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jeudi 16 janvier 2025

Démographie, condition humaine et environnement : Le "raz-le-bol" des pauvres

Article révisé le 1/0/2025


Quand l’humanité en est à consommer ou simplement gaspiller ou saccager en moins de 6 mois ce que la nature lui offre pour vivre un an (Cf. “Notre empreinte écologique” aux éditions Écosociété), la prolifération humaine n’est plus favorable qu’à ceux qu'enrichit une économie générée par les besoins vitaux ou accessoires d'une (sur)population dont chaque membre est, avant toute autre considération, un consommateur.

Ce qui est sans compter avec l'expansion de la pauvreté et le creusement incessant des inégalités sociales, tel qu'il résulte de la structure incontournablement pyramidale de toute société fondée sur l'héritage génétique, social et culturel de chacun de ses membres, quels que soient les aléas de son existence par la suite.

La croissance démographique étant cependant pour les pauvres – toujours pour des raisons d’ordre structurel –, la seule chance de s’extraire de leur condition et de voir leur descendance échapper aussi peu que ce soit à ce qu’ils leur en transmettent, quelles conclusions peuvent-ils en tirer, et à quels actes de désespoir un telle fatalité les conduira-t-elle ? Sachant que la pression du nombre ne peut avoir pour conséquences qu’une gouvernance rendue chaque jour plus difficile, jusqu’à condamner à l'impuissance les élites les mieux intentionnées.

Sous la vaine influence d'agitateurs peu conscients des réalités de la condition de ceux au bonheur ils prétendent œuvrer ou allant jusqu'à la nier, les oubliés de la richesse ouvrent lentement les yeux sur l’engrenage démographique dont ils sont victimes. Au-delà des retombées d’une surpopulation planétaire exposée à tous les égoïsmes, dont l’exemple ultime pourrait être le très hypothétique exode vers d’autres planètes de ceux dont les ancêtres leur en auront transmis les moyens, quand cessera la résignation des moins favorisés par le sort ? Qu’en seront les effets, dont ceux déjà enregistrés en de nombreux endroits de la planète donnent l’exemple ? Sera-t-il possible à l'humanité de sortir d’un processus qui la broie ?

Pour ceux dont la condition résulte d’une volonté divine leur promettent en compensation le paradis, leur illusion n’est-elle par dénoncée par l'épiscopale admonestation adressée à un Trump à peine élu, lors de l'office célébré dans la chapelle du Capitole, alors qu’il allait prêter serment sur la Bible quelques instants après ?


 https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

dimanche 17 mars 2024

Invitation & avertissement

 

Invitation & avertissements


Sauf accès direct à un article, par son adresse obtenue par ailleurs :

Pour une meilleure compréhension de la raison d’être de ce blog et de son contenu, il est recommandé de procéder à sa visite en commençant par la lecture − dans l’ordre indiqué − des quelques articles auxquels renvoient les liens ci-après.

Mais attention :

Avertissement n° 1 Ce contenu peut heurter toute personne immature ou dominée par ses émotions et ses croyances, de nature notamment théologique et politique.

Avertissement n° 2Les propos qui suivent sont déterminants pour la compréhension des raisons pour lesquelles le polyèdre pyramidal y est considéré comme représentatif de la structure de toute société fondée sur l’altérité plus ou moins différenciée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité.

Dans sa “Psychologie des foules” (éditions originale Alcan, Paris 1895) Auguste Le Bon écrit : « Au point de vue de la vérité absolue, un cube, un cercle [une pyramide]* sont des figures géométriques invariables, rigoureusement définies par certaines formules. Au point de vue de notre œil, figurer les objets avec leur forme géométrique exacte serait déformer la nature et la rendre méconnaisable. Si nous supposons un monde dont les habitants ne puissent que copier ou photographier les objets, sans avoir la possibilité de les toucher, ils n’arriveraient que très difficilement à se faire une idée exacte de leur forme. La connaissance de cette forme, accessible seulement à un petit nombre de savants, ne présenterait d’ailleurs qu’un intérêt très faible.

Le philosophe qui étudie les phénomènes sociaux doit avoir présent à l’esprit, qu’à côté de leur valeur théorique ils ont une valeur pratique, et que, au point de vue de l’évolution des civilisations, cette dernière est la seule possédant quelque importance. … Si nous voulons rester dans les limites étroites mais sûres des choses que la science peut connaître, et ne pas errer dans le domaine des conjectures vagues et des vaines hypothèses, il nous faut constater simplement les phénomènes qui nous sont accessibles, et nous borner à cette constatation ».

* Aussi brève que puisse être cette énumération, il est pour le moins curieux que le polyèdre pyramidal en soit absent, alors que le sociologue émérite qui en est l’auteur, traite de questions concernant des foules dont la représentation la plus communément admise est précisément le polyèdre pyramidal.

Quoi qu’il en soit, les propriétés géométriquement définies d’un cercle, d’un cube, ou du polyèdre pyramidal, ne changent pas avec la vue qu’en a l’observateur ; c’est donc précisément parce que ces propriétés sont par définition immuables, qu’elles peuvent garantir l'objectivité et la pérennité d'une étude de la condition de ses occupants.

Il est donc précisé que pour les besoins d'une telle étude, le volume de la pyramide “sociale“ est quant à lui conventionnellement admis comme représentatif de l'importance en nombre de son peuplement, constitué de l’ensemble de la société dont elle est la figuration, dans l’altérité hiérarchisée de ses membres, telle qu’elle résulte des hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun d'entre eux, quels que soient les aléas de son existence par la suite.


Pour tout commentaire, merci d'utiliser le formulaire proposé en fin d'article.


Pourquoi la pyramide sociale ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

La Pyramidologie sociale, qu’est-ce que c’est ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/la-pyramidologie-sociale-quest-ce-que.html

De la relation entre condition humaine, démographie et économie.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

Des conséquences suicidaires de l’aveuglement de l’humanité, quant à sa propre condition.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Pyramidologie sociale : Questions et réponses

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/09/quiz-pyramidologie-sociale.html

vendredi 9 juin 2023

Quand la folie humaine se manifeste à Annecy

Tout d’abord et par chance, aucun des enfants atteints par les coups du forcené d’Annecy en est mort, et le comportement de “Henri” garde tout son mérite et sa valeur exemplaire, dont tant d’entre nous devraient s’inspirer, plutôt que de se claustrer dans leur égoïsme et leurs peurs.

Puisse ce drame servir notre humanisme plutôt que telle ou telle croyance ou idéologie, qui ne font toutes que l’achever, par leur déni des réalités de la condition humaine. N’est-il pas en effet, aussi sauvagement que simplement, démontré une fois de plus, que cette condition est avant toute autre considération déterminée par le caractère structurel, incontournablement pyramidal de la société, au sein de laquelle le destin de chacun s’accomplit selon les hasards de son héritage génétique, social et culturel ; quels que soient les aléas heureux et malheureux de son existence par la suite ; la compassion la mieux intentionnée, et les compensations que la société tente d’y apporter ?

À l’heure où la mère du coupable le dit atteint de troubles psychologiques – ce qui ne surprend personne – est-il si difficile de comprendre que rien ne peut empêcher un être humain d’être obsédé jusqu’à la folie, par l’image de ces enfants, mourant par milliers de faim dans les bras de leur mère, ou dont le corps sans vie vient échouer sur une grève, au bout d’un voyage désespéré, pour tenter d’échapper à la misère et trouver les conditions de vie paisibles et joyeuses qui devraient être celles de tous les enfants du monde ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Du vase d’Uruk à la tour de Babel, puis à la pyramide sociale https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/05/pourquoi-la-pyramidologie-sociale.html

dimanche 20 novembre 2022

De la genèse à l'écologie

Révisé le 11 août 2025

Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées qui les illustrent, sont néanmoins empruntés à la science, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...
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Genèse (www.info-bible.org/lsg/01.Genese.html) 27 — Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. 28 — Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. 29 — Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.

Tels sont les commandements de la Bible et des religions qui s’y réfèrent, avec ou sans la part d'emprunts de chacune aux Code de Manou, édicté des millénaires plus tôt, ou aux enseignements de Bouddha et de Confucius parmi tant d’autres. Mais ces injonctions du Livre puis du Nouveau Testament, par le dogme nataliste qu'ils instaurent, ont amplement déterminé la destinée des peuples, sans qu'aient jamais été mis en cause la surpopulation humaine à en attendre tôt ou tard, que ce dogme ait ou non été protégé par le tabou dont l'ont frappé les religions judéo-chrétiennes, ou que l'Islam en fasit l'arme proclamée à la face du monde, par laquelle il entend le conquérir.

Sale temps en tous cas pour la planète, sa biodiversité et l’humanité, même si une excuse peut être trouvée aux Saints Prophètes, dans le fait que le simple renouvellement de la population était, hautement problématique à leur époque en raison d'une espérance de vie de l'ordre de 20 ans. Mais qu’en est-il advenu pour l’être humain, hormis l'indéniable amélioration de ses conditions matérielles d'existence, dans la confusion entre bonheur et confort ?

Représentant du vivant comme un autre, l'être humain doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger outre se soigner, s'instruire etc. « Il est avant toute autre activité ou tout autre opinion un consommateur » - Gaston Bouthoul in Traité de sociologie, tome II, p. 180 - Payot 1968, ceci depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attesteraient s'il en était besoin les marchés du prénatal et du funéraire. Il se double en outre d’un producteur, dès qu’il est en âge de travailler, se faisant agent économique au service de la société, concurremment avec les autres prédateurs de leur environnement commun. Ainsi, plus le nombre des humains augmente, plus leurs besoins s’accroissent, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent – quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les capacités planétaires sont atteinte d’autant et ajoutent les dommages humains à ceux d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques. Tous les malheurs du monde en découlent.

Incité à se multiplier sans limites, dans le but proclamé de rallier un nombre toujours plus élevé de croyants, d’électeurs et autres supporters des pouvoirs qui mènent le monde, l'homme a réagi sans plus de précautions que de discernement pendant des millénaires et spécialement au cours de ces 2 à 3 derniers siècles, avec l’aide du progrès scientifique et technique. Le Livre a de la sorte conduit à une exploitation destructrice de la planète par l’indissociable binôme économie/population, celle-ci déterminant celle-là dans une croissance incessante. Et qu’une telle aberration puisse s’expliquer par le fait que la Terre étant considérée comme une étendue aux confins ignorés il ne pouvait qu’en être de même de ses ressources, ne fait que renforcer l’idée que les Saintes Écritures aient méconnu ou négligé:
— L’irrépressible désir et la capacité d’améliorer sans cesse sa condition, qui distinguent l’humanité des autres espèces peuplant avec elle la planète Terre.
— La faculté de l’être humain de s’inventer des besoins qui viendraient s’ajouter à ceux que lui imposent sa nature.

Sans compter les effets d'un supplément d’obscurantisme de la part des pouvoirs qui mènent le monde face aux sciences et à leurs découvertes. Comme par exemples, particulièrement de la part de la Chrétienté, sa résistance à admettre la rotondité de la Terre ; la sacralisation du corps humain en interdisant l’autopsie, donc la connaissance ; l’interdiction par le serment d’Hippocrate – véritable dogme surnataliste laïc – du droit de disposer de sa propre vie conformément à cette sacralisation, avec pour premiers effets l’allongement de sa durée de vie, le refus obstiné d'un contrôle de la natalité, mais surtout d'une exonération de la loi de sélection naturelle qui avait protégé jusqu'alors l'espèce humaine contre les risques d'une démographie galopante, et la planète Terre des dommages environnementaux auquel cette dispense ne pouvait que conduire. Sans parler du risque qu'il en soit de même pour l'espace sidéral, si l'homme parvient à l'investir.

C’est ainsi en tout cas, que :
— Si environ 250 Millions d’êtres humains ont peuplé la Terre en l’an 1 du Christianisme, 8 Milliards la peuplent aujourd’hui et plus de 11 Milliards la peupleront dans quelques décennies… si la nature le tolère.
— Parmi les 8 Milliards de Terriens à ce jour, la grande majorité vit ou survit à proximité ou à la base de la pyramide sociale – laquelle coïncide avec l'inéluctable niveau zéro de sa richesse, soit 32 fois la population mondiale au début de notre ère, toutes conditions confondues – dans leur relativité et quel que soit le nombre de ceux qui échappent à ce sort.

C’est aussi dans ces conditions que les Saintes Écritures, de même que les pouvoirs qu'elles ont portés sur les fonts baptismaux ignorent, voire refusent, le caractère structurellement pyramidal de toute société faite de l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle des être humains, dans leur altérité. Et c'est l'ensemble de ces pouvoirs qui n’ont pas tenu compte des difficultés à attendre d'une telle ignorance en matière de vie sociale, quels que soient les effets de la crainte d’un châtiment divin que fait toujours craindre à certains le manque de respect d'un ordre public hissé au rang de valeur religieuse.

Par ailleurs – et en outre –, du fait que richesse et pauvreté en tout existent l’une par l’autre – sans riches point de pauvres, comme sans puissants points de faibles et réciproquement –, l’illusion relative à la liberté de chacun de choisir sa propre existence est de moins en moins acceptée. Toujours plus nombreux sont ceux qui pensent pouvoir remettre en cause toute injonction (sur)nataliste. En raison de la vulgarisation d'innombrables données scientifique, les êtres humain sont toujours plus nombreux à prendre conscience des fondamentaux de leur condition et du fait que leurs malheurs augmentent irrémédiablement, parce que structurellement, avec leur nombre et leurs activités, aidés par un progrès technique et scientifique dont ils se sont insuffisamment et trop longtemps bien peu souciés de savoir jusqu’où il irait.

Autre particularité de cette condition humaine dans ce qu’elle peut avoir de plus cruellement incontournable, tout autant négligée que ce qui précède : l’existence du niveau zéro de la pauvreté déjà évoqué, d'autant plus fatal qu’absent des discours les mieux intentionnés. D’où le véritable tonneau des Danaïdes offert aux philanthropes, peuplé de centaines de millions, puis de milliards de miséreux survivant à la marge extrême d'une population structurellement composée de 86 % de pauvres pour 14 % de riches, et une société humaine érigée en système esclavagiste, les occupants de chaque strate de la pyramide sociale subissant inéluctablement la domination et le poids de ceux qui occupent les strates supérieures. Naturellement réticent à coopérer en tenant compte de cette relation structurelle fondamentale, l’homme a seulement su mener une lutte fratricide, devenue avec le marxisme une “lutte des classes” ayant fait la preuve de son impuissance, au-delà d'une confiscation d'améliorations de la condition humaine devant tout au progrès scientifique et technique.







Et pour la planète ?
Tout n’est-il dit pas dans les versets du Livre rappelés au début de cet article, pour avoir fait de l’être humain son premier prédateur et du même coup l’ennemi irréductible de son environnement… et de lui-même ; en attendant que des machines qu’il aura imaginées dénuées de désirs autant que de vanité et beaucoup plus frugales que lui, le remplacent ?

Est-il nécessaire de souligner que les ressources non renouvelables existaient avant celà, et que si les renouvelables existaient elles aussi, c’est encore le progrès scientifique et technique qui devait en révéler l’existence et conduire à leur exploitation abusive ? C'est ainsi en tous cas qu’une biodiversité garante des grands équilibres de la vie sur Terre a été sacrifiée pour satisfaire les besoins vitaux comme accessoires de l’être humain, avec une avidité sans commune mesure avec celle des autres espèces avec lesquelles il partage son univers.


L'humanité qui s’envole de nos jours pour l'exploration spatiale au long cours, agit-elle comme prétendaient le faire Christophe Colomb et ses commanditaires, avec pour but d'agrandir le royaume de Dieu ou poursuit-elle, désormais sans fard, son enrichissement matériel, par exportation de l'indissociable binôme population-économie ? C'est toujours avec le même cynisme en tous cas, que croît la pyramide sociale et que s'hypertrophie proportionnellement sa base, coincidant rappelons-le avec le niveau zéro de sa richesse.



https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

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mardi 12 octobre 2021

Peine de mort, pauvreté et démographie

Un ancien Garde des Sceaux et un Président de la République nous disent de la peine de mort, à l’occasion de la commémoration de son abolition en France, qu’elle est « la plus grande honte de l’humanité ».

Faut-il leur faire observer, ainsi qu’à ceux qui les croient sans se poser de question, que les clients privilégiés de la guillotine, de la chaise électrique, de la corde, ou de tout autre moyen d’appliquer cette peine, ont de tous temps majoritairement compté parmi les êtres humains les plus démunis en tout ; et qu’il existe par conséquent un lien objectivement aussi avéré qu’étroit entre la misère – morale et matérielle – et le crime ? La société ayant toujours sommairement cherché à se protéger de ce dernier en en supprimant les auteurs, à la manière dont ce bon Monsieur Hollande et tant d’autres, pensent guérir certains maux en soustrayant leur nom des dictionnaires, chacun est en mesure de juger au quotidien du résultat, sans compter le fait qu’en tant de circonstances, la vie de coupables comme d’innocents, compte si peu.

Louable souci de se comporter en hommes civilisés plutôt qu’en barbares ? Compassion aussi inépuisable que les malheurs qui la suscitent  ? Bien-pensance au plus haut niveau ? Sans doute, mais de là à prétendre que la peine de mort est la première honte de l’humanité, c’est ignorer qu’il en existe une dont toutes les autres découlent : une prolifération humaine développant structurellement cette pauvreté profonde, pouvant conduire à la désespérance un nombre sans cesse grandissant de ceux qui en sont frappés, sachant que c'est le désespoir qui conduit aux pires actes.

Lequel des opposants comme des partisans de l’abolition de la peine de mort s’est-il un jour soucié du niveau zéro de la richesse auquel survivent des centaines de millions, et bientôt des milliards d’êtres humains ? Lequel d’entre eux parlera-t-il de l’ingouvernabilité croissante d’une surpopulation dont les membres ont chacun un avis différent des autres ; encouragés par des savoirs aussi superficiels que largement partagés ainsi que par des pouvoirs plus soucieux du nombre que du bien-être de ceux sur lesquels ils se sont fondés et prospèrent depuis ?



Pour préciser le rapport existant depuis toujours entre pauvreté et criminalité, le lecteur pourra se reporter au tableau ci-après, ainsi qu’aux données plus récentes publiées sur internet par l’Observatoire des inégalités, même si elles sont d'ordre intellectuel plutôt que matériel : https://www.inegalites.fr/L-origine-sociale-des-detenus?id_mot=99


Origine socioprofessionnelle des forçats en France, en 1848

Métiers

Nombre

%

Cultivateurs, jardiniers

1 257

15,91

88,15

Bergers, bouviers, chevriers

85

4,08

Journaliers

111

14,06

Domestiques

251

3,18

Artisans, ouvriers

4 024

50,92

Marchands

363

4,59

11,85

Négociants

13

0,16

Employés

118

1,49

Militaires

112

1,42

Professions libérales

29

0,37

Rentiers et propriétaires

53

0,67

Sans métier

161

2,03

Métiers indéterminés

292

3,69

Divers non classés

34

0,43

Total

7 903

100,00

Tableau emprunté à l’étude accessible par le lien suivant (p. 305) :
https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1977_num_228_1_4054


Invitation à lire par ailleurs :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/11/pauvrete-et-richesse-essai-de.html

vendredi 9 août 2019

Raccourcis (Suite N° 5)

— Avec plus de 200 000 être humains supplémentaire chaque jour, les besoins et la pollution vont plus vite que la production. Par conséquent, quand tout sera bio, plus rien ne le sera. 
— Le seul moyen durable de réduire les inégalités sociales est d’agir sur l'indissociable binôme économie-population, par lequel la société s’enrichit toujours plus et les riches en premier lieu. À cette fin, priorité absolue à une ÉCONOMIE DÉNATALISTE
— La pyramide sociale mondiale dicte sa loi. Après qu’elle ait acquis une dimension planétaire résultant d’un progrès scientifique et technique voulu par tous les hommes, sans exception.
— Tous les pouvoirs ont pour premier souci l’augmentation du nombre de fidèles ou d’électeurs sur lesquels ils se fondent, plus soucieux de leur nombre que de leur bien-être – sans omettre la préoccupation majeure des êtres humain qui est de savoir qui financera leur retraite.
— En encourageant une croissance démographique humaine démesurée, alors qu’en raison du caractère incontournablement pyramidal de notre société, les pauvres se multiplient à une cadence qui est 6 fois celle des riches, l'humanité vit ce qui n’est qu’une stupidité collective.
— Aucun pouvoir ne s’exerce sans mensonge – ou pour le moins dissimulation –, tant la vérité peut sembler insupportable quand ceux qui l’ignorent la découvrent. Et c’est la connaissance de cette vérité, et  sa manipulation, qui mène au pouvoir.
— Qui peut prétendre à l’équitableet au “bio” en quoi que ce soit, quand l’air et l’eau purs manquent, irréversiblement, en maints endroits de la planète ? Commençons par réduire et stabiliser la population du premier des pollueurs, par sa dénatalité. Tout en dépend.
— La pyramide sociale humaine permet à chacun de ses occupants de se situer par rapport à ses semblables. Probablement est-ce la raison pour laquelle ils la négligent.
 — Pour ce qui en incombe à l'humanité, les grands équilibres sociaux et les atteintes à l'environnement sont essentiellement dus à la croissance démesurée du binôme économie-démographie, celle-ci déterminant celle-là et non l'inverse.
  Le progrès, notamment en matière d'information et de communication, ayant levé la plupart des barrières entre les nations et les hommes, s’ensuit la réduction à une seule de quelques civilisations, que quelques détails différencient encore, comme leurs religions, leurs langues, leurs mœurs, etc.
— Redoublement de peur du jugement dernier ? Effets de l’écolo-anxiété régnante ?
— C’est à l’heure où, en raison de ses abus, l’humanité est elle-même menacée de disparition, qu’elle prétend se préoccuper du bien-être des autres espèces ; un comble !
— L’élite est d’autant moins pesante et ressentie que la pyramide sociale est raisonnablement peuplée ; c’est-à-dire peuplée au prorata de ses ressources, de son espace vital et des limites de sa gouvernabilité. 
—  Ne pas naître n’est en aucun cas mourir, et inversement.
— Lapsus, erreur, ou ignorantisme ? Nombreux sont les économistes qui considèrent que la population humaine suit l’économie, alors que c’est le contraire. C’est l’économie qui suit la population, pour satisfaire ses besoins.
— La compassion la mieux intentionnée ajoute au malheur de ceux qu’elle prétend secourir. Lorsqu’elle est dispensée sans un minimum de raison et de précautions, elle conduit à favoriser l’exploitation la plus sordide des plus déshérités, en les entretenant dans leur état par la charité ou une solidarité qui en est l'équivalent laïc.
— Des hommes ont compris très tôt le profit qu’ils pouvaient tirer d’une spiritualité fille de la crédulité. Ils l’ont nourrie d’obscurantisme et en ont codifié l’exercice pour asseoir leur pouvoir. L’humanité est en voie d'y succomber, avant que la science l’ait suffisamment éclairée.
— À considérer ce à quoi nous sommes le plus sensibles, nous finissons par ignorer l’essentiel, au point d’aggraver le sort de ceux que nous voudrions protéger.
— Nous devons à la pensée unique de vivre sous la dictature de nos émotions et de notre sensiblerie.
 — Le binôme économie/démographie n'a pas de religion, mais vouloir “croître et multiplier” pour “conquérir le monde par le ventre de ses femmes” sous quelque bannière que ce soit, ne peut qu'amplifier les besoins de l'humanité et par conséquent la production nécessaire à leur satisfaction, avec les dégâts environnementaux qui en résultent.
— En ces temps de grande inquiétude pour l'espèce humaine et la planète qui l'abrite, méfions-nous davantage encore de la dictature des sentiments que du techno-optimisme.
— Nul besoin, pour s'intéresser aux sciences dites humaines, d'avoir fait de longues études et de maîtriser indices, courbes, graphes et autres formules alambiquées. Il suffit de s'inquiéter de son propre sort et de celui de sa descendance pour observer la vie au quotidien.
 — Ceux qui de nos jours s'obstinent à vouloir traiter de sciences humaines et sociales, et plus particulièrement d'économie et de démographie, en ignorant ou en niant autant le caractère incontournablement pyramidal de notre société – et par là-même les fondements structurels de la condition humaine –, que les méfaits d'une démographie humaine galopante, sont dans une situation comparables à ceux qui ont refusé un temps d'admettre que la Terre était ronde.
— La variable d’ajustement socio-économique que constituent les classes moyennes, joue à plein son rôle, face au creusement des inégalités sociales entraînée par le développement économique, lui-même dû à l’accroissement de la population mondiale.
— Si toutes conditions confondues l'humanité consomme à mi-année la moitié de ce que la nature lui offre pour une année entière, la réduction de moitié de sa population suffirait à rétablir l'équilibre, et une dénatalité expliquée et consentie y suffirait.
— Confondre dénatalité et génocide, c'est ignorer la différence qu'il y a entre mourir et ne pas naître.
— Sous la dictature de ses sentiments, l'homme ignore la réalité. Il préfère aux faits et aux chiffres incontestables les dogmes des croyances fondées qur le mystère, ainsi que les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs.

vendredi 26 juillet 2019

Raccourcis (Suite N°4)

— Le partage qu’inspire une compassion trop facile, est une utopie criminelle. Il néglige les effets d'une démographie galopante, associée au caractère incontournablement pyramidal de notre société, qui fait croître le nombre de pauvres à une cadence qui peut atteindre 6 à 20 fois celle des riches, selon les critères de partition de la société. 
https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com/2017/12/de-linexorable-montee-des-inegalites.html
— Selon le Bureau International du Travail et la Banque Mondiale, 500 Millions d’emplois seront créés pendant les 10 prochaines années, quand la population humaine croîtra de près du double pendant la même période.
— La mondialisation est l’aboutissement d’un progrès scientifique et technique souhaité par l’immense majorité des êtres humains, démontrant ainsi leur besoin de toujours améliorer leur condition ainsi que leur capacité d’y parvenir, ce qui les différencie des autres espèces avec lesquelles ils partagent la planète.
— Dans leur relativité, richesse et pauvreté se définissent et existent l’une par l’autre, et se répartissent de manière incontournablement pyramidale. Chacun est le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi.
— Les inégalités sociales résultent structurellement du niveau de richesse collective rapporté à la démographie et au positionnement de chacun dans la pyramide sociale.
— Sous tous les régimes politiques, les inégalités sociales croissent ou décroissent avec la population et/ou sa richesse. Du fait de l’enrichissement constant de la société depuis qu’elle existe, les inégalités sociales croissent aussi incessamment qu'inéluctablement.
— Les inégalités sociales découlent avant tout d’une structure sociale incontournablement pyramidale, où chacun loge selon les hasards de sa naissance, quels que soient les aléas – favorables ou défavorables – de son existence par la suite.
— Le meilleur moyen d’aider les pauvres est d’inciter les riches à investir, non à les en décourager. Le contraire consiste à commencer par rogner leurs moyens, avant de taxer les profits qu’ils pourraient tirer des investissements dont ils prendraient le risque. Moins les riches sont riches plus les pauvres sont pauvres.
— Comparer la richesse d'une partie de la population à la pauvreté d'une autre relève d'une vision aussi sectaire que subjective de la pyramide sociale, inspirée d’une archaïque lutte des classes.
— Les inégalités sociales croissent avec la population et son enrichissement collectif. La pyramide sociale s’élève sans cesse, ce qui creuse toujours plus l’écart entre riches et pauvres. Et le nombre de ces derniers augmente à une cadence qui est inéluctablement plus élevée que celle des riches.