Sans
prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les
données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils
illustrent, sont empruntés en toute simplicité à des disciplines
scientifiquement établies.
-:-:-:-:-:-:-
Pour
autant que désmicardiser consiste à faire en sorte qu’aucun
revenu ne soit inférieur au SMIC (salaire minimum interprofessionnel
de croissance), la structure sociale de l’humanité comme de toute nation l’interdit,
en raison de l’incessante croissance démographique planétaire
avec ses retombées inévitables sur tous les pays du monde ;
la misère se prêtant partout et sans retenue au jeu des vases communicants,
depuis le niveau zér0 de la richesse qu’est la pauvreté extrême
Quelle
qu’en soit la nature, la répartition des richesses de la société
est en effet indissociable de l’augmentation de la population, en
cela qu’elle a pour première conséquence d’éloigner sans cesse
la base de la pyramide sociale de son sommet et de creuser d’autant
les inégalités sociales dont cet écart est l’expression globale,
dans son intemporelle relativité
C’est
ainsi que sur 100 Terriens qui viennent s’ajouter à la population
mondiale, 14 vont structurellement rejoindre les “riches”
occupants du sommet de la pyramide, les 86 restant allant grossir les
rangs des “pauvres” qui en peuplent la base, jusqu’à
l’inexpugnable niveau zér0 de la richesse
Il
est ainsi d’autant plus illusoire qu’éphémère de vouloir
procéder à une désmicardisation de la société, que la
répartition de ses membres est incessamment réajustée dans leur
interdépendance, hiérarchisée par les hasards de la naissance de
chacun et son héritage génétique, social et culturel, quels que
soient les aléas de son existence par la suite
La
seule solution qui offrirait aux plus pauvres des êtres humains la
garantie d’un SMIC , consisterait à en faire un RUMI –
Revenu universel minimum et inconditionnel – les isolant du niveau
zér0 de la richesse collective, dans des conditions qu’il sera
toutefois nécessaire d’ajuster avec :
1°
des idéologies politiques ayant toutes fait la preuve de leur
impuissance à solutionner le problème fondamental que pose la
pauvreté profonde.
2°
une démographie mondiale dont la dogmatique autant qu’incessante
croissance, fait de toute volonté réaliste d’améliorer le sort
des plus pauvres, un tonneau des Danaïdes.
3°
De la richesse, niveau de vie et plus particulièrement le pouvoir
d’achat de la population de chaque pays, bien que les pays les plus
riches puissent contribuer aux efforts des plus pauvres, avec pour
objectif de contribuer à l’apaisement des relations entre tous.
À
propos du schémas ci-dessus :
– Le point de départ de la flèche de
droite, marque le niveau de la richesse collective se substituant à
son niveau zér0, auquel sont élevés tous les pauvres profonds, par
injection du revenu universel à la base de la pyramide sociale. En
d’autres termes, davantage que “soulager” les plus pauvres par
l’assistanat, ils sont structurellement “isolés” de
l’irrémédiable niveau zér0 de la richesse.
– La flèche
de gauche quant à elle, indique comment l’impôt collectif finance
structurellement le revenu universel ; ce que perçoivent à ce titre
tous les “riches” leur étant repris par le prélèvement de
l’impôt sur le revenu, payé par tous les citoyens
proportionnellement au revenu de chacun.