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mercredi 31 janvier 2024

Désmicardiser, ou instaurer un revenu universel ?

 Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent, sont empruntés en toute simplicité à des disciplines scientifiquement établies.

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Pour autant que désmicardiser consiste à faire en sorte qu’aucun revenu ne soit inférieur au SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance), la structure sociale de l’humanité comme de toute nation l’interdit, en raison de l’incessante croissance démographique planétaire avec ses retombées inévitables sur tous les pays du monde ; la misère se prêtant partout et sans retenue au jeu des vases communicants, depuis le niveau zér0 de la richesse qu’est la pauvreté extrême

Quelle qu’en soit la nature, la répartition des richesses de la société est en effet indissociable de l’augmentation de la population, en cela qu’elle a pour première conséquence d’éloigner sans cesse la base de la pyramide sociale de son sommet et de creuser d’autant les inégalités sociales dont cet écart est l’expression globale, dans son intemporelle relativité

C’est ainsi que sur 100 Terriens qui viennent s’ajouter à la population mondiale, 14 vont structurellement rejoindre les “riches” occupants du sommet de la pyramide, les 86 restant allant grossir les rangs des “pauvres” qui en peuplent la base, jusqu’à l’inexpugnable niveau zér0 de la richesse

Il est ainsi d’autant plus illusoire qu’éphémère de vouloir procéder à une désmicardisation de la société, que la répartition de ses membres est incessamment réajustée dans leur interdépendance, hiérarchisée par les hasards de la naissance de chacun et son héritage génétique, social et culturel, quels que soient les aléas de son existence par la suite

La seule solution qui offrirait aux plus pauvres des êtres humains la garantie d’un SMIC , consisterait à en faire un RUMI – Revenu universel minimum et inconditionnel – les isolant du niveau zér0 de la richesse collective, dans des conditions qu’il sera toutefois nécessaire d’ajuster avec :

1° des idéologies politiques ayant toutes fait la preuve de leur impuissance à solutionner le problème fondamental que pose la pauvreté profonde.

2° une démographie mondiale dont la dogmatique autant qu’incessante croissance, fait de toute volonté réaliste d’améliorer le sort des plus pauvres, un tonneau des Danaïdes.

3° De la richesse, niveau de vie et plus particulièrement le pouvoir d’achat de la population de chaque pays, bien que les pays les plus riches puissent contribuer aux efforts des plus pauvres, avec pour objectif de contribuer à l’apaisement des relations entre tous.










À propos du schémas ci-dessus :

– Le point de départ de la flèche de droite, marque le niveau de la richesse collective se substituant à son niveau zér0, auquel sont élevés tous les pauvres profonds, par injection du revenu universel à la base de la pyramide sociale. En d’autres termes, davantage que “soulager” les plus pauvres par l’assistanat, ils sont structurellement “isolés” de l’irrémédiable niveau zér0 de la richesse.

– La flèche de gauche quant à elle, indique comment l’impôt collectif finance structurellement le revenu universel ; ce que perçoivent à ce titre tous les “riches” leur étant repris par le prélèvement de l’impôt sur le revenu, payé par tous les citoyens proportionnellement au revenu de chacun.

mercredi 27 décembre 2023

Plus sa population augmente, plus la société s’enrichit et … plus elle crée de pauvres


Article révisé le 27/12/2023

Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent, sont empruntés en toute simplicité à des disciplines scientifiquement établies.


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« L’être humain étant avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur » (Gaston. Bouthoul, in Traité de sociologie, tome II, p.180, §3), plus sa population augmente plus sa société s’enrichit. Et dans un apparent paradoxe, plus la société s’enrichit plus elle produit de pauvres ; incontournable, parce que structurel. Telle est la conséquence du développement incessant, depuis que l'homme existe, de l'indissociable binôme économie/population, celle-conditionnant celle-là et non l'inverse.

Encouragés par tous ceux qui se font leurs défenseurs pour des raisons diverses, nombreux sont les pauvres qui se préoccupent davantage de l’enrichissement d’autrui que de leur propre sort. Pourtant, toujours pour des raisons d'ordre structurel découlant du caractère pyramidal de la société humaine, l'effectif des pauvres croît plus rapidement que celui des riches. Sur 100 êtres humains qui voient le jour, 14 naissent au-dessus de la médiane de la richesse collective et 86 au-dessous. En d’autres termes, dans la relativité de la richesse et de la pauvreté, 14 êtres humains naissent riches et 86 naissent pauvres, et cette proportion perdurera quel que soient les aléas de l'existence des uns et des autres.

Dès lors que par convention le volume de la pyramide sociale représente l’importance de la population qui l’habite, le schéma ci-dessus illustre ce mécanisme inéluctable ; d’autant plus difficile à admettre que si la pauvreté a une limite qui est le niveau zéro de la richesse sous lequel nul ne peut descendre, la richesse n’en connaît pas d’autre que celle des ressources qu’offre la nature, et l'appétit de ceux qui la convoitent.



Répartition objective de la richesse de la société entre riches et pauvres. D'où :




Nota : Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables. Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités.



Quoi qu’il en soit, la compassion la plus grande et la plus sincère n’y peut rien changer, excepté dans ses effets à court terme, sans cesse irrémédiablement remis en cause par le mécanisme lui-même ; ce qui n’est pas sans décourager les meilleures intentions, dès lors en conflit avec la priorité naturelle de chacun, qui est d’améliorer et garantir sa propre condition et celle de sa descendance. Reste, au profit des plus démunis, le fait que l’homme n'oublie pas les devoirs que lui dicte, sinon la solidarité avec ses semblables, au moins la conscience de cette aide dont chacun peut avoir besoin un jour, nul n'étant à l'abri des vicissitudes de l'existence. C'est ainsi que la réduction des inégalités sociales finit par échoir à la société qui ne doit pas pour autant négliger que pour y parvenir elle doit veiller à son propre équilibre, notamment et avant toute autre mesure, en termes démographiques et environnementaux.



samedi 16 décembre 2023

Pyramide sociale, pouvoirs et démographie - 1. Le pouvoir religieux

Article révisé le 16/12/2023

La religion, dont il est principalement question ici de manière générale – d'autres articles étant appelés à être consacrés à chacun des grands pouvoirs  siégeant au sommet de la pyramide sociale (politique, scientifique et médiatique, notamment) – est sans doute l'une de ses références à propos desquelles l'homme se montre le plus intransigeant. Il suffit pour s'en persuader de considérer les motifs des guerres et autres luttes dont est tissée l'histoire de l’humanité. C'est donc en assurant les fidèles de toutes confessions du respect de leurs croyances, qu'il est tenté de traiter objectivement de leur rapport avec la démographie.

Il ne s'agit pas pour l’auteur de faire acte supplémentaire d'agnosticisme, et encore moins de prétendre tirer au clair le rapport existant entre l'homme, les religions et les Dieux qu'elles représentent. L'angoisse existentielle d'homo sapiens, vieille comme lui d'un millier de siècles, a pu le conduire à se forger une spiritualité à laquelle nul n'échappe. C'est ainsi que sont nées la métaphysique et les croyances de l'être humain, dont la forme la plus solidement ancrée est probablement la foi religieuse. Ce besoin de spiritualité, servi selon l'agnostique davantage par une angoisse existentielle nourrie de superstition que par l'observation et la raison, est tel que le rationalisme, qu'encourage les succès de la science, a bien du mal à y résister ou à ne pas basculer dans l'athéisme. Il est ici limitativement question du rapport entre les religions et la pyramide sociale, et de la mesure dans laquelle celle-ci est reconnue par celles-là, dans sa nature et son caractère aussi irrémédiable que détestable, pour le malheur de ceux qui sont condamnés par le sort à loger à sa base durant leur vie terrestre.

Le manteau spirituel dont l'humanité se couvre est un invraisemblable patchwork. Monothéismes, polythéismes ; philosophies théistes ou hérétiques ; croyances des plus primitives aux dérivées d'idéologies modernes, sans compter les variantes et schismes ayant donné naissance à autant d'églises et de sectes. Telles en sont les pièces bariolées, auxquelles s'ajoute l'athéisme, religion du non-Dieu, avec lui aussi ses papes, ses prêtres et ses prédicateurs. Quoi qu'il en soit, outre cette espérance sans laquelle il est si difficile aux hommes de vivre, il est généralement reconnu par ceux-ci aux religions de leur fournir des règles de vie et une discipline morale les ayant plus ou moins aidés à s'affranchir de la barbarie, bien que l'intégrisme de certains de leurs courants en soit bien proches. Leur rôle civilisateur ne saurait donc être contesté, en dépit de leurs erreurs et de leurs insuffisances, et c'est à ce titre qu'elles partagent avec la politique et la science des responsabilités d'ordre purement temporel, bien qu'elles aient, dans une mesure variable selon les confessions, d'autres mérites : Œuvre éminente de charité, de consolation et d'espérance ; propagation de l'amour du prochain, institutionnalisation de l'enseignement – moins préoccupé de propagation d'un savoir profane que d'endoctrinement, etc. Rares sont par contre celles qui peuvent se prévaloir sans réserves, de l'idéal de paix qu'elles revendiquent souvent, ne serait-ce qu'en raison des combats acharnés qu'elle ont toujours suscitées et mènent encore.

Hiérarchisée, comme l'est la société des hommes, il n'est en tout cas pas d'exemple plus marqué de structure pyramidale que celui de toutes les églises comme des structures schismatiques auxquelles elles ont pu donner naissance. Toujours un apex d'où Dieu domine ses prophètes servis par leurs clercs, eux-mêmes chargés de conduire au quotidien le troupeau des ouailles constituant sa base. Pyramides d'autant plus plates et aux strates d'autant moins nombreuses que le pouvoir s'y exerce à l'égard d’une masse pauvre et nombreuse, elles s'inscrivent dans la pyramide globale constituée de l'ensemble des hommes, où se mêlent croyants et incroyants.

À l'égard de la pyramide sociale, les religions se caractérisent par leur acceptation fondamentale des inégalités qui y règnent. Cette acceptation va de la résignation, comme en Inde et plus généralement en Orient – ce que soulignait Tocqueville – aux règles à la fois plus subtiles et réactives du judaïsme, puis du christianisme et plus récemment de l'islam, bien que les musulmans aient une réputation de fatalisme. Toutes y voyant l'épreuve mystérieusement imposée à leurs créatures par le ou les dieux qu'elles représentent, sont autant de pyramides édifiées au nom de vérités promettant aux occupant de leurs divers étages la compensation de leurs malheurs comme la punition de leurs péchés temporels, dans un au-delà éternel où les derniers seront les premiers. Les religions se partagent ainsi l’infortune de l’espèce humaine, dont la pauvreté est l’aspect le plus évident, dans sa relativité. Quant à la pérennité de cette pauvreté, elle est assurée envers et contre tout par une démographie gonflant inexorablement la base de la pyramide sociale où logent les plus pauvres.

Qu'elles soient morales, politiques, religieuses ou autres, plus elles sont grandes, plus les causes ont besoin de promoteurs et de défenseurs ; d'où les encouragements que chaque religion prodigue à ses fidèles de croître et se multiplier. Si les résistances qu'il peut leur arriver de rencontrer, de même que le recul de certaines d'entre elles, sont attribués à la montée du matérialisme, ne serait-ce pas plutôt en raison d'un crédulité affaiblie par la science ? Le déficit d'instruction, qui est le principal pilier de cette crédulité, se comble en effet, de manière aussi spectaculaire qu'irréversible, sous l'effet de l'accumulation des savoirs et des nouvelles façons de communiquer et d'apprendre.

Le XXIème s. sera spirituel ou ne sera pas a dit André Malraux. Sous la poussée d'un Islam en croisade face à d'autres religions ayant des difficultés à s'unir pour lui résister, la prédiction coulait de source, mais la véritable question est ici : qu’en résultera-t-il pour la pyramide sociale, dans l'immuabilité de sa structure ?

Concernant le recul ou l'avancée comparées des religions, il est intéressant d'observer la mesure dans laquelle les richesses matérielles y jouent un rôle prépondérant, en parfaite contradiction avec le rejet affiché par les unes et les autres du pouvoir temporel de l'argent. Après que la naissance puis l'expansion du judaïsme aient encore pris appui sur la force, dans l'opposition de tribus et de peuples semblant avoir agi sans prédominance de motifs religieux, jusqu'à la révélation d'un Dieu unique imposant Sa Loi, celles du christianisme ont étroitement été liées à la conquête de richesses qui n'avaient rien que de terrestre, comme l'or et bien d'autres trésors exotiques. C'est ainsi qu'après avoir mûri au rythme de la vie pastorale, l'Islam est quant à lui aujourd'hui servi par l'or noir dont il détient l'essentiel des réserves, comme en attestent ses retombées partout dans le monde ; du financement de sa propre propagation à celui de la dette des pays dont il a programmé la conquête. Acteur majeur du développement démographique, dans une relation privilégiée entre pays pauvres et polygynie, son objectif déclaré de conquête du monde, par le ventre de ses femmes ne se donne même pas la peine de le dissimuler.

Détentrices d’un pouvoir autant matériel que spirituel, les religions siègent au sommet de la pyramide sociale depuis que les premières croyances sont apparues. D'un point de vue purement socio-démographique, membres de l'élite, elles sont parmi ses premiers représentants à porter la responsabilité des malheurs qui écrasent une base proliférante et de l'irrémédiable sort de ses membres les plus défavorisés. Elles accompagnent ainsi et cautionnent moralement l'action des États soucieux de conserver leur population en âge et en nombre propres à garantir leur dynamisme économique, en gardiennes de cette force supérieure à toutes qui est celle du nombre et de la jeunesse, servant ainsi une démographie laminant tout sous son poids. Ne pouvant rien changer à l'ordre naturel et immuable selon lequel les hasards de sa naissance attribuent à chacun sa place dans la pyramide sociale, elles se font les complices des gardiens de l'ordre qui y règne, soumises, réduites à exhorter ceux qui en souffrent à patienter en les y aidant par la charité et la prière. Toute religion se fonde de la sorte sur l'angoisse existentielle humaine.

Comme la richesse, la religion existe par la pauvreté. Si la richesse en est le pendant naturel – le contraire sans lequel elles n'existeraient pas davantage l'une que l'autre –, la religion en est d'abord le produit en même temps que la justification première. Dans la crédulité qui les différencie d'une élite trop savante pour s'abandonner à une foi aveugle ; dans leur précarité intellectuelle, morale et matérielle, les pauvres se voient offrir par la religion une compensation différée de leur sort, qui les aide à le supporter jusqu'à une fin d'ailleurs présentée, par la religion elle-même, comme une délivrance.

Davantage encore que la médecine, qui finit par accorder plus d'attention à la maladie qu'au malade, les religions privilégiant l'éternel par rapport au temporel, abandonnent l'homme au profit de Dieu, en cultivant le caractère incontournable de la condition humaine et de ses inégalités naturelles plutôt que de le combattre. Dépassant ce qui n’est qu’une forme de résignation, le pouvoir des religions serait pourtant déterminant dans une stratégie de dénatalité. Faute d’avoir été instaurée préventivement, pour éviter l’atrophie de la pyramide sociale et spécialement de sa base, elle permettraient le retour à une société équilibrée en nombre, offrant aux plus démunis la dignité, à défaut d'une éradication impossible du seul fait de la relativité de leur position dans la pyramide sociale.

Pour ne prendre l’exemple que de la religion chrétienne, le “croissez et multipliez” proclamé à une époque où le fait démographique n'était pas perçu, sauf calculs d'un machiavélisme que nul n'oserait imaginer, de même que “Dieu y pourvoira”, sont des manifestations de cette résignation. Cette dernière ira-t-elle jusqu’à attendre l’explosion inévitable dont l’humanité se rapproche à la cadence de 250 000 êtres humains de plus chaque jour ? Il est dans le pouvoir des religions d’éviter qu’explose la bombe que constitue une pyramide sociale surchargée ; Le feront-elles ? et si elles s’y résolvent, le feront-elles à temps pour éviter des bains de sang bien éloignés des idéaux de dignité et de paix qu'elles prêchent ?

Une éthique garantissant le respect de la vie sur terre dans la dignité de l’être humain plutôt que de laisser aller celui-ci à une prolifération incontrôlée, au détriment sans cesse aggravé des plus pauvres, ne devrait-elle pas faire rejeter tout dogme ou doctrine contrariant cet objectif ? Puisque c'est bien de cela qu'il s'agit : Revenir à un ordre de grandeur de la population du globe, respectueux de son habitat et de ses ressources, non seulement alimentaires, puisque contrairement à ce qu'en pensait Malthus ce ne sont pas elles qui posent aujourd'hui les problèmes les plus graves, mais énergétiques, de pollution et de gouvernabilité.

Du fait des inégalités qui ont régné naturellement dans l'univers bien avant que l’homme ait aggravé son propre cas en la matière, les espèces ont été mises en conflit entre elles, de même que les membres de chacune entre eux. Effet pyramidal imposant aux dominants de lutter pour conserver leur statut et aux dominés de lutter pour tenter de se libérer du joug de Celui ou ceux qui les dominent. Sachant que nul n'est exempt de ce double effet de pression lui étant imposé d'une part par ce à quoi il est tenu de se soumettre et d'autre part par ce qu'il domine lui-même, quel sera l'effet du pouvoir religieux en la matière ?

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L’auteur a jugé propice à la réflexion de faire figurer ci-après la copie d'un échange qu’il a eu, sur Internet, avec un organe de presse en ligne émanant du Vatican. Cet échange ayant eu lieu par mail, les références en sont tenues à disposition de qui le voudrait.

- L’auteur a écrit le 20/12/2012, commentant un article intitulé "La lutte contre la pauvreté" :
« Les religions jouent un rôle qui se différencie de celui des autres pouvoirs par leur prêche d'une soumission au grand ordre des choses, en échange d'un meilleur au-delà, alors que d'autres œuvrent en vue de changements ici-bas, par la science ou l’idéologie. Mais dans tous les cas la pyramide sociale reste immuablement la même, avec son sommet où règnent les puissants et sa base où prolifèrent et s'empilent les pauvres. Pour quelques développements voir: http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com, ou lire : "La Pyramide sociale - Monstrueux défi" De la richesse à l'exclusion sociale aujourd'hui et à la barbarie demain :
nhttp://www.thebookedition.com/la-pyramide-sociale---monstrueux-defi-claudec-p-84411.html »

- Réponse  :
Cher lecteur,
Merci d'avoir pris le temps de nous faire part de votre sentiment ; Cependant, l'Église catholique a élaboré une "doctrine sociale" abondante qui propose concrètement des changements [en vue] de plus de justice dans ce monde. Elle a été réunie dans ce volume en ligne :
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html
Dans l'Ancien Testament, les prophètes déjà exigeaient la conversion pour que le monde devienne meilleur. Le prophète Isaïe a lui-même fustigé ceux qui prient et rendent un culte à Dieu sans faire justice aux plus défavorisés.
L'Evangile en dit pas autre chose… et les 10 commandements, s'ils étaient appliqués, sont une vraie révolution sociale.
Que le pape Benoît XVI a rappelé dans son encyclique sociale (à la suite des encycliques sociales de ses prédécesseurs, Léon XIII et Jean-Paul II) :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate_fr.html
Nous serons jugés, dit S. Matthieu non pas sur nos prières mais sur ce que nous aurons fait pour qui est nu, qui n'a pas à manger, qui est prisonnier ou malade.
Pas d'Evangile sans se retrousser les manches pour changer le monde, pour transformer les structures de péché qui opprime les peuples en structures de justice, d'amour, de liberté et de paix.
Mais c'est seulement notre point de vue.
Bien cordialement.
Le courrier de la rédaction

- Le 22 déc. 2012, l’auteur revient sur le sujet dans les termes suivants :
Bonjour,
Merci de votre réponse et du lien qui me permettra d'approfondir la position de l'Église sur un sujet qui, en dépit de son caractère fondamental, me semble occulté.
« Pas d'évangile sans se retrousser les manches pour changer le monde, pour transformer les structures de péché qui opprime les peuples en structures de justice, d'amour, de liberté et de paix ». C'est bien là qu'est la question ; posée concernant une structure naturellement et immuablement pyramidale de la société, selon laquelle toutes choses intéressant la condition humaine, dont notamment la richesse et la pauvreté, (non limitativement matérielles) revêtent un caractère irrémédiable et irrémédiablement relatif.
Cordialement vôtre
Claudec

- Le 23/12/2012, réponse :
PS Vous avez raison, la rédaction française de *** en français va essayer cette année de trouver des intervenants compétents dans ce domaine.
Bon Noël!
Le Courrier

NB
Il aurait pu être ajouté à la réponse du 22 déc, concernant la citation d’Isaïe fustigeant ceux qui prient et rendent un culte à Dieu sans faire justice aux plus défavorisés, que la question n’est pas là mais dans le fait que précisément, justice est refusée aux plus défavorisés par le simple fait qu’ils naissent dans une structure pyramidale où ils sont irrémédiablement condamnés, dans leur grande majorité, à l’injustice par inégalité naturelle, donc voulue par le Créateur.

Par ailleurs, l’évangile dit : « … les 10 commandements, s'ils étaient appliqués, sont une vraie révolution sociale. » - Le problème est précisément qu’en dépit de ces dix commandements, qui datent de plusieurs millénaires, le nombre de pauvres croît inexorablement.  Dieu interdit-Il d’essayer autre chose ?

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Au lendemain de sa récente élection (mars 2013), S.S. Le Pape François engage ses ouailles à dispenser de la "tendresse" aux pauvres. Ne serait-ce pas plutôt de respect qu'ils ont besoin ? Ce respect, condition première d'une dignité dont les prive leur position dans une pyramide sociale surpeuplée au point que l'individu y perd d'autant plus facilement sa dignité qu'il est pauvre.
Si le respect peut induire le partage, en est-il de même pour la tendresse ? Celle-ci n'est-elle pas un sentiment trop proche de cette compassion, aussi facile que sommaire, manifestée par les utopistes encyclopédistes, un Marx ou nos modernes socialistes et autres bobos romantiques de tous bords ? Si tel était le cas – ce que je pense –, alors Jules Renard aurait peut-être eu raison d'écrire que « La foi stupide ne peut que déplaire à Dieu » ou encore « Si je supprimais toute cette misère de pauvre gens, je tuerais tout ce qui attendrit mon cœur de poète.». S'il est vrai que la foi peut le consoler, la pauvreté est rarement poésie pour celui qui l'endure.
Le prêche de l'amour, n'a pas empêché les miséreux d'atteindre le nombre exorbitant de un milliard et demi en 20 siècle de chrétienté, soit plus de 20 fois ce qu'était la population totale de la terre à la naissance du Christ ; celui de la tendresse fera-t-il mieux ? Soyons assurés par contre que le respect y changerait quelque chose, ce respect dont la marque la plus urgente serait la lutte contre une prolifération indigne et suicidaire.

jeudi 21 septembre 2023

Condition humaine et malheurs du monde

Condition humaine et malheurs du monde

« Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre considération un consommateur » Gaston Bouthoul (1896-1980), in Traité de sociologie, éditions Payot 1968, tome II, p.180. Et parce qu’il doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire. Il se double ensuite d’un producteur, dès qu’il est en âge de travailler, devenant ainsi un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement.

Plus le nombre de ces agents a augmenté au cours des millénaires, plus leurs besoins se sont accrus, outre ceux qu’ils se sont inventés toujours plus nombreux, plus ils ont produit, consommé ; ont échangé et se sont enrichis, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de gestion de ressources non renouvelables comme de déchets, ou de pollution, les atteintes à l’environnement ont ainsi toujours augmenté avec la population humaine, ses besoins et leur industrie telle que nécessaire à leur satisfaction, ajoutant de la sorte aux effets des caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Tous les malheurs du monde que l’homme a la capacité de maîtriser en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de sa société, selon lequel :

1° – Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

2°– Les hasards de sa naissance et l’héritage génétique, social et culturel qui en résulte, assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient : les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite ; les effets de la compassion la plus sincère éprouvée pour les plus déshérités ; les corrections et compensations que puisse leur offrir la société.

3° – Pour des raisons purement structurelles, toujours liées au caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est moyennement 6 fois celle des riches.

C’est dans ces conditions, que sous la pression des centaines de milliers d’êtres humains qui viennent de nos jours s’ajouter quotidiennement à leur population mondiale, leur pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

Or les êtres humains, en dépit de la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes – à moins que ce soit précisément pour cette raison – prêtent peu attention à ces réalités. Sous l’emprise croissante de sentiments et d’émotions que leur dictent d’obscures peurs ataviques et une angoisse existentielle augmentant avec le nombre et les difficultés de gouvernance qui en découlent, ils préfèrent, à l’observation de faits et chiffres incontestables, les dogmes lénifiants de croyances religieuses fondées sur le mystère et les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs. Ceci d’autant que depuis qu’ils existent, certains d’entre eux ont compris les avantages qu’ils pouvaient tirer, de cette spiritualité – faculté par laquelle chacun tente de s’expliquer ce qui lui est inaccessible et que seule une patiente démarche rationnelle semble en mesure de révéler.

Des pouvoirs se sont ainsi établis, dans une concurrence privilégiant le nombre de leurs adeptes sur leur bien-être ici et maintenant. Et ces pouvoirs ne cessent eux-mêmes de croître et de se multiplier pour faire face à des désordres naturels aggravés par les exigences d’une espèce humaine dont la prolifération, proportionnelle à ses progrès matériels, s’est retournée contre elle.


https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html


dimanche 27 août 2023

De la répartition structurelle des richesses du monde

Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

Par ailleurs, en raison :

1° Du caractère incontournablement pyramidal de notre structure sociale, telle qu’il résulte des hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun de ses occupants, quels que soient les avatars de son existence par la suite,

2° De l’augmentation incessante de la population humaine, depuis ses origines : plus il y a de riches, plus il y a de pauvres et réciproquement, à proportions constantes : 14 % de riches pour 86 % de pauvres (cf. schémas en fin d’article).


Il en résulte :

1° Que par ignorance, par négligence, ou par déni de ces réalités fondamentales de la condition humaine, les inégalités sociales ont toujours cru et continuent de croître avec le développement de la société humaine, depuis qu’elle existe, quelles que soient les mesures que l’homme a pu tenter de prendre, en vue d'une redistribution équitable des richesses matérielles que lui offre la nature et qu’il tire de son industrie.

. 2° Que la multiplication des pauvres, dont le nombre peut être considéré comme le premier indicateur de la pauvreté de la société, est et a toujours été, structurellement et avant toute autre considération, une affaire de démographie.


C’est ainsi en effet que se présente l’indissociable binôme économie population, dont l'histoire se confond avec celle de l'humanité et de son environnement, telle que déterminée par ses besoins et les ressources dont elle a disposé pour les satisfaire.

Sans cesse rendu plus performant par le progrès technique et scientifique, ce moteur du développement de l’humanité l’a entraînée au cours des millénaires, mais ce sont ses pilotes qui en ont déterminé l’orientation et l'évolution. Or, quelles qu’aient été de tous temps leurs valeurs de référence, nous pouvons constater de nos jours que le nombre de pauvres n’a jamais cessé d’augmenter.


Répartition de la richesse de la société

par catégories sociales











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La solution (s'il en est encore temps)

Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,
reposant sur le caractère structurel de la société humaine

... en dépit de ses difficultés d'application, telles que :
– Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l'être humain à sa propre condition.
– Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
– Vieillissement de la population humaine mondiale.
– Délais de mise en oeuvre, dans l'urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
– Etc.



https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html



















































lundi 17 juillet 2023

De la tour de Babel au revenu universel



 Révision du 09/09/2023 


S’il arrive à l’auteur, fondateur de la “Pyramidologie sociale”, de s’accorder le titre de chercheur, c’est parce qu’il a la conviction d’avoir levé le voile sur une relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, telle que l’est celle de l'humanité ; sans pour autant avoir la prétention d’avoir fait une découverte. Mais étrangement ignorée, négligée, voire niée, ce fait lui a semblé mériter davantage d’attention, ayant pu résulter d’intérêts prospérant de longue date après s’être fondés sur des croyances irrationnelles admises par  un être humain, trop enclin à la soumission à ses sentiments et à ses émotions. Au point d'avoir bâti sa société sur la colonisation et la mise en esclavage de ses semblables, en s’accommodant du désordre planétaire fatalement appelé à résulter de leur résistance, laquelle se manifeste depuis par une impuissante lutte des classes opposant riches et pauvres – au demeurant peut-être moins par compassion à l’égard de ceux-ci que par détestation de ceux-là – dans le développement incessant de la pauvreté.


L’auteur eut aussi pu se contenter d’approfondir le simple concept de “pyramide sociale”, sans en approfondir les implications ; mais encore eut-il fallu que ce vocable ne fut pas, lui aussi, bizarrement absent de l’abécédaire des sciences dites humaines, comme en attestent par exemple, en France, le dictionnaire Larousse de sociologie (1959) et le Dictionnaire des inégalités d’Armand Colin (2014), pourtant rédigés par des dizaines de spécialistes en ces domaines.

À l’époque où débuta son travail, même le web, avec notamment Wikipédia – ce réseau social aux prétentions encyclopédiennes cooptées par ses habitués – comme si l'accord du plus grand nombre valait infaillibilité – élude “pyramide sociale”, renvoyant à “stratification sociale” tout en prétendant bien à tort que “pyramide sociale” relève du lexique sociologique courant. C’est d’ailleurs ce qui a achevé de le déterminer à rechercher les raisons d’absences aussi étranges, alors qu’encore au moment où sont écrites ces lignes, les sites consultés persistent à n’en pas dire le moindre mot ; “OPENEDITION”, portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales en étant l’exemple. 

Il peut être souligné à ce propos, que la chaîne européenne de télévision Arte ayant récemment diffusé un documentaire aussi savant que documenté, non sans rapport avec ce qui précède, sous le titre de “Trésors de Mésopotamie – Des archéologues face à Daech”, même mutisme quant à la relation pourtant évidente existant entre le polyèdre pyramidal et la pyramide à degrés qu’a été la tour de Babel, en tant que représentation de la société humaine. De quoi surprendre encore, non ? Ignorance ? Omission ? Mystification ? Occasion supplémentaire en tous cas d’observer à quel point, du vase d’Uruk à cette tour de Babel, puis à la pyramide sociale, cette dernière est pour le moins négligée, y compris par des références en sciences humaines, et de stimuler la curiosité. D’autant plus que faire référence à Daech comme le fait le documentaire cité, c’est entrer dans des considérations d’ordre religieux et sociologique autant qu'anthropologique.

Sans oublier le mutisme de nombreux experts en tous genres, appelés à témoigner de ce qui précède et qui s'en sont bien gardés – comme de l'infirmer d'ailleurs.

Que reste-t-il d’autre à faire, devant un tel constat, qu’à s’interroger sur les motivations ayant porté les pouvoirs qui mènent le monde à dissimuler le caractère objectivement structurel – dans le sens d'architectural – de l’humanité, ayant mené à ce qui en résulte pour l’ensemble du vivant qui peuple la Terre ?







Car c’est ainsi qu’avec ou sans intervention divine, l’interdépendance hiérarchisée des êtres humains, résultant de leur héritage génétique, social et culturel, non seulement se perpétue avec celui de chacun d’entre eux, mais n’a jamais cessée d’exister et surtout de croître avec la population humaine et l’économie née de la satisfaction de ses besoins. Au point que de nos jours, faute de s’être davantage préoccupés de la prolifération humaine qui en résulte que d’améliorer autrement que par la révolte la condition des plus déshérités, les maîtres sont submergés par la multitude de leurs esclaves, et leur infligent la double peine d’une anachronique lutte des classes revendiquant abusivement pour se justifier, des avancées sociales devant tout à un progrès technique et scientifique s’étant au demeurant moins soucié d’éthique que de confort.

Bien sûr, les peurs ataviques, l’angoisse existentielle et la vanité d’une espèce ayant conscience d’elle-même ne peuvent qu'accueillir favorablement les secours que leur procurent depuis toujours ses croyances les plus incertaines, qu’elles soient religieuses, politiques et même parfois scientifiques. Mais la reconnaissance de la vérité pour ce qu’elle est, n’a-t-elle pas toujours été la première des conditions à remplir pour espérer vaincre quelque adversité que ce soit ? Toujours est-il que la curiosité s’avère nécessaire pour tenter d’y réagir avant qu’il soit trop tard.

En résulte, comme schématisée ci-dessus, la relation entre la condition humaine, son évolution, et une structure sociale pyramidale représentative de l’humanité. Non sans préciser que ce schéma sans prétention scientifique, n’en repose pas moins, méthodologiquement bien qu’en toute simplicité, sur les propriétés géométriques du polyèdre pyramidal ainsi que sur des faits et chiffres officiellement admis et accessibles à qui décide de s’y intéresser. Dénonçant la plus grande honte de l’humanité qu’est la pauvreté profonde – absolue – réservée depuis toujours à la multitude qui loge inéluctablement à la base de la pyramide sociale, comme dans la tour de Babel, dans sa coïncidence avec le niveau zéro d’une richesse collective atteignant dorénavant une démesure toujours plus inégalement partagée, sans que quiconque – à commencer par tous ceux qui se flattent de charité ou de solidarité – semble avoir observé ce phénomène ni s’y être jamais spécialement arrêtés, alors que c’est là que se situe, structurellement, le point sur lequel la société a toujours eu la possibilité d’agir en s’en isolant. 



Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,
reposant sur le caractère structurel de la société humaine

... en dépit de ses difficultés d'application, telles que :
– Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l'être humain à sa propre condition.
– Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
– Vieillissement de la population humaine mondiale.
– Délais de mise en oeuvre, dans l'urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
– Etc.


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