Traduction du 07/02/2024
Pour l'original, voir
https://mail.google.com/mail/u/0/?tab=rm&ogbl#inbox/WhctKKZWdbXpbGgSZgLxPtJRhlrwqrqxqNhjgdnhlvnMhcqHBKPPNjtktTgZhdJvxSNZhVg
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Traduction du 07/02/2024
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Réponse à François De Closets à propos de “La parenthèse boomers”
Quelles que soient ses motivations, par l’incitation à un conflit générationnel dont il aurait pu s’abstenir – d’autres luttes comme celles des classes ou des genres pouvant suffire à occuper l’espèce humaine –, FdC s’est laissé aller à une provocation aussi grave qu’irresponsable, oubliant que l'apanage des êtres humains – jeunes comme vieux – est la conscience qu’ils peuvent avoir d’eux-mêmes ainsi que leur volonté et leur capacité de toujours améliorer leur condition.
C’est par le sacrifice de ses membres toujours plus nombreux que de tous temps l’humanité a payé son progrès. C’est ainsi que la croissance de l’indissociable et insatiable binôme économie-population est entretenu. Et le caractère incontournablement pyramidal de sa structure sociale explique que les pauvres, trop facilement assimilés aux jeunes, payent un tribut plus élevé que les riches : Sur 100 Terriens qui naissent, 14 vont, structurellement, rejoindre les rangs des riches, quand 86 vont grossir ceux des pauvres.
Si nous devons croire en quelque chose ; plutôt que d’opposer sottement les générations entre elles, ne devrions-nous pas refuser la duperie d’un dogme surnataliste qui les atteint également, tel que des croyances et des idéologies y ont fait croire pour garantir la retraite des uns après les autres, au point d’en avoir fait, spécialement durant les deux derniers siècles, les premiers ennemis de leur habitat et du vivant qui le partage avec eux ?
Opposer les âges ne change rien à l’affaire et ce mensonge – pour ceux qui considèrent que la vérité est la condition première du bonheur, aussi imparfait qu’il puisse être – relève de l’utopie égalitariste. S’en remettre aux émotions que suscitent et entretiennent sans vergogne des pouvoirs moins soucieux du bien-être que du nombre de ceux qui ont toujours été sacrifiés pour garantir leurs vieux jours, et en accuser “les vieux”, c’est ignorer, négliger, voire aller jusqu’à nier une réalité structurelle qui s’impose à chacun des membres de toute société fondée sur l’altérité de ses membres et leur interdépendance hiérarchisée.
Cette structure pyramidale n’a jamais changé, sauf à s'hypertrophier jusqu'à la démesure. Le niveau zéro de la richesse collective non plus, toujours dans la même relativité entre richesse et pauvreté. Sans pauvres point de riches et réciproquement. Le nombre des uns et des autres n’a par contre pas cessé de croître en suivant leur distribution structurelle. Le progrès étant une richesse comme une autre, ses effets se manifestent de la même manière pour les uns et les autres, ce qui entretient la frustration de ceux qui seront le plus condamnés à en souffrir, tant que rien ne sera fait pour changer leur relation avec la richesse collective et la croissance démographique ; celle-ci augmentant sans cesse l’écart entre sommet et base de la pyramide sociale, en creusant d’autant les inégalités du même nom.
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html
Caractérisée par un conformisme souvent confondu avec l’ordre, et une compassion dévoyée, plus ou moins consciemment héritée d’un marxisme aussi sommaire que persistant, en dépit de ses hécatombes supérieures à celle de 2 guerres mondiales, tout n’est pas perdu pour ceux qui s’abandonnent à la pensée dominante – en voie de devenir unique ; pour autant que leurs convictions ne soient pas encore devenues ces certitudes les privant de la liberté d’admettre des évidences, factuelles et chiffrables, offertes au premier venu, parmi lesquelles :
— Le caractère incontournablement pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, dans une altérité – chaque jour plus compliquée par le nombre – résultant de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, selon les hasards de sa naissance ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et l’assistance que puisse fournir la collectivité aux plus déshérités.
— Le fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre – dans leur relativité. Sans pauvres point de riches et inversement. Dans une structure sociale que ne peuvent modifier durablement les utopies les plus obstinées, chacun est le pauvre ou le riche de plus pauvre ou de plus riche que lui.
— Le fait que si la richesse matérielle – individuelle comme collective – de l’humanité n’a pas d’autres limites que les ressources de la Terre (et peut-être d’autres planètes dans le futur), ainsi que l’appétit, l’ambition, la cupidité… de ceux qui la convoitent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse (grand oublié des discours les mieux intentionnés).
— L’impuissance des luttes sociales les plus acharnées à changer la condition humaine, comme en atteste la rémanence des revendications des plus frustrés, envieux et jaloux, depuis que le monde existe ; l’indéniable amélioration des conditions d’existence de l’espèce étant le résultat du progrès scientifique et technique et non celui de combats sociaux profitant d’abord aux pouvoirs qui les suscitent et les entretiennent, au péril de ceux qui les livrent.
— La croissance de l’indissociable binôme économie/population – dont l’histoire se confond avec celle de l’humanité – et le creusement permanent qui s’ensuit, des inégalités sociales. Voir ci-dessus schéma apparemment ignoré de la plupart des économistes et autres experts en sciences humaines.
— La pire honte de l’humanité qu’est la pauvreté extrême, qu’il serait pourtant possible d’éradiquer en isolant la base de la pyramide sociale du niveau zéro de la richesse lui étant associé par instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), plutôt qu’en s’obstinant à distribuer des aides aussi vaines que d’un coût cumulé faramineux, dissuadant une richesse qui en est le seul remède ; sans compter les effets de nouvelles technologies automatisant en premier lieu les tâches dont (sur)vivent encore les plus pauvres.
— Une humanité ayant jusqu’ici prospéré dans le déni de ce qui précède en y perdant son humanisme ; moins sensible à la raison qu’aux passions que lui dictent son angoisse existentielle, ses innombrables peurs et son obscurantisme rémanent.
Pour plus de précisions :
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/10/condition-humaine-et-condition-sociale.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html
Un ancien Garde des Sceaux et un Président de la République nous disent de la peine de mort, à l’occasion de la commémoration de son abolition en France, qu’elle est « la plus grande honte de l’humanité ».
Faut-il leur faire observer, ainsi qu’à ceux qui les croient sans se poser de question, que les clients privilégiés de la guillotine, de la chaise électrique, de la corde, ou de tout autre moyen d’appliquer cette peine, ont de tous temps majoritairement compté parmi les êtres humains les plus démunis en tout ; et qu’il existe par conséquent un lien objectivement aussi avéré qu’étroit entre la misère – morale et matérielle – et le crime ? La société ayant toujours sommairement cherché à se protéger de ce dernier en en supprimant les auteurs, à la manière dont ce bon Monsieur Hollande et tant d’autres, pensent guérir certains maux en soustrayant leur nom des dictionnaires, chacun est en mesure de juger au quotidien du résultat, sans compter le fait qu’en tant de circonstances, la vie de coupables comme d’innocents, compte si peu.
Louable souci de se comporter en hommes civilisés plutôt qu’en barbares ? Compassion aussi inépuisable que les malheurs qui la suscitent ? Bien-pensance au plus haut niveau ? Sans doute, mais de là à prétendre que la peine de mort est la première honte de l’humanité, c’est ignorer qu’il en existe une dont toutes les autres découlent : une prolifération humaine développant structurellement cette pauvreté profonde, pouvant conduire à la désespérance un nombre sans cesse grandissant de ceux qui en sont frappés, sachant que c'est le désespoir qui conduit aux pires actes.
Lequel des opposants comme des partisans de l’abolition de la peine de mort s’est-il un jour soucié du niveau zéro de la richesse auquel survivent des centaines de millions, et bientôt des milliards d’êtres humains ? Lequel d’entre eux parlera-t-il de l’ingouvernabilité croissante d’une surpopulation dont les membres ont chacun un avis différent des autres ; encouragés par des savoirs aussi superficiels que largement partagés ainsi que par des pouvoirs plus soucieux du nombre que du bien-être de ceux sur lesquels ils se sont fondés et prospèrent depuis ?
Pour préciser le rapport existant depuis toujours entre pauvreté et criminalité, le lecteur pourra se reporter au tableau ci-après, ainsi qu’aux données plus récentes publiées sur internet par l’Observatoire des inégalités, même si elles sont d'ordre intellectuel plutôt que matériel : https://www.inegalites.fr/L-origine-sociale-des-detenus?id_mot=99
Origine socioprofessionnelle des forçats en France, en 1848 |
|||
Métiers |
Nombre |
% |
|
Cultivateurs, jardiniers |
1 257 |
15,91 |
88,15 |
Bergers, bouviers, chevriers |
85 |
4,08 |
|
Journaliers |
111 |
14,06 |
|
Domestiques |
251 |
3,18 |
|
Artisans, ouvriers |
4 024 |
50,92 |
|
Marchands |
363 |
4,59 |
11,85 |
Négociants |
13 |
0,16 |
|
Employés |
118 |
1,49 |
|
Militaires |
112 |
1,42 |
|
Professions libérales |
29 |
0,37 |
|
Rentiers et propriétaires |
53 |
0,67 |
|
Sans métier |
161 |
2,03 |
|
Métiers indéterminés |
292 |
3,69 |
|
Divers non classés |
34 |
0,43 |
|
Total |
7 903 |
100,00 |
|
Tableau emprunté à l’étude accessible par le lien suivant (p. 305) : https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1977_num_228_1_4054 |
Invitation à lire par ailleurs :
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/11/pauvrete-et-richesse-essai-de.html
Comme "Capital" en informait récemment ses lecteurs,
l'Inde aurait décidée de tester sur à une large partie de sa population, une nouvelle politique destinée à freiner sa croissance démographique, dans une mesure répondant aux crises sanitaire, climatique et environnemetale dont souffrent l'humanité et son habitat. Serait-ce la manière indienne de répondre aux alertes que s'apprête à officialiser le GIEC, après que des indiscrétions journalistiques les aient anticipées ?
D'autant plus difficile de le savoir qu'à l'heure où sont écrites ces lignes, la "grande presse" ne se bouscule pas pour reprendre l'article dont le lien est fourni ci-dessus.
Mais peut-etre s'agit-il simplement d'une fake-new, dont Internet est coutumier, à moins qu'opère la censure de ceux qui s'en remettent inconditionnellement aus dogmes surnatalistes hérité des Saintes écritures par les religions du Livre. L'avenir le dira, la vérité finissant toujours par sortir du puits.
Quoi qu'il en soit, la limitation à 2 du nombre d'enfants par couple, dans le pays le plus peuplé du monde, constitue un signal fort, à contrepied du retour récent de la Chine sur ses dispositions à ce sujet, mais les ambitions géopolitiques de l'Inde ne sont pas celles aussi clairement affichées que poursuivies par sa voisine asiatique.
En outre, l'instauration d'une prime à la stérilisation pourrait être non moins significative d'une politique sociale, au-delà du démographique. Un tel levier financier pourrait en effet constituer un premier pas vers un revenu (RUMI –Revenu Universel Minimum Inconditionnel) destiné à isoler ses bénéficiaires du niveau zéro de la richesse, pour vaincre une surnatalité répondant à l'absence d'aides sociales à la vieillesse.
Invitation à lire par ailleurs :
Le syndrome de l'autruche https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html &
Lettre ouverte à propos du revenu universel https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html
Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées étayant le raisonnement qu'ils illustrent, sont néanmoins empruntés à des disciplines scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...
Des effets biologiques et sociaux de la surpopulation humaine
À commencer par l’auteur de ces lignes, qui se consacre pourtant à l'étude du sujet depuis de très nombreuses années, malthusiens ou anti-malthusiens, dénatalistes comme surnatalistes ; tous ceux qui considèrent que la planète Terre est trop peuplée ou pourrait l’être davantage, se trompent moins qu’ils commettent une grave confusion. Et quand ils disent que la planète ; que tels continents, régions du monde, nations, villes ou campagnes, sont ou non surpeuplées, cette confusion est double, en raison d’un amalgame ne distinguant pas les aspects biologiques et sociaux de la question.
Si l’humanité a usé et abusé de bien des ressources de son habitat, au point de le saccager et d’en bouleverser irrémédiablement certains grands équilibres, mettant ainsi en danger, voire en hâtant la disparition de nombreuses espèces au demeurant promises à cette disparition du simple fait que toute vie a tôt ou tard une fin, le problème se pose en d’autres termes concernant la société des êtres humains.
Dans ce cas, c’est la pyramide sociale qui est mise en danger de véritable explosion, par son hypertrophie, telle qu'elle résulte de la croissance exponentielle de l’indissociable binôme économie/population qui en détermine le volume et les proportions. De même pour l’échelle de la richesse collective pouvant lui être associée parce que s’élevant avec elle, quelles que soient la nature et les conditions du partage de cette richesse.
L’hypertrophie de la pyramide sociale aboutit alors à une telle distanciation de son sommet par rapport à sa base – et inversement –, que cet écart devient d’autant plus intolérable qu’est élevé le nombre des occupants de cette base, comparé à celui des nantis occupant son sommet, sachant que pour des raisons purement et irrémédiablement structurelles, ceux qui occupent la base de la pyramide sociale se multiplient davantage que ceux qui en occupent le sommet. Sans compter le chômage et son corollaire qu’est la misère, en raison d’une multiplication de la population plus rapide que celle des emplois lui étant fournis, ces derniers étant par ailleurs détruits par le progrès scientifique et technique, dans ses récentes manifestations.
Comment contrer le risque d’explosion de la pyramide sociale ?
En instaurant, alors que la richesse collective de la société existe encore, et tant que les conditions de vie su Terre le permettet, un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), autorisé autant que rendu indispensable par les nouvelles technologies.
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/09/inegalites-sociales-et-revenu-universel.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/03/revenu-universel-et-lutte-des-classes.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html
Lire aussi :
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html
Ainsi qu'à l'intention de celles et ceux dont la colère aggrave les maux dont ils se plaignent : La grande illusion, ou https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/12/quand-les-robots-supprimeront-lesclavage.html