mardi 23 décembre 2025

Méthodologie 2 - Schémas et tableaux

Article révisé le 22/12/2025


Les schémas présentés dans les pages qui suivent, assortis chacun d’un bref commentaire, précisent la “logique déductive” ayant conduit à la théorie de la pyramidologie sociale et à sa formulation.


Figure 1



La pyramide sociale est représentée ci-dessus, dans sa définition naturelle, fondamentale et universelle, née de la structure sociale élémentaire qu’est la famille, avec à son sommet le chef, généralement le patriarche sous l’autorité duquel se situent, par ordre décroissant d’ancienneté et de pouvoir, l'ensemble de ceux qui la composent : l’aïeul – ou l’aïeule dans le cas du matriarcat –, ses enfants, ses petits-enfants, etc. jusqu’à sa disparition, ou son incapacité, et son remplacement par son successeur le plus apte à lui succéder, par son expérience et la sagesse qu’il a pu y acquérir.

Puis la richesse en toutes choses étant devenu le premier signe du pouvoir, dans un monde toujours plus sensible au matérialisme, le sommet de la pyramide sociale est occupé par le plus puissant de ses occupants, cette puissance tendant à être mesurée à l’aune de sa richesse. Sa domination et l’autorité qu’elle lui confère, s’étendent, à partir de cette position dominante, sur la population totale de la pyramide, laquelle peut être segmentée en allant de haut en bas, en strates de moins en moins riches, jusqu’aux plus pauvres d’entre eux qui en occupent la base.



Nota 1 – Dans le but d’une simplification communément admise, la pyramide sociale sera dorénavant réduite à l’image en deux dimensions d’un triangle, comme la sphère peut l’être à un cercle. Par ailleurs, le raisonnement étant d’ordre fondamental, il se satisfera de représentations lissées, exemptes du crénelage inhérent à la multitude comme à l’irrégularité des strates en lesquelles peuvent être répartis ses occupants, regroupés en catégories sociales.

Nota 2 La précision de son étude pouvant par ailleurs nécessiter sa segmentation en strates, il en résulte une complication de la représentation pyramide sociale n’étant pas indispensable ici, un lissage de la pyramide peut par conséquence convenir à sa schématisation, support d’un raisonnement d’ordre général.


Figure 2


Au risque de le faire arbitrairement ce schéma veut illustrer la situation dans laquelle la plus grande part de la richesse globale de la société est aux mains d’un nombre réduit de détenteurs, ni le nombre de ceux-ci ni la part de la richesse globale qu’ils détiennent ne sont précisés.

Étant admis par convention, que le volume total de la pyramide sociale est lui-même représentatif du nombre total de ses occupants, le sommet de la pyramide sociale apparaît ainsi peuplé d’une petite minorité de riches, occupant à son apex un volume réduit de la pyramide, par comparaison avec la multitude des moins riches ou plus pauvres qu’eux, d'autant plus nombreux que leur positionnement se rapproche de sa base.


Figure 3


Le schéma ci-après, évoquant le principe ou loi de Pareto, indique qu’environ 80 % de la richesse d’une population sont détenus par 20 % de ses membres. Ce qui signifie qu’environ 80 % de ses membres doivent se satisfaire des 20 % restant.


Nous verrons plus loin que l’adaptation de cette loi résultant du caractère pyramidal de la structure sociale étudiée introduit une “troisième dimension” – négligée par toute autre réflexion ou représentation connue –, pour indiquer la répartition de la richesse collective de la société en fonction de sa segmentation en catégories superposées.

Figure 4


Autant pour éviter le manque d’objectivité dont risque être entachée une représentation comme le schéma 2, que pour étendre l’application du principe de Pareto à l’ensemble de la société humaine, l’idée est ici d’associer à la pyramide sociale une échelle de richesse d’un réalisme appuyé sur la logique, et de préciser les conditions de sa distribution entre riches et pauvres, en évitant le recours à des indices ne tenant pas compte de la troisième dimension qu’introduit dans le raisonnement le polyèdre pyramidal.



C’est dans cet esprit qu’est associé à la pyramide sociale, dans le schéma 5 ci-dessus, une échelle dont le niveau zéro coïncide avec sa base, où cohabitent ses occupants les plus démunis, son niveau le plus élevé croissant avec le développement de la pyramide sociale, épousant celui de la population humaine et de son enrichissement collectif tels que l’entraîne la satisfaction de ses besoins et la prospérité économique qui en résulte pour la société, à commencer par ses représentants qui s’en font les leaders.

Est par ailleurs ainsi démontré, le principe selon lequel, si la croissance de la richesse n’a pas d’autre limites que celles de l’ambition et des ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté a la sienne qu’est le niveau Zér0 de la richesse, au-dessous duquel règne l’inexistence sociale.

Telles sont les conditions fondamentales dans lesquelles le niveau de richesse de chacun des occupants de la pyramide sociale – comme de son segment d’appartenance –, peut être directement lu sur l’échelle de richesse collective de la société et réciproquement, avec l’avantage d’une représentation graphique dénuée de parti-pris sociopolitique, outre l’avantage d’éviter l‘imprécision de coefficients et indices décimaux et linéaires habituellement utilisés, bien qu’ignorant la troisième dimension que confère à la société humaine sa structure pyramidale .


Nota : Ce qu’il y a lieu d’entendre par richesse collective de la société, ainsi que ce qui différencie objectivement le “riche” du “pauvre” et inversement, fera l’objet du prochain chapitre du présent ouvrage.

Figure 5



Le couplage de l’échelle de richesse collective de la société avec la représentation pyramidale de cette dernière, telle que représenté ci-dessus, laisse deviner ce qui résulte de l’extension de la médiane géométrique horizontale de l’échelle de richesse sur deux catégories sociales précisément différenciées par leur richesse et leur pauvreté respectives.

C’est précisément l’objet de la pyramidologie sociale de tenter de vérifier et préciser autant que possible, la réalité incontournable d’un tel état de fait, en recourant aux propriétés du polyèdre pyramidal.

Figure 6

Rappel des propriétés géométriques du polyèdre pyramidal


Figure 7


Comme indiqué à propos du schéma n° 5 dans les pages qui précèdent, le plan médian horizontal divisant en deux parties égales l’échelle de richesse associée à la pyramide sociale, coupe celle-ci, s’il est prolongé, en deux parties superposées. La partie haute conserve son caractère pyramidal alors que l’autre, faite d’un tronc de pyramide, correspond à la base de la pyramide complète. Or ces deux parties de la pyramide sociale complète, ne sont pas égales en volume, donc en peuplement, puisque ce volume est conventionnellement représentatif de la population totale des occupants qui la font ce qu’elle est, c’est-à-dire leur représentation objective et chiffrée, exempte de toute émotion et sentiment.

Par application des formules rappelées par le schéma ci-dessus, permettant de calculer le volume du polyèdre pyramidal, aussi bien que celui du tronc de pyramide, le volume de chacun peut être précisé, en pourcentage de celui de la pyramide sociale dont ils sont les 2 parties complémentaires, puis en nombre, dès lors que le peuplement total de la pyramide est connu.

Idem pour la partition en riches et pauvres de tous les occupants de la pyramide sociale complète. La richesse collective de l’ensemble de la pyramide sociale ayant été scindée en deux parties égales, il suffit pour cela de diviser le montant de chacune par le nombre de ses occupants pour connaître la richesse moyenne de chacun de ceux-ci.

C’est ainsi qu’il est possible de conclure que, structurellement, 50 % de la richesse collective totale de la pyramide sociale sont fondamentalement répartis entre les occupants de sa moitié haute, représentant 14 % de sa population totaleles riches –, alors que les 86 % complémentaires de la population totale – les pauvres –, se partagent l’autre moitié.

Il résulte de ce qui précède étant conventionnellement admis que le volume de la pyramide sociale soit représentatif du nombre total de ses occupants , qu’un calcul simple empruntant les propriétés du polyèdre pyramidal, permet de connaître la partition en pourcentages de toute population humaine, en pauvres – 86 % – et riches – 14 %, les uns et les autres détenant la moitié de la richesse collective totale.

Par application de ces pourcentages à cette même population, il est alors possible de connaître la répartition en nombre de celle-ci, pour toute population, quels que soient les attributs de sa richesse.

Il en découle par ailleurs qu'à population totale constante, tout déclassement d'un occupant de la pyramide sociale dans un sens a pour effet le déclassement d'un autre occupant en sens inverse. D’où la relation étroite entre démographie humaine et mobilité sociale, pouvant expliquer la discrétion à ce sujet, des pouvoirs qui mènent le monde et des sciences dites humaines.


Figure 8


Le même calcul que celui afférent au schéma 7, appliqué à la pyramide sociale dont la population est segmentée en 3 catégories (riches, classes moyenne et pauvres) au lieu de 2 (riches et pauvres), permet de déterminer le pourcentage de la population de chacune de ces catégories, face à la part de richesse (1/3) dont chacune est structurellement détentrice.

La notion de classe moyenne sera abordée dans le prochain chapitre, proposant une définition de la richesse comme de la pauvreté.


Figure 9


Quelle que soit la population de la pyramide sociale et l'époque à laquelle elle est observée, il est donc possible de connaître la répartition objective de la population de la pyramide sociale, par simple application des propriétés du polyèdre pyramidal. Il en est ainsi dans la figure ci-dessous, concernant la population humaine telle qu'estimée avoir été celle de la planète au début de notre ère.



Figure 10


Le schéma ci-après fait état du dénombrement par catégories sociales de la population humaine en l'an 2000, de la même manière que pour l'an 1 de notre ère à la figure précédente.



Figure 11


Le schéma ci-dessous représente les pyramides sociales des figures précédentes, à l'échelle d'une richesse leur étant commune, ayant prospéré pendant 2000 ans, avec la population et les fruits de ses activités.



Figure 12

Ce schéma peut alimenter la réflexion concernant l'incidence sociale de la croissance et de la décroissance économique, trop souvent sommairement réduite à leurs conséquences environnementales.



Y est exprimé, à population constante, ce qui en résulte pour chaque catégorie sociale, quant à son enrichissement ou à son appauvrissement, rapporté à la proportion de la population totale de chaque catégorie sociale.


Figure 13


Comme il faut s'y attendre avec l'accroissement de la population et de sa richesse collective, une augmentation s’ensuivra de l’écart entre le sommet – mobile – de la pyramide sociale et sa base – inamovible.

 



Le même calcul peut être effectué dans cette perspective, avec pour résultats les pourcentages de la population totale, tels qu’indiqués dans le schéma ci-dessus, pour une segmentation de la population en 4 catégories au lieu de 3.


Figure 14

La pyramide sociale Inversée





Figure 15

Courbe d'évolution de la population mondiale

sur 2 millénaires


       Source : ONU


Figure 16



Tableau 1


Tableau 2






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