vendredi 6 novembre 2020

La fin des centenaires

L'homme semblant laisser à un virus le soin de régler les problèmes posés depuis longtemps par sa démographie galopante, attendrons-nous que ce soient les plus jeunes qui fassent les frais de nos stupides et lâches hésitations, et à quoi nous conduiront-elles concernant les plus vulnérables et les plus susceptibles de propager le virus ?

La deuxième vague de la pandémie confirme que 85% des morts pour cause de Covid-19 ont plus de 50 ans, dans des proportions croissant avec leur âge. Cf. statistiques détaillées portant sur 24 pays d’Europe : (https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps#pooled-by-age-group),

« Santé Publique France (SPF), en charge du suivi épidémiologique et qui compile les données relatives au Covid-19, souligne qu’à partir des données de la certification électronique des décès, l’âge moyen des personnes décédées dont les certificats contiennent une mention d’infection à la COVID-19 est bien de 81 ans. L’âge médian, lui, divise les victimes en deux groupes numériquement égaux, une moitié étant plus jeune et l'autre plus âgée. Là encore, les 84 ans avancés sont exacts » selon LCI.

Considérations accessoires : Covid-19 serait le fruit amer de manipulations génétiques pour le moins imprudentes, réalisées dans un laboratoire chinois, avec la contribution technique et financière de la France, dont l’un des instituts les plus réputés aurait fourni la souche, à des fins d’étude en rapport avec une alimentation humaine à base d’animaux sauvages.

Il faut aussi évoquer une hypothèse parfois avancée ici et là, reposant sur la libération par la fonte des glaces polaires, sous l’effet du réchauffement climatique, de l’ancêtre d’un virus ayant pris la science au dépourvu.

Bien d’autres spéculations pouvant avoir cours, une question se pose quelles qu’elles soient : Quel est l’avenir des centenaires, qu’a multiplié l’augmentation de notre espérance de vie au cours des dernières décennies ? L’élimination de tous ceux qui approcheront cet âge longtemps envié, sera-t-elle le moyen de maîtriser la surpopulation humaine, avant que s’aggravent encore les atteintes à l’environnement et l’épuisement des ressources non renouvelables de la planète, pouvant conduire les espèces qui la peuplent à l’indigence avant l'extinction ? L’évasion des humains vers d’autres planètes pour y exercer leur prédation étant une affaire encore loin d’être assurée.

Dans l’affabulation la plus insensée et une irresponsabilité ayant conduit à la prolifération de ceux dont elle est faite, l’humanité s’est seulement préoccupée de l'accroissement de leur nombre, en tant que moyen de satisfaire des besoins croissant avec lui. Elle a ainsi laissé s’instaurer le binôme population-économie et une démographie galopante, sans la moindre velléité ne serait-ce que de les stabiliser, aidée en cela par des pouvoirs soucieux, avant toute autre considération, de voir croître l’effectif de fidèles, contribuables, soldats, consommateurs-producteurs… sur lesquels ils se sont fondés et ont prospéré durant des millénaires. Pour le pouvoir politique, à qui les consommateurs sont ce que leurs fidèles sont aux pouvoirs religieux, l’effet prévisible de leur vieillissement sur leurs régimes de retraite aboutit à une situation dont la seule issue est une réduction drastique du nombre de pensionnés, faute de pouvoir augmenter indéfiniment celui des cotisants ou le montant de leur écot. Il en résulte que pour procéder à la réduction puis à la stabilisation de la population en tenant compte de ressources nécessairement limitées, reste la possibilité de procéder par dénatalité d’êtres humains destinés à vivre toujours plus vieux et/ou par écrêtement de la population des plus âgés, aussitôt remplacés par ceux qui suivront, lesquels promettant d’être progressivement moins nombreux, puisqu’issus d’une population qui diminuerait.

Se heurtant à la résistance, aussi bornée qu’insensible à l’évidence, de tous ses pouvoirs – du parental au religieux en passant par le politique – et faute de résultats suffisants et obtenus à temps des efforts d’information et d’éducation menés dans les pays du monde les plus concernés, l’humanité devra continuer de payer de plus en plus chèrement son aveuglement comme celui des innombrables experts qui la guident. Il n’en est en effet pas un, depuis la première collectivité humaine qu’est la famille jusqu’au plus puissant des états, qui ait jamais envisagé son avenir et sa puissance autrement qu’en termes de démographie. Même la Chine, critiquée pour avoir compris la déraison d’une telle vision, est conduite à passer outre pour maintenir la croissance de son binôme économie-population (celle-ci conditionnant celle-là) et conquérir comme assurer son leadership partout où elle le peut. En Chine comme ailleurs, en dépit de l’inconfort et des souffrances du “centenariat”, comme dans l’inconscience de chacun quant à sa propre naissance, la multiplication des inactifs est inévitable.

Après que son rêve d’immortalité ait entraîné l’homme à s’affranchir de la loi de sélection naturelle, et que sa population en soit devenue pléthorique, serait-il tenté pour y remédier de limiter son âge plutôt que son nombre ? Choix difficile, tant le poids des marchés des plus jeunes comme des plus vieux – outre leurs prolongements : prénatal pour l’un et funéraire pour l’autre – est considérable.

Les centenaires y perdant leur statut de représentants du suprême optimisme de l’espèce, mourir reste cependant encore bien différent et davantage craint que ne pas naître, pour la bonne raison que tout intéressé souffre d’être privé d’existence dans le premier cas, tandis que dans le second il ignorera toujours à quoi il a été soustrait. L’équilibrage de la population “par le haut” promet donc d’être plus problématique et douloureux que “par le bas”, en dépit des promesses sans cesse renouvelées dont les jeunes générations sont porteuses.

L’initiative appartenait à l’homme, qui eut pu réguler sa natalité, mais est-il encore temps ? Il est probable qu’une situation socio-politique rendue intenable par un surnombre devenant chaque jour plus ingouvernable, aggravée par le bouleversement climatique, ne permette pas, d'une part d’achever le gigantesque effort d'éducation à la dénatalité d’ores et déjà entrepris – avec succès en bien des endroits de la planète – et encore moins de lever les tabous dont est frappée toute question de population et a fortiori de surpopulation.

Nous reste à assumer l’abaissement de notre niveau de civilisation, désormais mondialisée, après qu’il aura atteint le degré ultime de ses abus en termes de population, de pillage des ressources de notre planète… et d’âge.

samedi 26 septembre 2020

À propos d’un "Revenu Universel Citoyen"

 Ci-après, à l’intention des visiteurs qu’intéresse le Revenu Universel, ma réaction à la proposition de Revenu Universel Citoyen, dont chacun pourra prendre connaissance à l’adresse suivante https://www.youtube.com/watch?v=5H8l70G1EgU


Parce qu’il se veut citoyen, un tel revenu déroge aussi gravement que paradoxalement à deux principes généralement considérés comme fondamentaux en matière de lutte contre les inégalités sociales : l’universalité et l’inconditionnalité.

- Loin d’être universel, le RU citoyen frappe en effet d’une double peine ceux qui se situent au niveau zéro de la richesse, (dont les pères du revenu citoyen ne seraient pas les seuls à ignorer l’existence, alors que le nombre de ceux qui y logent est mondialement de l’ordre de 1 à 2 milliards à vivre avec moins de 2 dollars par jour – Montant récemment réajusté à 1,90 dollar).

- Quant au principe d’inconditionnalité, il en est la négation même, faisant de la reconnaissance et de l’adoption d’une vision particulière de la société, la condition de son attribution ; au point qu’il soit permis de se demander si “Allocation sociale pour alignement idéologique” ne serait pas une appellation mieux choisie.

Outre ce qui précède, plusieurs observations en réponse à cette présentation :

— Omission, parmi les contreparties du financement d’un revenu universel, du transfert d'allocations et aides sociales existantes (sauf couverture santé).

— Pourquoi l’impôt finançant le RU découragerait-il davantage le contribuable que l’impôt finançant les mesures d’aide sociale et autres secours qu’il remplace ? D’autant qu’aucun citoyen n’échapperait à l’impôt sur le revenu, y compris les bénéficiaires du RU.

— Le démographie galopante mondiale et ses retombées sociales sur toutes les nations du monde n’est-elle pas la première explication du puits sans fond dont peut se plaindre le contribuable, sachant que pour des raisons structurelles, sur 100 êtres humains qui s’ajoutent quotidiennement à la population, 86 vont grossir les rangs des pauvres quand seulement 14 rejoignent les riches ?

— La relation entre RU et marché du travail est passée sous silence, alors qu’elle est un aspect essentiel de la question. Il faut savoir en effet que la Banque Mondiale et le Bureau International du travail prévoyait en 2018 la création de 50 Millions d’emplois supplémentaires annuellement durant la décennie à venir (hors effets Covid-19), soit environ 500 Millions sur 10 ans, alors que pendant la même période, l’augmentation de la population, donc du nombre de demandeurs d’emplois, sera sensiblement le double. De quoi – ajouté aux progrès de la robotique – susciter bien des questions sur l’avenir du travail et des travailleurs.

Etc.


Le lecteur désireux d’approfondir la présente réaction, pourra utilement se reporter aux articles suivants qu’ils pourrait ne pas avoir encore lus


Pour un revenu universel, minimum et inconditionnel – Le R.U.M.I.

https://docs.google.com/document/d/1zaf8g5oOnn31v-pyjiNjBL5wLcYrT2PbKvZwum3BWqA/edit

Inégalités sociales et revenu universel

https://docs.google.com/document/d/1SYYAww9PAqCA_XeZOkauIIqW74cQoVzFkPzLxoAF3ac/edit

Revenu universel et lutte des classes

https://docs.google.com/document/d/1NN-REq4a7FMIVtfpxjd-K-I903PdZ06COTff0EaAAvo/edit


Introduction à la pyramidologie sociales

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/04/introduction-la-pyramidologie-sociale.html

La pyramidologie sociale pour les nuls

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html


samedi 18 juillet 2020

De l'agnosticisme

« Je considère comme une sorte de stupidité folle de chercher la nature de Dieu, de s’interroger sur ce qu’il est. Car je pense que les hommes ne peuvent pas même comprendre correctement les affaires des hommes, et donc encore moins la nature de Dieu. » Procope


Bien des croyants ainsi que des adeptes de la religion du non-Dieu que sont les athées, taxent l’agnostique d'indécision ou pour le moins de perplexité. Il n’est donc pas inutile d’évoquer quelques-unes des raisons sur lesquelles son choix peut être dénué d'embarras. Ceci dit, l’auteur précise que toutes les croyances et opinions lui semblent d’autant plus dignes de considération qu’elles sont réfléchies, sincères, et respectent celles d’autrui.

Parce qu’il a insuffisamment – ou trop – conscience de sa condition, l’être humain est dominé par ses sentiments et ses émotions? au premier rang desquels figure depuis toujours – et à juste titre –, son angoisse existentielle. Pour y remédier, son imagination lui permet de se réfugier dans le roman, la poésie, la chanson – de la ritournelle au cantique –, le théâtre, le cinéma, la TV... Il s’abandonne de la sorte à l’utopie et au mystère, ces formes supérieures de la fiction, auxquelles s'ajoute l'usage des stupéfiants par ceux, toujours plus nombreux, à qui ces formes ne suffisent pas.

Son langage, dont le degré d’achèvement le distingue, entre autres spécificités, de la multitude des espèces peuplant notre univers connu, ainsi que les autres moyens d’expression et de communication dont il a su se doter, ne peuvent qu’y encourager l'homme ; d’autant plus que sa vanité y trouve confirmation de la distinction dont il serait l’objet de la part des Dieux, refusant bien entendu l’idée que Ceux-ci puissent être nés de ses propres fantasmes.

Car c’est précisément sa spiritualité qui différencierait avant tout l’homme des autres espèces. Mais cette spiritualité n’est-elle pas, comme son langage, une de ces facultés distribuées aussi inégalement que les autres, entre toutes les espèces peuplant l’univers ? Qui prouve que tel ou tel sujet peuplant celui-ci n’en soit pas doté sous une forme plus ou moins élaborée, restant à découvrir ?
Un seul des atomes dont l’homme est fait, lui est-il exclusivement réservé ? Outre l'immortalité dont ces atomes ont l'exclusivité parmi les innombrables éléments dont est fait l'univers connu, tous ne se retrouvent-ils pas dans les éléments constituant son environnement ; qu’ils soient liquides, solides ou gazeux, animés comme inertes, vivants ou morts, chauds ou froids, visibles ou invisibles… ? En quoi l’homme se distinguerait-il dès lors, de tout ce qui peuple cet univers ? Quoi d’autre qu’un imaginaire débridé l’a mené à se voir promettre une existence éternelle ? Son espèce ne disparaîtra-t-elle pas un jour, avec l’âme ou plus simplement le souvenir auquel il a la vanité de donner ce nom et son habitat qu’est la Terre, sans que le cosmos n’en manifeste davantage d’émoi que pour l’anéantissement de n’importe quelle étoile, comme il s’en produit à chaque instant parmi les milliards de milliards offertes à sa vue ?

Il s’avère en tout cas qu’en l’absence de réponses autres que celles fournies par des mystères et des révélations dont la signification est réservée à ceux qui ont la foi, des hommes ont de tous temps compris le pouvoir sur leurs semblables qu’ils pouvaient tirer de leurs peurs ; pouvoir d’autant plus grand que ces peurs et la crédulité qui les attise sont partagées. Très tôt, à l’échelle de nos civilisations, des individus ont compris le pouvoir sur leurs semblables que pouvait leur donner, pour le meilleur et pour le pire, le contrôle de leur spiritualité. Plusieurs ont dès lors pu apparaître comme les ambassadeurs de leurs croyances, chargés de faire connaître et de codifier celles-ci, dans les circonstances et les mœurs de leur époque, là où ils se sont manifestés. La surenchère née de ces initiatives a pu ensuite évoluer en guerres, suscitées par l’ambition de conquérir un maximum d’adeptes. Puis, comme par un effet du balancier rythmant tant d’autres aspects de la vie, est apparue la nécessité de revenir à la réalité, en étudiant des faits avérés ; en raisonnant plus ou moins logiquement ; avec l’aide de l’expérimentation, jusqu’à la preuve à laquelle conduit la démarche scientifique. Mais là encore, l’espoir que celle-ci finisse par triompher de peurs, non plus dues aux mystères de la création, mais à celles résultant de découvertes d’un nouvel ordre, est sans cesse différé.

L’homme peut-il donc raisonnablement penser que cette science, parvenue à expliquer nos peurs – à défaut de les faire disparaître – annihilera la spiritualité de l’homme ? Voici qui paraît peu probable, tant elle semble être liée à la vie, dans le combat que celle-ci livre depuis son apparition, à un environnement lui opposant une résistance farouche, en même temps qu’il lui offre ce dont elle a besoin pour perdurer.

Telles peuvent être les raisons de l’homme qui, face à de telles incertitudes et à l’impuissance de l’espèce dominante à laquelle il appartient à les vaincre, choisit de s’en remettre à lui-même, pour se garder d'un abus de sentiments et d’émotions pouvant le faire dévier de cette option, ce que favorise la simple observation d'une réalité quotidienne accessible à tous.

Nous y reviendrons.

samedi 11 juillet 2020

Réflexions, questions et raccourcis au sujet de la pauvreté profonde et de son éradication

Nos sentiments et nos émotions, nous portent à ignorer les réalités fondamentales de l’existence, au point d’aggraver le sort de ceux que nous voudrions aider et protéger.
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Le seul moyen d’éradiquer la pauvreté profonde est “d’isoler” la pauvreté du niveau zéro de la richesse, avec lequel elle coïncide structurellement. Un Revenu Universel Minimum et Inconditionnel (R.U.M.I.), financé par la richesse collective accumulée par la société, le permettrait.
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Dans leur relativité, richesse et pauvreté se définissent et existent l’une par l’autre et se répartissent de manière incontournablement pyramidale. Chacun est ainsi le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi.
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Existant par la richesse et réciproquement, la pauvreté est une fatalité structurelle aussi incontournable que la richesse. Ce n'est pas le cas de la pauvreté profonde, qui pourrait être éradiquée par rehaussement (ou isolation) de la base de la pyramide sociale par rapport au niveau zéro de la richesse.
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La pauvreté profonde, est celle de 1 à 2 milliards d’êtres humains qui vivent avec moins de 1,9 dollar par jours. C’est en favoriser le développement que la confondre avec la pauvreté relative régnant dans les sociétés les plus riches.
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Si la richesse n’a pas d’autres limites que l’ambition de ceux qui la convoitent, ainsi que les ressources dont ils la tirent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de cette même richesse, grand oublié des discours les mieux intentionnés.
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Alors que des contraintes d’ordre structurel, découlant du caractère pyramidal de toute société fondée sur l’altérité et l’interdépendance de ses membres, condamnent à l’échec toute tentative d’instauration d’un revenu universel n’en tenant pas compte, pourquoi les idéologues de toutes tendances s’obstinent-ils à l'ignorer ?
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Contrairement à son sommet, dont la croissance n’a pas d’autres limites que l’enrichissement de ceux qui l’occupent et les ressources dont ils le tirent, la base de la pyramide sociale, correspond irrémédiablement au niveau zéro de la richesse. C'est en tenant compte de cette particularité, que la pauvreté profonde pourrait être éradiquée.
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La vision inspirée d’une archaïque lutte des classes, qu'en ont la plupart de ceux qui en vantent les mérites, voue le revenu universel à l'échec. Pour savoir pourquoi, lire :
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Les représentants de toutes les espèces vivantes doivent avant tout leur sort aux hasards de leur naissance. C'est ainsi que 1 à 2 milliards d'humains vivent au niveau zéro de la richesse matérielle, avec moins de 1,9 $ par jour.
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La natalité encourage d'abord la pauvreté, du seul fait que structurellement, sur 100 êtres humains qui s'ajoutent à la population, 86 vont grossir les rangs des "pauvres" quand 14 rejoignent ceux des "riches". 220 000 Terriens s'ajoutant quotidiennement à la population mondiale, la croissance incessante de celle-ci a pour irrémédiable effet l’expansion de la pauvreté, dont la pauvreté profonde.
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Le revenu universel doit être conçu, non pas en termes de lutte des classes, mais de rehaussement de l'ensemble de la société par rapport au niveau zéro de sa richesse collective, sachant que ceux qui y vivent avec moins de 1,9 $ par jour seront les premiers à en bénéficier, structurellement donc durablement.
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Quand une mondialisation irréversible, résultant d’un progrès voulu par le plus grand nombre, a aboli les frontières entre les hommes, toutes les misères de l’humanité sont promises à un partage chaque jour plus large.
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L’instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (R.U.M.I.), est le seul moyen durable d’isoler en premier lieu les pauvres profonds du niveau zéro de la richesse, auquel nul ne peut vivre sans être frappé d'exclusion sociale.
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L’augmentation des besoins d’une population croissant sans cesse devient telle, que l’insuffisance des moyens de les satisfaire touche d’abord les plus vulnérables. Et cela ne pourra que s’aggraver avec une démographique mondiale anarchique et galopante.
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La situation économique et sociale créée par la pandémie de coronavirus, a créé les conditions les plus favorables à l’instauration progressive du R.U.M.I. en commençant d’urgence par les plus défavorisés, vivant avec moins de 1,9 $ par jour.
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Le coût du R.U.M.I. serait amplement couvert par celui des aides, allocations et autres mesures démagogiques d’assistanat, accordées sans discernement et qu'il remplacerait, sans compter la restitution d'une large partie de son montant par l'impôt.
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Partout où ils existent, les pauvres profonds ne sont pas des électeurs ; c’est un de leurs handicaps majeurs. Alors qu’ils ont le pouvoir de voter, ils s’en abstiennent trop souvent, s’en remettant ainsi à autrui pour défendre leur cause.
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Outre par devoir de solidarité humaine, il est de l’intérêt social, économique et écologique des pays avancés de contribuer à résorber la surpopulation mondiale, mais cela sera vain en l’absence d’une maîtrise de celle-ci à l’échelle planétaire.
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L’idée de partage, qu’inspire une compassion trop sommaire, est une utopie criminelle qui néglige les effets de notre démographie galopante, associée au caractère incontournablement pyramidal de notre société, qui fait croître les pauvres à une cadence qui est 6 fois celle des riches.
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La meilleure manière d’aider les pauvres, est d’encourager les riches à investir, non pas de les en dissuader.
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Les inégalités sociales résultent du niveau de richesse collective rapporté à la démographie et au positionnement de chacun dans la pyramide sociale. Taxer les riches pour tenter de réduire les inégalités de revenu par un simple transfert, est sans effet sérieux ni durable, pour des raisons purement structurelles.
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La pire des incitations au maintien de la pauvreté dans le monde est le dogme – autant politique que religieux – de la surnatalité.

vendredi 3 juillet 2020

Croissance ? No-croissance ? ou décroissance ?

Alors que le verdissement teinté de rose des municipalités constitue ce qui pourrait être une extension des débats de la Convention citoyenne sur le climat et de la réponse donnée à ses conclusions par le Président de la république, il aura fallu attendre l’entrée dans le XXIe siècle pour que les Français semblent enfin prendre conscience des conséquences de leur excès de prédation.  


À noter toutefois au sujet des municipales, un abstentionnisme et une politisation qui en relativisent les résultats, quelle que soit la nécessité d’y croire comme à une réponse tardive aux avertissements si souvent qualifiés de fantaisistes ou abusivement pessimistes d’experts se heurtant à la cécité de l’opinion, leaders en tête. C’est ainsi que perdure le tabou dont est frappée la dimension pourtant prépondérante de la démographique humaine mondiale et ses retombées sur tous les pays, dont la France.

Sans entrer dans le détail d’orientations et de politiques dont la diversité et les divergences promettent autant de problèmes que de retards qui pourront s’avérer fatals, trois grandes tendances se partageront le paysage politique français. Non dénuées d’arrière-pensées idéologiques, elles réclament le maintien de la croissance, son gel, ou contradictoirement la décroissance. Or, ni l’une ni l’autre de ces options ne sera praticable, précisément parce qu’elles sont toutes trois dépourvues de leur dimension démographique, voire humaine.

Négliger cette dimension, est en effet ignorer que le progrès dont profitent et est porteuses la croissance comme son gel, est ce qui distingue l’humanité des autres espèces animales. C’est par le progrès qu’elle a amélioré sans cesse sa condition, jusqu’à la démesure. Et ce n’est pas le déplacement des êtres humains vers d’autres planètes, ou le transport en sens inverse des matières premières qui commencent à leur manquer qui y changeront quoi que ce soit, le coût de tels voyages en réservant le bénéfice à une infime minorité de Terriens.

L’histoire de l’humanité est, avant toute autre considération, celle du binôme économie-population, celle-ci conditionnant celle-là et non le contraire, ce que les écologistes comme la plupart des économistes semblent ignorer. C’est l’accroissement de l’effectif humain qui est nécessaire et autorise le développement économique, dans une relation indissociable et au détriment d’un environnement dont les ressources peuvent être supposées inépuisables tant qu’elles restent inconnues ou à inventer, donc non chiffrables. Mais il n’en est pas de même des déchets de cette relation, du fait d’une augmentation incessante du nombre de consommateurs-producteurs-pollueurs, en attendant les déchets de ces déchets. Ceux-ci continueront de détruire tout ce qui est indispensable à la vie sur Terre, de l’eau à l’air, en raison des besoins que chaque être humain supplémentaire augmente et sait si bien se créer pour faire tourner ses industries.

La transition démographique est telle qu’après que la population humaine mondiale ait crue, en moyenne, d’environ 10 500 individus quotidiennement depuis le début de notre ère – selon un calcul à la portée du premier venu –, ce chiffre sera, selon hypothèses haute ou basse des projections de l’ONU, de l’ordre de 125 000 à plus de 300 000 dans moins d’un siècle, après 250 000 en l’an 2 030.

La question prioritaire qui se pose aujourd’hui est en conséquence : Vaut-il mieux le progrès et un bien-être inégal pour 3 ou 4 milliards d’humains pratiquant une écologie dénataliste, dans le respect de leur environnement social et environnemental, ou une indigence égalitariste et le saccage de la planète, par bientôt 11 à 16 milliards de super-prédateurs continuant de proliférer dans la frustration du plus grand nombre d'entre eux et ses conséquences mortifères ?

L’équilibre social y trouverait son compte, puisque le nombre de pauvres serait le premier impacté. En effet, pour des raisons structurelles devant tout au caractère incontournablement pyramidal de notre société, sur 100 humains qui naissent, 86 vont grossir les rangs des “pauvres”, pour 14 qui vont rejoindre ceux des “riches”
Quant à ceux qui y trouveraient à redire, au prétexte que les pauvres seraient précisément les plus concernés, dans leur nombre faute de pouvoir l’être dans leur proportion, au nom de quoi contestent-ils qu’une société comportant des pauvres moins nombreux ne soit pas préférable à celle dans laquelle ils le sont toujours plus à se plaindre de souffrir au service des riches, dont les effectifs seraient au demeurant eux aussi réduits, au prorata de leur représentation dans la pyramide sociale.

À noter pour conclure, qu’une écologie dénataliste, acceptée et pour cela enseignée intensivement et d’urgence, partout dans le monde, garantirait l’éthique d’une telle démarche, à laquelle une augmentation quotidienne de la population de 220 000 individus ne peut être que contraire.

lundi 22 juin 2020

De l'écocide selon la convention citoyenne pour le climat

- Serait considérée comme écocide (en attendant d’être qualifiée de crime contre l’humanité et que soit déboulonnées quelques statues), « toute action ayant causé un dommage écologique grave en participant au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires, commise en connaissance des conséquences qui allaient en résulter et qui ne pouvaient être ignorées ».

Voici enfin mis en accusation, sans la moindre ambiguïté, tous les pouvoirs – du parental au religieux en passant part le politique et tant d'autres – qui depuis toujours se sont davantage souciés du nombre de ceux sur lesquels ils se fondent et prospèrent, que de leur bien-être et de leur capacité de nuisance envers leur environnement.
Est ainsi posée, après des millénaires d'une domination absolue, la question de l'infaillibilité de ces pouvoirs.
En résultera-t-il la salutaire remise en cause de tant de leurs vérités dogmatiques et doctrinales, dont dépend le sauvetage de ce qui pourra encore l’être, de notre planète et des espèces qui la peuplent ?

- « La conciliation des droits, libertés et principes qui en résultent ne saurait compromettre la préservation de l'environnement, patrimoine commun de l'humanité ».

Contrairement à ce que véhicule démagogiquement la pensée dominante, des limites existeraient donc, à ces libertés et principes ?
Si tel était bien le cas, l'homme serait enfin sommé de redéfinir ces limites, en tenant compte, bon gré malgré, de ce que sont les réalités aussi fondamentales qu’incontournables de sa condition.

- « La République garantit la préservation de la biodiversité, de l'environnement et lutte contre le dérèglement climatique ».

La France, aussi républicaine qu'elle puisse être, ne sauvera pas l’humanité à elle seule, quelle que soit la générosité de ses intentions et de ses actes en découlant. De quel poids sera, à l'échelle mondiale, une nation en voie de représenter moins de 0,5 % de la population humaine, si elle persiste dans son incapacité à intégrer de quoi remédier à son propre déficit démographique ?
Reste à espérer que contrairement à ce que prétendent les esprits chagrins, la France ait conservé assez de l’influence intellectuelle qui a fait sa grandeur, pour engager des pays du monde assez nombreux et influents à partager ce qui au demeurant en reste encore au niveau des intentions.


https://www.liberation.fr/france/2019/11/14/convention-climat-on-peut-apporter-le-bon-sens-qui-manque-aux-politiques_1763462

jeudi 11 juin 2020

Mourir et ne pas naître

Sous le titre “La pandémie va-t-elle changer notre rapport à la mort ?”, Courrier International relayait début juin 2020 un article émanant de THE SPECTATOR, que tout lecteur autorisé pourra consulter dans les archives de ces journaux.

T
C'est le commentaire d'un lecteur signant g.jo.c qui est repris ici in extenso, pour donner une idée de la mesure dans laquelle l'éthique est sommairement victime du tabou dont a été trop longtemps frappé tout problème posé par la population, et a fortiori la surpopulation humaine. Il en est comme si la question de sa démographie avait pour seul objet la durée de vie de chacun, en passant à la trappe l'autre grande plaie de l'humanité, après la mort et la maladie, qu'est la pauvreté profonde – à ne pas confondre avec la pauvreté tout court, laquelle existe par la richesse et réciproquement – à laquelle sont condamnés tous ceux qui naissent et vivent à la base de notre pyramide sociale ; niveau zéro de la richesse collective, aussi fatal que structurellement inexpugnable ; ceci au nom de la défense de la natalité.

D'un point de vue éthique, les propos ci-après peuvent être rapprochés de ceux ayant fait l'objet des articles suivants, publiés ici même :
Voir accessoirement les articles consacrés au revenu universel (R.U.M.I.).

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« PROLOGUE -19-20…

L’épidémie du covid-19 qui règne actuellement met dramatiquement en lumière l’hypocrisie et la couardise de nos sociétés face à la notion de suicide assisté. Elles refusent celui-ci sous des prétextes confus de “respect de la vie’’. Mais face aux circonstances actuelles les uns prônent l’immunisation collective, acceptant des morts qui auraient pu être évitées tenant compte des moyens médicaux disponibles. En d’autres termes une non-assistance en personnes en danger qui ne dit pas son nom. D’autres se retrouvent obligés de choisir entre “ceux-qui-ont-le-plus-de-chances-de-survivre’’, au prix de l’abandon des plus vulnérables, consentants ou pas. Ils instaurent ainsi une forme d’euthanasie forcée, non-désirée, pire encore qu’un suicide volontairement décidé, mais qui souhaite être facilité.

“Les vieillards, il faudrait les tuer jeunes’’ Alfred JARRY


FAUT-IL FAVORISER l'IVG…ou l’IVV ?

‘’Le premier novembre 2016 un homme de plus s’ajoutera à la population mondiale…..’’
C’est entendu, d’après le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) nous serons 7x109 humains en 2011. Certes nous vivons mieux que nous ne vivions à 3x109 humains en 1991, sur foi de son IDH (Indice de Développement Humain) qui s’est amélioré de près de 20%. Nous serions, toujours d’après la même source, 9x109 humains en 2050 (?!), quand les ressources de la Terre commenceront à plier sous le poids. La disposition d’eau potable deviendra principalement problématique pour plus de 15% d’entre nous (et cela malgré le ‘’dévouement’’ de SUEZ Environnement et autres VEOLIA S.A….) Les autres ressources indispensables commenceront elles aussi à manquer, d’abord pour des raisons de gaspillage (25% aujourd’hui…), de coulage, de freinte et de mauvaise répartition, puis tout simplement par l’épuisement de ressources non renouvelables.
L’espérance de vie, pour des raisons dues essentiellement à l’amélioration des conditions d’hygiène (grâce en partie aux plastiques…), a parcouru des courbes de croissance faramineuses dans les dernières décennies. Elle frôle, en moyenne femmes-hommes, les 80 ans dans les pays dit développés, avec des sommets à 87,5 et a progressé, sur 10 ans à peine, de 45 aux 53 ans dans les pays les moins favorisés. Les statistiques de la qualité dans la longévité sont, elles aussi encourageantes (quoique…). Six français sur dix ne deviendront pas infirmes, quel que soit l’âge de leur mort ; (quant aux quatre autres…là…). A 75 ans seuls 5% seront en “mauvaise santé” ; (mais après ça…) Et à 80 ans près de trois quart vivront autonomes (À quel prix ? Quant à l’autre quart il n’en est pas question…).
La natalité par contre à tendance à diminuer partout drastiquement, sauf dans les pays à très faible taux d’éducation-enseignement et où l’espérance de vie est inférieure à 60 ans. Elle diminue à tel point que le renouvellement de population ne se fait plus dans un grand nombre de “pays du vieux Monde”. Suite à cette régression on peut penser qu’un maximum de peuplement mondial sera atteint avec 15, voire 12 ou au contraire 10 milliards d’individus.

C’est cependant trop, dans la logique du discours dominant, eu égard à l’affaiblissement des ressources, et la dégradation de l’environnement et un frein doit être mis à l’expansion prévue.


LA LOGIQUE BORNÉE DE L’VG
Le discours, toujours dominant, affirme que le contrôle de la fertilité en vue d’obtenir celui du nombre des naissances est la seule voie possible pour contrôler le surpeuplement. Pour y arriver il est préconisé de réduire la pauvreté et d’améliorer l’éducation, en particulier chez les femmes. Noble projet, à première vue. Examinons-le de plus près :
  • On favoriserait donc la réduction de la natalité chez les ethnies où la dure loi de la Nature fait que ne subsistent que les souches les plus résistantes. Alors que dans les pays à faible taux de natalité, on constate en moyenne un affaiblissement du génome en dépit d’une amélioration du niveau de vie et en réalité de plus en plus à cause de cette amélioration-même et de son obtention en dépit de toute logique raisonnable. Les moyens préconisés pour atteindre l’objectif décrit sont éminemment suspects :
  • La cible prioritairement féminine éveille de nombreuses interrogations : concurrence générique ? Concentration sur le segment considéré comme le plus malléable et le plus ‘’faible’’ ?
  • Réduction de la pauvreté. Obtenue par quels moyens ? Sur quels critères ? Quels types de moyens, d’industries ?
  • Amélioration de l’éducation. Avec quels objectifs ? En utilisant quelles normes de savoir ? En préconisant quelles “valeurs” de civilisation et de société ?
Tous points d’ ? pour lesquels les réponses sont peu clarifiées, c’est le moins qu’on en puisse dire. D’autant que l’objectif premier est loin d’être raisonné. En effet la réduction “naturelle” de la fertilité est acceptable, bien qu’elle doive être examinée dans ses motivations. Par contre une réduction statistique aidée a beaucoup de chances d’aboutir, comme beaucoup d’actions humaines à large prétention d’action sur un fiasco, ou sur des métastases inattendues souvent fâcheuses (voir la Chine et la Russie de L’U.R.S.S).
Réjouissons ou lamentons-nous et passons aux choses sérieuses.

LA RÉALITÉ "VIE "
Toute la problématique en rapport avec le surpeuplement –prétendu- et son contrôle – hasardeux – tourne autour de la notion de la vie et de sa sacralisation. Il est donc utile d’en examiner le contenu.
Une erreur couramment commise est d’opposer le concept “vie” à celui de “mort”. L’erreur se trouve dans le fait que “l’heure de la mort” est le terme inverse et opposé dans la ligne du temps à “l’heure de la naissance”, celle-ci n’étant en réalité en rien celle de “la Vie”. Cette dernière, apparue il y a 3,7 milliards d’années, transcende largement le tout, en étant aussi bien au-delà de l’une qu’en de ça de l’autre. Pour nous, vertébrés mammifères, il n’y a lieu de ne parler que “d’existence’’ et non de se gargariser de “notre vie’’. D’autre part la conviction d’une appartenance de la vie au sacré provient en ligne droite de la cérébralisation de l’homme et des réponses données à ses interrogations anxiogènes sur l’origine des choses et le sens de la mort.
L’IVG ne devrait donc en aucune façon être admise comme une mesure de confort. Ce sont bien les mentalités qui devraient évoluer, grâce au binôme éducation-enseignement. Et l’enseignement aussi bien des femmes que des hommes. Des hommes surtout peut-être, ce qui atténuerait peut-être simultanément une recrudescence apparente des transgressions sexuelles (…bien qu’il y ait beaucoup à dire, d’autre, à ce sujet…).

LE DÉFI DE L’IVV
En réalité, quand on y pense, il est aberrant de chercher à réduire la progression du nombre d’humains en commençant par freiner l’apport en vies nouvelles, dans le même temps où l’unité-étalon de vie s’allonge, entraînant un nombre relatif de plus en plus important d’individus âgés (https://www.populationpyram... voir par régions et pays). La logique tout comme un esprit de bonne gestion voudrait que l’on abandonne toute idée de contrôle des naissances en vue de diminuer le nombre d’habitants de la Planète et que l’on implante au contraire une morale socio-psychologique favorable à l’ IVV : l’interruption volontaire de vieillesse. Certes notre réflexe instinctif comme notre logique de pensée réagissent par un mouvement de recul devant cette alternative. Il est plus aisé d’accepter l’idée de l’IVG, l’interruption volontaire de grossesse ou plus généralement tout ce qui permet de contrôler la fertilité, féminine (et moins souvent masculine on se demande pourquoi ?...), à cause de la conception que nous, occidentaux en particulier, avons de la Vie, que nous confondons avec l’existence individuelle, située entre la naissance et la mort. De plus il existe un "pas vu, pas connu" d’un IVG un rien hypocrite de la part de ceux que ne la subissent pas.
Pour les esprits férus d’arithmétique, ne serait-il pas, par exemple, plus logique de se baser sur le coefficient "espérance de vie" calculé sur base de l’année de la naissance pour fixer celle –théorique bien entendu( !)- de sa mort ? Et d’aménager ce calcul en y appliquant une série de coefficients au gré de considérations personnelles, intégrant divers facteurs subjectifs. Un piège moral qu’il semblerait cependant raisonnable d’éviter une fois le "grand âge" atteint serait celui qui consisterait à se laisser aller –uniquement- à des sentiments de lassitude, de refus –prématuré- de la souffrance ou de dépression. Il suffirait (!) pour cela de décider in tempore non suspecto d’une période “expiratoire’’. Certes il y a lieu de s’assurer, dans la mesure du possible, que le “choc’’ auprès des proches soit réduit au minimum.

Traumatiser autrui autant que soi-même par la manière de mettre fin à l’existence serait stupide quand il y a moyen de faire autrement. De même faut-il vérifier que notre existence n’est plus en aucune façon d’un réel soutien pour les tiers. Mais il faut rester mesuré et ne pas oublier que le hasard pourrait aussi en décider à contretemps et qu’il n’est pas raisonnable de vouloir décider de tous les éléments.

Mais voilà, notre société est abusée par la réaction générique de survie à tout prix, alors que dans le monde animal celle-ci n’anime que les individus en pleine possession de leurs capacités tant physiques que cérébrales, ceux sur le déclin étant écartés par le groupe où s’éloignant volontairement. Le résultat est que dans la société humaine le suicide ‘’civilisé’’ est quasi impossible (sauf en Suisse, sous assistance et si les moyens financiers le permettent, ainsi que dans certaines autres régions –Oregon, parties du Canada- mais toujours avec des restrictions et des contrôles préalables). Ailleurs le corps médical tenu par les lois se refuse, autrement que dans des cas déjà désespérés gérés par la loi, à offrir une aide. Mais il s’agit alors d’euthanasie et non de suicide. Celui-ci en est réduit à ses seules formes violentes, exécutées en état de prostration et traumatisantes pour les proches : pendaison, armes à feu, saignées artérielles, noyades, barbituriques. Bien que ces derniers, beaucoup moins mortifères, ne sont délivrés que sur prescription médicale, elle-même jugulée par la loi.

On se demande pourquoi le droit n’est pas accordé de décider de manière raisonnée de sa mort alors que celui qui veut se la donner dans un mouvement désespéré ne pourra en être empêché. Il y a donc lieu de lutter, sur tous les fronts, pour “Le droit à l’IVV’’ et la mise en place d’une procédure qui ne traumatise personne, mais ne donne pas non plus de droit d’opposition, mais uniquement de consultation.

G.J.C Enghien, 21 novembre 2016 »


lundi 4 mai 2020

Coup de gueule - Covid-19 et autres périls humanitaires

Selon "Notre empreinte écologique" - Éd. écosociété, 1999 – et son mode de calcul actualisé, 7 milliards et demi d’êtres humains avaient consommé, à mi-année 2019, plus de la moitié de ce que la planète les abritant leur offrait pour l’année entière ; or 220 000 Terriens continuent de s'ajouter quotidiennement à la population mondiale, de telle sorte que nous serons bientôt 8 milliards, puis entre 11 et 16 milliards au cours du prochain siècle, si nous allons jusque-là.

Faut-il qu’une large part d’entre nous soit aveugle, pour ne pas discerner ce que dissimulent ou nient obstinément des dogmes religieux et politiques dont l'obscurantisme n’a d'égal que le sectarisme de bien des doctrines et idéologies. Sans omettre une éthique figée face à la condition humaine, alors que celle-ci évolue avec un environnement qu’elle influence largement.

Comme en atteste le tabou dont est frappées toute question de population et a fortiori de surpopulation, bien que la parole tende à se libérer sous la pression d’événements qui ne peuvent être dissimulés. C’est à la prolifération de l’espèce humaine qu’est due, avant toute autre considération, une telle situation ; avec ses conséquences connues et à venir.

Alors que nous savons réguler la démographie des autres espèces, quand leur surpopulation les menace d’extinction ou en met d’autres en danger de maladie ou de mort, faudra-t-il que des pandémies plus radicales que celle que nous vivons ou des catastrophes, naturelles ou non, tuent sous nos yeux nos enfants et à plus long terme nos autres descendants ? Ou qu’au-delà de la frugalité qui s’impose d’ores et déjà, ils soient promis à une indigence généralisée ; vivant masqués au sein d’une fourmilière nourris d'insectes et d'aliments de synthèse ?

Les faits nous obligent en tout cas à admettre qu’une régulation de notre démographie s’impose chaque jour plus évidemment et la dénatalité expliquée, comprise et consentie est probablement le seul moyen d’y parvenir, dans le respect que l’être humain se doit à lui-même.

Moins dommageable pour l'économie que la dénatalité, la régulation démographique mondiale par écrêtement, telle qu'y invite Covid-19 Plus de90% de ceux qui en meurent sont âgés de plus de 65 ans, vaut bien la politique de l’enfant unique, mais mourir n’étant pas “ne pas naître”, ce sont les premiers intéressés qui devraient dire ce qu’ils en pensent, plutôt que leurs proches, le Pape ou les gouvernements. Et question comme réponse interpellent quiconque, que ce soit par souci de l’avenir de sa descendance ou à titre personnel.

samedi 11 avril 2020

Covid-19 : complotisme, science fiction ou humour noir ?

1. Simple partage d'observations :

Complotisme et Covid-19


Réaction d'un de ses lecteurs, publiée fin mars par “Le Parisien” :« Le virus du complotisme se répand sans frontières et, pour l’heure, sans vaccin. Le 11 mars, c’est l’ancienne ministre Christine Boutin qui semblait atteinte, en s’interrogeant sur Twitter : “Je suis stupéfaite par cette épidémie de #COVID19 et ne peux m’empêcher de m’interroger sur son origine […]. Désagréable impression que l’on cache quelque chose. Peut-on nous dire la vérité ?". Mais quelles “vérités” sur le coronavirus pensent avoir découvert les conspirationnistes ? ».

Ne peut-on s'interroger sans être pour autant conspirationniste ? Qu’il soit au contraire permis au vulgum pecus, dans le désœuvrement de son confinement, de donner libre cours à son romantisme, sous cette forme aujourd’hui dépassée par la réalité qu’est la science-fiction. Il lui suffira pour cela d’observer quelques coïncidences qui devraient en troubler plus d’un, sans étonner outre mesure les experts en armes chimiques et bactériologiques par exemple, au-delà des professionnels de santé et de santé publique “positive” :
— L’épicentre de la pandémie, en ses débuts, s’est trouvé non seulement en Chine, mais qui plus est à Wuhan, ville qui abrite un laboratoire de pointe en matière de recherche bactériologique ; labo auquel la France est au demeurant partie prenante.
— Ce seraient les scientifiques chinois qui, dès 2015, ont commencé, en dehors de toute règle d'éthique, à utiliser le ciseau moléculaire CRISPR pour modifier le génome d’embryons humains.
— 60 % des victimes du Covid-19, seraient âgées de plus de 70 ans et, selon l'Express, 93,7 % des personnes qui en meurent ont au moins 50 ans
— L’Italie découvre, à l'issue d’une minutieuse enquête, que la contagion et le drame humanitaire qu’elle vit auraient des origines antérieures à celui qui sévit à Wuhan. Elle pourrait être due aux étroites relations que nombre de ses propres industries piémontaises entretiennent depuis longtemps avec des entreprises chinoises, ayant donné lieu à d’innombrables échanges et contacts entre ses protagonistes, tant en Chine qu’en Italie, avec transport du virus dans un sens comme dans l'autre.
Sachant que la Chine n’est pas le seul pays qui joue avec des armes particulièrement dangereuses (cf. Corée du Nord notamment, à ses frontières et qui serait curieusement épargnée), et que le jeu de l'apprenti sorcier n’est une exclusivité ni des communistes ni orientale :
— C’est la Chine qui a tenté la politique de l'enfant unique, pour réguler sa démographie. Dès lors, ses dirigeants, après l'échec de ce traitement du problème “par le bas”, n'auraient-ils pu être tentés d’en expérimenter un autre “par le haut”, avec ou sans bavures ? Sans compter :
. Les bénéfices pouvant en être tirés géopolitiquement - cf. ci-après.
. Le service démographique ainsi rendu à l'humanité entière ; nul pays n’ayant le courage de lever le tabou dont est frappé l'épineuse question d'une croissance démographique mondiale incontrôlée.
— La Chine qui présente un bilan de la pandémie étonnamment bas, rapporté à sa population totale et à celle de l'agglomération de Wuhan.
— Non moins étonnant est le fait que d’autres métropoles chinoises relativement proches de Wuhan aient miraculeusement échappées à son sort.
— La Chine est connue pour le peu de cas qu’elle fait du respect des droits de l'homme.
— Le régime communiste, qui est celui de la Chine, est semé d’exemples d’un manque d’éthique caractérisé, depuis les purges staliniennes par la famine ou le goulag jusqu’à celles, plus radicales encore, des Khmers rouges, en passant par le sort récemment réservé à la communauté africaine de Canton.

2. À qui en veut Covid-19 ?



3. Géopolitique et Covid-19

Fiction ou réalité ? Reprise d’un texte (abrégé) émanant d’un auteur, probablement de nationalité américaine et diffusé sur Internet dès fin février début mars 2020, formulant des hypothèses au sujet du Coronavirus, de ses causes, de ses origines, et de ses effets socio-économiques immédiats et à terme.


« SCÈNE I
La Chine tombe malade économiquement. Elle entre dans une “crise” qui paralyse son commerce.
SCÈNE II
La monnaie chinoise est dévaluée.
Le pouvoir chinois ne réagit pas.
Le marasme économique s'installe en Chine.
SCÈNE III
En raison de ce marasme, les sociétés européennes et américaines basées en Chine, voient le prix de leurs actions chuter de 40 %.
SCÈNE IV
Le Coronavirus apparaît, d’abord en Chine, puis se propage dans des pays de monde de plus en plus nombreux. Pandémie.
Crise économique mondiale sans précédents. Les cours de toutes les bourses s’effondrent.
La Chine rafle un maximum d'actions de sociétés en Europe et aux États-Unis, à un prix très bas.
SCÈNE V
La Chine maîtrise la maladie, quand elle a mis la main sur un nombre suffisant de sociétés étrangères en Europe et aux États-Unis. Elle décide que les entreprises étrangères installées en Chine y restent, et gagne ainsi 20 000 milliards de dollars.

Échec et mat !

C’était juste ma spéculation, mais maintenant, je suis convaincu que le coronavirus a été délibérément propagé par les Chinois eux-mêmes.

Au début, ils étaient trop préparés. Trois semaines après le début de la pièce 12 000 lits d’hôpitaux étaient déjà en place. Et ces hôpitaux ont vraiment été construits en deux semaines, [planification et approvisionnements des chantiers compris]. Impressionnant !

Avec une avance remarquable sur tous les autres pays du monde, la Chine annonce qu’elle a arrêté l'épidémie. Les dirigeants chinois apparaissent dans des vidéos célébrant cette victoire, et ils annoncent même avoir un vaccin. Comment auraient-ils pu créer celui-ci si rapidement sans avoir toutes les informations génétiques indispensables ?

Den Xiao Ping a donné à l'ouest une raclée avec le coronavirus, qui a fait spectaculairement chuter les actions des entreprises occidentales, d’abord en Chine. Quand elles ont assez descendu, la Chine les a achetées. Les entreprises, créées par les États-Unis et l'Europe en Chine, avec toute la technologie mise en place par ces échanges et leur capital, sont ainsi passées entre les mains de la Chine qui, avec ce potentiel technologique, pourra librement fixer ses prix et vendre à l’Occident tout ce dont il aura besoin.

Rien de tout cela n’a pu arriver par hasard.

La Chine se soucierait-elle de la mort de ses vieillards ? Elle à moins de pensions de vieillesse à payer, et le butin est énorme.

L'Occident est défait financièrement, en crise, et stupéfait par la maladie ; sans savoir quoi faire.

La chine serait maintenant le plus grand détenteur étranger de trésorerie américaine avec 1,18 billion de dollars de titres ; surpassant le Japon

Prospective & Analogie :

Pourquoi la Russie et la Corée du Nord ont une incidence faible ou nulle de Covid-19 ?
Est-ce parce qu'ils sont de fidèles alliés de la Chine ?
Par contre les États-Unis / Corée du Sud / Royaume-Uni / France / Italie / Espagne, autres pays asiatiques, et bientôt Afrique, sont sévèrement touchés

Comment se fait-il que Wuhan ait été si soudainement libéré du virus mortel ?
La Chine dit que cela est dû aux mesures initiales drastiques que les dirigeants ont dictées et qui ont conduit à ce que Wuhan soit entièrement confinée pour contenir la propagation à d'autres régions.

Pourquoi Pékin n’a pas été touché ? Pourquoi seulement Wuhan ?
Il est intéressant de réfléchir, non ?

Eh bien… Wuhan est maintenant ouvert aux affaires

Covid-19 doit être vu dans le contexte de la partie de bras de fer se jouant entre la Chine et les États-Unis, véritable guerre commerciale

L'Amérique et tous les pays mentionnés ci-dessus sont dévastés financièrement
L'économie américaine va bientôt s'effondrer comme prévu par la Chine.
La Chine sait qu’elle NE PEUT PAS vaincre l'Amérique militairement, car les États-Unis sont actuellement le pays le plus puissant du monde.
[Cf. situation particulièrement dramatique de New York
Alors, utiliser le virus… pour paralyser l'économie et paralyser la nation et ses capacités de défense.
[Suivent des considérations de politiques intérieure américaine, qui n'ont pas été reprises pour écourter la citation]

L'épidémie de Wuhan était une vitrine. Au plus fort de l'épidémie de virus… le président chinois Xi Jinping… portait un simple masque RM1 pour visiter des zones infectées, alors qu’en tant que président il aurait dû être couvert de la tête aux pieds… Il a probablement déjà été vacciné pour résister au virus, ce qui signifie qu'un remède était déjà en place avant sa libération et sa propagation.

La vision de la Chine est de contrôler l'économie mondiale en achetant maintenant des actifs de pays au bord de l'effondrement économique.

Plus tard, la Chine annoncera que ses chercheurs médicaux ont trouvé un remède pour détruire le virus

La Chine possédera les actifs de toutes les alliances occidentales et ces pays seront bientôt esclaves de leur nouveau maître… la CHINE ».


Autre observation troublante – bien que demandant à être approfondie – notée sur le web

C’est bizarre ...!

Wuhan à Shanghai = 629 km
Wuhan à Pékin = 1052 km
Wuhan à Milan = 8700 km
Wuhan à New York = 12000 km
Wuhan à Etli = 8670 km
Wuhan à Londres = 8880 km
Wuhan à Paris = 8900 km
Wuhan vers l'Espagne = 9830 km
Wuhan vers l'Inde = 3575 km
Wuhan vers l'Iran = 6560 km

Quelque chose ne va pas…!

Le virus Corona est originaire de la ville de Wuhan en Chine et il a
maintenant atteint tous les coins du monde, mais ce virus n'a pas
atteint la capitale de la Chine: Pékin et la capitale économique:
Shanghai près de Wuhan, pourquoi ...?

Pékin est la ville où vivent tous les dirigeants chinois, les chefs
militaires vivent ici, ceux qui dirigent le pouvoir chinois vivent ici,
il n'y a pas de verrouillage à Pékin! C'est ouvert! La couronne n'a
aucun effet ici, pourquoi ...?

Shanghai est la ville qui gère l'économie chinoise, c'est la capitale
économique de la Chine, ici tous les riches chinois vivent! Ceux qui
font fonctionner l'industrie, il n'y a pas de verrouillage ici, le
Corona ici n'a aucun effet…! Pourquoi ...?

Le Corona est-il un virus pandémique, à qui l'on a dit de semer la
panique partout dans le monde, mais tu ne viendras pas ni à Pékin ni à
Shanghai. il est très important de poser à la Chine la question pourquoi
les plus grands pays développés du monde ne sont pas arrivés à
stopper le Corona ?! Ce Corona qui a créé la terreur dans les grandes
villes du monde, alors pourquoi ce tueur n'a-t-il pas atteint Pékin…? Et
Shanghai est-elle épargnée...? Pourquoi ...?

Pékin et Shanghai sont les zones adjacentes à Wuhan! Le virus de Wuhan a
atteint tous les coins du monde, mais ce virus n'a pas atteint Pékin ni
Shanghai…! Pourquoi ...?

Aujourd'hui, l'ensemble de l'Inde et 130 crores [*]d'Indiens pourraient
être enfermés! Notre économie est au point mort, mais toutes les grandes
villes de Chine sont ouvertes et maintenant et à partir du 8 avril, la
Chine ouvre également Wuhan! Le monde entier est frappé de terreur!
Maintenant, de nouveaux cas ne viennent pas en Chine et la Chine est
ouverte…! Pourquoi ...?

Une autre grande chose est que le marché boursier dans le monde a chuté
de près de moitié! Nifty est passé de 12 000 à 7 000 en Inde aussi! Mais
en Chine - le marché boursier qui était à 3 000, n'a chuté qu'à 2 700 !?
Pas d'effet de ce virus sur le marché chinois…! Pourquoi ...?

Quelque soient ces constats, ils indiquent seulement une chose que le
Corona est une arme biochimique de la Chine, que la Chine a utilisé pour
détruire le monde !? Après avoir tué quelques personnes, la Chine a
maintenant contrôlé ce virus ! Elle a peut-être aussi des médicaments
qu’elle ne partage pas avec le monde!

*Pourquoi…?



* [Le crore est une unité de numération utilisée en Inde. 1 crore équivaut à 10 millions.]


4. Conclusion

Telle pourrait être l'histoire de la conquête du monde par un pays que les références idéologiques de chacun désignera. La manière est plus que détestable il est vrai, mais qu'aurait-elle de moins humaniste que le recours au nucléaire il y a 75 ans, pour faire taire le fanatisme japonais et cesser la tuerie de millions d'être humains par des moyens plus conventionnels ; ou la mise au point d'armes chimiques et biologiques dont les arsenaux de plusieurs pays sont dotés depuis longtemps en attendant l'occasion de s'en servir (ce qui arrive parfois, comme en 14-18 ou plus récemment pendant la guerre de Syrie par exemple) ; ou encore les manœuvres toujours possibles de l'un pour faire accuser l'autre.

La dépréciation de la vie commence quand les pouvoirs politiques se livrent une compétition économique insensée, soutenue par des dogmes encourageant l'accroissement d'une population mondiale de producteurs-consommateurs qui augmente déjà de 220 000 unités quotidiennement, alors que la transition démographique s'annonce telle qu'après que cette population ait crû d'environ 10 500 individus quotidiennement depuis le début de notre ère, ce chiffre sera, selon hypothèses haute ou basse du Service population de l'ONU, de l'ordre de 125 000 à plus de 300 000 dans moins d'un siècle. La banalisation de la mort ne peut qu'en résulter, et la domination du monde au prix de quelques dizaines de millions de vies humaines, parmi les moins utiles aux compétitions tant économique que religieuse, devient anecdotique. Si Paris a bien valu une messe pour un roi de France, la vie de quelques êtres humains en fin de vie serait peu cher payer la domination du Monde entier, pour qui en aurait l'ambition.
D'autant que ce moyen de dicter sa loi à l'ensemble de l'humanité, tel qu’il paraît somme-toute plausible, réglerait les problèmes posés par sa propre surpopulation – d’ores et déjà atteinte –, ce qui propulserait Machiavel au rang de grand bienfaiteur de l’humanité.

Et la spéculation ne s’arrête pas là ! Quelques mécontents, mis devant le fait accompli, pourraient décider d’y mettre fin, ouvertement et manu militari. À chacun d’imaginer la suite… et la fin. Sans toutefois s'en inquiéter outre mesure, car pour ce qui concerne une Europe qui ne manquera pas d’imitateurs, l'injection de quelques centaines de milliards de fonds publics, lui permettra d'aller, non plus vers de nouvelles “trente glorieuses” mais vers des siècles de développement démo-économique (“démo” pour démographique ou démoniaque, au choix).


. Autres liens en rapport avec le sujet du présent article :




https://bonpourlatete.com/actuel/une-fuite-accidentelle-du-coronavirus-depuis-un-labo-de-wuhan-n-est-pas-a-exclure

https://www.causeur.fr/alain-finkielkraut-coronavirus-savoir-175150

https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Coronavirus-la-lourde-responsabilite-de-l-OMS-infeodee-a-la-Chine?utm_source=2020-04-13B&utm_medium=lettre-fr&utm_campaign=lettre-fr&utm_content=article5651

https://www.courrierinternational.com/article/coronavirus-en-2018-les-etats-unis-sinquietaient-des-risques-poses-par-un-laboratoire-de?utm_source=batch-notif&utm_medium=push-notification&utm_campaign=batch-notif#xtor=CS5-32-[siteweb]-[pushweb]

https://www.courrierinternational.com/depeche/dans-les-agences-onusiennes-le-recul-americain-favorise-linfluence-chinoise.afp.com.20200417.doc.1qn5z7.xml

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-oui-la-parole-d-un-prix-nobel-de-medecine-peut-aussi-etre-manipulee-7800488010