lundi 6 décembre 2021

De la pensée dominante au revenu universel

 Caractérisée par un conformisme souvent confondu avec l’ordre, et une compassion dévoyée, plus ou moins consciemment héritée d’un marxisme aussi sommaire que persistant, en dépit de ses hécatombes supérieures à celle de 2 guerres mondiales, tout n’est pas perdu pour ceux qui s’abandonnent à la pensée dominante – en voie de devenir unique ; pour autant que leurs convictions ne soient pas encore devenues ces certitudes les privant de la liberté d’admettre des évidences, factuelles et chiffrables, offertes au premier venu, parmi lesquelles :

— Le caractère incontournablement pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, dans une altérité – chaque jour plus compliquée par le nombre – résultant de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, selon les hasards de sa naissance ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et l’assistance que puisse fournir la collectivité aux plus déshérités.

— Le fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre – dans leur relativité. Sans pauvres point de riches et inversement. Dans une structure sociale que ne peuvent modifier durablement les utopies les plus obstinées, chacun est le pauvre ou le riche de plus pauvre ou de plus riche que lui.

— Le fait que si la richesse matérielle – individuelle comme collective – de l’humanité n’a pas d’autres limites que les ressources de la Terre (et peut-être d’autres planètes dans le futur), ainsi que l’appétit, l’ambition, la cupidité… de ceux qui la convoitent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse (grand oublié des discours les mieux intentionnés).

— L’impuissance des luttes sociales les plus acharnées à changer la condition humaine, comme en atteste la rémanence des revendications des plus frustrés, envieux et jaloux, depuis que le monde existe ; l’indéniable amélioration des conditions d’existence de l’espèce étant le résultat du progrès scientifique et technique et non celui de combats sociaux profitant d’abord aux pouvoirs qui les suscitent et les entretiennent, au péril de ceux qui les livrent.

— La croissance de l’indissociable binôme économie/population – dont l’histoire se confond avec celle de l’humanité – et le creusement permanent qui s’ensuit, des inégalités sociales. Voir ci-dessus schéma apparemment ignoré de la plupart des économistes et autres experts en sciences humaines.

— La pire honte de l’humanité qu’est la pauvreté extrême, qu’il serait pourtant possible d’éradiquer en isolant la base de la pyramide sociale du niveau zéro de la richesse lui étant associé par instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), plutôt qu’en s’obstinant à distribuer des aides aussi vaines que d’un coût cumulé faramineux, dissuadant une richesse qui en est le seul remède ; sans compter les effets de nouvelles technologies automatisant en premier lieu les tâches dont (sur)vivent encore les plus pauvres.

— Une humanité ayant jusqu’ici prospéré dans le déni de ce qui précède en y perdant son humanisme ; moins sensible à la raison qu’aux passions que lui dictent son angoisse existentielle, ses innombrables peurs et son obscurantisme rémanent.



Pour plus de précisions :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/10/condition-humaine-et-condition-sociale.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html


mardi 12 octobre 2021

Peine de mort, pauvreté et démographie

Un ancien Garde des Sceaux et un Président de la République nous disent de la peine de mort, à l’occasion de la commémoration de son abolition en France, qu’elle est « la plus grande honte de l’humanité ».

Faut-il leur faire observer, ainsi qu’à ceux qui les croient sans se poser de question, que les clients privilégiés de la guillotine, de la chaise électrique, de la corde, ou de tout autre moyen d’appliquer cette peine, ont de tous temps majoritairement compté parmi les êtres humains les plus démunis en tout ; et qu’il existe par conséquent un lien objectivement aussi avéré qu’étroit entre la misère – morale et matérielle – et le crime ? La société ayant toujours sommairement cherché à se protéger de ce dernier en en supprimant les auteurs, à la manière dont ce bon Monsieur Hollande et tant d’autres, pensent guérir certains maux en soustrayant leur nom des dictionnaires, chacun est en mesure de juger au quotidien du résultat, sans compter le fait qu’en tant de circonstances, la vie de coupables comme d’innocents, compte si peu.

Louable souci de se comporter en hommes civilisés plutôt qu’en barbares ? Compassion aussi inépuisable que les malheurs qui la suscitent  ? Bien-pensance au plus haut niveau ? Sans doute, mais de là à prétendre que la peine de mort est la première honte de l’humanité, c’est ignorer qu’il en existe une dont toutes les autres découlent : une prolifération humaine développant structurellement cette pauvreté profonde, pouvant conduire à la désespérance un nombre sans cesse grandissant de ceux qui en sont frappés, sachant que c'est le désespoir qui conduit aux pires actes.

Lequel des opposants comme des partisans de l’abolition de la peine de mort s’est-il un jour soucié du niveau zéro de la richesse auquel survivent des centaines de millions, et bientôt des milliards d’êtres humains ? Lequel d’entre eux parlera-t-il de l’ingouvernabilité croissante d’une surpopulation dont les membres ont chacun un avis différent des autres ; encouragés par des savoirs aussi superficiels que largement partagés ainsi que par des pouvoirs plus soucieux du nombre que du bien-être de ceux sur lesquels ils se sont fondés et prospèrent depuis ?



Pour préciser le rapport existant depuis toujours entre pauvreté et criminalité, le lecteur pourra se reporter au tableau ci-après, ainsi qu’aux données plus récentes publiées sur internet par l’Observatoire des inégalités, même si elles sont d'ordre intellectuel plutôt que matériel : https://www.inegalites.fr/L-origine-sociale-des-detenus?id_mot=99


Origine socioprofessionnelle des forçats en France, en 1848

Métiers

Nombre

%

Cultivateurs, jardiniers

1 257

15,91

88,15

Bergers, bouviers, chevriers

85

4,08

Journaliers

111

14,06

Domestiques

251

3,18

Artisans, ouvriers

4 024

50,92

Marchands

363

4,59

11,85

Négociants

13

0,16

Employés

118

1,49

Militaires

112

1,42

Professions libérales

29

0,37

Rentiers et propriétaires

53

0,67

Sans métier

161

2,03

Métiers indéterminés

292

3,69

Divers non classés

34

0,43

Total

7 903

100,00

Tableau emprunté à l’étude accessible par le lien suivant (p. 305) :
https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1977_num_228_1_4054


Invitation à lire par ailleurs :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/11/pauvrete-et-richesse-essai-de.html

lundi 11 octobre 2021

De la peine de mort

Avec Robert Badinter, Emmanuel Macron nous dit, à l’occasion de la commémoration de l’abolition de la peine de mort en France, qu’elle est « la plus grande honte de l’humanité ».

Faut-il leur faire observer, ainsi qu’à ceux qui les croient, que les clients privilégiés de la guillotine, de la chaise électrique, de la corde, ou de tout autre moyen d’appliquer cette peine, ont de tous temps majoritairement compté parmi les êtres humains les plus démunis en tout ; et qu’il existe par conséquent un lien aussi avéré qu’étroit entre la misère – morale et matérielle – et le crime ; la société ayant toujours sommairement cherché à se protéger de ce dernier en en supprimant les auteurs, à la manière dont ce bon Monsieur Hollande et tant d’autres, pensent guérir certains maux en soustrayant leur nom des dictionnaires ? Sans compter, concernant la peine de mort, le fait qu’en bien des circonstances, la vie de coupables comme d’innocents, compte si peu.

Louable souci de se comporter en hommes civilisés plutôt qu’en barbares ? Compassion aussi inépuisable que les malheurs qui la suscitent ? Bien-pensance au plus haut niveau ? Sans doute, mais de là à prétendre que la peine de mort est la première honte de l’humanité, c’est ignorer qu’il en existe une dont toutes les autres découlent, et qui est une prolifération humaine développant structurellement cette pauvreté profonde, pouvant conduire à la désespérance un nombre sans cesse grandissant de ceux qui en sont frappés.

Lequel des opposants comme des partisans de l’abolition de la peine de mort s’est-il un jour soucié du niveau zéro de la richesse auquel survivent des centaines de millions, et bientôt des milliards d’êtres humains ? Lequel d’entre eux parlera-t-il de l’ingouvernabilité croissante d’une surpopulation dont les membres ont chacun un avis différent des autres ; encouragés par des savoirs aussi superficiels que largement partagés ainsi que par des pouvoirs plus soucieux du nombre que du bien-être de ceux sur lesquels ils se fondent et prospèrent ?




Origine socioprofessionnelle des forçats en France, en 1848

Métiers

Nombre

%

Cultivateurs, jardiniers

1 257

15,91




88,15

Bergers, bouviers, chevriers

85

4,08

Journaliers

111

14,06

Domestiques

251

3,18

Artisans, ouvriers

4 024

50,92

Marchands

363

4,59







11,85

Négociants

13

0,16

Employés

118

1,49

Militaires

112

1,42

Professions libérales

29

0,37

Rentiers et propriétaires

53

0,67

Sans métier

161

2,03

Métiers indéterminés

292

3,69

Divers non classés

34

0,43

Total

7 903

100,00

Tableau emprunté à l’étude accessible par le lien suivant (p. 305) :https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1977_num_228_1_4054



https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/eradiquer-la-pauvrete-profonde.html

https://www.inegalites.fr/L-origine-sociale-des-detenus?id_mot=99




dimanche 10 octobre 2021

De l'avenir de l'humanité

À l'écart des croyances et idéologies les plus répandues, deux considérations fondamentales peuvent susciter bien des questions quant à l’avenir de l’humanité :

1° La structure incontournablement pyramidale que la nature impose à toute société fondée sur l'interdépendance et la hiérarchisation de ses membres, ce qui est bien le cas de la société humaine ; sa propre fin y étant inscrite par la démesure de son développement, telle la grenouille voulant se faire plus grosse que le bœuf.

2° la multiplication sans freins de la population humaine au cours des millénaires, avec les encouragements de pouvoirs – à commencer par le religieux et le politique – plus soucieux du nombre des êtres sur lesquels ils se fondent et prospèrent que de leur bien-être ici et maintenant, ceci avec l'aide d'un progrès scientifique et technique à l’éthiquechaque jour davantage démentie par les faits.

Il en ressort que si la richesse et le bien-être des uns n'y connaissent pas d'autres limites que celles de leur appétit et des ressources (renouvelables comme non renouvelables) dont ils les tirent, la pauvreté a la sienne qui est le structurel autant qu'inexpugnable niveau zéro de la richesse, où survit une population de pauvres profonds toujours plus nombreuses. Il faut savoir en effet, au-delà des subtilités de quiconque dédaigne une vérité aussi évidente que prouvée par l'observation chiffrée, que dans la relativité des notions de richesse et de pauvreté, sur 100 Terriens qui s'ajoutent à la population humaine, 14 vont structurellement rejoindre les riches, quand 86 vont grossir les rangs des pauvres, dont les pauvres profonds. À noter que le nombre de ces derniers est au XXIème siècle de 1 à 2 milliards, soit 4 à 8 fois ce qu'étaient la population humaine au début de notre ère, toutes conditions confondues.

Comment imaginer que cette partie de l'humanité, dont les flux migratoires, qu'ils soient de nature politique, confessionnelle, ethnique, économique, climatique,… ne sont que l'avant-garde, acceptera sans réagir le partage qui s'annonce de richesses vitales (dont l'eau et l'air salubres) se faisant chaque jour plus rares ?

Or, au moment où ces lignes sont écrites, quelles que soient les promesses d'une transition démographique, plus de 200 000 Terriens supplémentaires déferlent chaque jour sur Terre, alors que l'idée d'une régulation démographique planétaire est toujours obstinément rejetée par des pouvoirs qui n'ont en tête qu'une croissance désormais du domaine du transhumanisme. Et si quelques frémissements sont enregistrés, allant dans le sens d'un baisse de la fécondité humaine, ils sont le produit de la peur devant l'avenir, bien avant le résultat insuffisant d'initiatives autant privées que publiques.



Pour plus de précision :

Introduction à la pyramidologie sociale

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/04/introduction-la-pyramidologie-sociale.html

Pyramidologie sociale - Méthodologie

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html

Le syndrome de l'autruche

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html




jeudi 16 septembre 2021

Questions à Arte, suite à son “Regard” du 16 sept. 2021 - “Fiscalité : Les grandes fortunes appelées à aider la société”

N'est-il pas aussi affligeant que sidérant de constater à quel point des esprits assez compatissants pour se soucier du sort des pauvres, se complaisent dans un marxisme aussi archaïque que sommaire, par la comparaison à laquelle ils se livrent entre le sort des riches et celui des pauvres, sans autre effet que d'exacerber la frustration de ces derniers ?

N’ignorent-ils pas, ou ne néglient-ils pas ainsi :

- Que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre et réciproquement ? Sans riches point de pauvres et inversement ; chacun est le riche ou le pauvre de plus riche ou de plus pauvre que soi.

- Que si la richesse n’a pas d’autres limites que l’ambition de ceux qui la convoitent et les ressources dont ils la tirent – au détriment d'un environnement commun –, la pauvreté a irrémédiablement la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse, au-dessous duquel nul ne peut descendre, et qui coïncide avec la base de notre pyramide sociale ?

- Qu’il en est ainsi depuis la nuit des temps ? La richesse de l'humanité n'ayant jamais cessé de croître avec la population humaine, ses besoins, et l’industrie dont elle fait preuve pour les satisfaire, l’écart régnant entre le sommet et la base de cette même pyramide sociale ne fait qu’augmenter sans cesse, les inégalités sociale se creusant inexorablement d’autant.



Quel que soit le respect dû à ses millions de victimes ainsi qu’à la souffrance de leurs proches, le Covid est objectivement – dans ses inévitables aspects économiques –, une opportunité supplémentaire pour la société de s’enrichir globalement, qui ne fait que creuser un peu plus le fossé entre riches et pauvres. Et le seul moyen de secourir durablement ceux qui survivent dans la grande pauvreté, est d’éradiquer cette dernière en isolant la base de la pyramide sociale du niveau zéro de la richesse où elle règne depuis toujours, pour la plus grande honte de l’humanité.

Et ce moyen porte un nom : Revenu Universel Minimum et Inconditionnel (RUMI)


Invitation à lire, pour davantage de précisions (en copiant ces liens dans votre navigateur s'ils sont inactifs) :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

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samedi 24 juillet 2021

Nouvelle politique anti(sur)nataliste en Inde – Fake ou censure ?

Comme "Capital" en informait récemment ses lecteurs,

https://mail.google.com/mail/u/0/?tab=rm&ogbl#inbox/WhctKKWxXJLmHqxsxzgXgdvpLLNtnvnwJBclZqqbckqDvDdmkptnxZdvRRkDvwZWlFhcPRQ

l'Inde aurait décidée de tester sur à une large partie de sa population, une nouvelle politique destinée à freiner sa croissance démographique, dans une mesure répondant aux crises sanitaire, climatique et environnemetale dont souffrent l'humanité et son habitat. Serait-ce la manière indienne de répondre aux alertes que s'apprête à officialiser le GIEC, après que des indiscrétions journalistiques les aient anticipées ?

D'autant plus difficile de le savoir qu'à l'heure où sont écrites ces lignes, la "grande presse" ne se bouscule pas pour reprendre l'article dont le lien est fourni ci-dessus.

Mais peut-etre s'agit-il simplement d'une fake-new, dont Internet est coutumier, à moins qu'opère la censure de ceux qui s'en remettent inconditionnellement aus dogmes surnatalistes hérité des Saintes écritures par les religions du Livre. L'avenir le dira, la vérité finissant toujours par sortir du puits.

Quoi qu'il en soit, la limitation à 2 du nombre d'enfants par couple, dans le pays le plus peuplé du monde, constitue un signal fort, à contrepied du retour récent de la Chine sur ses dispositions à ce sujet, mais les ambitions géopolitiques de l'Inde ne sont pas celles aussi clairement affichées que poursuivies par sa voisine asiatique.

En outre, l'instauration d'une prime à la stérilisation pourrait être non moins significative d'une politique sociale, au-delà du démographique. Un tel levier financier pourrait en effet constituer un premier pas vers un revenu (RUMI –Revenu Universel Minimum Inconditionnel) destiné à isoler ses bénéficiaires du niveau zéro de la richesse, pour vaincre une surnatalité répondant à l'absence d'aides sociales à la vieillesse.

Invitation à lire par ailleurs : 

Le syndrome de l'autruche https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html & 

Lettre ouverte à propos du revenu universel https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html

samedi 10 juillet 2021

À quand l'explosion de la pyramide sociale international(ist)e ?

 Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées étayant le raisonnement qu'ils illustrent, sont néanmoins empruntés à des disciplines scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...


Des effets biologiques et sociaux de la surpopulation humaine

À commencer par l’auteur de ces lignes, qui se consacre pourtant à l'étude du sujet depuis de très nombreuses années, malthusiens ou anti-malthusiens, dénatalistes comme surnatalistes ; tous ceux qui considèrent que la planète Terre est trop peuplée ou pourrait l’être davantage, se trompent moins qu’ils commettent une grave confusion. Et quand ils disent que la planète ; que tels continents, régions du monde, nations, villes ou campagnes, sont ou non surpeuplées, cette confusion est double, en raison d’un amalgame ne distinguant pas les aspects biologiques et sociaux de la question.

Si l’humanité a usé et abusé de bien des ressources de son habitat, au point de le saccager et d’en bouleverser irrémédiablement certains grands équilibres, mettant ainsi en danger, voire en hâtant la disparition de nombreuses espèces au demeurant promises à cette disparition du simple fait que toute vie a tôt ou tard une fin, le problème se pose en d’autres termes concernant la société des êtres humains.

Dans ce cas, c’est la pyramide sociale qui est mise en danger de véritable explosion, par son hypertrophie, telle qu'elle résulte de la croissance exponentielle de l’indissociable binôme économie/population qui en détermine le volume et les proportions. De même pour l’échelle de la richesse collective pouvant lui être associée parce que s’élevant avec elle, quelles que soient la nature et les conditions du partage de cette richesse.

L’hypertrophie de la pyramide sociale aboutit alors à une telle distanciation de son sommet par rapport à sa base – et inversement –, que cet écart devient d’autant plus intolérable qu’est élevé le nombre des occupants de cette base, comparé à celui des nantis occupant son sommet, sachant que pour des raisons purement et irrémédiablement structurelles, ceux qui occupent la base de la pyramide sociale se multiplient davantage que ceux qui en occupent le sommet. Sans compter le chômage et son corollaire qu’est la misère, en raison d’une multiplication de la population plus rapide que celle des emplois lui étant fournis, ces derniers étant par ailleurs détruits par le progrès scientifique et technique, dans ses récentes manifestations.







Comment contrer le risque d’explosion de la pyramide sociale ?

En instaurant, alors que la richesse collective de la société existe encore, et tant que les conditions de vie su Terre le permettet, un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), autorisé autant que rendu indispensable par les nouvelles technologies.


https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/09/inegalites-sociales-et-revenu-universel.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/03/revenu-universel-et-lutte-des-classes.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html


Lire aussi :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Ainsi qu'à l'intention de celles et ceux dont la colère aggrave les maux dont ils se plaignent :        La grande illusion, ou https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/12/quand-les-robots-supprimeront-lesclavage.html