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vendredi 25 octobre 2024

Réalités de la condition humaine selon la “Pyramidologie sociale”

 Article publié le 25/10/2024

Révisé le 04/12/2024


Le caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité invitant à en connaître les raisons objectives, c’est la recherche de celles-ci qui est proposée ici, partant du constat qu’avant toute autre considération, la place attribuée dans cette structure à chacun de ses occupants, résulte de son héritage génétique, social et culturel ainsi que de tout autre aléas de son existence, depuis sa naissance jusqu’à sa fin.

C’est d’ailleurs ce qui vaut au polyèdre pyramidal d’être généralement admis pour représenter schématiquement toute population de sujets interdépendants, plus ou moins hiérarchisés par les hasards de la mise au monde de chacun ; le volume de la pyramide, proportionnel au nombre de ses occupants, variant en permanence avec la démographie de chaque espèce concernée.

Une telle vision des êtres humains et de la société qu’ils constituent n’est pas sans s’opposer à celle que véhicule depuis des millénaires l’ésotérisme de sujets pourtant doués du plus haut degré connu de la conscience d’eux-mêmes, et plus particulièrement leurs croyances religieuses, notamment monothéistes. D’autant plus que révélées, ces croyances ont refusé depuis les remises en cause qu’auraient dû provoquer les incontestables avancées de la pensée humaine.

Justifiant des vérités élevées au niveau de dogmes par leur antériorité et la foi – définie comme croyance inconditionnelle, défiant par définition la raison – de leurs croyants, c’est dans ces conditions qu’une moitié de l’humanité, dominée par ses sentiments et ses émotions, y soumet l’ensemble à son pouvoir, quels que soient le mystère et le faible niveau de connaissances objectives dans lesquels il est né et s’est durablement établi.

Le pouvoir politique quant à lui, entendu comme organisateur de la vie temporelle dans toute sa réalité, chargé à ce titre d’en définir les lois et ne pouvant s’accommoder d’un tel dogmatisme, s’est dans le même temps avéré incapable d’imposer sa raison. Une bipolarité – droite/gauche – en a résulté, dans la même ignorance du caractère incontournablement pyramidal de la structure sociale que les uns comme les autres entendent toujours aussi aveuglément conduire vers le bonheur. La lutte des classes opposant depuis les pauvres aux riches n’a eu de ce fait pour résultat que l’aggravation structurelle des maux de l’humanité, à commencer par sa misère. Le progrès scientifique et technique la combat heureusement de manière autrement efficace, la lutte des classes s’en attribuant abusivement la gloire, bien qu’y étant opposée par principe, le progrès favorisant, toujours structurellement, les riches.

Ceci n'ayant pas empêché ce troisième grand pouvoir menant le monde d'exonérer l’espèce humaine de la loi de sélection naturelle, ajoutant au dogme surnataliste religieux pour favoriser sa prolifération, jusqu’à en faire la cause majeure de tous les maux dont souffre aujourd’hui la Terre et le vivant qui la peuple, à commencer par l’humanité elle-même.

Le lien ci-après ramène à une explication des conditions dans lesquelles l’incidence structurellement pyramidale de la condition humaine s’est manifestée depuis des millénaires :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2024/03/invitation.html

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mardi 27 février 2024

Démographie et démocratie

Article révisé le 27/02/2024

Si parmi les multiples pièges qui menacent la démocratie, le dogmatisme, le sectarisme, le mensonge, la cupidité, la corruption, l'intolérance, etc. sont sans cesse évoqués, avec autant d'hypocrisie que de superfluité, il en est un dont les hommes dans leur grande majorité ne semblent pas avoir conscience. Il est pourtant devenu le plus redoutable, après s'être installé au su et à la vue de tous durant des siècles, sans apparemment éveiller la méfiance de qui que ce soit. Il s'agit de la surpopulation ; ce qui peut expliquer que les ennemis de la démocratie se multiplient et le soient en premier lieu au nom de la conquête ou de la défense de leur espace vital.

Après le "Croissez et multipliez" biblique des prelières religions monothéistes, n'est-elle pas l'arme fondamentale des extrémismes les plus enracinés, dont ceux qui règnent au Moyen-Orient ne sont hélas qu'un exemple trop parlant : «Comme aimait à dire Yasser Arafat : La meilleure arme de l'Organisation de libération de la Palestine, c'est l'utérus des Palestiniennes [Cf. Boumediene, Kadhafi, Erdogan, … proclamant à la face du monde que l'Islam ferait sa conquête du monde par le ventre de ses femmes] » Ou, pour ne pas être accusé de sionisme : « Les haredims sont encore minoritaires en Israël, mais ils s'acharnent à changer cet état de fait. Et leur tactique est simple : ils procréent. Les familles ultra-orthodoxes comptent en moyenne près de sept enfants ; les fratries de dix ou plus ne sont pas rares… un quotidien de Jérusalem cite un haredim qui se vante d'avoir 450 descendants.» (COMPTE À REBOURS - Alan Weisman - Flammarion - Déc 2013)

Quels que soient notre souci du bien commun et notre soif de partage et de justice, nous ne pouvons ignorer qu'en dépit des progrès qu'elle a accomplis depuis, la République a été inventée à une époque ou la population humaine, dispersée sur la planète, n'était au plus que de quelques centaines de millions d'individus de toutes conditions.

Or, même s'il suffit de deux hommes sur un même territoire pour qu'y règne l'antagonisme, voire la discorde ou pire, leur nombre a crû dans une telle mesure qu'il engendre dorénavant désordres, peur et repli sur soi-même. Par la disparité des opinions qui s'y expriment, les conflits d'intérêts qui s'y manifestent ; par la transformation en cacophonie du moindre débat ; par une ingouvernabilité conduisant des leaders débordés à employer tôt ou tard la force au détriment de la raison ; par l'aggravation qui en découle du sort des plus démunis ; par le quotient de la part des richesses susceptible de revenir à chacun – à commencer par les libertés, tant individuelles que collectives –, le surnombre réduit à néant toute volonté démocratique, sauf à viser un utopique égalitarisme dans la pauvreté généralisée.

« Chacun a le souvenir d'un monde qui était meilleur. Moins peuplé. Plus agréable. Où l'on se sentait plus libre. » (Alan Weisman). Tous les pouvoirs le savent et pourtant tous les pouvoirs ont le culte du nombre. Nulle religion ni secte qui ne cherche à multiplier celui de ses fidèles, nul pouvoir politique ne veuille accrôitre le nombre de ses partisans, nulle institution ou association qui ne s'efforcent de rallier un maximum de membres ; nulle commune, région ou état qui ne fonde sa puissance, son avenir – et accessoirement le bonheur de sa population – sur l'importance de celle-ci.

Comme elle est le moyen infaillible de réduire le nombre de pauvres, par simple effet de proportionsla dénatalité apparaît dès lors comme la seule mesure propre au rétablissement de l'équilibre démographique indispensable à la restauration et à la pérennité de cette démocratie porteuse de plus de justice, de responsabilité et de solidarité ; souhait de tous les vrais républicains.

jeudi 21 septembre 2023

Condition humaine et malheurs du monde

Condition humaine et malheurs du monde

« Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre considération un consommateur » Gaston Bouthoul (1896-1980), in Traité de sociologie, éditions Payot 1968, tome II, p.180. Et parce qu’il doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire. Il se double ensuite d’un producteur, dès qu’il est en âge de travailler, devenant ainsi un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement.

Plus le nombre de ces agents a augmenté au cours des millénaires, plus leurs besoins se sont accrus, outre ceux qu’ils se sont inventés toujours plus nombreux, plus ils ont produit, consommé ; ont échangé et se sont enrichis, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de gestion de ressources non renouvelables comme de déchets, ou de pollution, les atteintes à l’environnement ont ainsi toujours augmenté avec la population humaine, ses besoins et leur industrie telle que nécessaire à leur satisfaction, ajoutant de la sorte aux effets des caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Tous les malheurs du monde que l’homme a la capacité de maîtriser en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de sa société, selon lequel :

1° – Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

2°– Les hasards de sa naissance et l’héritage génétique, social et culturel qui en résulte, assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient : les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite ; les effets de la compassion la plus sincère éprouvée pour les plus déshérités ; les corrections et compensations que puisse leur offrir la société.

3° – Pour des raisons purement structurelles, toujours liées au caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est moyennement 6 fois celle des riches.

C’est dans ces conditions, que sous la pression des centaines de milliers d’êtres humains qui viennent de nos jours s’ajouter quotidiennement à leur population mondiale, leur pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

Or les êtres humains, en dépit de la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes – à moins que ce soit précisément pour cette raison – prêtent peu attention à ces réalités. Sous l’emprise croissante de sentiments et d’émotions que leur dictent d’obscures peurs ataviques et une angoisse existentielle augmentant avec le nombre et les difficultés de gouvernance qui en découlent, ils préfèrent, à l’observation de faits et chiffres incontestables, les dogmes lénifiants de croyances religieuses fondées sur le mystère et les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs. Ceci d’autant que depuis qu’ils existent, certains d’entre eux ont compris les avantages qu’ils pouvaient tirer, de cette spiritualité – faculté par laquelle chacun tente de s’expliquer ce qui lui est inaccessible et que seule une patiente démarche rationnelle semble en mesure de révéler.

Des pouvoirs se sont ainsi établis, dans une concurrence privilégiant le nombre de leurs adeptes sur leur bien-être ici et maintenant. Et ces pouvoirs ne cessent eux-mêmes de croître et de se multiplier pour faire face à des désordres naturels aggravés par les exigences d’une espèce humaine dont la prolifération, proportionnelle à ses progrès matériels, s’est retournée contre elle.


https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html


jeudi 29 juin 2023

Fins de mois et fin du monde

Article publié le 08/12/2018
Sur le défunt blog "Abominable pyramide sociale"
https://docs.google.com/document/d/1xUb6xTOCZkwGvQNKoZU7eo_vzeB1lIYfBICFxC39tgc/edit

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Encore subjuguée par la pensée marxiste, l’élite de tous bords est incapable de voir autrement que par la lutte des classes. Comment dès lors pourrait-il en être autrement d’un peuple nourrit des arguments que lui dispensent ses maîtres à penser, ne faisant pour la plupart que répéter des leçons apprises sur les mêmes bancs, dans le respect des tabous dont le premier est celui dont est frappé toute question de population et a fortiori de surpopulation ?

C’est ainsi que sont ignorés le rapport pourtant fondamental existant entre démographie, économie et écologie ainsi que les grands équilibres géopolitiques et environnementaux. Dans le contexte d’une mondialisation à laquelle aucun pays ne peut dorénavant échapper, ceci revient à vouloir changer la condition humaine sans se préoccuper de ses fondamentaux rappelés ci-après :

1°- Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire qui n’ont rien d’anodin – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est de la sorte, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux – et plus ils produisent et s’enrichissent collectivement, pendant que s’épuisent les ressources non renouvelables de la planète et qu’augmentent une pollution et des atteintes à l’environnement qui ne font qu’ajouter aux catastrophes inopinées ou cycliques dont la nature n’est jamais avare.

2°- Dans une augmentation constante de la population et de sa richesse collective – quelles que soient les conditions du partage de celle-ci –, la pyramide sociale humaine, hypertrophiée, a atteint la démesure ; son sommet s’éloignant toujours plus de sa base et les écarts de richesse entre ceux qui la peuplent se creusant inéluctablement d’autant.

Comment continuer de nier ces évidences ? Jusqu’où iront une hypocrisie et une ignorance portant l’homme, et le Français peut-être plus que tout autre, en digne héritier des “lumières”, à se préoccuper davantage d’inégalités sociales et à s’intéresser plus à ses fins de mois, qu’à la fin de sa civilisation, sinon à la fin du monde.




samedi 17 juin 2023

Le naufrage et la honte

Comme si des centaines de disparus avaient la moindre chance d’être retrouvés vivants, des jours après le drame et avec des précautions pouvant aussi bien marquer le respect que la honte, les pouvoirs à commencer par le médiatique – dont la subite modération de sa passion pour le sensationnel peut surprendre – ont informé l'opinion d’un naufrage ayant fait “au moins 78 morts” par noyade en Méditerranée ; chiffre obtenu par soustraction du nombre connu de rescapés de celui – estimé – des occupants de l’embarcation qui les transportait, après qu’elle eut chavirée du fait de sa surcharge, attestée par une photo prise lors de son départ.


https://pbs.twimg.com/media/FyuM2rrXoAEBFqB?format=jpg&name=small

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Au-delà du fait divers, qu’une autre analyse soit permise.
Sachant que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité – sans riches point de pauvres et réciproquement –, la plus grande honte de l’humanité est la “pauvreté profonde”, laquelle n’est pas inéluctable, précisément parce qu’elle échappe à la relativité. Cette pauvreté profonde, ou extrême, est celle des plus déshérités des humains, qui survivent à la base de la pyramide sociale ou à proximité immédiate du niveau zéro de sa richesse collective, avec lequel cette base coïncide, avec moins de 2 $ quotidiennement, selon la définition de l’ONU à ce jour. Leur situation étant généralement la conséquence d’un manque de formation ou d’instruction pouvant aller jusqu’à l’illettrisme, dans une société qui refuse l’une comme l’autre, ces plus pauvres des pauvres sont frappés d’un dénuement pouvant être total, en l’absence du revenu que devrait leur procurer un travail ou des allocations compensatrices en cas de chômage. Et leur nombre croît sans cesse avec la pauvreté régnant dans la pyramide sociale – mondiale – telle que l’indique à tout moment l’étendue de sa base et sa distance par rapport à son sommet, sous l’effet d’une démographie en augmentation constante depuis qu’existe l’espèce humaine.

Si cette richesse n’a pas d’autres limites que celles des ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté a par contre la sienne, qui est précisément ce niveau zéro sous lequel nul ne peut descendre sans être frappé d’exclusion sociale. Or quels propos des experts en sciences dites humaines, des plus attentifs aux mieux intentionnés, font-ils mention de ce niveau zéro de la richesse ?

La compassion atteint rarement ce point, considérant probablement que ce sort est le prix à payer par ceux à qui il échoit, pour connaître le bonheur dans l’au-delà.




Plus communément, dans l’amalgame entre pauvreté relative et pauvreté absolue, commis par l’ignorance ou l’indifférence, ces “hyper-pauvres” sont incités, avec les autres pauvres, à persister dans la croyance en la mystérieuse autant que miséricordieuse abolition de leur condition, ici-bas ou ailleurs, alors que les uns et les autres se multiplient inexorablement – et structurellement – davantage et plus rapidement que les riches.

Mathématiquement, selon les propriétés du polyèdre pyramidal, sur 100 humains qui le peuplent – son volume indiquant ant conventionnellement indiquer son degré de peuplement –, 14 sont riches alors que 86 sont pauvres (non sans condamner leur descendance à leur propre sort, sauf exception statistiquement rarissime). C’est dans ces conditions que la charité et la solidarité humaine, privées comme institutionnalisées, leur dispensent de quoi les entretenir dans un état qui s’aggrave inexorablement avec l’augmentation de la population globale.

Plutôt que de s’en défendre, confortés dans leur vaine espérance par des pouvoirs avant tout soucieux de voir croître le nombre sur lequel ils se fondent et prospèrent, ceux qui vivent à proximité ou au niveau zéro de la richesse collective persistent à croire en leurs chances d’y échapper – quand ils ne s’y sont pas résignés –, contribuant ainsi au développement de l’indissociable autant qu’insatiable binôme économie/population.


Au point que l’humanité apparaisse, après des millénaires d'un progrès essentiellement technique et scientifique, comme un système dont les maîtres sont promis à être submergés par le nombre de leurs esclaves, qu’ils pourront alors remplacer par des robots qui seront capables de se reproduire, de se perfectionner, de s’entretenir et de se diriger dans la plus parfaite discipline ; sans autre besoin que d’être alimentés en énergie, et surtout sans poser le moindre problème de gouvernance. Car au-delà du risque alimentaire sur lequel s’est à tort focalisé Malthus – comme il l’a publiquement reconnu –, ou du manque d’espace vital craint par d’autres prophètes trop sommairement malthusiens, l’ingouvernabilité croissante de l’humanité, telle qu’elle résulte de sa prolifération, n’est-telle pas démontrée chaque jour par des faits dont le dernier de ceux qui y contribuent et les subissent est informé à jet continu ? Toujours est-il que cette ingouvernabilité apparaît dorénavant comme le premier des dangers, pour l’humanité elle-même comme pour son habitat et toutes les espèces qui le peuplent avec elle, et que l’explosion de la pyramide sociale mondiale devient la catastrophe à la fois la plus à craindre et la plus probable, si les caprices de la nature lui en laissent le temps.



C’est aussi de la sorte :

— Que d’une part, les humains ont laissé la pauvreté se développer au point que ceux qui en sont atteints soient aujourd’hui 6,88 Milliards à peupler la Terre pour 1,12 milliards de riches, à comparer aux 215 Millions de pauvres pour 35 Millions de riches au début de notre ère, quel que soit le nombre de ceux qui échappent à la pauvreté dans le monde actuel, grâce au fantastique progrès scientifique et technique évoqué plus haut, qui le caractérise.

— Que d’autre part l’humanité est parvenue à consommer en six mois, plus du double de ce que son habitat peut lui offrir pour satisfaire ses besoins d’une année entière (Cf. “Notre empreinte écologique” – Éditions écosociété).

— Et enfin, qu’à l’instar de l’un de leurs papes, avec son concept bidimensionnel de “champ social”, la quasi-totalité des démographes, économistes et autres sociologues, continuent de vivre dans le déni de réalité de la condition humaine, encourageant tous les pouvoirs, à commencer par le religieux et le politique, à en rester à leur dogme surnataliste plutôt que d’accepter la troisième dimension – pyramidale – de la société, sans la prise en compte de laquelle rien de sérieux ni de durable ne s’est jamais fait, ne se fait, ni ne pourra se faire, pour faire évoluer la condition humaine, au-delà de ce que permet un progrès chaque jour davantage dénué d’humanisme. Ceci étant, le même reproche s'adresse à ceux qui combattent ces pouvoirs, puisqu’ils sont pour la plupart dans le même invraisemblable déni de réalité d’une structure sociale incontournablement pyramidale, avec toutes conséquences sur la condition de ses occupants.


Si tout espoir de reprise ou de simple rétablissement durable de l’économie, par recours à de nouvelles formes d’énergie demeure problématique, sur une planète où se situe encore le destin de l’humanité – sauf peut-être pour une infime minorité de Terriens qui pourraient aller ailleurs infliger leur super prédation –, une solution existe qui réside, plutôt que dans une lutte des classes dont l’archaïsme garantit l’impuissance, attestée par la rémanence des revendications sociales les plus anciennes et en cours de complication par l’émergence d’autres luttes et guerres entre sexes, générations, religions… ; contre les effets du réchauffement climatique ; l’accès à des ressources vitales comme l’eau douce, etc. Ces solutions, à portée de l’homme, pourraient consister à : 1° Réduire et maîtriser d’urgence, la démographie humaine, là où elle en a le plus besoin, par une politique intensive de dénatalité expliquée et consentie. https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

2° Garantir à tout être humain un revenu universel minimum et inconditionnel, au moins égal au minimum vital – pour un coût comparable à tout ce qui est dépensé à fonds perdus, en secours sans lendemain. https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html

3° Répartir, entre tous les pays du monde, des moyens de production qui font le levier majeur dont dispose l’humanité entière, bien que détenus à ce jour par les seuls pays les plus avancés, parce que créés par eux en raison de leurs avancées techniques et scientifiques, alors que les ressources qu’elles exploitent, transforment, produisent et vendent, proviennent pour la plupart des pays pauvres. https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/04/causes-premieres-de-la-pauvrete-dans-le.html?zx=7e257a1fb3f94b66


Quelques données en signe d’ultimatum

— Le nombre des riches occupants du sommet de la pyramide sociale mondiale étaient en 2011 de 259 millions environ (3,7 %), alors que la population mondiale était estimée à 7 milliards d’humains, et que celle des pays riches – OCDE – en représentait 18 %, soit 1,18 milliard, riches et pauvres confondus (car il y a aussi des pauvres, et même des pauvres profonds, dans les pays riches).

— Pour le seul continent africain, sa population était estimée à la même époque à 1,1 milliard. Or, De 100 millions en 1900, cette population africaine était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990 et à 1,4 milliard en 2022 soit 18 % de la population mondiale. Et depuis 1950, les projections de l’ONU à 30 ou 50 ans – qui se sont révélées pertinentes – la population de l’Afrique subsaharienne uniquement pourrait être à la fin du siècle de 3 milliards d’habitants. Et selon la projection démographique intermédiaire de cette même ONU, tenant compte des scénari moyens d’évolution prévue, principalement de la mortalité, de la fécondité et de la structure par âge, la population de l'Afrique se situerait dans les années 2050, aux environs de 2,5 milliards puis – projection beaucoup plus incertaine – vers 4,4 milliards en 2100.

— S’agissant de la prolifération humaine et de son vieillissement, tels qu’ils sont promis à augmenter encore… si la nature leur en laisse le temps :- Croissance de la population humaine mondiale :
. 250 millions d’individus en l’an 1 de notre ère, à :
. 1 milliard en 1800
. 8 milliards en 2022
. 11 milliards et davantage au début du prochain siècle
. 14 % au cours des seules 20 dernières années.

- Augmentation de l’espérance de vie humaine en 2 000 ans :
. Au début de notre ère : Une vingtaine d’années.
. En 1800 : Encore inférieure à 25 ans.

. En 2020 : 80 ans, boostée par le progrès scientifique et technique, depuis la première révolution industrielle.. 90 ans promise pour 2030.

Aura-t-il fallu des millénaires, encore après l’avènement du monothéisme biblique, pour que l’homme réalise à quel point sont catastrophiques les conséquences de l’obscurantisme sur lequel son espèce s’obstine à prospérer – civilisation occidentale en tête ?

Ou son imprévoyance démographique l’a-t-elle trahi, jusqu’à ce qu’en pâtisse son habitat et toute la vie qui le peuple avec elle ?

À moins que ce soient ceux qui se sont fait les codificateurs de ses croyances, à qui il reste l’exégèse pour réparer leurs excès, ne serait que pour lever leur dogme (sur)nataliste. Car c’est par lui que les humains ont été portés à l’irrespect de leur environnement, en préférant à leur bien-être durable la puissance aveugle du nombre et un pouvoir scientifique en mal de conscience, les ayant exonérés, pour le meilleur et pour le pire, de la loi de sélection naturelle.

L'homme s’avère à la fois instigateur, victime et prisonnier d’une mystification, lui donnant à croire en l’illusoire disparition d’inégalités sociales structurelles, dont la pyramide sociale est la représentation.

Sera-t-il capable d’en tirer à temps les conséquences ?

Depuis ses origines, il se trompe de combat, en agissant par opposition – lutte des classes plus ou moins violente, des religions les plus anciennes et les mieux étables, jusqu’au pseudo rationalisme marxiste-léniniste – alors que pour des raisons structurelles, dues aux hasards de la naissance de chacun et de son héritage génétique social et culturel, il est condamné à une interdépendance hiérarchisée d’individualités complémentaires, quelle que soit la régulation que prétendent y introduire un humanisme en perdition et la compassion les plus sincères.

Rien de durable n’a jamais pu, ni ne peut ni ne pourra se faire, pour le progrès social de l’humanité, sans contrôle de sa démographie ni prise en compte de la différence des flux démographiques existant structurellement entre les catégories sociales dont elle est faite.

vendredi 9 juin 2023

Quand la folie humaine se manifeste à Annecy

Tout d’abord et par chance, aucun des enfants atteints par les coups du forcené d’Annecy en est mort, et le comportement de “Henri” garde tout son mérite et sa valeur exemplaire, dont tant d’entre nous devraient s’inspirer, plutôt que de se claustrer dans leur égoïsme et leurs peurs.

Puisse ce drame servir notre humanisme plutôt que telle ou telle croyance ou idéologie, qui ne font toutes que l’achever, par leur déni des réalités de la condition humaine. N’est-il pas en effet, aussi sauvagement que simplement, démontré une fois de plus, que cette condition est avant toute autre considération déterminée par le caractère structurel, incontournablement pyramidal de la société, au sein de laquelle le destin de chacun s’accomplit selon les hasards de son héritage génétique, social et culturel ; quels que soient les aléas heureux et malheureux de son existence par la suite ; la compassion la mieux intentionnée, et les compensations que la société tente d’y apporter ?

À l’heure où la mère du coupable le dit atteint de troubles psychologiques – ce qui ne surprend personne – est-il si difficile de comprendre que rien ne peut empêcher un être humain d’être obsédé jusqu’à la folie, par l’image de ces enfants, mourant par milliers de faim dans les bras de leur mère, ou dont le corps sans vie vient échouer sur une grève, au bout d’un voyage désespéré, pour tenter d’échapper à la misère et trouver les conditions de vie paisibles et joyeuses qui devraient être celles de tous les enfants du monde ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Du vase d’Uruk à la tour de Babel, puis à la pyramide sociale https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/05/pourquoi-la-pyramidologie-sociale.html

samedi 26 mars 2022

“Réveillez-vous” - Réponse à Edgar Morin

Je ne suis pas comme Edgar Morin un intellectuel, ni n'en possède le non moins glorieux passé de patriote résistant, mais il se trouve que j'ai néanmoins 39/45 et me souviens de cet exode lamentable, qui est aujourd'hui celui de millions d'Ukrainiens – et de tant d'autres populations dans le monde – . Aussi, m'autorisant d'un âge proche du sien, je refuse sa vision, en cela qu'il la qualifie de "subie", alors qu'elle n'est pas celle d'un somnanbule – par définition irresponsable –, mais d'un utopiste trop crédule trop conformiste et trop aveugle pour voir les réalités de la condition humaine pour ce qu'elle sont. Or quelles sont ces réalités ?

Ici et maintenant, parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’être humain plus que tout autre est un consommateur. Et il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, se doublant d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler (comme en estteste la prospérité des marchés du prénatal et du funéraire). Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement sous toutes ses formes. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses.

Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables, de déchets ou de pollution, le saccage de la planète Terre augmentent d’autant et s’ajoute aux caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Tous les malheurs du monde, que l’homme a la capacité de maîtriser, en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de la société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité – sans riches point de pauvres et réciproquement –, et que les hasards de sa naissance assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite et jusqu’à sa mort. Outre le fait qu'en raison de ce caractère pyramidal de notre structure sociale, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est plusieurs fois celle des riches. C’est dans ces conditions, que sous la pression de 220 000 êtres humains qui viennent à notre époque s’ajouter quotidiennement à la population mondiale, la pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

http://economiedurable.over-blog.com/2022/01/surpopulation-toujours-d-actualite.html

Sous l’emprise croissante de la dictature de ses sentiments et de ses émotions, l’homme prête de moins en moins attention à la réalité. Il préfère, à des faits et chiffres incontestables, les dogmes de croyances religieuses et les certitudes de doctrines politiques et sociales – et désormais écologiques – qui en tiennent lieu pour les laïcs. De tous temps les êtres humains ont compris ce qu’ils pouvaient tirer de la crédulité de leurs semblables ; cette faculté dont ils ont su se doter pour calmer leurs angoisses existentielles et tenter de s’expliquer ce qui leur est inaccessible, et que seule une patiente démarche scientifique semble susceptible de révéler. Des pouvoirs se sont ainsi établis – comme est en train de le faire le pouvoir écologique –, pour le meilleur et pour le pire, sur des croyances codifiées, dans une concurrence privilégiant le nombre de leurs adeptes sur leur bien-être ici et maintenant.

Et ces pouvoirs ne cessent eux-mêmes de croître et de se multiplier sous l’influence de désordres naturels aggravés par ceux qui résultent des exigences d’une espèce humaine dont la prolifération, proportionnelle à ses progrès matériels, se retourne contre elle.

dimanche 20 février 2022

De quoi périra l'humanité ?

Révisé le 05/092023

Ce n'est probablement ni l'insuffisance d'espace vital, ni un virus, ni le feu nucléaire... qui viendront à bout de l'humanité, après qu'elle ait saccagé la planète, mais l'ingouvernabilité d'une population mondiale ayant proliféré jusqu'à la démesure.

Il faut savoir que si l'homme accuse aussi facilement ceux qu’il se donne pour dirigeants de manquer de courage pour affronter les vicissitudes de l’existence, il y a été incité de tous temps par des pouvoirs politiques et religieux plus soucieux du nombre que du bien-être – ici et maintenant – de ceux sur lesquels ils se sont fondés et prospèrent depuis. C’est ainsi qu’il a toujours négligé, ignoré, voire nié sa condition plutôt que de l’affronter. Or, ce faisant, il se comporte depuis qu’il existe comme la mouche se heurtant aussi obstinément que vainement à la vitre ou aux parois de verre du bocal dont elle est prisonnière et qu’elle ne voit pas ; ou que l’autruche enfouissant sa tête dans le sable pour se dissimuler le danger, plutôt que de l’affronter… ou le fuir.

Est-ce la compassion de ceux qui ont connaissance de ces vérités, qui les conduit à les cacher à moins instruits qu'eux ? Serait-ce par respect de l’adage selon lequel les vérités ne sont pas toutes bonnes à dire ? La mansuétude des maîtres de ce monde y verrait-elle un moyen de limiter l’angoisse existentielle des peuples ? ... Telles sont les questions qui peuvent se poser, sachant que la prise de conscience par chacun de sa propre condition peut effectivement aggraver ses peurs et ses frustrations. N’est-ce pas pourtant le prix à payer pour avoir la moindre chance de vaincre un ennemi, que se donner la peine de savoir qui il est, avant de prétendre l'affronter ?

« Si les hommes ont des obligations à l’égard des êtres qui ne sont pas encore ; elles ne consistent pas à leur donner l’existence, mais le bonheur ; elles ont pour objet le bien-être général de l’espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de la famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux » Condorcet.

Or, ici et maintenant, parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, « l’homme est, avant toute autre opinion ou considération, un consommateur » Gaston Bouthoul. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attesteraient les marchés du prénatal et du funéraire, s’il en était besoin, et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi un agent économique au service de la société et aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.



Tous les malheurs du monde, que l’homme a la capacité de maîtriser, en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de la société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité, et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite et jusqu’à sa mort. En raison de ce caractère pyramidal de notre structure sociale, les pauvres s’y multiplient à une cadence étant plusieurs fois celle des riches. Outre l'irrémédiable niveau zéro de la richesse, coïncidant avec la base de cette pyramide sociale – là où survit la honte de l'humanité qu'est la multitude des pauvres profonds –, c’est dans ces conditions, que sous la pression de plus de 200 000 êtres humains qui viennent moyennement s’ajouter chaque jour depuis des décennies à la population mondiale, que la pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/eradiquer-la-pauvrete-profonde.html

http://economiedurable.over-blog.com/2022/01/surpopulation-toujours-d-actualite.html


mardi 11 janvier 2022

De la pyramide sociale au jeu de Monopoly

Article révisé le 08/03/2024


https://www.franceinter.fr/societe/discriminations-un-monopoly-des-inegalites-pour-prendre-conscience-des-injustices

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Réduire la condition humaine et sociale à un jeu – fût-il de société – relève de l’irresponsabilité la plus affligeante et ne peut que conduire les joueurs à la frustration, à l’envie et à la jalousie, faute de reconnaître pour de ce qu’elle est la structure pyramidale de l’humanité, incontournablement fondée sur les hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun de ses membres.











C’est ignorer obstinément l’existence du niveau zéro de la richesse auquel – et à première proximité duquel – vivent des centaines de millions d’êtres humains, et les enfoncer dans leur misère, en la leur faisant apparaître comme irrémédiable.

C’est prôner le renversement de la pyramide sociale, dans l’ignorance de l’indissociable binôme économie population – celle-ci conditionnant celle-là et non l’inverse – selon lequel les inégalités sociales se sont toujours creusées proportionnellement à son développement.


C’est préparer et encourager l’être humain, dès son plus jeune âge, à une archaïque lutte des classes ayant partout fait la preuve de son impuissance, à en juger par la rémanence des revendications sociales et le développement incessant de la pauvreté dans le monde depuis que l’homme existe. Il faut savoir en effet que le passage de la population humaine de 250 Millions à 8 Milliards d’individus aboutira en bientôt 21 siècles, à un nombre de pauvres représentant plus de 28 fois* la population humaine au début de notre ère – toutes conditions confondues, et quel que soit le nombre d’humains échappant à la pauvreté. * 86 % de 8 Milliards : 250 Millions


Q.1a : La comparaison entre catégories sociales à des siècles et a fortiori à des millénaires de distance n’est-elle pas aberrante, le progrès technique et scientifique ayant considérablement changé les conditions d’existence des pauvres comme des riches ? Q.1b : Même question pour une comparaison entre pays, régions et autres collectivités, alors qu’ils peuvent présenter des différences considérables, tant en termes de population que de richesse ?

R.1a&b : Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables. Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/06/ineluctables-inegalites-sociales.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html


lundi 6 décembre 2021

De la pensée dominante au revenu universel

 Caractérisée par un conformisme souvent confondu avec l’ordre, et une compassion dévoyée, plus ou moins consciemment héritée d’un marxisme aussi sommaire que persistant, en dépit de ses hécatombes supérieures à celle de 2 guerres mondiales, tout n’est pas perdu pour ceux qui s’abandonnent à la pensée dominante – en voie de devenir unique ; pour autant que leurs convictions ne soient pas encore devenues ces certitudes les privant de la liberté d’admettre des évidences, factuelles et chiffrables, offertes au premier venu, parmi lesquelles :

— Le caractère incontournablement pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, dans une altérité – chaque jour plus compliquée par le nombre – résultant de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, selon les hasards de sa naissance ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et l’assistance que puisse fournir la collectivité aux plus déshérités.

— Le fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre – dans leur relativité. Sans pauvres point de riches et inversement. Dans une structure sociale que ne peuvent modifier durablement les utopies les plus obstinées, chacun est le pauvre ou le riche de plus pauvre ou de plus riche que lui.

— Le fait que si la richesse matérielle – individuelle comme collective – de l’humanité n’a pas d’autres limites que les ressources de la Terre (et peut-être d’autres planètes dans le futur), ainsi que l’appétit, l’ambition, la cupidité… de ceux qui la convoitent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse (grand oublié des discours les mieux intentionnés).

— L’impuissance des luttes sociales les plus acharnées à changer la condition humaine, comme en atteste la rémanence des revendications des plus frustrés, envieux et jaloux, depuis que le monde existe ; l’indéniable amélioration des conditions d’existence de l’espèce étant le résultat du progrès scientifique et technique et non celui de combats sociaux profitant d’abord aux pouvoirs qui les suscitent et les entretiennent, au péril de ceux qui les livrent.

— La croissance de l’indissociable binôme économie/population – dont l’histoire se confond avec celle de l’humanité – et le creusement permanent qui s’ensuit, des inégalités sociales. Voir ci-dessus schéma apparemment ignoré de la plupart des économistes et autres experts en sciences humaines.

— La pire honte de l’humanité qu’est la pauvreté extrême, qu’il serait pourtant possible d’éradiquer en isolant la base de la pyramide sociale du niveau zéro de la richesse lui étant associé par instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), plutôt qu’en s’obstinant à distribuer des aides aussi vaines que d’un coût cumulé faramineux, dissuadant une richesse qui en est le seul remède ; sans compter les effets de nouvelles technologies automatisant en premier lieu les tâches dont (sur)vivent encore les plus pauvres.

— Une humanité ayant jusqu’ici prospéré dans le déni de ce qui précède en y perdant son humanisme ; moins sensible à la raison qu’aux passions que lui dictent son angoisse existentielle, ses innombrables peurs et son obscurantisme rémanent.



Pour plus de précisions :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/10/condition-humaine-et-condition-sociale.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html


samedi 11 avril 2020

Covid-19 : complotisme, science fiction ou humour noir ?

1. Simple partage d'observations :

Complotisme et Covid-19


Réaction d'un de ses lecteurs, publiée fin mars par “Le Parisien” :« Le virus du complotisme se répand sans frontières et, pour l’heure, sans vaccin. Le 11 mars, c’est l’ancienne ministre Christine Boutin qui semblait atteinte, en s’interrogeant sur Twitter : “Je suis stupéfaite par cette épidémie de #COVID19 et ne peux m’empêcher de m’interroger sur son origine […]. Désagréable impression que l’on cache quelque chose. Peut-on nous dire la vérité ?". Mais quelles “vérités” sur le coronavirus pensent avoir découvert les conspirationnistes ? ».

Ne peut-on s'interroger sans être pour autant conspirationniste ? Qu’il soit au contraire permis au vulgum pecus, dans le désœuvrement de son confinement, de donner libre cours à son romantisme, sous cette forme aujourd’hui dépassée par la réalité qu’est la science-fiction. Il lui suffira pour cela d’observer quelques coïncidences qui devraient en troubler plus d’un, sans étonner outre mesure les experts en armes chimiques et bactériologiques par exemple, au-delà des professionnels de santé et de santé publique “positive” :
— L’épicentre de la pandémie, en ses débuts, s’est trouvé non seulement en Chine, mais qui plus est à Wuhan, ville qui abrite un laboratoire de pointe en matière de recherche bactériologique ; labo auquel la France est au demeurant partie prenante.
— Ce seraient les scientifiques chinois qui, dès 2015, ont commencé, en dehors de toute règle d'éthique, à utiliser le ciseau moléculaire CRISPR pour modifier le génome d’embryons humains.
— 60 % des victimes du Covid-19, seraient âgées de plus de 70 ans et, selon l'Express, 93,7 % des personnes qui en meurent ont au moins 50 ans
— L’Italie découvre, à l'issue d’une minutieuse enquête, que la contagion et le drame humanitaire qu’elle vit auraient des origines antérieures à celui qui sévit à Wuhan. Elle pourrait être due aux étroites relations que nombre de ses propres industries piémontaises entretiennent depuis longtemps avec des entreprises chinoises, ayant donné lieu à d’innombrables échanges et contacts entre ses protagonistes, tant en Chine qu’en Italie, avec transport du virus dans un sens comme dans l'autre.
Sachant que la Chine n’est pas le seul pays qui joue avec des armes particulièrement dangereuses (cf. Corée du Nord notamment, à ses frontières et qui serait curieusement épargnée), et que le jeu de l'apprenti sorcier n’est une exclusivité ni des communistes ni orientale :
— C’est la Chine qui a tenté la politique de l'enfant unique, pour réguler sa démographie. Dès lors, ses dirigeants, après l'échec de ce traitement du problème “par le bas”, n'auraient-ils pu être tentés d’en expérimenter un autre “par le haut”, avec ou sans bavures ? Sans compter :
. Les bénéfices pouvant en être tirés géopolitiquement - cf. ci-après.
. Le service démographique ainsi rendu à l'humanité entière ; nul pays n’ayant le courage de lever le tabou dont est frappé l'épineuse question d'une croissance démographique mondiale incontrôlée.
— La Chine qui présente un bilan de la pandémie étonnamment bas, rapporté à sa population totale et à celle de l'agglomération de Wuhan.
— Non moins étonnant est le fait que d’autres métropoles chinoises relativement proches de Wuhan aient miraculeusement échappées à son sort.
— La Chine est connue pour le peu de cas qu’elle fait du respect des droits de l'homme.
— Le régime communiste, qui est celui de la Chine, est semé d’exemples d’un manque d’éthique caractérisé, depuis les purges staliniennes par la famine ou le goulag jusqu’à celles, plus radicales encore, des Khmers rouges, en passant par le sort récemment réservé à la communauté africaine de Canton.

2. À qui en veut Covid-19 ?



3. Géopolitique et Covid-19

Fiction ou réalité ? Reprise d’un texte (abrégé) émanant d’un auteur, probablement de nationalité américaine et diffusé sur Internet dès fin février début mars 2020, formulant des hypothèses au sujet du Coronavirus, de ses causes, de ses origines, et de ses effets socio-économiques immédiats et à terme.


« SCÈNE I
La Chine tombe malade économiquement. Elle entre dans une “crise” qui paralyse son commerce.
SCÈNE II
La monnaie chinoise est dévaluée.
Le pouvoir chinois ne réagit pas.
Le marasme économique s'installe en Chine.
SCÈNE III
En raison de ce marasme, les sociétés européennes et américaines basées en Chine, voient le prix de leurs actions chuter de 40 %.
SCÈNE IV
Le Coronavirus apparaît, d’abord en Chine, puis se propage dans des pays de monde de plus en plus nombreux. Pandémie.
Crise économique mondiale sans précédents. Les cours de toutes les bourses s’effondrent.
La Chine rafle un maximum d'actions de sociétés en Europe et aux États-Unis, à un prix très bas.
SCÈNE V
La Chine maîtrise la maladie, quand elle a mis la main sur un nombre suffisant de sociétés étrangères en Europe et aux États-Unis. Elle décide que les entreprises étrangères installées en Chine y restent, et gagne ainsi 20 000 milliards de dollars.

Échec et mat !

C’était juste ma spéculation, mais maintenant, je suis convaincu que le coronavirus a été délibérément propagé par les Chinois eux-mêmes.

Au début, ils étaient trop préparés. Trois semaines après le début de la pièce 12 000 lits d’hôpitaux étaient déjà en place. Et ces hôpitaux ont vraiment été construits en deux semaines, [planification et approvisionnements des chantiers compris]. Impressionnant !

Avec une avance remarquable sur tous les autres pays du monde, la Chine annonce qu’elle a arrêté l'épidémie. Les dirigeants chinois apparaissent dans des vidéos célébrant cette victoire, et ils annoncent même avoir un vaccin. Comment auraient-ils pu créer celui-ci si rapidement sans avoir toutes les informations génétiques indispensables ?

Den Xiao Ping a donné à l'ouest une raclée avec le coronavirus, qui a fait spectaculairement chuter les actions des entreprises occidentales, d’abord en Chine. Quand elles ont assez descendu, la Chine les a achetées. Les entreprises, créées par les États-Unis et l'Europe en Chine, avec toute la technologie mise en place par ces échanges et leur capital, sont ainsi passées entre les mains de la Chine qui, avec ce potentiel technologique, pourra librement fixer ses prix et vendre à l’Occident tout ce dont il aura besoin.

Rien de tout cela n’a pu arriver par hasard.

La Chine se soucierait-elle de la mort de ses vieillards ? Elle à moins de pensions de vieillesse à payer, et le butin est énorme.

L'Occident est défait financièrement, en crise, et stupéfait par la maladie ; sans savoir quoi faire.

La chine serait maintenant le plus grand détenteur étranger de trésorerie américaine avec 1,18 billion de dollars de titres ; surpassant le Japon

Prospective & Analogie :

Pourquoi la Russie et la Corée du Nord ont une incidence faible ou nulle de Covid-19 ?
Est-ce parce qu'ils sont de fidèles alliés de la Chine ?
Par contre les États-Unis / Corée du Sud / Royaume-Uni / France / Italie / Espagne, autres pays asiatiques, et bientôt Afrique, sont sévèrement touchés

Comment se fait-il que Wuhan ait été si soudainement libéré du virus mortel ?
La Chine dit que cela est dû aux mesures initiales drastiques que les dirigeants ont dictées et qui ont conduit à ce que Wuhan soit entièrement confinée pour contenir la propagation à d'autres régions.

Pourquoi Pékin n’a pas été touché ? Pourquoi seulement Wuhan ?
Il est intéressant de réfléchir, non ?

Eh bien… Wuhan est maintenant ouvert aux affaires

Covid-19 doit être vu dans le contexte de la partie de bras de fer se jouant entre la Chine et les États-Unis, véritable guerre commerciale

L'Amérique et tous les pays mentionnés ci-dessus sont dévastés financièrement
L'économie américaine va bientôt s'effondrer comme prévu par la Chine.
La Chine sait qu’elle NE PEUT PAS vaincre l'Amérique militairement, car les États-Unis sont actuellement le pays le plus puissant du monde.
[Cf. situation particulièrement dramatique de New York
Alors, utiliser le virus… pour paralyser l'économie et paralyser la nation et ses capacités de défense.
[Suivent des considérations de politiques intérieure américaine, qui n'ont pas été reprises pour écourter la citation]

L'épidémie de Wuhan était une vitrine. Au plus fort de l'épidémie de virus… le président chinois Xi Jinping… portait un simple masque RM1 pour visiter des zones infectées, alors qu’en tant que président il aurait dû être couvert de la tête aux pieds… Il a probablement déjà été vacciné pour résister au virus, ce qui signifie qu'un remède était déjà en place avant sa libération et sa propagation.

La vision de la Chine est de contrôler l'économie mondiale en achetant maintenant des actifs de pays au bord de l'effondrement économique.

Plus tard, la Chine annoncera que ses chercheurs médicaux ont trouvé un remède pour détruire le virus

La Chine possédera les actifs de toutes les alliances occidentales et ces pays seront bientôt esclaves de leur nouveau maître… la CHINE ».


Autre observation troublante – bien que demandant à être approfondie – notée sur le web

C’est bizarre ...!

Wuhan à Shanghai = 629 km
Wuhan à Pékin = 1052 km
Wuhan à Milan = 8700 km
Wuhan à New York = 12000 km
Wuhan à Etli = 8670 km
Wuhan à Londres = 8880 km
Wuhan à Paris = 8900 km
Wuhan vers l'Espagne = 9830 km
Wuhan vers l'Inde = 3575 km
Wuhan vers l'Iran = 6560 km

Quelque chose ne va pas…!

Le virus Corona est originaire de la ville de Wuhan en Chine et il a
maintenant atteint tous les coins du monde, mais ce virus n'a pas
atteint la capitale de la Chine: Pékin et la capitale économique:
Shanghai près de Wuhan, pourquoi ...?

Pékin est la ville où vivent tous les dirigeants chinois, les chefs
militaires vivent ici, ceux qui dirigent le pouvoir chinois vivent ici,
il n'y a pas de verrouillage à Pékin! C'est ouvert! La couronne n'a
aucun effet ici, pourquoi ...?

Shanghai est la ville qui gère l'économie chinoise, c'est la capitale
économique de la Chine, ici tous les riches chinois vivent! Ceux qui
font fonctionner l'industrie, il n'y a pas de verrouillage ici, le
Corona ici n'a aucun effet…! Pourquoi ...?

Le Corona est-il un virus pandémique, à qui l'on a dit de semer la
panique partout dans le monde, mais tu ne viendras pas ni à Pékin ni à
Shanghai. il est très important de poser à la Chine la question pourquoi
les plus grands pays développés du monde ne sont pas arrivés à
stopper le Corona ?! Ce Corona qui a créé la terreur dans les grandes
villes du monde, alors pourquoi ce tueur n'a-t-il pas atteint Pékin…? Et
Shanghai est-elle épargnée...? Pourquoi ...?

Pékin et Shanghai sont les zones adjacentes à Wuhan! Le virus de Wuhan a
atteint tous les coins du monde, mais ce virus n'a pas atteint Pékin ni
Shanghai…! Pourquoi ...?

Aujourd'hui, l'ensemble de l'Inde et 130 crores [*]d'Indiens pourraient
être enfermés! Notre économie est au point mort, mais toutes les grandes
villes de Chine sont ouvertes et maintenant et à partir du 8 avril, la
Chine ouvre également Wuhan! Le monde entier est frappé de terreur!
Maintenant, de nouveaux cas ne viennent pas en Chine et la Chine est
ouverte…! Pourquoi ...?

Une autre grande chose est que le marché boursier dans le monde a chuté
de près de moitié! Nifty est passé de 12 000 à 7 000 en Inde aussi! Mais
en Chine - le marché boursier qui était à 3 000, n'a chuté qu'à 2 700 !?
Pas d'effet de ce virus sur le marché chinois…! Pourquoi ...?

Quelque soient ces constats, ils indiquent seulement une chose que le
Corona est une arme biochimique de la Chine, que la Chine a utilisé pour
détruire le monde !? Après avoir tué quelques personnes, la Chine a
maintenant contrôlé ce virus ! Elle a peut-être aussi des médicaments
qu’elle ne partage pas avec le monde!

*Pourquoi…?



* [Le crore est une unité de numération utilisée en Inde. 1 crore équivaut à 10 millions.]


4. Conclusion

Telle pourrait être l'histoire de la conquête du monde par un pays que les références idéologiques de chacun désignera. La manière est plus que détestable il est vrai, mais qu'aurait-elle de moins humaniste que le recours au nucléaire il y a 75 ans, pour faire taire le fanatisme japonais et cesser la tuerie de millions d'être humains par des moyens plus conventionnels ; ou la mise au point d'armes chimiques et biologiques dont les arsenaux de plusieurs pays sont dotés depuis longtemps en attendant l'occasion de s'en servir (ce qui arrive parfois, comme en 14-18 ou plus récemment pendant la guerre de Syrie par exemple) ; ou encore les manœuvres toujours possibles de l'un pour faire accuser l'autre.

La dépréciation de la vie commence quand les pouvoirs politiques se livrent une compétition économique insensée, soutenue par des dogmes encourageant l'accroissement d'une population mondiale de producteurs-consommateurs qui augmente déjà de 220 000 unités quotidiennement, alors que la transition démographique s'annonce telle qu'après que cette population ait crû d'environ 10 500 individus quotidiennement depuis le début de notre ère, ce chiffre sera, selon hypothèses haute ou basse du Service population de l'ONU, de l'ordre de 125 000 à plus de 300 000 dans moins d'un siècle. La banalisation de la mort ne peut qu'en résulter, et la domination du monde au prix de quelques dizaines de millions de vies humaines, parmi les moins utiles aux compétitions tant économique que religieuse, devient anecdotique. Si Paris a bien valu une messe pour un roi de France, la vie de quelques êtres humains en fin de vie serait peu cher payer la domination du Monde entier, pour qui en aurait l'ambition.
D'autant que ce moyen de dicter sa loi à l'ensemble de l'humanité, tel qu’il paraît somme-toute plausible, réglerait les problèmes posés par sa propre surpopulation – d’ores et déjà atteinte –, ce qui propulserait Machiavel au rang de grand bienfaiteur de l’humanité.

Et la spéculation ne s’arrête pas là ! Quelques mécontents, mis devant le fait accompli, pourraient décider d’y mettre fin, ouvertement et manu militari. À chacun d’imaginer la suite… et la fin. Sans toutefois s'en inquiéter outre mesure, car pour ce qui concerne une Europe qui ne manquera pas d’imitateurs, l'injection de quelques centaines de milliards de fonds publics, lui permettra d'aller, non plus vers de nouvelles “trente glorieuses” mais vers des siècles de développement démo-économique (“démo” pour démographique ou démoniaque, au choix).


. Autres liens en rapport avec le sujet du présent article :




https://bonpourlatete.com/actuel/une-fuite-accidentelle-du-coronavirus-depuis-un-labo-de-wuhan-n-est-pas-a-exclure

https://www.causeur.fr/alain-finkielkraut-coronavirus-savoir-175150

https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Coronavirus-la-lourde-responsabilite-de-l-OMS-infeodee-a-la-Chine?utm_source=2020-04-13B&utm_medium=lettre-fr&utm_campaign=lettre-fr&utm_content=article5651

https://www.courrierinternational.com/article/coronavirus-en-2018-les-etats-unis-sinquietaient-des-risques-poses-par-un-laboratoire-de?utm_source=batch-notif&utm_medium=push-notification&utm_campaign=batch-notif#xtor=CS5-32-[siteweb]-[pushweb]

https://www.courrierinternational.com/depeche/dans-les-agences-onusiennes-le-recul-americain-favorise-linfluence-chinoise.afp.com.20200417.doc.1qn5z7.xml

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-oui-la-parole-d-un-prix-nobel-de-medecine-peut-aussi-etre-manipulee-7800488010