vendredi 29 décembre 2017

De l’inexorable montée des inégalités sociales

La pensée dominante et la compassion sommaire qu’elle véhicule se soucient bien peu des causes profondes des maux qu’elles prétendent combattre, comme elles n’ont que faire des grands mécanismes démographiques structurant la pyramide sociale en multipliant les pauvres 6 fois plus vite que les riches. Il n’est donc pas inutile d’en présenter ci-après une idée dénuée tout autant d’idéologie que de ces calculs, indices et coefficients dont usent des observateurs davantage inspirés par leurs sentiments que par les faits, au risque d’aggraver le sort des plus démunis.






Les pays pauvres, à protection sociale faible, voire quasi inexistante, sont conduits à la surnatalité du fait que leurs anciens ne peuvent compter que sur leurs proches plus jeunes, pour être assistés, comme le plus souvent les malades pour être soignés. En conséquence, plus la famille y est nombreuse mieux elle est en mesure d’assumer ces fonctions sociales de base, et ceci d’autant que des taux de mortalité infantile élevés règnent encore dans nombre de ces pays. C’est ainsi que la société y est régie par des règles sociales ancestrales vécues comme une fatalité, et que la pauvreté peut y être considérée comme cause de surpopulation, dans un environnement économique générant une richesse collective insuffisante pour qu’il en soit autrement sans aide extérieure ; sans parler de croyances, traditions, mœurs et intérêts y faisant souvent obstacle.

Pour les pays développés, dont les citoyens bénéficient d’une couverture sociale moderne, la question se pose en d’autres termes. S’agissant de financer durablement des soins et allocations diverses ayant notamment pour buts de soutenir une natalité répondant aux besoins de leur développement économique et de garantir le meilleur niveau de vie possible à ceux qui ne sont plus en âge de travailler, la réponse est dans un équilibre entre cotisations et pensions, donc entre cotisants et pensionnés ou naissances et décès. À la différence des pays pauvres, ceci est permis par une richesse collective élevée, qui ne cesse d’ailleurs de croître jusqu’à atteindre la démesure.

Contrairement à ce qu’il en est pour les pays pauvres, la pyramide sociale des pays riches se développe verticalement, au point que c’est leur enrichissement collectif qui développe leur pauvreté (relative), par l’accroissement incessant des écarts entre pauvres et riches. Mais dans un cas comme dans l’autre, si la pauvreté a la base de la pyramide sociale (niveau zéro de la richesse) pour limite, cette même richesse n’en connaît pas d’autres que celle des ressources de la planète et la voracité insatiable de ceux qui la convoitent et qui, quand ils ne sont pas les riches d’aujourd’hui, seront ceux de demain. Et quand leur démographie n’assure plus le renouvellement de la population des pays riches, celle des pays pauvres y supplée, ce qui explique en grande partie des flux migratoires chaque jour plus importants, charriant leur misère avec eux. Transfert d’une main d’œuvre compensant les déficits des uns en résorbant une partie de la surpopulation des autres.



Trop nombreux sont les observateurs qui ne tiennent pas compte de ces différences capitales entre pays pauvres et pays riches, et négligent le fait qu’elles se manifestent dans un monde globalisé. Leur idéologie étriquée s’y refuse, préférant l’amalgame et persistant à ignorer, voire à nier, les conséquences d’une démographie planétaire galopante. Ils négligent ce faisant l’incidence d’une perméabilité sociale des états allant croissant et faisant qu’aucun pays n’échappera au creusement des écarts de richesse, dans une pyramide sociale mondiale unique et atrophiée par sa surpopulation et l’atteinte d’un niveau de richesse collective vertigineux.

Il en est comme si cupidité, égoïsme et ignorance se liguaient pour encourager partout dans le monde le développement de la pauvreté, dont le premier indicateur est le nombre de pauvres. Car que le développement de la pyramide soit vertical ou horizontal, ou une combinaison des deux, ne change rien à la relativité de notre condition sociale, ni aux pourcentages selon lesquels la population globale se répartit, avec toutes conséquences sur l’augmentation comparée du nombre de pauvres et de riches.






samedi 16 décembre 2017

“One Planet Submit” et futur de l’homme

Chacun a pu constater que comme les autres grand-messes célébrées pour conjurer le sort de la Terre et de ses habitants, “One Planet Submit” a ignoré le fait démographique.

Comment est-il possible que soit ainsi escamotée la cause première de tous nos maux, qu'est notre propre surpopulation ? Et cette fois, non contents de vivre la tête dans le sable, nos dirigeants, premiers responsables de l’avenir de l’humanité, ont commencé par tirer un trait sur la plus grave des erreurs commises par eux-mêmes et leurs prédécesseurs. N’est-ce pas trop facilement oublier que les uns et les autres ont tous et depuis toujours encouragé la croissance incontrôlée du nombre de « consommateurs que sont les hommes, avant toute opinion et autres considérations » (Gaston Bouthoul) ?

Car tous savaient, contrairement à ce que voudrait faire croire le discours d’ouverture du Président Macron. Ci-après quelques extraits pour rappel : « Ceux qui étaient avant nous avaient une chance, ils pouvaient dire : “On ne savait pas”. Et c’était vrai. Depuis une vingtaine d’années, on sait et on sait à chaque fois un peu plus, parce qu’il y a eu les travaux remarquables du GIEC qu’on va continuer à financer, à protéger, les travaux d’énormément de scientifiques internationaux grâce à qui il y a encore quelques semaines, un appel de 15 000 scientifiques [dont seulement une minorité se montre soucieuse de démographie humaine] a été lancé quand on était ensemble à la COP à Bonn présidée par Fidji. Maintenant, on sait très bien. »

Nul ne croira qu’un Président de la République et sesconseillers éclairés puissentignorer que de tous temps la démesure et les dangers de la surpopulation humaine ont été dénoncés. Les Grecs anciens, notamment, l’ont fait bien avant Malthus, et sans se limiter comme luiau risque alimentaire ouau sort des plus déshérités.Un tel déni serait-il à porter au compte de la politesse due à l’assemblée, ou à un alignement sur tous ces pouvoirs moins soucieux du bonheur que du nombre de ceux sur lequel ils reposent, qu’il s’agisse de fidèles, de sujets, de citoyens, de partisans, etc. ?

Il est une autre hypothèse :Et si nos dirigeantsne pouvaient plus entendrenitenir d’autresdiscours que ceux inspirés par une science et des techniquesdéjà occupées à autre chose ? Par exemple, àl’émigration vers des lieux moins inhospitaliers qu’est en train d’acheverde le devenir notre planète ; les conséquences de siècles d’obscurantisme, d’imprévoyance et de gaspillage n’ayant plusqu’à être balayéessous le tapis, avant d’allerailleurs commettreles mêmes erreurs.

Quand Le Président Macron dit, encore dans son discours d’ouverture : « Et le défi de notre génération, c’est d’agir, agir plus vite et gagner cette bataille contre le temps, cette bataille contre la fatalité, pour mettre en œuvre des actions concrètes qui vont changer nos pays, nos sociétés, nos économies pour que nos enfants et peut-être même nous-mêmes, nous puissions choisir notre avenir, choisir notre planète et pas subir le réchauffement, le dérèglement climatique, la disparition de pays vulnérables et une transformation profonde »,
ou dans son intervention de clôture :
« Nous avons commencé aujourd’hui à rattraper un peu de terrain dans ce champ de bataille, parce que des décisions concrètes sont prises, parce que nous avons été poussés justement à prendre ces engagements mais tout commence sur ce terrain-là. Et donc ce que je souhaite c’est que dans les prochaines semaines et les prochains mois nous puissions encore accélérer, que chacun cherche à avoir le leadership de cette bataille parce qu’elle n’a besoin que de leaders et que de jeunes leaders partout dans le monde qu’on ne connaît pas encore et qui vont émerger et qui vont innover.
La deuxième chose, c’est que maintenant nous avons besoin de transparence et de capacité à rendre compte et donc la plateforme mise en place servira à cela. Et ensuite je souhaite que chaque année nous nous retrouvions sous ce format, avec là aussi des initiatives nouvelles, avec des compte- rendus de ce qui a été fait et de ce qui n’a pas été fait et avec un point sur nos réussites et nos échecs. Nous avons maintenant besoin chaque année d’avoir une “réunion de chantier”. Vous êtes toujours les bienvenus à Paris mais je serai toujours heureux aussi d’aller dans les pays qui souhaitent reprendre la suite de ces réunions de chantier. En tout cas, merci d’avoir été présents pour ce « One Planet Summit », merci d’avoir décidé collectivement de ne pas accepter la défaite, de refuser le fatalisme et de dire que si aujourd’hui nous avions commencé à perdre un peu de terrain dans cette bataille, nous avons décidé aujourd’hui de la gagner avec détermination, avec force, en prenant des engagements et en les tenant ! »,
chacun est en droit de se demander de quels défis il s’agit et quel terrain a été rattrapé, alors que l’augmentation de notre population est de 280 000 individus chaque jour, soit annuellement près de 100 millions ou la population de la Belgique, de la France et des Pays-bas réunis. À quoi bon réduire la pollution, si dans le même temps le nombre de ceux qui la génèrent par leurs besoins augmente ?

Reste à imaginer où cela mène l'humanité. Peut-être sur Mars pour l’élite de ses représentants, mais la multitude des autres, faite de la grande majorité de ces onze milliards de terriens que comptera la planète dans quelques décennies ; que deviendra-t-elle, avec ou sans décroissance ? Est-elle condamnée, avec sa descendance, à rester sur Terre jusqu’à ce que mort s’ensuive – dans les pires convulsions – , avec l’aide de robots qui se substitueront à elle pour accomplir ses ultimes tâches et lui servir de fossoyeurs ? Une telle hypothèse semble relever de la science-fiction la plus sombre ; pourtant, il suffit de jeter un coup d’œil sur le tableau ci-après, extrait du “Précis de pyramidologie sociale”* pour voir qu’elle est parfaitement fondée.

Évolution de la population par catégories sociales selon la croissance démographique 

*Ouvrage de l’auteur du présent article (dont l’ébauche a été soumise en son temps à l’Élysée).

samedi 9 décembre 2017

Planning familial et pays en développement

Extrait du rapport annuel de FP2020 faisant état de son objectif
d’utilisation de moyens contraceptifs modernes
par 120 millions de femmes et filles supplémentaires
dans les pays en développement.



FP2020 fait état de progrès en matière de planification familiale, mais fait face à une bataille difficile - Voir:  https://www.devex.com/ news/fp2020-reports-progress -on-planning-familial-mais-face -une-montée-de-bataille-91685



Le rapport de mise à jour du partenariat Planification 2020, ou FP2020, publié mardi, retrace les progrès réalisés l'année dernière en vue d'atteindre l'objectif de 120 millions de femmes et de filles supplémentaires d'accéder à des méthodes contraceptives modernes d'ici 2020. 

FP2020 a été créé en 2012, à la suite du Sommet de Londres sur la planification familiale, qui a permis d'amasser 2,6 milliards de dollars pour les efforts de santé reproductive dans les pays en développement. Une deuxième conférence tenue plus tôt cette année a permis d'amasser 2,6 milliards de dollars de plus.

Le rapport constate qu'en juillet 2017, environ 310 millions de femmes et de filles dans les 69 pays cibles de FP2020 utilisaient une méthode moderne de contraception, soit une augmentation de 38,8 millions depuis 2012, année de lancement du partenariat. Bien que ce chiffre dépasse de 30% la tendance historique, il représente un peu plus de la moitié du nombre de nouveaux utilisateurs que le partenariat espérait atteindre à ce moment-là. Si le rythme actuel des progrès se poursuit, FP2020 n'atteindra pas son objectif 2020 de 120 millions de nouveaux utilisateurs, a déclaré la directrice générale du partenariat, Beth Schlachter, lors d'un point de presse lundi.

"Nous ne sommes pas sur la bonne voie ... et si nous continuons sur la même lancée, nous sommes sur le point d'atteindre ce chiffre vers 2025", a-t-elle déclaré. 

En outre, les progrès ont été inégaux selon les régions et les groupes démographiques. Par exemple, la prévalence contraceptive à travers l'Afrique a augmenté de 1,2 pour cent au cours de l'année écoulée, comparativement à un taux de progression d'environ 0,2-0,4 pour cent par an en Asie. Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, ainsi que l'Amérique latine et les Caraïbes ont connu les plus faibles progrès. 

Cependant, Amanda Glassman, experte en santé au Center for Global Development, un groupe de réflexion basé à Washington, a fait remarquer que «tout progrès est un bon progrès» et que les objectifs de FP2020 qui «n'étaient pas projetés sur un modèle». ont été "trop optimistes".

Le rapport affirme également qu'entre 2016 et 2017, 84 millions de grossesses non désirées ont été évitées grâce aux efforts de FP2020; ainsi que 26 millions d'avortements à risque et 125 000 décès maternels.

Il met en évidence les tendances de la popularité des méthodes contraceptives, les contraceptifs injectables étant la méthode contraceptive la plus courante dans 28 des pays ciblés. Les implants et les injectables continuent d'augmenter en termes de prévalence.

Schlachter a déclaré que le partenariat explorait ce qui se passerait après la date butoir de 2020, et si l'effort pourrait être prolongé jusqu'en 2030, pour s'aligner sur les objectifs de développement durable.

"L'année prochaine est l'année où nous allons examiner de plus près ce que ce partenariat doit faire pour la transition de 2020 à 2030", a-t-elle déclaré. "Cela dépend en partie de la volonté des bailleurs de fonds de financer", a-t-elle dit, ajoutant toutefois qu'elle "avait bon espoir qu'une forme de partenariat ira de l'avant".

On estime que 214 millions de femmes et de filles dans les pays en développement qui veulent retarder ou éviter une grossesse n'ont toujours pas accès à la contraception, selon l'Institut Guttmacher.


 De meilleures données et se concentrer sur les adolescents

Les experts en santé génésique et en droits des femmes se sont félicités du rapport, qu'ils ont décrit comme plus détaillé que les chiffres annuels précédents de FP2020 et ont souligné l'importance accordée aux jeunes filles.

"C'est très positif quand on pense au premier sommet sur la planification familiale où les adolescents et les filles n'ont pas regardé, mais maintenant il y a une réelle attention à cela", selon Nicola Jones de l'Overseas Development Institute. Ce groupe est crucial compte tenu du gonflement attendu de la population, qui mènera au plus grand nombre de jeunes fertiles jamais enregistrés.

Katja Iversen, directrice générale de Women Deliver, est d'accord, ajoutant que son organisation est "heureuse de voir ... l'engagement croissant des jeunes dans FP2020." Si nous voulons augmenter l'utilisation de la contraception volontaire par les jeunes, nous devons les impliquer pour discuter comment le faire le mieux. "

Plus de 15 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. Largement connues sous le nom de «mariage d'enfants», certains activistes soutiennent que la communauté du développement doit trouver un nouveau terme pour recadrer notre compréhension du problème.

Jones a déclaré que l'accent mis sur les filles mariées et sur la prévention du mariage des enfants faisait défaut dans le rapport. Considérant que plus de 80 pour cent des grossesses d'adolescentes se produisent dans le mariage, alors «évidemment prévenir le mariage des enfants en premier lieu serait une étape clé», a-t-elle dit. Même si FP2020 ne travaille pas directement sur cette question, elle devrait travailler avec d'autres partenaires et "accorder plus d'attention" à la question, a-t-elle ajouté.

Mais elle a salué le rapport pour être plus rigoureux dans ses données et son analyse par rapport aux années précédentes, ce qu'elle a qualifié de "progrès impressionnant".

Fatimata Sy, directrice du Partenariat de Ouagadougou, qui regroupe neuf pays francophones d'Afrique de l'Ouest, a parlé lundi de l'importance des données et de l'analyse pour faire participer les pays et guider les efforts de mise en œuvre.

Elle a déclaré que si le manque de données comparables et fiables constituait un énorme défi dans le passé, FP2020 a travaillé avec son partenaire d'évaluation, Track20, pour renforcer ses capacités de suivi et d'évaluation dans le pays.

"La différence a été révolutionnaire", a-t-elle dit, ajoutant que "maintenant, pour la première fois, nous sommes en mesure d'estimer avec précision combien de nouveaux utilisateurs ... ont été ajoutés chaque année dans les pays".


 Le financement des donateurs est «instable et incertain»

Selon le rapport, le financement des donateurs représente environ 60% des dépenses de planification familiale, le reste provenant des gouvernements des pays, des consommateurs individuels, de la société civile et des partenaires du secteur privé.

Jason Bremner, directeur de la gestion des données et de la performance de FP2020, a décrit le paysage du financement des donateurs comme étant «instable et incertain» à l'avenir.

Selon les données de la Kaiser Family Foundation, le financement bilatéral de la planification familiale a diminué en 2016 pour la deuxième année consécutive et est revenu aux niveaux de 2013 à 1,19 milliard de dollars.

Bien que le financement des États-Unis ait diminué en 2016, il représentait encore 45% des contributions des donateurs. Mais M. Schlachter a déclaré que les effets de la "règle du bâillon mondial", rétablie par le président Donald Trump au début de 2017, devraient commencer à se faire sentir l'été prochain.

Les coupures dans le financement des Etats-Unis risquent de mettre en péril les gains récents en matière de santé maternelle dans le pays le plus peuplé d'Afrique, a déclaré à Devex le chef de pays de Marie Stopes International Nigeria.

"Nous allons commencer à voir des déficits l'année suivante, en particulier d'ici l'été prochain", a-t-elle dit, alors que des organisations majeures telles que Marie Stopes International ne sont plus éligibles au financement gouvernemental des Etats-Unis. Selon Schlachter, le «point de rupture du système» deviendra apparent, comme le financement des populations les plus marginalisées, à moins que «les autres donateurs n'interviennent pour combler le déficit».

Alors que la France, la Norvège, le Royaume-Uni et les États-Unis ont réduit le financement de la planification familiale en 2015, l'Australie, le Danemark, l'Allemagne et les Pays-Bas ont augmenté leurs contributions.


 FP2020 après 2020?

Un certain nombre de nouveaux membres ont rejoint FP2020 pendant et après le Sommet de Londres sur la planification familiale de cette année. Le Tchad, Haïti et le Soudan du Sud ont pris des engagements pour la première fois, tandis que le Canada s'est porté volontaire en tant que nouveau donateur. Une foule de partenaires de la société civile et du secteur privé se sont également joints à eux.

Cependant, selon Jones, de l'ODI, FP2020 doit se diversifier davantage pour accélérer les progrès et attirer des bailleurs de fonds et des membres supplémentaires. "Une réflexion plus large en dehors du secteur de la santé serait vraiment la bienvenue", a-t-elle déclaré, ajoutant que le partenariat doit réfléchir davantage à la manière dont il peut "toucher d'autres secteurs". Par exemple, les écoles peuvent être utilisées pour «déballer les normes discriminatoires», qui sont un obstacle majeur à l'utilisation de la contraception, a-t-elle dit, et davantage de travail pourrait être fait avec les leaders

Jones a également déclaré qu'une plus grande utilisation pourrait être faite des mécanismes tels que les transferts monétaires comme un moyen d'aider à améliorer l'accès à la planification familiale.

Répondant à une question de Devex sur la poursuite du partenariat au-delà de 2020, en particulier si l'agenda ODD se poursuit jusqu'en 2030, Schlachter a déclaré qu'elle était "très optimiste" et que le partenariat démontrait "l'impact des partenariats processus et ce qu'ils peuvent produire. "

Elle a déclaré que l'équipe examinerait de près les opportunités pour l'après 2020, mais que la décision finale dépendrait de la disponibilité du financement.

La Fondation Bill & Melinda Gates a été un soutien clé de FP2020 depuis le début. Il a annoncé un financement supplémentaire de 375 millions de dollars au cours des quatre prochaines années, une augmentation de 60% par rapport à son précédent budget de planification familiale, lors du sommet de cette année.

Dans un communiqué de presse envoyé pour marquer le rapport, le Dr Chris Elias, président du développement mondial de la Fondation Gates et coprésident du groupe de référence FP2020, a souligné le soutien de son institution à cette initiative, affirmant que «la voie à suivre est claire »et que FP2020« gardera un accent particulier sur les droits, la responsabilité, le paysage financier et la voie globale en évolution qui relie les progrès de FP2020 à l'accès universel à la santé reproductive d'ici 2030 ».


Dr. Natalia Kanem, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population et coprésidente du Groupe de référence FP2020, a déclaré que «la communauté de la planification familiale est unie, résiliente et prête à affronter l'avenir».

vendredi 1 décembre 2017

La crise de la population - un appel aux armes




La crise de la population - un appel aux armes

Ce qui suit est la traduction (automatique, donc bien imparfaite) de l’appel que publie ce jour
https://www.populationmedia.org/, site présenté par ailleurs, ici même.

« Cette semaine, je présente un article écrit par Eric Rimmer. Cest un "appel aux armes" urgent - exhortant chacun de nous à aider les faits associés au dépassement aigu de l'humanité à être facilement accessibles à tous et à devenir des composants essentiels des systèmes éducatifs dans le monde.

Dans d'autres articles du Weekly News Digest de cette semaine, vous verrez diverses confirmations des désirs désastreux auxquels nous sommes confrontés en tant que civilisation mondiale. Par exemple, au Pakistan, lors d'une récente réunion du Conseil des intérêts communs, un ministre a déclaré que «le ratio actuel de la population devrait être contrôlé pour faire face aux défis tels que le réchauffement climatique, la pénurie d'eau, la pollution ), les changements climatiques et d'autres. "

Pendant ce temps, en Afrique, plus de 80 dirigeants africains et européens se sont rassemblés en Côte d'Ivoire le 29 novembre pour promouvoir l'emploi et la stabilité pour l'explosion de la population africaine, certains appelant à un nouveau «plan Marshall». Dans l'ensemble, il y a 18 articles inclus dans le Digest de cette semaine, dont ci-après un extrait :

Paul Ehrlich ne pouvait pas savoir quand il a écrit “The Population Bomb” avec Anne Ehrlich en 1968 que l'humanité répondrait en investissant une grande quantité de ses ressources précieuses et réduites pour soutenir des niveaux de croissance démographique sans précédent, plutôt que d'essayer de l'empêcher. Il n'aurait pas pu prévoir que les milliards incalculables du monde des invertébrés seraient réduits de moitié, en 40 ans. Cinquante ans plus tard, il doit être consterné que la population humaine ait plus que doublé, au détriment de toutes les autres espèces et de nombreuses ressources rares!

Il doit sûrement être conduit à la distraction par l'ignorance globale de ces faits, et de leurs conséquences effrayantes! Mais comme nous tous, il tente de trouver un moyen d'influencer les fourrés denses de l'indifférence humaine.

Nous savons maintenant que la seule façon de réduire au minimum la mortalité massive et d'éviter la destruction de l'environnement qui l'accompagne serait d'arrêter et ensuite d'inverser rapidement la croissance démographique. Nous reconnaissons également le fait arithmétique que seules des familles universelles, volontaires et à enfant unique pourraient produire ce changement - même s'il est peu probable que nous puissions parvenir à un accord global à ce sujet (voir le Cahier de la population).

Mais nous devons essayer - et en attendant, planifier la meilleure façon de faire face à la solution imposée par la nature de la mort humaine qui s'accélère rapidement en milliards. Et en même temps, nous devons trouver le meilleur moyen de minimiser l'inévitable concurrence pour les ressources, la famine croissante, les épidémies de maladies et les mouvements massifs de personnes qui, dans leur lutte pour survivre, ne respecteront pas les frontières politiques. .

En examinant ces menaces, mon cœur s'envole alors que je contemple les millions d'hommes dans le monde entier, battant leur poitrine de fierté devant le nombre d'enfants qu'ils engendrent - ne réalisant pas qu'ils utilisent un mécanisme d'autodestruction. Mon attention est attirée sur de nouveaux chiffres sur la fertilité masculine - atteignant un chiffre épouvantable de 13,6 au Niger. Il est supérieur à 8,5 enfants par homme dans la moitié des 41 pays subsahariens pour lesquels nous disposons de données, et plus de 10 enfants dans un quart d'entre eux. Il est temps que nous confrontions ouvertement les mâles de notre espèce à l'incroyable dommage global qu'ils causent - et à leur croyance ancienne et dépassée selon laquelle les femelles sont intrinsèquement inférieures.

Et il est également temps que l'Organisation des Nations Unies puisse négocier la liberté de passer de la simple fourniture de chiffres de population à une position active et entièrement impliquée dans la lutte contre la croissance démographique. Les forces rassemblées contre nos efforts si minces pour contrôler la population sont massives et implacables.

Comme le dit le Dr Glen Barry: "Gaia, la biosphère vivante, est infestée d'humains, pas seulement d'humains, mais de types qui grossissent et se multiplient de façon exponentielle en liquidant les écosystèmes naturels, la bombe de population a éclaté et nous voyons tous les jours les conséquences prédites de l'effondrement et de la mort. Après avoir passé une bonne partie de ma vie à protéger les dernières forêts primaires naturelles de la Terre de l'exploitation forestière pour une surconsommation inéquitable, je suis aujourd'hui prêt à déclarer la défaite. Préserver les dernières grandes forêts anciennes de la Terre est une cause perdue car il y a simplement trop de monde. "

Si nous voulons faire de réels progrès sur ces problèmes, tous les êtres humains en âge d’en prendre conscience doivent connaître les faits réels - or la plupart d'entre eux ne le savent pas.

Peut-être qu'avec l'aide de l'ONU, nous pourrions commencer par chacun des leaders du monde et ensuite agir pour influencer les systèmes éducatifs. Comment pouvons-nous nous attendre à une large compréhension de notre situation, si tous les faits ne sont pas facilement accessibles et ne font pas partie des systèmes éducatifs mondiaux?

Ces faits doivent inclure au moins:

* Le nombre et la répartition de la population mondiale.
* Un aperçu de la façon dont ces chiffres ont changé - et changent.
* Les faits arithmétiques sur la nécessité pour les familles d'un enfant.
* Un résumé de la destruction mondiale que nous sommes en train de faire - y compris le changement climatique.

Rendre ces faits compréhensibles et crédibles est un énorme défi pour nous tous. Commençons maintenant!