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vendredi 9 juin 2023

Quand la folie humaine se manifeste à Annecy

Tout d’abord et par chance, aucun des enfants atteints par les coups du forcené d’Annecy en est mort, et le comportement de “Henri” garde tout son mérite et sa valeur exemplaire, dont tant d’entre nous devraient s’inspirer, plutôt que de se claustrer dans leur égoïsme et leurs peurs.

Puisse ce drame servir notre humanisme plutôt que telle ou telle croyance ou idéologie, qui ne font toutes que l’achever, par leur déni des réalités de la condition humaine. N’est-il pas en effet, aussi sauvagement que simplement, démontré une fois de plus, que cette condition est avant toute autre considération déterminée par le caractère structurel, incontournablement pyramidal de la société, au sein de laquelle le destin de chacun s’accomplit selon les hasards de son héritage génétique, social et culturel ; quels que soient les aléas heureux et malheureux de son existence par la suite ; la compassion la mieux intentionnée, et les compensations que la société tente d’y apporter ?

À l’heure où la mère du coupable le dit atteint de troubles psychologiques – ce qui ne surprend personne – est-il si difficile de comprendre que rien ne peut empêcher un être humain d’être obsédé jusqu’à la folie, par l’image de ces enfants, mourant par milliers de faim dans les bras de leur mère, ou dont le corps sans vie vient échouer sur une grève, au bout d’un voyage désespéré, pour tenter d’échapper à la misère et trouver les conditions de vie paisibles et joyeuses qui devraient être celles de tous les enfants du monde ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Du vase d’Uruk à la tour de Babel, puis à la pyramide sociale https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/05/pourquoi-la-pyramidologie-sociale.html

dimanche 20 novembre 2022

De la genèse à l'écologie

Révisé le 12 décembre 2023

Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées qui les illustrent, sont néanmoins empruntés à la science, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...
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Genèse (www.info-bible.org/lsg/01.Genese.html) 27 — Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. 28 — Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. 29 — Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.

Tels sont les commandements de la Bible et des religions qui s’y réfèrent, avec ou sans la part d'emprunts de chacune aux Code de Manou, édicté des millénaires plus tôt, ou aux enseignements de Bouddha et de Confucius parmi tant d’autres. Mais ces injonctions du Livre puis du Nouveau Testament, par le dogme nataliste qu'ils instaurent, ont amplement déterminé la destinée des peuples, sans qu'aient jamais été mis en cause une surpopulation humaine à en attendre tôt ou tard, qu'il ait été protégé par le tabou dont l'ont frappées les religions judéo-chrétiennes, ou que l'Islam en fasse l'arme proclamée à la face du monde, par laquelle il entend le conquérir.

Sale temps en tous cas pour l’humanité, la biodiversité et la planète, même si une excuse peut être trouvée aux Saints Prophètes, dans le fait que le simple renouvellement de la population était, à leur époque, rendu hautement problématique par une espérance de vie de l'ordre de 20 ans. Mais qu’en est-il advenu pour l’homme, hormis l'indéniable amélioration de ses conditions matérielles d'existence, dans la confusion entre confort et bonheur ?

Représentant du vivant comme un autre, l'être humain doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger outre se soigner, s'instruire etc. « Il est donc, avant toute autre activité ou tout autre opinion un consommateur » - Gaston Bouthoul in Traité de sociologie, tome II, p. 180 - Payot 1968, ceci depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attesteraient les marchés du prénatal et du funéraire s'il en était besoin. Et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi un agent économique au service de la société, concurremment avec les autres prédateurs de leur environnement commun. Ainsi, plus le nombre des humains augmente, plus leurs besoins s’accroissent, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent – quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes aux ressources planétaires augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques. Tous les malheurs du monde en découlent.

Incité à se multiplier sans limites, dans le but proclamé de rallier un nombre toujours plus élevé de croyants, d’électeurs et autres supporters des pouvoirs qui mènent le monde, il l’a fait pendant des millénaires et notamment durant leurs 2 à 3 derniers siècles, avec l’aide du progrès scientifique et technique ; sans plus de précautions que de discernement. Le Livre a de la sorte conduit à une exploitation destructrice de la planète par l’indissociable binôme économie/population, celle-ci déterminant celle-là dans une croissance incessante. Et qu’une telle aberration puisse s’expliquer par le fait que la Terre étant considérée comme une étendue aux confins ignorés il ne pouvait qu’en être de même de ses ressources, ne fait que renforcer l’idée que les Saintes Écritures aient été d’inspiration plus allégorique que divine, ayant méconnu ou négligé :

— L’irrépressible désir et la capacité d’améliorer sans cesse sa condition, qui distinguent l’humanité des autres espèces peuplant avec elle la planète Terre.

— La faculté de l’être humain de s’inventer des besoins qui viendraient s’ajouter à ceux que lui imposent la nature.

Sans compter un supplément d’obscurantisme face aux sciences et à leurs découvertes, en particulier de la part de la Chrétienté. Par exemple : sa résistance à admettre la rotondité de la Terre ; la sacralisation du corps humain en interdisant l’autopsie, donc la connaissance ; l’interdiction faite à l'homme par le serment d’Hippocrate – véritable dogme surnataliste laïc – du droit de disposer de sa propre vie conformément à cette sacralisation, avec pour conséquence une exonération de la loi de sélection naturelle et l’allongement de sa durée de vie ; le refus obstiné d'un contrôle de la natalité des êtres humains, contrairement à ce qu'il en est pour les autres espèces, etc.

C’est ainsi en tout cas, que :

— Si environ 2,5 Millions d’êtres humains ont peuplé la Terre en l’an 1 du Christianisme, 8 Milliards la peuplent aujourd’hui et plus de 11 Milliards la peupleront dans quelques décennies… si la nature le tolère.

— Parmi les 8 Milliards de Terriens à ce jour, 2 milliards vivent et survivent à proximité ou la base de la pyramide sociale – coïncidant avec l'inéluctable niveau zéro de sa richesse, soit 8 fois la population mondiale au début de notre ère, toutes conditions confondues – dans leur relativité et quel que soit le nombre de ceux qui échappent à ce sort.

C’est aussi dans ces conditions que les Saintes Écritures, de même que les pouvoirs qu'elles ont portés sur les fonts baptismaux, ignorent, voire nient ou pour le moins négligent, le caractère structurellement pyramidal de toute société faite de l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle des être humains, dans leur altérité. Et c'est l'ensemble de ces pouvoirs qui n’ont pas tenu compte des difficultés à attendre d'une telle ignorance en matière de vie sociale, quels que soient les effets de la crainte d’un châtiment divin que fait toujours craindre à certains le manque de respect d'un ordre public hissé au rang de morale.

Par ailleurs – et en outre –, du fait que richesse et pauvreté en tout existent l’une par l’autre – sans riches point de pauvres, comme sans puissants points de faibles et réciproquement –, l’illusion relative à la liberté de chacun de choisir sa propre existence est de moins en moins acceptée. Toujours plus nombreux sont ceux qui pensent pouvoir remettre en cause toute injonction (sur)nataliste. En raison de la vulgarisation d'innombrables données scientifique, les êtres humain sont toujours plus nombreux à prendre conscience des fondamentaux de leur condition et du fait que leurs malheurs augmentent irrémédiablement avec leur nombre et leurs activités, aidés par un progrès technique et scientifique dont ils se sont insuffisamment et trop longtemps bien peu souciés de savoir jusqu’où il irait.

Autre particularité de cette condition humaine dans ce qu’elle peut avoir de plus cruellement incontournable, tout autant négligée que ce qui précède : l’existence du niveau zéro de la pauvreté déjà évoqué, d'autant plus irrémédiable qu’absent des discours les mieux intentionnés. D’où le véritable tonneau des Danaïdes offert aux philanthropes, peuplé de centaines de millions, puis de milliards de miséreux survivant à la marge extrême d'une population structurellement composée de 86 % de pauvres pour 14 % de riches, et une société humaine érigée en système esclavagiste, les occupants de chaque strate de la pyramide sociale subissant inéluctablement la domination et le poids de ceux qui occupent les strates supérieures. Naturellement réticent à coopérer en tenant compte de cette relation structurelle fondamentale, l’homme a seulement su mener une lutte fratricide, devenue avec le marxisme une “lutte des classes” ayant fait la preuve de son impuissance, au-delà d'une confiscation d'améliorations de la condition humaine devant tout au progrès scientifique et technique.







Et pour la planète ?
Tout n’est-il dit pas dans les versets du Livre rappelés au début de cet article, pour avoir fait de l’être humain son premier prédateur et du même coup l’ennemi irréductible de son environnement… et de lui-même ; en attendant que des machines qu’il aura imaginées dénuées de désirs autant que de vanité et beaucoup plus frugales que lui, le remplacent ?

Est-il nécessaire de souligner que les ressources non renouvelables existaient avant celà, et que si les renouvelables existaient elles aussi, c’est encore le progrès scientifique et technique qui devait en révéler l’existence et conduire à leur exploitation abusive ? C'est ainsi en tous cas qu’une biodiversité garante des grands équilibres de la vie sur Terre a été sacrifiée pour satisfaire les besoins vitaux comme accessoires de l’être humain, avec une avidité sans commune mesure avec celle des autres espèces avec lesquelles il partage son univers.


L'humanité qui s’envole de nos jours pour l'exploration spatiale au long cours, agit-elle comme prétendaient le faire Christophe Colomb et ses commanditaires, avec pour but d'agrandir le royaume de Dieu ou poursuit-elle, désormais sans fard, son enrichissement matériel, par exportation de l'indissociable binôme population-économie ? C'est toujours avec le même cynisme en tous cas, que croît la pyramide sociale et que s'hypertrophie proportionnellement sa base, coincidant rappelons-le avec le niveau zéro de sa richesse.



https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

mardi 12 octobre 2021

Peine de mort, pauvreté et démographie

Un ancien Garde des Sceaux et un Président de la République nous disent de la peine de mort, à l’occasion de la commémoration de son abolition en France, qu’elle est « la plus grande honte de l’humanité ».

Faut-il leur faire observer, ainsi qu’à ceux qui les croient sans se poser de question, que les clients privilégiés de la guillotine, de la chaise électrique, de la corde, ou de tout autre moyen d’appliquer cette peine, ont de tous temps majoritairement compté parmi les êtres humains les plus démunis en tout ; et qu’il existe par conséquent un lien objectivement aussi avéré qu’étroit entre la misère – morale et matérielle – et le crime ? La société ayant toujours sommairement cherché à se protéger de ce dernier en en supprimant les auteurs, à la manière dont ce bon Monsieur Hollande et tant d’autres, pensent guérir certains maux en soustrayant leur nom des dictionnaires, chacun est en mesure de juger au quotidien du résultat, sans compter le fait qu’en tant de circonstances, la vie de coupables comme d’innocents, compte si peu.

Louable souci de se comporter en hommes civilisés plutôt qu’en barbares ? Compassion aussi inépuisable que les malheurs qui la suscitent  ? Bien-pensance au plus haut niveau ? Sans doute, mais de là à prétendre que la peine de mort est la première honte de l’humanité, c’est ignorer qu’il en existe une dont toutes les autres découlent : une prolifération humaine développant structurellement cette pauvreté profonde, pouvant conduire à la désespérance un nombre sans cesse grandissant de ceux qui en sont frappés, sachant que c'est le désespoir qui conduit aux pires actes.

Lequel des opposants comme des partisans de l’abolition de la peine de mort s’est-il un jour soucié du niveau zéro de la richesse auquel survivent des centaines de millions, et bientôt des milliards d’êtres humains ? Lequel d’entre eux parlera-t-il de l’ingouvernabilité croissante d’une surpopulation dont les membres ont chacun un avis différent des autres ; encouragés par des savoirs aussi superficiels que largement partagés ainsi que par des pouvoirs plus soucieux du nombre que du bien-être de ceux sur lesquels ils se sont fondés et prospèrent depuis ?



Pour préciser le rapport existant depuis toujours entre pauvreté et criminalité, le lecteur pourra se reporter au tableau ci-après, ainsi qu’aux données plus récentes publiées sur internet par l’Observatoire des inégalités, même si elles sont d'ordre intellectuel plutôt que matériel : https://www.inegalites.fr/L-origine-sociale-des-detenus?id_mot=99


Origine socioprofessionnelle des forçats en France, en 1848

Métiers

Nombre

%

Cultivateurs, jardiniers

1 257

15,91

88,15

Bergers, bouviers, chevriers

85

4,08

Journaliers

111

14,06

Domestiques

251

3,18

Artisans, ouvriers

4 024

50,92

Marchands

363

4,59

11,85

Négociants

13

0,16

Employés

118

1,49

Militaires

112

1,42

Professions libérales

29

0,37

Rentiers et propriétaires

53

0,67

Sans métier

161

2,03

Métiers indéterminés

292

3,69

Divers non classés

34

0,43

Total

7 903

100,00

Tableau emprunté à l’étude accessible par le lien suivant (p. 305) :
https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1977_num_228_1_4054


Invitation à lire par ailleurs :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/11/pauvrete-et-richesse-essai-de.html

vendredi 9 août 2019

Raccourcis (Suite N° 5)

— Avec plus de 200 000 être humains supplémentaire chaque jour, les besoins et la pollution vont plus vite que la production. Par conséquent, quand tout sera bio, plus rien ne le sera. 
— Le seul moyen durable de réduire les inégalités sociales est d’agir sur l'indissociable binôme économie-population, par lequel la société s’enrichit toujours plus et les riches en premier lieu. À cette fin, priorité absolue à une ÉCONOMIE DÉNATALISTE
— La pyramide sociale mondiale dicte sa loi. Après qu’elle ait acquis une dimension planétaire résultant d’un progrès scientifique et technique voulu par tous les hommes, sans exception.
— Tous les pouvoirs ont pour premier souci l’augmentation du nombre de fidèles ou d’électeurs sur lesquels ils se fondent, plus soucieux de leur nombre que de leur bien-être – sans omettre la préoccupation majeure des êtres humain qui est de savoir qui financera leur retraite.
— En encourageant une croissance démographique humaine démesurée, alors qu’en raison du caractère incontournablement pyramidal de notre société, les pauvres se multiplient à une cadence qui est 6 fois celle des riches, l'humanité vit ce qui n’est qu’une stupidité collective.
— Aucun pouvoir ne s’exerce sans mensonge – ou pour le moins dissimulation –, tant la vérité peut sembler insupportable quand ceux qui l’ignorent la découvrent. Et c’est la connaissance de cette vérité, et  sa manipulation, qui mène au pouvoir.
— Qui peut prétendre à l’équitableet au “bio” en quoi que ce soit, quand l’air et l’eau purs manquent, irréversiblement, en maints endroits de la planète ? Commençons par réduire et stabiliser la population du premier des pollueurs, par sa dénatalité. Tout en dépend.
— La pyramide sociale humaine permet à chacun de ses occupants de se situer par rapport à ses semblables. Probablement est-ce la raison pour laquelle ils la négligent.
 — Pour ce qui en incombe à l'humanité, les grands équilibres sociaux et les atteintes à l'environnement sont essentiellement dus à la croissance démesurée du binôme économie-démographie, celle-ci déterminant celle-là et non l'inverse.
  Le progrès, notamment en matière d'information et de communication, ayant levé la plupart des barrières entre les nations et les hommes, s’ensuit la réduction à une seule de quelques civilisations, que quelques détails différencient encore, comme leurs religions, leurs langues, leurs mœurs, etc.
— Redoublement de peur du jugement dernier ? Effets de l’écolo-anxiété régnante ?
— C’est à l’heure où, en raison de ses abus, l’humanité est elle-même menacée de disparition, qu’elle prétend se préoccuper du bien-être des autres espèces ; un comble !
— L’élite est d’autant moins pesante et ressentie que la pyramide sociale est raisonnablement peuplée ; c’est-à-dire peuplée au prorata de ses ressources, de son espace vital et des limites de sa gouvernabilité. 
—  Ne pas naître n’est en aucun cas mourir, et inversement.
— Lapsus, erreur, ou ignorantisme ? Nombreux sont les économistes qui considèrent que la population humaine suit l’économie, alors que c’est le contraire. C’est l’économie qui suit la population, pour satisfaire ses besoins.
— La compassion la mieux intentionnée ajoute au malheur de ceux qu’elle prétend secourir. Lorsqu’elle est dispensée sans un minimum de raison et de précautions, elle conduit à favoriser l’exploitation la plus sordide des plus déshérités, en les entretenant dans leur état par la charité ou une solidarité qui en est l'équivalent laïc.
— Des hommes ont compris très tôt le profit qu’ils pouvaient tirer d’une spiritualité fille de la crédulité. Ils l’ont nourrie d’obscurantisme et en ont codifié l’exercice pour asseoir leur pouvoir. L’humanité est en voie d'y succomber, avant que la science l’ait suffisamment éclairée.
— À considérer ce à quoi nous sommes le plus sensibles, nous finissons par ignorer l’essentiel, au point d’aggraver le sort de ceux que nous voudrions protéger.
— Nous devons à la pensée unique de vivre sous la dictature de nos émotions et de notre sensiblerie.
 — Le binôme économie/démographie n'a pas de religion, mais vouloir “croître et multiplier” pour “conquérir le monde par le ventre de ses femmes” sous quelque bannière que ce soit, ne peut qu'amplifier les besoins de l'humanité et par conséquent la production nécessaire à leur satisfaction, avec les dégâts environnementaux qui en résultent.
— En ces temps de grande inquiétude pour l'espèce humaine et la planète qui l'abrite, méfions-nous davantage encore de la dictature des sentiments que du techno-optimisme.
— Nul besoin, pour s'intéresser aux sciences dites humaines, d'avoir fait de longues études et de maîtriser indices, courbes, graphes et autres formules alambiquées. Il suffit de s'inquiéter de son propre sort et de celui de sa descendance pour observer la vie au quotidien.
 — Ceux qui de nos jours s'obstinent à vouloir traiter de sciences humaines et sociales, et plus particulièrement d'économie et de démographie, en ignorant ou en niant autant le caractère incontournablement pyramidal de notre société – et par là-même les fondements structurels de la condition humaine –, que les méfaits d'une démographie humaine galopante, sont dans une situation comparables à ceux qui ont refusé un temps d'admettre que la Terre était ronde.
— La variable d’ajustement socio-économique que constituent les classes moyennes, joue à plein son rôle, face au creusement des inégalités sociales entraînée par le développement économique, lui-même dû à l’accroissement de la population mondiale.
— Si toutes conditions confondues l'humanité consomme à mi-année la moitié de ce que la nature lui offre pour une année entière, la réduction de moitié de sa population suffirait à rétablir l'équilibre, et une dénatalité expliquée et consentie y suffirait.
— Confondre dénatalité et génocide, c'est ignorer la différence qu'il y a entre mourir et ne pas naître.
— Sous la dictature de ses sentiments, l'homme ignore la réalité. Il préfère aux faits et aux chiffres incontestables les dogmes des croyances fondées qur le mystère, ainsi que les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs.

vendredi 26 juillet 2019

Raccourcis (Suite N°4)

— Le partage qu’inspire une compassion trop facile, est une utopie criminelle. Il néglige les effets d'une démographie galopante, associée au caractère incontournablement pyramidal de notre société, qui fait croître le nombre de pauvres à une cadence qui peut atteindre 6 à 20 fois celle des riches, selon les critères de partition de la société. 
https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com/2017/12/de-linexorable-montee-des-inegalites.html
— Selon le Bureau International du Travail et la Banque Mondiale, 500 Millions d’emplois seront créés pendant les 10 prochaines années, quand la population humaine croîtra de près du double pendant la même période.
— La mondialisation est l’aboutissement d’un progrès scientifique et technique souhaité par l’immense majorité des êtres humains, démontrant ainsi leur besoin de toujours améliorer leur condition ainsi que leur capacité d’y parvenir, ce qui les différencie des autres espèces avec lesquelles ils partagent la planète.
— Dans leur relativité, richesse et pauvreté se définissent et existent l’une par l’autre, et se répartissent de manière incontournablement pyramidale. Chacun est le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi.
— Les inégalités sociales résultent structurellement du niveau de richesse collective rapporté à la démographie et au positionnement de chacun dans la pyramide sociale.
— Sous tous les régimes politiques, les inégalités sociales croissent ou décroissent avec la population et/ou sa richesse. Du fait de l’enrichissement constant de la société depuis qu’elle existe, les inégalités sociales croissent aussi incessamment qu'inéluctablement.
— Les inégalités sociales découlent avant tout d’une structure sociale incontournablement pyramidale, où chacun loge selon les hasards de sa naissance, quels que soient les aléas – favorables ou défavorables – de son existence par la suite.
— Le meilleur moyen d’aider les pauvres est d’inciter les riches à investir, non à les en décourager. Le contraire consiste à commencer par rogner leurs moyens, avant de taxer les profits qu’ils pourraient tirer des investissements dont ils prendraient le risque. Moins les riches sont riches plus les pauvres sont pauvres.
— Comparer la richesse d'une partie de la population à la pauvreté d'une autre relève d'une vision aussi sectaire que subjective de la pyramide sociale, inspirée d’une archaïque lutte des classes.
— Les inégalités sociales croissent avec la population et son enrichissement collectif. La pyramide sociale s’élève sans cesse, ce qui creuse toujours plus l’écart entre riches et pauvres. Et le nombre de ces derniers augmente à une cadence qui est inéluctablement plus élevée que celle des riches.

samedi 9 décembre 2017

Planning familial et pays en développement

Extrait du rapport annuel de FP2020 faisant état de son objectif
d’utilisation de moyens contraceptifs modernes
par 120 millions de femmes et filles supplémentaires
dans les pays en développement.



FP2020 fait état de progrès en matière de planification familiale, mais fait face à une bataille difficile - Voir:  https://www.devex.com/ news/fp2020-reports-progress -on-planning-familial-mais-face -une-montée-de-bataille-91685



Le rapport de mise à jour du partenariat Planification 2020, ou FP2020, publié mardi, retrace les progrès réalisés l'année dernière en vue d'atteindre l'objectif de 120 millions de femmes et de filles supplémentaires d'accéder à des méthodes contraceptives modernes d'ici 2020. 

FP2020 a été créé en 2012, à la suite du Sommet de Londres sur la planification familiale, qui a permis d'amasser 2,6 milliards de dollars pour les efforts de santé reproductive dans les pays en développement. Une deuxième conférence tenue plus tôt cette année a permis d'amasser 2,6 milliards de dollars de plus.

Le rapport constate qu'en juillet 2017, environ 310 millions de femmes et de filles dans les 69 pays cibles de FP2020 utilisaient une méthode moderne de contraception, soit une augmentation de 38,8 millions depuis 2012, année de lancement du partenariat. Bien que ce chiffre dépasse de 30% la tendance historique, il représente un peu plus de la moitié du nombre de nouveaux utilisateurs que le partenariat espérait atteindre à ce moment-là. Si le rythme actuel des progrès se poursuit, FP2020 n'atteindra pas son objectif 2020 de 120 millions de nouveaux utilisateurs, a déclaré la directrice générale du partenariat, Beth Schlachter, lors d'un point de presse lundi.

"Nous ne sommes pas sur la bonne voie ... et si nous continuons sur la même lancée, nous sommes sur le point d'atteindre ce chiffre vers 2025", a-t-elle déclaré. 

En outre, les progrès ont été inégaux selon les régions et les groupes démographiques. Par exemple, la prévalence contraceptive à travers l'Afrique a augmenté de 1,2 pour cent au cours de l'année écoulée, comparativement à un taux de progression d'environ 0,2-0,4 pour cent par an en Asie. Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, ainsi que l'Amérique latine et les Caraïbes ont connu les plus faibles progrès. 

Cependant, Amanda Glassman, experte en santé au Center for Global Development, un groupe de réflexion basé à Washington, a fait remarquer que «tout progrès est un bon progrès» et que les objectifs de FP2020 qui «n'étaient pas projetés sur un modèle». ont été "trop optimistes".

Le rapport affirme également qu'entre 2016 et 2017, 84 millions de grossesses non désirées ont été évitées grâce aux efforts de FP2020; ainsi que 26 millions d'avortements à risque et 125 000 décès maternels.

Il met en évidence les tendances de la popularité des méthodes contraceptives, les contraceptifs injectables étant la méthode contraceptive la plus courante dans 28 des pays ciblés. Les implants et les injectables continuent d'augmenter en termes de prévalence.

Schlachter a déclaré que le partenariat explorait ce qui se passerait après la date butoir de 2020, et si l'effort pourrait être prolongé jusqu'en 2030, pour s'aligner sur les objectifs de développement durable.

"L'année prochaine est l'année où nous allons examiner de plus près ce que ce partenariat doit faire pour la transition de 2020 à 2030", a-t-elle déclaré. "Cela dépend en partie de la volonté des bailleurs de fonds de financer", a-t-elle dit, ajoutant toutefois qu'elle "avait bon espoir qu'une forme de partenariat ira de l'avant".

On estime que 214 millions de femmes et de filles dans les pays en développement qui veulent retarder ou éviter une grossesse n'ont toujours pas accès à la contraception, selon l'Institut Guttmacher.


 De meilleures données et se concentrer sur les adolescents

Les experts en santé génésique et en droits des femmes se sont félicités du rapport, qu'ils ont décrit comme plus détaillé que les chiffres annuels précédents de FP2020 et ont souligné l'importance accordée aux jeunes filles.

"C'est très positif quand on pense au premier sommet sur la planification familiale où les adolescents et les filles n'ont pas regardé, mais maintenant il y a une réelle attention à cela", selon Nicola Jones de l'Overseas Development Institute. Ce groupe est crucial compte tenu du gonflement attendu de la population, qui mènera au plus grand nombre de jeunes fertiles jamais enregistrés.

Katja Iversen, directrice générale de Women Deliver, est d'accord, ajoutant que son organisation est "heureuse de voir ... l'engagement croissant des jeunes dans FP2020." Si nous voulons augmenter l'utilisation de la contraception volontaire par les jeunes, nous devons les impliquer pour discuter comment le faire le mieux. "

Plus de 15 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. Largement connues sous le nom de «mariage d'enfants», certains activistes soutiennent que la communauté du développement doit trouver un nouveau terme pour recadrer notre compréhension du problème.

Jones a déclaré que l'accent mis sur les filles mariées et sur la prévention du mariage des enfants faisait défaut dans le rapport. Considérant que plus de 80 pour cent des grossesses d'adolescentes se produisent dans le mariage, alors «évidemment prévenir le mariage des enfants en premier lieu serait une étape clé», a-t-elle dit. Même si FP2020 ne travaille pas directement sur cette question, elle devrait travailler avec d'autres partenaires et "accorder plus d'attention" à la question, a-t-elle ajouté.

Mais elle a salué le rapport pour être plus rigoureux dans ses données et son analyse par rapport aux années précédentes, ce qu'elle a qualifié de "progrès impressionnant".

Fatimata Sy, directrice du Partenariat de Ouagadougou, qui regroupe neuf pays francophones d'Afrique de l'Ouest, a parlé lundi de l'importance des données et de l'analyse pour faire participer les pays et guider les efforts de mise en œuvre.

Elle a déclaré que si le manque de données comparables et fiables constituait un énorme défi dans le passé, FP2020 a travaillé avec son partenaire d'évaluation, Track20, pour renforcer ses capacités de suivi et d'évaluation dans le pays.

"La différence a été révolutionnaire", a-t-elle dit, ajoutant que "maintenant, pour la première fois, nous sommes en mesure d'estimer avec précision combien de nouveaux utilisateurs ... ont été ajoutés chaque année dans les pays".


 Le financement des donateurs est «instable et incertain»

Selon le rapport, le financement des donateurs représente environ 60% des dépenses de planification familiale, le reste provenant des gouvernements des pays, des consommateurs individuels, de la société civile et des partenaires du secteur privé.

Jason Bremner, directeur de la gestion des données et de la performance de FP2020, a décrit le paysage du financement des donateurs comme étant «instable et incertain» à l'avenir.

Selon les données de la Kaiser Family Foundation, le financement bilatéral de la planification familiale a diminué en 2016 pour la deuxième année consécutive et est revenu aux niveaux de 2013 à 1,19 milliard de dollars.

Bien que le financement des États-Unis ait diminué en 2016, il représentait encore 45% des contributions des donateurs. Mais M. Schlachter a déclaré que les effets de la "règle du bâillon mondial", rétablie par le président Donald Trump au début de 2017, devraient commencer à se faire sentir l'été prochain.

Les coupures dans le financement des Etats-Unis risquent de mettre en péril les gains récents en matière de santé maternelle dans le pays le plus peuplé d'Afrique, a déclaré à Devex le chef de pays de Marie Stopes International Nigeria.

"Nous allons commencer à voir des déficits l'année suivante, en particulier d'ici l'été prochain", a-t-elle dit, alors que des organisations majeures telles que Marie Stopes International ne sont plus éligibles au financement gouvernemental des Etats-Unis. Selon Schlachter, le «point de rupture du système» deviendra apparent, comme le financement des populations les plus marginalisées, à moins que «les autres donateurs n'interviennent pour combler le déficit».

Alors que la France, la Norvège, le Royaume-Uni et les États-Unis ont réduit le financement de la planification familiale en 2015, l'Australie, le Danemark, l'Allemagne et les Pays-Bas ont augmenté leurs contributions.


 FP2020 après 2020?

Un certain nombre de nouveaux membres ont rejoint FP2020 pendant et après le Sommet de Londres sur la planification familiale de cette année. Le Tchad, Haïti et le Soudan du Sud ont pris des engagements pour la première fois, tandis que le Canada s'est porté volontaire en tant que nouveau donateur. Une foule de partenaires de la société civile et du secteur privé se sont également joints à eux.

Cependant, selon Jones, de l'ODI, FP2020 doit se diversifier davantage pour accélérer les progrès et attirer des bailleurs de fonds et des membres supplémentaires. "Une réflexion plus large en dehors du secteur de la santé serait vraiment la bienvenue", a-t-elle déclaré, ajoutant que le partenariat doit réfléchir davantage à la manière dont il peut "toucher d'autres secteurs". Par exemple, les écoles peuvent être utilisées pour «déballer les normes discriminatoires», qui sont un obstacle majeur à l'utilisation de la contraception, a-t-elle dit, et davantage de travail pourrait être fait avec les leaders

Jones a également déclaré qu'une plus grande utilisation pourrait être faite des mécanismes tels que les transferts monétaires comme un moyen d'aider à améliorer l'accès à la planification familiale.

Répondant à une question de Devex sur la poursuite du partenariat au-delà de 2020, en particulier si l'agenda ODD se poursuit jusqu'en 2030, Schlachter a déclaré qu'elle était "très optimiste" et que le partenariat démontrait "l'impact des partenariats processus et ce qu'ils peuvent produire. "

Elle a déclaré que l'équipe examinerait de près les opportunités pour l'après 2020, mais que la décision finale dépendrait de la disponibilité du financement.

La Fondation Bill & Melinda Gates a été un soutien clé de FP2020 depuis le début. Il a annoncé un financement supplémentaire de 375 millions de dollars au cours des quatre prochaines années, une augmentation de 60% par rapport à son précédent budget de planification familiale, lors du sommet de cette année.

Dans un communiqué de presse envoyé pour marquer le rapport, le Dr Chris Elias, président du développement mondial de la Fondation Gates et coprésident du groupe de référence FP2020, a souligné le soutien de son institution à cette initiative, affirmant que «la voie à suivre est claire »et que FP2020« gardera un accent particulier sur les droits, la responsabilité, le paysage financier et la voie globale en évolution qui relie les progrès de FP2020 à l'accès universel à la santé reproductive d'ici 2030 ».


Dr. Natalia Kanem, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population et coprésidente du Groupe de référence FP2020, a déclaré que «la communauté de la planification familiale est unie, résiliente et prête à affronter l'avenir».

lundi 13 novembre 2017

COP 23 : sera-t-il question de population humaine ?

À en croire les nombreux propos suscités ici et là par la prochaine COP 23, il est fort à craindre qu’ainsi qu’il en a été lors de ses précédentes éditions, la dimension démographique des questions posées par l’avenir de notre planète continue d’être ignorée. Comme si les atteintes à notre environnement, dont le réchauffement climatique est une manifestation majeure, étaient sans rapport avec ceux qui en sont, au moins partiellement, responsables, n’en déplaise aux climato-sceptiques, étrangement silencieux depuis peu.

Gaz à effet de serre, fonte des glaciers et de la banquise, submersion d’immenses territoires habités et habitables, énergie, pollution de l’air, pollution des eaux, atteinte grave à la biodiversité, développement durable, tout y passe, sauf l’évocation de la croissance ininterrompue de la population, cause première de tous ces maux. Or comment réduire l’émission des gaz à effet de serre si dans le même temps augmente le nombre des consommateurs dont les besoins – vitaux comme accessoires – requièrent les activités industrielles provoquant cette émission ? Les experts foisonnent à être d’accord pour reconnaître qu’il y a loin de leurs recommandations aux comportements auxquels elles devraient conduire, mais ce n’est pas pour autant qu’ils s’inquiètent du fossé qui sépare ces mêmes recommandations et comportements, de la réalité d’une croissance démographique nécessitant une régulation urgente. Pourtant, cette régulation s’impose depuis trop longtemps, comme s’est imposée celle de bien des espèces dont la disparition a été évitée, ou pour le moins retardée, par l’intervention des représentants de l’espèce humaine à son tour menacée. C’est la question fondamentale et toute autre est secondaire, quelle qu’en soit l’importance. Nous n’avons plus le temps de tergiverser en nous contentant de traiter ce qui n’est que la conséquence d’un manque de maîtrise de la population du premier des prédateurs de la planète.

Pas d’avenir pour la Terre et toutes les espèces qui la peuplent, sans lerééquilibrage d’unepopulationqui a atteint et dépassé depuis longtemps un nombrecompatible avec les ressources de son habitat et les limites de sa gouvernance.L’extension de la pauvreté, indissociable de celle du nombre ; la multiplication des désordres et des violencespartout dans le monde, pour des raisonsqui n’ont jamais été aussi variées,et leslamentablesflux migratoires qui en résultent en sont lesmanifestations. Or, pendant que 100 millions d'êtres humains supplémentaires déferlent sur Terre chaque année, les experts continuent pour la plupart de proposer des théories et des mesures d’un conformisme affligeant, en respectant letabou touchant aux questions de population et a fortiori de surpopulation.

Au point qu’il soit permis de s’interroger sur les raisons qui peuvent conduire la grande majorité des responsables, de tous ordres et de tous rangs, à prétendre traiter de sciences humaines et de la Terre en omettant – voire en refusant – de considérer le problème factuel de population humaine comme le préalable incontournable à toute spéculation d’ordre sociologique, économique et écologique, ainsi que sa solution comme hautement prioritaire.


Si rien n’est fait d’urgence dans le respect de l’éthique et des valeurs humaines – par la dénatalité notamment –, la nature s’en chargera à sa manière et notre descendance aura une raison de plus de maudire ses ancêtres.