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mercredi 7 février 2024

Quand le bon sens néerlandais s'exprime

Traduction du 07/02/2024

Pour l'original, voir

https://mail.google.com/mail/u/0/?tab=rm&ogbl#inbox/WhctKKZWdbXpbGgSZgLxPtJRhlrwqrqxqNhjgdnhlvnMhcqHBKPPNjtktTgZhdJvxSNZhVg


Newsletter de la fondation OverBevolking du Club van Tien Miljoen

Édition supplémentaire (suite) Pour un affichage et une navigation optimales, il est préférable d'ouvrir cette newsletter dans un navigateur.

Vue unilatérale des tâches de la commission d'État pour l'évolution démographique à l'horizon 2050

Dans le rapport sur la croissance modérée , la Commission d'État sur l'évolution démographique 2050 conseille au gouvernement de réduire la croissance démographique annuelle aux Pays-Bas entre 40 000 et 60 000 personnes. Dans notre pays, « l’accroissement naturel » (nombre de naissances moins nombre de décès) est négatif, la croissance démographique est donc entièrement imputable au solde migratoire (nombre de personnes qui immigrent moins le nombre de personnes qui émigrent). Le comité estime que la croissance démographique actuelle due à l’immigration ne peut pas être soutenue pour diverses raisons (notamment le manque de logements et d’équipements tels que les soins de santé et l’éducation), mais n’opte pas pour une croissance ou un déclin nul. Cela entraînerait une pénurie de personnel et un ralentissement économique.
 
15 janvier 2024 : le président Richard van Zwol du comité d'État Développement démographique 2050 présente le rapport sur la croissance modérée au gouvernement en présence de la presse.

Prospérité ou bien-être ?

Dans le décret officiel d'établissement , la commission a été chargée d'émettre des avis « dans le contexte d'une approche globale de prospérité ». Il semble que la commission n'était pas consciente du double sens d'une « approche sociale large ». D'une part, ce terme peut être interprété comme « la prospérité pour le plus grand nombre possible », d'autre part, le terme peut également signifier que le concept de prospérité doit être interprété « au sens large » et va au-delà de la prospérité (matérielle). en raison de la croissance économique. . Le sens se déplace alors vers « bien-être ».
 
« Le bien-être est élevé lorsque les gens sont satisfaits de leur vie et se sentent en bonne santé. »
Selon le Bureau central des statistiques (CBS). Leur satisfaction dépend de la mesure dans laquelle leurs besoins peuvent être satisfaits avec les ressources disponibles. Statistics Nederlands appelle ce degré de satisfaction la prospérité. Statistics Pays-Bas écrit également que l'augmentation de la valeur du produit national brut (PIB ou PIB : produit intérieur brut) entraîne une croissance en volume. Cette croissance « est utilisée comme une indication de l’augmentation réelle de la prospérité matérielle, ou de la croissance économique ».
Pour atteindre une croissance en volume, il faut plus de clients pour les produits ou services, ou les gens doivent acheter plus de produits ou de services. Avec de plus en plus de personnes, le nombre de clients augmente, la consommation augmente, la prospérité augmente et de plus en plus de personnes sont de plus en plus satisfaites.

Prospérité matérielle
 
La pensée ci-dessus est profondément enracinée dans notre société. Très profond selon l'historienne Naomi Woltring . Elle écrit dans sa thèse sur l’introduction des idées néolibérales dans notre État-providence : « Les réformes… ont été menées par de hauts fonctionnaires, des hommes politiques et des scientifiques qui appartenaient à une communauté d’hommes principalement formés à l’économie ou au droit économique et partageant les hypothèses néolibérales. » « À partir de la fin des années 1970, de plus en plus d’économistes sont venus travailler pour le gouvernement et, au cours de leur formation, ils ont souvent été initiés aux conceptions économiques néolibérales », affirme également le professeur Visseren-Hamakers . En tant que jeune, vous avez appris en économie que la croissance est le moyen d’accroître notre prospérité. Cette réflexion est ancrée dans l’ensemble de notre société. Avec les enseignants, les médias, les financiers et le monde des affaires. Cela vaut également pour les (hauts) fonctionnaires, les hommes politiques et les scientifiques du gouvernement.

Limites à la croissance

Mais la croissance éternelle qui rendrait les gens de plus en plus satisfaits ne s’avère finalement pas si éternelle. Il y a tellement de monde aujourd’hui que la qualité de la vie sur terre s’en trouve affectée. Il n’est plus possible d’accroître la prospérité et le bien-être d’un nombre croissant de personnes. Visseren-Hamakers affirme que nous devons « nous débarrasser de l’idée selon laquelle la croissance économique mène ». « Nous devons adapter notre système économique pour qu’il serve à nouveau notre bien-être, et non l’inverse. Comment est-il possible que nous considérions la croissance économique plus importante que la santé des Néerlandais ? … Depuis des décennies, nous nous concentrons sur la croissance, la croissance, la croissance. Le moment est venu où nous réalisons que les choses doivent changer. »

Valeur réelle

" Une faible croissance est-elle si malsaine ?", s'interroge le présentateur de radio et de télévision Rens de Jong . Il poursuit : « Si l’on en croit les politiques (et aussi les médias), une faible croissance, voire une contraction du produit national brut (PIB), c’est assez mauvais. Et les banques centrales semblent également s’être donné pour mission de ne plus jamais connaître de récession. Du moins si l’on regarde leurs mesures d’incitation, alors que tant de gens travaillent. L’économie ne semble plus pouvoir décliner ! … En bref : le PIB mesure beaucoup, sauf les choses qui ont vraiment de la valeur. «
 
Dans une société qui se concentre sur un environnement vivable, un air pur et la conservation de la nature comme conditions de bien-être, au lieu de la croissance économique et de la prospérité (matérielle), une grande partie du travail de production devra céder la place à des emplois dans les soins de santé, l'éducation et la sécurité nationale. . Des entreprises qui ne peuvent exister que grâce à des travailleurs extérieurs sous-payés disparaîtront. Nous n’avons plus besoin d’attirer les étrangers avec des avantages fiscaux attractifs. Les universités n’ont plus à préparer les étudiants étrangers à des emplois dans notre industrie. Avec un solde migratoire négatif, la population diminue. Davantage de logements seront disponibles, les routes deviendront plus calmes, l'air deviendra plus pur et il y aura plus de place pour la restauration de la nature et la gestion de l'eau.

[merci à Esther Portégies]

Plus de gens avec moins de monde

Nous avons illustré le choix entre plus de bien-être et moins de prospérité dans un court métrage intitulé Plus de gens avec moins de gens, un portrait de Fons Jena, auteur du livre Nous sommes trop nombreux . Hautement recommandé!

lundi 6 juin 2022

Jeunes, vieux, démographie, et pyramide sociale - Réponse à François de Closets

Réponse à François De Closets à propos de La parenthèse boomers


« Les boomers ont ruiné la France »
« Notre génération, les boomers, a assassiné l’avenir ! »
« Les boomers ont reçu le pays le plus prospère du monde et ils l'ont ruiné ! »
« Un sacrifice indigne pour une « génération indigne »
Et quand François De Closets en rajoute avec « Les vieux sont coupables », ce n’est plus des seuls “Boomers” dont il s’agit, c’est de tous les vieux, opposés aux jeunes en oubliant les 30 glorieuses pour fonder une inégalité de plus, qui serait celle des âges.

Quelles que soient ses motivations, par l’incitation à un conflit générationnel dont il aurait pu s’abstenir – d’autres luttes comme celles des classes ou des genres pouvant suffire à occuper l’espèce humaine –, FdC s’est laissé aller à une provocation aussi grave qu’irresponsable, oubliant que l'apanage des êtres humains – jeunes comme vieux – est la conscience qu’ils peuvent avoir d’eux-mêmes ainsi que leur volonté et leur capacité de toujours améliorer leur condition.

C’est par le sacrifice de ses membres toujours plus nombreux que de tous temps l’humanité a payé son progrès. C’est ainsi que la croissance de l’indissociable et insatiable binôme économie-population est entretenu. Et le caractère incontournablement pyramidal de sa structure sociale explique que les pauvres, trop facilement assimilés aux jeunes, payent un tribut plus élevé que les riches : Sur 100 Terriens qui naissent, 14 vont, structurellement, rejoindre les rangs des riches, quand 86 vont grossir ceux des pauvres.








Si nous devons croire en quelque chose ; plutôt que d’opposer sottement les générations entre elles, ne devrions-nous pas refuser la duperie d’un dogme surnataliste qui les atteint également, tel que des croyances et des idéologies y ont fait croire pour garantir la retraite des uns après les autres, au point d’en avoir fait, spécialement durant les deux derniers siècles, les premiers ennemis de leur habitat et du vivant qui le partage avec eux ?

Opposer les âges ne change rien à l’affaire et ce mensonge pour ceux qui considèrent que la vérité est la condition première du bonheur, aussi imparfait qu’il puisse être relève de l’utopie égalitariste. S’en remettre aux émotions que suscitent et entretiennent sans vergogne des pouvoirs moins soucieux du bien-être que du nombre de ceux qui ont toujours été sacrifiés pour garantir leurs vieux jours, et en accuser les vieux”, c’est ignorer, négliger, voire aller jusqu’à nier une réalité structurelle qui s’impose à chacun des membres de toute société fondée sur l’altérité de ses membres et leur interdépendance hiérarchisée.

Cette structure pyramidale n’a jamais changé, sauf à s'hypertrophier jusqu'à la démesure. Le niveau zéro de la richesse collective non plus, toujours dans la même relativité entre richesse et pauvreté. Sans pauvres point de riches et réciproquement. Le nombre des uns et des autres n’a par contre pas cessé de croître en suivant leur distribution structurelle. Le progrès étant une richesse comme une autre, ses effets se manifestent de la même manière pour les uns et les autres, ce qui entretient la frustration de ceux qui seront le plus condamnés à en souffrir, tant que rien ne sera fait pour changer leur relation avec la richesse collective et la croissance démographique ; celle-ci augmentant sans cesse l’écart entre sommet et base de la pyramide sociale, en creusant d’autant les inégalités du même nom.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

lundi 6 décembre 2021

De la pensée dominante au revenu universel

 Caractérisée par un conformisme souvent confondu avec l’ordre, et une compassion dévoyée, plus ou moins consciemment héritée d’un marxisme aussi sommaire que persistant, en dépit de ses hécatombes supérieures à celle de 2 guerres mondiales, tout n’est pas perdu pour ceux qui s’abandonnent à la pensée dominante – en voie de devenir unique ; pour autant que leurs convictions ne soient pas encore devenues ces certitudes les privant de la liberté d’admettre des évidences, factuelles et chiffrables, offertes au premier venu, parmi lesquelles :

— Le caractère incontournablement pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, dans une altérité – chaque jour plus compliquée par le nombre – résultant de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, selon les hasards de sa naissance ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et l’assistance que puisse fournir la collectivité aux plus déshérités.

— Le fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre – dans leur relativité. Sans pauvres point de riches et inversement. Dans une structure sociale que ne peuvent modifier durablement les utopies les plus obstinées, chacun est le pauvre ou le riche de plus pauvre ou de plus riche que lui.

— Le fait que si la richesse matérielle – individuelle comme collective – de l’humanité n’a pas d’autres limites que les ressources de la Terre (et peut-être d’autres planètes dans le futur), ainsi que l’appétit, l’ambition, la cupidité… de ceux qui la convoitent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse (grand oublié des discours les mieux intentionnés).

— L’impuissance des luttes sociales les plus acharnées à changer la condition humaine, comme en atteste la rémanence des revendications des plus frustrés, envieux et jaloux, depuis que le monde existe ; l’indéniable amélioration des conditions d’existence de l’espèce étant le résultat du progrès scientifique et technique et non celui de combats sociaux profitant d’abord aux pouvoirs qui les suscitent et les entretiennent, au péril de ceux qui les livrent.

— La croissance de l’indissociable binôme économie/population – dont l’histoire se confond avec celle de l’humanité – et le creusement permanent qui s’ensuit, des inégalités sociales. Voir ci-dessus schéma apparemment ignoré de la plupart des économistes et autres experts en sciences humaines.

— La pire honte de l’humanité qu’est la pauvreté extrême, qu’il serait pourtant possible d’éradiquer en isolant la base de la pyramide sociale du niveau zéro de la richesse lui étant associé par instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), plutôt qu’en s’obstinant à distribuer des aides aussi vaines que d’un coût cumulé faramineux, dissuadant une richesse qui en est le seul remède ; sans compter les effets de nouvelles technologies automatisant en premier lieu les tâches dont (sur)vivent encore les plus pauvres.

— Une humanité ayant jusqu’ici prospéré dans le déni de ce qui précède en y perdant son humanisme ; moins sensible à la raison qu’aux passions que lui dictent son angoisse existentielle, ses innombrables peurs et son obscurantisme rémanent.



Pour plus de précisions :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/10/condition-humaine-et-condition-sociale.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html


mardi 12 octobre 2021

Peine de mort, pauvreté et démographie

Un ancien Garde des Sceaux et un Président de la République nous disent de la peine de mort, à l’occasion de la commémoration de son abolition en France, qu’elle est « la plus grande honte de l’humanité ».

Faut-il leur faire observer, ainsi qu’à ceux qui les croient sans se poser de question, que les clients privilégiés de la guillotine, de la chaise électrique, de la corde, ou de tout autre moyen d’appliquer cette peine, ont de tous temps majoritairement compté parmi les êtres humains les plus démunis en tout ; et qu’il existe par conséquent un lien objectivement aussi avéré qu’étroit entre la misère – morale et matérielle – et le crime ? La société ayant toujours sommairement cherché à se protéger de ce dernier en en supprimant les auteurs, à la manière dont ce bon Monsieur Hollande et tant d’autres, pensent guérir certains maux en soustrayant leur nom des dictionnaires, chacun est en mesure de juger au quotidien du résultat, sans compter le fait qu’en tant de circonstances, la vie de coupables comme d’innocents, compte si peu.

Louable souci de se comporter en hommes civilisés plutôt qu’en barbares ? Compassion aussi inépuisable que les malheurs qui la suscitent  ? Bien-pensance au plus haut niveau ? Sans doute, mais de là à prétendre que la peine de mort est la première honte de l’humanité, c’est ignorer qu’il en existe une dont toutes les autres découlent : une prolifération humaine développant structurellement cette pauvreté profonde, pouvant conduire à la désespérance un nombre sans cesse grandissant de ceux qui en sont frappés, sachant que c'est le désespoir qui conduit aux pires actes.

Lequel des opposants comme des partisans de l’abolition de la peine de mort s’est-il un jour soucié du niveau zéro de la richesse auquel survivent des centaines de millions, et bientôt des milliards d’êtres humains ? Lequel d’entre eux parlera-t-il de l’ingouvernabilité croissante d’une surpopulation dont les membres ont chacun un avis différent des autres ; encouragés par des savoirs aussi superficiels que largement partagés ainsi que par des pouvoirs plus soucieux du nombre que du bien-être de ceux sur lesquels ils se sont fondés et prospèrent depuis ?



Pour préciser le rapport existant depuis toujours entre pauvreté et criminalité, le lecteur pourra se reporter au tableau ci-après, ainsi qu’aux données plus récentes publiées sur internet par l’Observatoire des inégalités, même si elles sont d'ordre intellectuel plutôt que matériel : https://www.inegalites.fr/L-origine-sociale-des-detenus?id_mot=99


Origine socioprofessionnelle des forçats en France, en 1848

Métiers

Nombre

%

Cultivateurs, jardiniers

1 257

15,91

88,15

Bergers, bouviers, chevriers

85

4,08

Journaliers

111

14,06

Domestiques

251

3,18

Artisans, ouvriers

4 024

50,92

Marchands

363

4,59

11,85

Négociants

13

0,16

Employés

118

1,49

Militaires

112

1,42

Professions libérales

29

0,37

Rentiers et propriétaires

53

0,67

Sans métier

161

2,03

Métiers indéterminés

292

3,69

Divers non classés

34

0,43

Total

7 903

100,00

Tableau emprunté à l’étude accessible par le lien suivant (p. 305) :
https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1977_num_228_1_4054


Invitation à lire par ailleurs :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/11/pauvrete-et-richesse-essai-de.html

samedi 24 juillet 2021

Nouvelle politique anti(sur)nataliste en Inde – Fake ou censure ?

Comme "Capital" en informait récemment ses lecteurs,

https://mail.google.com/mail/u/0/?tab=rm&ogbl#inbox/WhctKKWxXJLmHqxsxzgXgdvpLLNtnvnwJBclZqqbckqDvDdmkptnxZdvRRkDvwZWlFhcPRQ

l'Inde aurait décidée de tester sur à une large partie de sa population, une nouvelle politique destinée à freiner sa croissance démographique, dans une mesure répondant aux crises sanitaire, climatique et environnemetale dont souffrent l'humanité et son habitat. Serait-ce la manière indienne de répondre aux alertes que s'apprête à officialiser le GIEC, après que des indiscrétions journalistiques les aient anticipées ?

D'autant plus difficile de le savoir qu'à l'heure où sont écrites ces lignes, la "grande presse" ne se bouscule pas pour reprendre l'article dont le lien est fourni ci-dessus.

Mais peut-etre s'agit-il simplement d'une fake-new, dont Internet est coutumier, à moins qu'opère la censure de ceux qui s'en remettent inconditionnellement aus dogmes surnatalistes hérité des Saintes écritures par les religions du Livre. L'avenir le dira, la vérité finissant toujours par sortir du puits.

Quoi qu'il en soit, la limitation à 2 du nombre d'enfants par couple, dans le pays le plus peuplé du monde, constitue un signal fort, à contrepied du retour récent de la Chine sur ses dispositions à ce sujet, mais les ambitions géopolitiques de l'Inde ne sont pas celles aussi clairement affichées que poursuivies par sa voisine asiatique.

En outre, l'instauration d'une prime à la stérilisation pourrait être non moins significative d'une politique sociale, au-delà du démographique. Un tel levier financier pourrait en effet constituer un premier pas vers un revenu (RUMI –Revenu Universel Minimum Inconditionnel) destiné à isoler ses bénéficiaires du niveau zéro de la richesse, pour vaincre une surnatalité répondant à l'absence d'aides sociales à la vieillesse.

Invitation à lire par ailleurs : 

Le syndrome de l'autruche https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html & 

Lettre ouverte à propos du revenu universel https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html

samedi 10 juillet 2021

À quand l'explosion de la pyramide sociale international(ist)e ?

 Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées étayant le raisonnement qu'ils illustrent, sont néanmoins empruntés à des disciplines scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...


Des effets biologiques et sociaux de la surpopulation humaine

À commencer par l’auteur de ces lignes, qui se consacre pourtant à l'étude du sujet depuis de très nombreuses années, malthusiens ou anti-malthusiens, dénatalistes comme surnatalistes ; tous ceux qui considèrent que la planète Terre est trop peuplée ou pourrait l’être davantage, se trompent moins qu’ils commettent une grave confusion. Et quand ils disent que la planète ; que tels continents, régions du monde, nations, villes ou campagnes, sont ou non surpeuplées, cette confusion est double, en raison d’un amalgame ne distinguant pas les aspects biologiques et sociaux de la question.

Si l’humanité a usé et abusé de bien des ressources de son habitat, au point de le saccager et d’en bouleverser irrémédiablement certains grands équilibres, mettant ainsi en danger, voire en hâtant la disparition de nombreuses espèces au demeurant promises à cette disparition du simple fait que toute vie a tôt ou tard une fin, le problème se pose en d’autres termes concernant la société des êtres humains.

Dans ce cas, c’est la pyramide sociale qui est mise en danger de véritable explosion, par son hypertrophie, telle qu'elle résulte de la croissance exponentielle de l’indissociable binôme économie/population qui en détermine le volume et les proportions. De même pour l’échelle de la richesse collective pouvant lui être associée parce que s’élevant avec elle, quelles que soient la nature et les conditions du partage de cette richesse.

L’hypertrophie de la pyramide sociale aboutit alors à une telle distanciation de son sommet par rapport à sa base – et inversement –, que cet écart devient d’autant plus intolérable qu’est élevé le nombre des occupants de cette base, comparé à celui des nantis occupant son sommet, sachant que pour des raisons purement et irrémédiablement structurelles, ceux qui occupent la base de la pyramide sociale se multiplient davantage que ceux qui en occupent le sommet. Sans compter le chômage et son corollaire qu’est la misère, en raison d’une multiplication de la population plus rapide que celle des emplois lui étant fournis, ces derniers étant par ailleurs détruits par le progrès scientifique et technique, dans ses récentes manifestations.







Comment contrer le risque d’explosion de la pyramide sociale ?

En instaurant, alors que la richesse collective de la société existe encore, et tant que les conditions de vie su Terre le permettet, un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), autorisé autant que rendu indispensable par les nouvelles technologies.


https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/09/inegalites-sociales-et-revenu-universel.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/03/revenu-universel-et-lutte-des-classes.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html


Lire aussi :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Ainsi qu'à l'intention de celles et ceux dont la colère aggrave les maux dont ils se plaignent :        La grande illusion, ou https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/12/quand-les-robots-supprimeront-lesclavage.html


vendredi 1 décembre 2017

La crise de la population - un appel aux armes




La crise de la population - un appel aux armes

Ce qui suit est la traduction (automatique, donc bien imparfaite) de l’appel que publie ce jour
https://www.populationmedia.org/, site présenté par ailleurs, ici même.

« Cette semaine, je présente un article écrit par Eric Rimmer. Cest un "appel aux armes" urgent - exhortant chacun de nous à aider les faits associés au dépassement aigu de l'humanité à être facilement accessibles à tous et à devenir des composants essentiels des systèmes éducatifs dans le monde.

Dans d'autres articles du Weekly News Digest de cette semaine, vous verrez diverses confirmations des désirs désastreux auxquels nous sommes confrontés en tant que civilisation mondiale. Par exemple, au Pakistan, lors d'une récente réunion du Conseil des intérêts communs, un ministre a déclaré que «le ratio actuel de la population devrait être contrôlé pour faire face aux défis tels que le réchauffement climatique, la pénurie d'eau, la pollution ), les changements climatiques et d'autres. "

Pendant ce temps, en Afrique, plus de 80 dirigeants africains et européens se sont rassemblés en Côte d'Ivoire le 29 novembre pour promouvoir l'emploi et la stabilité pour l'explosion de la population africaine, certains appelant à un nouveau «plan Marshall». Dans l'ensemble, il y a 18 articles inclus dans le Digest de cette semaine, dont ci-après un extrait :

Paul Ehrlich ne pouvait pas savoir quand il a écrit “The Population Bomb” avec Anne Ehrlich en 1968 que l'humanité répondrait en investissant une grande quantité de ses ressources précieuses et réduites pour soutenir des niveaux de croissance démographique sans précédent, plutôt que d'essayer de l'empêcher. Il n'aurait pas pu prévoir que les milliards incalculables du monde des invertébrés seraient réduits de moitié, en 40 ans. Cinquante ans plus tard, il doit être consterné que la population humaine ait plus que doublé, au détriment de toutes les autres espèces et de nombreuses ressources rares!

Il doit sûrement être conduit à la distraction par l'ignorance globale de ces faits, et de leurs conséquences effrayantes! Mais comme nous tous, il tente de trouver un moyen d'influencer les fourrés denses de l'indifférence humaine.

Nous savons maintenant que la seule façon de réduire au minimum la mortalité massive et d'éviter la destruction de l'environnement qui l'accompagne serait d'arrêter et ensuite d'inverser rapidement la croissance démographique. Nous reconnaissons également le fait arithmétique que seules des familles universelles, volontaires et à enfant unique pourraient produire ce changement - même s'il est peu probable que nous puissions parvenir à un accord global à ce sujet (voir le Cahier de la population).

Mais nous devons essayer - et en attendant, planifier la meilleure façon de faire face à la solution imposée par la nature de la mort humaine qui s'accélère rapidement en milliards. Et en même temps, nous devons trouver le meilleur moyen de minimiser l'inévitable concurrence pour les ressources, la famine croissante, les épidémies de maladies et les mouvements massifs de personnes qui, dans leur lutte pour survivre, ne respecteront pas les frontières politiques. .

En examinant ces menaces, mon cœur s'envole alors que je contemple les millions d'hommes dans le monde entier, battant leur poitrine de fierté devant le nombre d'enfants qu'ils engendrent - ne réalisant pas qu'ils utilisent un mécanisme d'autodestruction. Mon attention est attirée sur de nouveaux chiffres sur la fertilité masculine - atteignant un chiffre épouvantable de 13,6 au Niger. Il est supérieur à 8,5 enfants par homme dans la moitié des 41 pays subsahariens pour lesquels nous disposons de données, et plus de 10 enfants dans un quart d'entre eux. Il est temps que nous confrontions ouvertement les mâles de notre espèce à l'incroyable dommage global qu'ils causent - et à leur croyance ancienne et dépassée selon laquelle les femelles sont intrinsèquement inférieures.

Et il est également temps que l'Organisation des Nations Unies puisse négocier la liberté de passer de la simple fourniture de chiffres de population à une position active et entièrement impliquée dans la lutte contre la croissance démographique. Les forces rassemblées contre nos efforts si minces pour contrôler la population sont massives et implacables.

Comme le dit le Dr Glen Barry: "Gaia, la biosphère vivante, est infestée d'humains, pas seulement d'humains, mais de types qui grossissent et se multiplient de façon exponentielle en liquidant les écosystèmes naturels, la bombe de population a éclaté et nous voyons tous les jours les conséquences prédites de l'effondrement et de la mort. Après avoir passé une bonne partie de ma vie à protéger les dernières forêts primaires naturelles de la Terre de l'exploitation forestière pour une surconsommation inéquitable, je suis aujourd'hui prêt à déclarer la défaite. Préserver les dernières grandes forêts anciennes de la Terre est une cause perdue car il y a simplement trop de monde. "

Si nous voulons faire de réels progrès sur ces problèmes, tous les êtres humains en âge d’en prendre conscience doivent connaître les faits réels - or la plupart d'entre eux ne le savent pas.

Peut-être qu'avec l'aide de l'ONU, nous pourrions commencer par chacun des leaders du monde et ensuite agir pour influencer les systèmes éducatifs. Comment pouvons-nous nous attendre à une large compréhension de notre situation, si tous les faits ne sont pas facilement accessibles et ne font pas partie des systèmes éducatifs mondiaux?

Ces faits doivent inclure au moins:

* Le nombre et la répartition de la population mondiale.
* Un aperçu de la façon dont ces chiffres ont changé - et changent.
* Les faits arithmétiques sur la nécessité pour les familles d'un enfant.
* Un résumé de la destruction mondiale que nous sommes en train de faire - y compris le changement climatique.

Rendre ces faits compréhensibles et crédibles est un énorme défi pour nous tous. Commençons maintenant!

vendredi 17 novembre 2017

Journée mondiale de la vasectomie

Ou comment engager les hommes dans les efforts de planification familiale.

L’article suivant est la traduction (automatique, donc laissant à désirer) de celui recueilli sur https://www.populationmedia.org/site menant une lutte particulièrement efficace pour la dénatalité dans le monde.


Nous vivons à une époque centrée sur les femmes et les filles - ce qui est approprié compte tenu des lacunes persistantes et débilitantes dans l'accès mondial à l'éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques entre les sexes. Cependant, il existe également un fossé entre les financements complémentaires et la recherche pour engager les hommes, ce qui non seulement rend les objectifs globaux de planification familiale plus difficiles à atteindre, mais exerce un stress et une pression encore plus grands sur les femmes.

Pour l'instant, la majorité des options de planification familiale sont conçues pour les femmes, et les options pour les hommes sont limitées aux préservatifs, à la vasectomie et à la méthode de retrait de la contraception. Bien que ces options n'aient pas évolué depuis plus de cent ans, cela pourrait bientôt changer et les définitions culturelles de la masculinité évoluent. La journée mondiale de la vasectomie est la preuve que lorsque des informations complètes sont fournies à travers des histoires fascinantes, les hommes participent, en fait, à la planification familiale, y compris en optant pour une vasectomie.

En réponse, DKT International et DKT Mexique, ainsi que le Centre national pour l'équité entre les sexes et la santé génésique et le ministère de la Santé de Mexico se sont associés à la Journée mondiale de la vasectomie pour célébrer le cinquième anniversaire de l'événement. Dirigée par plus de 1200 vasectomistes dans plus de 50 pays, World Vasectomy Day est le plus grand événement de planification familiale axé sur les hommes, utilisant des médias créatifs pour dissiper les mythes de la vasectomie, sensibiliser et promouvoir une masculinité positive plus large. Le gouvernement a adopté cet anniversaire en même temps que le 40e anniversaire du programme de planification familiale du Mexique.

Une hypothèse commune est qu'investir des ressources de planification familiale limitées dans les options masculines offre un faible retour sur investissement. En réalité, non seulement c'est bon pour la planification familiale, mais c'est nécessaire pour une société en bonne santé. La recherche a montré que lorsqu'ils sont impliqués dans les programmes de planification familiale et de santé sexuelle, les hommes sont plus susceptibles de participer au travail ménager et aux soins aux enfants, les ressources financières sont plus facilement allouées aux contraceptifs féminins et la violence domestique diminue. Essentiellement, la recherche a montré que l'intégration des hommes dans la conversation sur la planification familiale augmente réellement l'utilisation globale de la contraception tout en faisant des progrès plus importants et plus importants vers l'égalité des sexes.

Impliquer les hommes dans la conversation plus large est la clé de la planification familiale durable. Voici trois conseils pour le faire.

1. Pensez à une grande image et commencez avec l'objectif
Journée mondiale de la vasectomie a appris que plutôt que d'ouvrir des conversations en demandant aux hommes s'ils veulent obtenir une vasectomie, tirer pour la grande image: Quelle est l'importance que la qualité de vie de vos enfants soit meilleure que la vôtre? À partir de là, les conversations couvrent naturellement l'impact de la taille des familles nombreuses sur la capacité à fournir, et leur désir de faire partie du processus de prise de décision. Lorsque les vasectomies sont perçues comme un outil permettant d'atteindre les tailles de famille souhaitées et de prendre soin des enfants qu'elles ont déjà, les hommes sont extrêmement réceptifs.

2. Soyez provocateur et amusez-vous
DKT a constaté que l'utilisation de techniques de marketing social dynamiques, ouvertes et amusantes augmente considérablement l'adoption de la marque de préservatifs à but non lucratif, Prudence, au Mexique et dans d'autres pays d'Amérique latine. Souligner que de bons rapports sexuels et être des amants responsables ne s'excluent pas mutuellement pourrait être considéré comme scandaleux par certains - mais cela fonctionne. Prudence est la marque de préservatifs la plus achetée au Mexique et au Brésil. Ils ont érotisé leurs messages sur les préservatifs, célébré la sexualité, et utilisé une langue vernaculaire humoristique sans aucun jargon médical. DKT fait preuve de créativité en allant au-delà des ventes de préservatifs en offrant des ressources aux hommes pour des questions sur la santé sexuelle à travers des événements majeurs comme des concerts, des activités scolaires et des foires de santé, via les réseaux sociaux, le centre d'appels Red-DKT un service.

3. Soyez ouvert et connecté, et créez une communauté
Demander aux hommes d'obtenir une vasectomie dans le cadre d'un rituel public célébré à l'échelle mondiale augmente l'acceptation. Ce que l'on hésiterait à faire, un millier de forts ne vacilleront pas. Cette stratégie transforme la crainte commune qu'une vasectomie mène à une perte de virilité dans un sens accru de but héroïque, tout en démystifiant la procédure elle-même. En tant qu'événement axé sur les communications, la Journée mondiale de la vasectomie utilise des vidéos et des produits médiatiques pour dissiper les mythes tout en cultivant la communauté à travers des histoires partagées de vrais patients avant, pendant et après leur vasectomie. Depuis l'adoption du programme de la Journée mondiale de la vasectomie, le Mexique a connu une augmentation de 18,1% de l'acceptation de la vasectomie.


"J'ai six enfants, il était temps pour moi de faire cela", a déclaré Agustín Villa Martinez, un agent de sécurité, juste après sa procédure à Guadalajara, au Mexique. "J'y pensais depuis un moment, mais je ne pouvais pas me résoudre à le faire, car je pensais que ça ferait mal.