, et leur popularité peut être limitée à certains cercles académiques.

3. Variété de termes : Dans les sciences humaines, il peut exister plusieurs termes ou concepts pour décrire des phénomènes similaires, ce qui peut rendre difficile l’inclusion de tous ces termes dans un répertoire exhaustif.

4. Évolution des termes : Le langage académique évolue avec le temps, de nouveaux termes peuvent émerger tandis que d’autres peuvent tomber en désuétude.

Il est essentiel de se rappeler que le champ des sciences humaines est vaste et en constante évolution. Les chercheurs et les universitaires continuent de développer de nouvelles idées et de nouvelles terminologies pour décrire et comprendre la complexité de la société humaine. Certains termes, bien que moins répandus, peuvent être tout aussi pertinents et valides dans des contextes de recherche spécifiques.

Contribution de l’usager

La pyramidologie sociale est une méthode d’investigation et de réflexion s’appuyant sur les propriétés géométriques du polyèdre qu’est la pyramide et des données factuelles chiffrées vérifiables ; cette méthode pouvant conduire à une théorie à caractère sociologique, pour qui admet que toute structure hiérarchisée par l’interdépendance de ses membres – à commencer par la société des hommes – puisse être ainsi représentée, le volume de la pyramide variant avec sa population, et sa hauteur avec la richesse collective pouvant lui être associée, sous ses diverses formes.

De portée universelle, descriptive et réaliste, la pyramidologie sociale n’est ni une idéologie politique ou sociale, ni faite de croyances religieuses. Si elle est susceptible de plus ou moins s’accorder avec l’une d’entre elles ou d’en susciter une supplémentaire, comme toute spéculation livrée à l’imaginaire humain, elle est avant tout un instrument « logico-expérimental » (Wilfredo Pareto) de remise en cause, s’offrant à qui accepte que la réalité puisse limiter son utopie.

Nota I : Si la pyramide sociale représente la société humaine à toutes les époques, dans la relativité intemporelle des notions de richesse et de pauvreté ; quelle que soit la collectivité considérée : locale, régionale, nationale, etc., c’est à l’échelle mondiale qu’elle est étudiée ici. La pyramide sociale mondiale conditionne en effet toutes celles – nationales par exemple – dont elle est la combinaison, au-delà de leur simple addition. Et l’inverse est d’autant moins vrai qu’est faible le poids sociopolitique de chacune des nations concernées, tel que résultant de sa démographie et de son économie. En d’autres termes, la condition sociale de toute nation est influencée par celle régnant mondialement alors qu’à l’inverse cette influence de chaque nation à l’égard du monde entier est nécessairement limitée, voire insignifiante.

Nota II : L’étude de la pyramide sociale faisant intervenir des considérations d’ordre simplement “structurel”, dans le sens d’architectural, il serait erroné d’y mêler cette science reconnue qu’est le structuralisme.

Réponse de ChatGPT

Merci pour cette explication détaillée sur la « pyramidologie sociale ». Cela clarifie bien le concept. En effet, la pyramidologie sociale est une méthode d’investigation qui se base sur les propriétés géométriques de la pyramide pour étudier et réfléchir aux structures hiérarchisées de la société, en prenant en compte des données chiffrées vérifiables. Elle vise à représenter et analyser les interdépendances entre les membres de la société et à comprendre comment la population et la richesse collective peuvent influencer cette structure.

Il est intéressant de noter que cette approche se veut descriptive et réaliste, n’étant pas liée à une idéologie politique ou religieuse spécifique. Elle offre un outil logique et expérimental pour remettre en question les structures sociales existantes, tout en reconnaissant les limites de la réalité face à l’utopie.

Enfin, vous soulignez à juste titre que cette étude concerne l’échelle mondiale de la pyramide sociale, qui influence les différentes structures nationales et locales, tandis que l’influence de chaque nation à l’égard du monde est limitée.

C’est un concept intéressant qui peut certainement apporter une nouvelle perspective dans l’analyse des structures sociétales.

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Quand l'IA évolue et se complique

https://www.causeur.fr/google-gemini-intelligence-artificielle-le-racisme-anti-blancs-progressisme-277576

mardi 4 juillet 2023

Des vrais dangers d'une dénatalité à contretemps dans les pays avancés.

Article révisé le 03/10/2023


L'inquiétude suscitée par l'état de surpopulation croissante dans lequel se trouve la planète, ainsi que par les désordres qui en résultent à tous propos, de plus en plus nombreux partout dans le monde, pourraient expliquer, au moins partiellement, la baisse de natalité de certains pays parmi les plus avancés. Il en est comme si les géniteurs y perdaient confiance en l'avenir promis à ceux qu'ils mettraient au monde, ce qui est probablement trop compter avec la prévoyance de l'être humain. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une tendance qui interpelle ceux qui n'ont pas encore compris qu'une démographie mondiale galopante est le premier facteur des désordres que connaît la société et des angoisses qu'ils peuvent susciter.

Pour l'Europe, au-delà de nationalismes aussi étriqués que décalés, ce pourrait être le signe d'un repli qui viendrait s'ajouter à ses autres maux, l'affaiblissant au moment où elle a plus que jamais besoin de tous ses moyens. Sa propre défense les requiert sur bien des fronts et les pays en voie de développement ont besoin de son soutien dans de nombreux domaines, à commencer par l'humanitaire, ne serait-ce que pour mettre fin à la prolifération de la partie la plus défavorisée de leurs populations.

Pour avoir négligé de partager leur industrialisation avec des peuples économiquement retardataires, les pays les plus avancés – Europe de l'ouest en tête, eu égard à son exposition à des flux migratoires l'assaillant de toutes part – sont maintenant conduits à accueillir ces mêmes populations, venant y chercher les activités dont ils n'ont pas su les aider à se doter. Mais les effectifs et les qualifications des immigrants ne suffisant pas à compenser le déficit démographique des pays les plus riches, il est à craindre que ce déficit perdure, aggravant le déséquilibre de la démographie mondiale, quand certains migrants ne sont pas plus simplement les instruments d'une stratégie de conquête par la peur et ses désordres.

La pyramide sociale universelle est ainsi faite que sa population est constituée à 86 % par les populations les plus défavorisées et par conséquent, à l'échelle mondiale, celles des pays les moins développés. C'est donc par l'exportation de cette pauvreté – la misère étant plus facile à partager que la richesse – qu'est en voie de se solder l'aveuglement coupable des partisans de la croissance comme de la décroissance, les uns comme les autres n'ayant que faire de la démographie, alors que chaque jour plus 200 000 terriens supplémentaires, parmi les plus pauvres dans leur grande majorité, déferleront encore longtemps sur la planète, soit, chaque année, près de la population cumulée du Benelux et de la France.

Ignorer – quand ce n'est pas rejeter – l'idée d'un contrôle de la démographie mondiale tout en prétendant ajuster la population de la planète aux capacités de cette dernière par une politique d'accueil des immigrés par les pays riches, a pour premier effet de paupériser ces derniers au détriment de tous. Et tant qu'il en sera ainsi, la compassion la plus sincère ainsi que les options politiques les mieux intentionnées n'y changeront rien, quel que puisse être le bénéfice que puissent espèrer en tirer les pays d'accueil.

Si la solidarité à l'égard de ceux qui sont dans la détresse est un devoir humanitaire, c'est un devoir plus impératif encore que d'agir avec discernement. C'est dans cet esprit que toutes réactions et dispositions influençant la démographie des pays les plus riches doivent tenir compte des réalités de la surpopulation mondiale plutôt que d'être dictées par un calcul politique étriqué ou une compassion aussi sommaire que démagogique.

Une telle attitude devrait au demeurant s'inscrire dans une autre, de portée planétaire, dans laquelle sont impliqués les pouvoirs religieux, autant et plus que les pouvoirs politiques. « Paul Ehrlich, biologiste à l'Université de Stanford, et John Harte, spécialiste en ressources naturelle et énergie à l'Université de Berkeley, ont publié dans la revue "Nature Climate Changeun article relevant la contradiction majeure entre le discours du pape François, dans son encyclique "Laudato si" et depuis, sur l'action à conduire pour éviter un dérapage climatique dangereux et celui qu'il tient sur la contraception et le contrôle des naissances. Ils l'appellent à abandonner l'obsession de l’Église catholique sur la contraception et l'avortement, et à soutenir les droits des femmes et le planning familial. En effet, l'encyclique dénonce la « pression internationale » qui s'exercerait sur les pays en développement pour subordonner l'aide économique qu'ils pourraient recevoir à une politique de « santé reproductive », et affirme que « la croissance démographique est complètement compatible avec un développement intégral et partagé ». Les scientifiques répondent : « Un regard attentif à la pleine complexité des interconnexions entre les dimensions démographique, biophysique, économique et sociale de l'environnement planétaire suggère que la croissance démographique n'est pas compatible avec un développement partagé et durable » et soulignent qu'orienter l'Humanité vers la sécurité alimentaire suppose d'abandonner « la fiction d'une croissance démographique perpétuelle ». Or, cette croissance démographique augmente la pression sur les ressources naturelles et les services écosystémiques, au risque de les épuiser ; et cette même pression croissante, par une population plus nombreuse, rend encore plus difficile l'avènement de formes de gouvernance favorables à une distribution plus équitable des ressources»
Wikipedia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Surpopulation






jeudi 22 décembre 2022

Pourquoi la pyramidologie sociale ?

Article publié le 22/12/2022, révisé le 06 octobre 2023

1 — Les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent sont de notoriété publique et vérifiables, le plus souvent empruntés à des disciplines scientifiques qui en garantissent le sérieux et l’authenticité.

2 — Le contenu ci-après ayant pu être actualisé depuis sa dernière publication, les lecteurs désireux de s’en assurer et d’éventuellement l’approfondir, ont cette possibilité en visitant le blog (sans publicité) https://pyramidologiesociale.blogspot.com/ où il figure parmi les articles qui y sont publiés et archivés depuis plus d’une décennie.

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Sauf à contester que le polyèdre pyramidal soit représentatif d’une société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est l’humanité, l’étude de la relation existant entre cette dernière et le caractère pyramidal de sa structure sociale, conduit à s’interroger quant aux raisons pour lesquelles elle est généralement ignorée, négligée, voire niée, tant par la grande majorité des êtres humains que par leurs pouvoirs.



À la recherche d’une réponse à cette question, dont l’importance ne peut être sous-estimée, il est donc prudent de commencer par vérifier en quoi le polyèdre pyramidal est représentatif de cette structure, sans s’égarer dans le mystère d’innombrables pyramides élevées de tous temps et en tous lieux de la planète, bien qu’un tel rapport ne semble pas impossible. Ce serait sinon, flirter avec un ésotérisme incompatible avec l’objectivité que l’auteur se fixe comme règle, ce qui manque le moins à des êtres humains de tous temps dominés par leurs peurs et leurs émotions, étant les certitudes qu’ils tirent de leurs croyances religieuses fondées sur le mystère, et des idéologies les plus diverses en tenant lieu pour de nombreux athées et agnostiques.

Dans une société dont le bonheur trop souvent réduit au confort de celles et ceux qui y prétendent, se mesure à l’aune de sa richesse, notamment matérielle, celle-ci est distribuée à la population selon les hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, puis selon les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite. C’est par ces hasards et aléas que la structure sociale de l’humanité est pyramidalisée et que chacun y occupe incontournablement sa place dans une mobilité elle aussi structurellement limitée : à population constante, tout déclassement de l’un de ses occupants entraînant le déplacement d’un autre en sens inverse.

C’est ainsi, que sa croissance démographique garantissant à l’espèce humaine sa mobilité sociale, qu’existent et se creusent depuis toujours les inégalités sociales dont elle souffre. Base et sommet de la pyramide sociale s’éloignant sans cesse l’une de l’autre en raison d’un accroissement incessant de la population humaine et de ses besoins, il en résulte que le développement jusqu’à l’hypertrophie, de l’indissociable “binôme économie/population” celle-ci conditionnant inéluctablement celle-là voue l’ensemble du vivant sur Terre, à son extinction.


Expression graphique du binôme population/économie et de son évolution

Ou comment les membres de chacune des 3 catégories sociales peuplant la pyramide du même nom, se partagent chacune 1 tiers de la richesse collective.



Répartition de la richesse de la société

par catégories sociales




Telles sont les fondamentales autant que fatales résultantes de la relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de sa structure sociale.

Sachant que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité – sans riches point de pauvres et réciproquement –, il en découle plus particulièrement que la plus grande honte de l’humanité est la pauvreté absolue d’une large partie de sa population, alors que ce sort n’est pas inéluctable puisque précisément par son caractère absolu, elle échappe à sa relativité, en tant que contraire d’une richesse qui quant à elle ne peut âtre que relative. Cette pauvreté absolue, profonde, extrême… est celle des plus déshérités des humains, qui survivent à la base de la pyramide sociale, là où elle coïncide avec le niveau zéro de sa richesse collective. Avec moins de 2 $ quotidiennement selon la définition de l’ONU à ce jour (années 2020), la situation de ces pauvres profonds est généralement la conséquence d’un manque de formation ou d’instruction pouvant aller jusqu’à l’illettrisme, dans une société qui pénalise l’une comme l’autre. En l’absence du revenu qu’ils devraient tirer de leur travail, ces plus pauvres des pauvres survivent donc d’aides plus ou moins assurées résultant de la charité ou de la solidarité publique, spontanée ou résultant de la redistribution d’une partie de la richesse collective. Et depuis que l’homme existe, le nombre de ces pauvres ne cesse de croître avec le développement du binôme population-économie, telle que l’illustre à tout moment l’étendue de la base de la pyramide sociale et sa distance par rapport à son sommet.

Or quels savants experts en sciences humaines, ou philanthropes parmi les mieux intentionnés, font-ils mention de ce niveau zéro de la richesse collective, ne serait-ce que pour expliquer la permanence de ce véritable tonneau des danaïdes sur lequel butte la révolte aveugle des uns, quand l’immense majorité restante accorde si peu d’attention à la dimension structurelle de sa propre condition.

Lié au fait que si la richesse n’a pas d’autres limites que celles des ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté a par contre la sienne, qui est ce niveau zéro sous lequel nul ne peut descendre sans être frappé d’exclusion sociale. D’ailleurs, la compassion atteint rarement ce point, considérant que c’est le prix à payer par ceux qui s’y trouvent condamnés, pour connaître le bonheur dans l’au-delà. Plus communément, dans l’amalgame entre pauvreté relative et pauvreté absolue, ces pauvres profonds sont incités, avec les autres pauvres, à persister dans la croyance en la mystérieuse autant que miséricordieuse abolition de leur condition ici-bas, alors qu’ils s’y multiplient inexorablement – et structurellement davantage et plus rapidement que les riches. Mathématiquement, par application des propriétés du polyèdre pyramidal dont nous avons vu ci-dessus que le volume peut conventionnellement indiquer le degré de peuplement, sur 100 humains qui l’occupent 14 sont riches alors que 86 sont pauvres et le resteront, non sans vouer leur descendance à leur propre sort. C’est dans ces conditions que charité et solidarité humaine, privées comme institutionnalisées, leur dispensent de quoi les entretenir dans un état où les entraînent inexorablement et proportionnellement une croissance démographique incessante.

Plutôt que de s’en défendre, confortés dans leur vaine espérance par un progrès scientifique et technique profitant à chacun selon son rang, et par des pouvoirs avant tout soucieux de voir croître l’effectif humain sur lequel ils se fondent et prospèrent, ceux qui vivent à proximité ou au niveau zéro de la richesse collective sont entretenus dans la croyance en leurs chances d’y échapper – quand ils ne s’y sont pas résignés – et contribuent ainsi au développement de l’indissociable autant qu’insatiable binôme économie/population. Au point que l’humanité apparaisse, après des millénaires d’un progrès strictement dépendant de sa structure sociale, au sens le plus direct du terme, comme un système dont les maîtres sont promis à être submergés par le nombre de leurs esclaves, avant que ces derniers soient remplacés par des robots capables de se reproduire, de se perfectionner, de s’entretenir, et de se diriger dans la plus parfaite discipline ; sans autre besoin que d’être alimentés en énergie, le tout sans poser le moindre problème de gouvernance. Car au-delà du risque alimentaire sur lequel s’est à tort focalisé Malthus – comme il l’a publiquement reconnu –, ou du manque d’espace vital craint par d’autres prophètes sommairement malthusiens, l’ingouvernabilité croissante de l’humanité, telle qu’elle résulte de sa prolifération, n’est-telle pas démontrée chaque jour par des faits dont le dernier de ceux qui y contribuent et les subissent est informé à jet continu ? Toujours est-il que cette ingouvernabilité apparaît comme le premier des dangers, pour l’humanité elle-même comme pour son habitat et toutes les espèces qui le peuplent avec elle, et que l’explosion de la pyramide sociale mondiale devient la catastrophe à la fois la plus à craindre et la plus probable, si le temps lui en est laissé.

C’est aussi de la sorte :

– Que d’une part, les humains ont laissé la pauvreté se développer au point que ceux qui en sont atteints soient aujourd’hui 6,88 Milliards à peupler la Terre pour 1,12 milliards de riches, à comparer aux 215 Millions de pauvres pour 35 Millions de riches du début de notre ère, quel que soit le nombre de ceux qui échappent à la pauvreté dans le monde actuel, grâce au fantastique progrès scientifique et technique qui le caractérise.

– Que d’autre part l’humanité en est à consommer en six mois, plus du double de ce que son habitat peut lui offrir pour satisfaire ses besoins d’une année entière (Cf. “Notre empreinte écologique” , Éditions écosociété).

– Que la quasi-totalité des démographes, économistes et autres sociologues, continuent d'oeuver dans le déni d’une réalité pourtant flagrante, et à encourager tous les pouvoirs, à commencer par le religieux et le politique, à en rester à leur dogme surnataliste plutôt que d’accepter la nature pyramidale de la société, sans la prise en compte de laquelle rien de sérieux ni de durable ne s’est jamais fait, ne se fait, ni ne pourra se faire pour le progrès de l’homme désormais trop souvent dénué d’humanisme. Ceci étant, le même reproche s’adresse à ceux qui combattent ces pouvoirs, puisque rares sont parmi eux ceux qui dénoncent le déni de réalité sur lequel ces derniers se sont établis et perdurent.

Si tout espoir de reprise ou de simple rétablissement durable de l’économie, par recours à de nouvelles formes d’énergie demeurent problématiques, sur une planète où se situe probablement encore pour quelque temps le destin de l’homme – sauf peut-être pour une infime minorité de Terriens abandonnant leur habitat pour aller infliger ailleurs leur super prédation –, une solution existe pourtant qui réside, plutôt que dans une lutte des classes dont l’archaïsme garantit l’impuissance, attestée par la rémanence des revendications sociales les plus anciennes de surcroît en cours de complication par l’émergence et la réactivation d’autres luttes et guerres entre religions, sexes, générations… ; contre les effets du réchauffement climatique ; l’accès à des ressources vitales comme l’eau douce, etc.

Cette solution, à portée de l’homme, pourrait consister – s’il en est encore temps – à :

1° Réduire et maîtriser d’urgence, la démographie humaine, là où elle en a le plus besoin, par une politique intensive de dénatalité expliquée et consentie.

2° Verser à chaque humain un revenu : universel, minimum et inconditionnel, garantissant sa dignité, par la satisfaction de ses besoins vitaux – pour un coût inférieur à tout ce qui est dépensé aujourd’hui en secours sans lendemain.

Répartir, entre tous les pays du monde, des moyens de production, ce levier majeur dont dispose l’humanité entière, bien que détenus à ce jour par les seuls pays les plus avancés, parce que créés par eux en raison de leur richesse, alors que les ressources qu’elles exploitent, transforment, produisent et vendent, proviennent pour l’essentiel des pays pauvres.


Quelques données en signe d’ultimatum

– Le nombre des riches occupants du sommet de la pyramide sociale mondiale étaient en 2011 de 259 millions environ (3,7 %), alors que la population mondiale était estimée à 7 milliards d’humains, et que celle des pays riches – OCDE – en représentait 18 %, soit 1,18 milliard, riches et pauvres confondus (car il y a aussi des pauvres, et même des pauvres profonds, dans les pays riches).

– Pour le seul continent africain, sa population était estimée à la même époque à 1,1 milliard. Or, De 100 millions en 1900, cette population africaine était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990 et à 1,4 milliard en 2022 soit 18 % de la population mondiale. Et depuis 1950, les projections de l’ONU à 30 ou 50 ans – qui se sont révélées relativement correctes – la population de l’Afrique subsaharienne uniquement pourrait être à la fin du siècle de 3 milliards d’habitants. Et selon la projection démographique intermédiaire de l’ONU, tenant compte des scénarios moyens d’évolution prévue, principalement de la mortalité, de la fécondité et de la structure par âge, dans les années 2050 la population de l’Afrique se situerait aux environs de 2,5 milliards puis – projection beaucoup plus incertaine – vers 4,4 milliards en 2100.

– S’agissant de la prolifération humaine et de son vieillissement, tels qu’ils sont promis à augmenter encore… si la nature leur en laisse le temps :

– Croissance de la population humaine mondiale :

  • 250 millions d’individus en l’an 1 de notre ère, à :

  • 1 milliard en 1800

  • 8 milliards en 2022

  • 11 milliards et davantage au début du prochain siècle

  • + 14 % au cours des seules 20 dernières années.

– Augmentation de l’espérance de vie humaine en 2 000 ans :

  • Au début de notre ère : Une vingtaine d’années.

  • En 1800 : Encore inférieure à 25 ans.

  • En 2020 : 80 ans, boostée par le progrès scientifique et technique, depuis la première révolution industrielle.

  • 90 ans pour 2030.


Aura-t-il fallu des millénaires après le triomphe du monothéisme biblique, pour que l’homme réalise à quel point sont catastrophiques les conséquences de l’obscurantisme sur lequel son espèce s’obstine à prospérer – civilisation occidentale en tête ? Ou son imprévoyance démographique l’a-t-elle trahi, jusqu’à ce qu’en pâtisse son habitat et toute la vie qui le peuple avec elle ?

À moins que ce soient les codificateurs de ses croyances religieuses, à qui il reste l’exégèse, ne serait que pour lever leur dogme (sur)nataliste, puisque c’est par lui que les êtres humains ont été portés à l’irrespect de leur environnement ; préférant à leur bien-être durable la puissance aveugle de leur nombre, avec la complicité d’un pouvoir scientifique en mal de conscience.

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Les êtres humains, qui s’avèrent être à la fois instigateurs, victimes et prisonniers d’une mystification leur donnant à croire en l’illusoire disparition d’inégalités sociales structurelles, dont la pyramide sociale est la représentation pourtant connue et admise par le plus grand nombre d’entre eux, seront-ils capables d’en tirer à temps les conséquences ?


Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,

reposant sur le caractère structurel de la société humaine


Parmi les principales difficultés d'application :

Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l’être humain à sa propre condition.
Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
Vieillissement de la population humaine mondiale.
Délais d’acceptation et de mise en œuvre, dans l’urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
Etc.