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samedi 17 septembre 2022

Revenu universel, retraites et chômage

Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant
que chiffrées étayant le raisonnement ci-après, sont néanmoins empruntés à des disciplines
scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références
notamment démographiques, sociologiques, statistiques...




Solutionner les problèmes posés par le financement des retraites

et du chômage,

tout en triomphant de la pauvreté profonde ?

Outre l’éradication de la honte de l'humanité qu'est la pauvreté profonde*, par instauration d'un revenu universel, c'est dans l'incontournable relativité des notions de richesse et de pauvreté – Sans riches point de pauvres et réciproquement – qu'est la solution aux problèmes cruciaux que sont et seront toujours plus : le versement de leurs pensions à des retraités sans cesse plus nombreux et l'indemnisation d'un chômage que ne pourront qu'accroître l'automatisation des tâches et la robotisation. 

Voir le cas échéant : 

Pour atteindre ces objectifs, quelle que soit l’idée que peuvent en avoir les idéologues de toutes tendances, urevenu universel doit toutefois être minimum et inconditionnel (R.U.M.I.), et respecter de strictes conditions :

- En tant que Revenu, le R.U.M.I. doit être conçu et garanti comme tel, c’est-à-dire être permanent, et non constituer un secours ponctuel de plus, consenti jusqu’à disparition ou aténuation des motifs de son attribution.

- Universel, le R.U.M.I. doit être progressivement instauré et accordé partout, à tout être humain, en raison de l'arme qu’il constitue pour mettre fin aux grands déséquilibres démographiques et sociopolitiques mondiaux, lesquels générent des flux migratoires fondés sur l'illusion que la pauvreté extrême peut être différente ou ne pas exister ailleurs que là où en sont frappés ceux qui en souffrent le plus. Par son effet régulateur sur une anarchie démographique imputable avant toute autre raison à la pauvreté, il peut permettre le maintien dans leurs pays, pour y vivre dignement, d'une immense majorité de migrants. Cf. https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/04/causes-premieres-de-la-pauvrete-dans-le.html?zx=7e257a1fb3f94b66

- Minimum, le R.U.M.I. garantit le minimum vital lié aux conditions d’existence régnant en chaque lieu de la planète, et évolue avec ces conditions particulières.

 - Inconditionnel. Instrument d’éradication de la pauvreté profonde, le R.U.M.I. doit être d’une inconditionnalité totale et non seulement matérielle. Il est attribué à chacun, quelles que soient ses ressources financières et son profil social, politique, religieux, ethnique, culturel... en tenant notamment compte du coût de l'éducation des enfants, jusqu'à leur majorité légale, âge y ouvrant droit.

  • Comme toutes les aides publiques qu'il remplace, le R.U.M.I. est financé par la richesse collective de la société a l'échelle planétaire, chaque membre y émargeant selon les modalités de financements publics propres à chaque pays, sous le contrôle de l'ONU. Se substituant – à l'exception des dépenses de santé – à toute aide, allocation, indemnité, subvention, etc. pouvant faire double emploi, le R.U.M.I. est le moyen de procéder au partage social attendu du plus grand nombre des humains depuis toujours.
  • Tout être humain percevant le R.U.M.I. sa vie durant, à partir de sa majorité légale, ce revenu est la solution : 1° aux problèmes d'indemnisation d'un chômage appelé à considérablement se développer avec la généralisation de l'automatisation des tâches et la robotisation, et 2° aux problèmes posés par le financement des pensions de retraites de base, le R.U.M.I. s'y substituant pour chacun jusqu'à extinction de ses besoins par son décès.
  • Le R.U.M.I. ayant pour objet de garantir un niveau de vie supérieur au minimum vital, laisse à chacun le choix de s'en satisfaire en s'abstenant de toute activité rémunérée, ou au contraire de d'appliquer son besoin d'activité et ses facultés créatrices à l'amélioration des conditions d'existence résultant du seul R.U.M.I. - Cette disposition répond à l'évolution d'ores et déjà amplement ressentie de la “valeur travail” et de la suppression de nombreux emplois à attendre des nouvelles technologies.

Définition de la pauvreté “profonde” ou “extrême” : Forme et degré de la misère dont sont frappés tous les être humains occupant l'inévitable base de la pyramide sociale, coïncidant avec le niveau zéro de la richesse. À noter l’omission, dans les discours les mieux intentionnés, de ce niveau zéro de la richesse, ayant coïncidé de tous temps avec la base de la pyramide sociale ; sauf implicitement, par convention internationale (ONU), considérant que vit dans la pauvreté profonde au-dessous de laquelle nul ne peut descendre, tout être humain disposant de moins de 2 $ par jour. Eu égard au coût de la satisfaction des besoins vitaux d'un être humain, ce chiffre étant de toute évidence irréaliste, la population mondialement concernée peut être estiméeà l’époque où ces lignes sont écrites (2022) comme étant de l'ordre de 1 et 2 Milliards d’individus, et non de quelques centaines de millions, comme généralement admis par les experts, au demeurant loin d'être d'accord entre eux sur ce chiffre.

** Définition de la richesse collective : Somme des richesses matérielles et immatérielles, naturelles ; dormantes et circulantes, résultant de l’ensemble des activités et autres apports de tous les membres de la société. 

Voir par ailleurs :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/09/inegalites-sociales-et-revenu-universel.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/03/revenu-universel-et-lutte-des-classes.html

lundi 9 octobre 2017

Du ruissellement des richesses de la société

Quoi qu’en pensent ceux qui refusent la métaphore du ruissellement, elle est d’autant plus opportunément utilisée pour illustrer les avatars de la distribution des richesses de la société, qu’elle est associée à la représentation pyramidale de celle-ci. C'est en effet une manière de prendre en considération divers paramètres précisément mis en évidence par cette représentation, parmi lesquels ceux qui suivent :
- La base de la pyramide sociale – là où se situe le niveau zéro de la richesse – est inamovible, alors que son sommet n’a pas d’autres limites que celles des ressources de la nature et l'appétit du premier de ses prédateurs.
- Le volume de la pyramide sociale étant conventionnellement représentatif de l'importance de la population qui l’habite, ses variations expriment la diminution ou l’augmentation de cette dernière.
- Dans une société répartie en 3 catégories sociales (pauvres, classes moyennes, riches) la population de chacune de ces 3 catégories se partage un tiers de cette richesse. (Cf. Pyramidologie sociale – Méthodologie).
- À développement économique et enrichissement collectif constants, la hauteur de la pyramide sociale, qui exprime l'écart de richesse entre les plus pauvres et le(s) plus riche(s), croît proportionnellement à son développement en volume (augmentation de la population globale).
C'est dans ces conditions qu'a lieu le processus de ruissellement décrit ci-après.

D'abord remontée vers les niveaux supérieurs de la pyramide sociale, comme par convection, la richesse de la société y est dépensée à des fins diverses dont le réinvestissement, ou épargnée en attendant de l’être. Par la rétribution de l'investissement et de cette épargne, telle que requise pour assurer leur renouvellement constant ; sous forme de rémunération des populations contribuant par leurs activités solvables et non solvables à l’enrichissement commun ; par l'assistance apportée aux populations inactives, etc., la richesse ruisselle alors vers la base de la pyramide sociale, à la manière d'un flux entraîné, comme par gravité, par la consommation de tous pour remonter ensuite vers son sommet, en vertu de l'effet de convection déjà évoqué. Ceci dans un mouvement perpétuel semblable – pour demeurer dans la métaphore – à celui de la pluie qui, tombée de sa source qu’est l’accumulation nuageuse, ruisselle, s’infiltre, irrigue une masse fertile pour s’évaporer à nouveau selon un cycle où rien ne se perd ni se crée. Sauf qu’en ce qui concerne les richesses de l’humanité, leur partie non consommée s’accumule à chaque cycle, à l'exception de ce qui en est périssable ou peut être frappé d'obsolescence et qui est alors passé par pertes et profits.

Au cours de sa descente, le flux de richesse se disperse dans un réseau capillaire parcourant la pyramide sociale en tous sens et s'y diffuse, hormis la part qui en est distraite par "pertes de charges", "évaporation", "transpiration”, ... naturellement récupérée par le flux ascendant. Mais le flux descendant subit un double effet de dispersion croissante ; d’une part du fait que les habitants de la pyramide sociale sont de plus en plus éloignés de sa source, et d’autre part en raison de l’augmentation de leur nombre, croissant avec cet éloignement. C’est ainsi que le flux qui se réduit progressivement, finit par se tarir avant d'atteindre la base de la pyramide sociale, lieu du dénuement total.

Alors qu'inertie et capillarité devraient en assurer l'irrigation totale, la captation du flux par consommation, détournement, gaspillage, rétention, au cours de sa descente – et pas seulement aux niveaux les plus hauts.– conduit à son assèchement avant qu'il atteigne les niveaux les plus bas. Et plus la pyramide est peuplée, quel que soient l'accroissement de la richesse collective qui puisse résulter de la production de cette population, et sa redistribution, plus son sommet s'éloigne d’une base que le flux a de plus en plus de mal à atteindre.

Le recours à la métaphore met donc en évidence ce que la plupart des théories économiques ignorent ou masquent : 1° le fait que les inégalités sociales (ici considérées en termes de richesse matérielle) s'accroissent systématiquement avec le temps. 2° que les causes de cette augmentation résultent conjointement de l’accroissement de la population humaine et des richesses qu’elle crée par ses activités.

Il est dès lors clair qu’une meilleure répartition de ces richesses passe moins par une archaïque lutte des classes et ses errements que par une maîtrise de la démographie humaine et de sa production de richesses ; ce qui exclue nullement une lutte contre toutes formes de déperdition au cours de leur ruissellement.

Partage "naturel" de la richesse de la société entre catégories sociales