Article révisé le 21/01/2025
L'élection du nouveau bis Président des USA nous confirme le pouvoir absolu du veau d'or sur le monde, l'humanité et la démocratie (sans aller jusqu'à oser citer l'humanisme).
Avant toute autre considération, quand l’humanité en est à consommer – ou simplement gaspiller, saccager, en moins de 6 mois ce que la nature lui offre pour vivre un an (Cf. “Notre empreinte écologique” aux éditions écosociété), une croissance démographique ayant atteint la prolifération n’est plus favorable qu’à ceux qu'enrichit l'économie générée par ses besoins, vitaux ou accessoires, tant matériels que spirituels.
Ce qui est sans compter avec l'expansion de la pauvreté et le creusement incessant des inégalités sociales tels qu'ils en résultent structurellement, depuis que la société des hommes existe, avec la complicité de pouvoirs au discernement ainsi qu’aux intentions les plus suspects.
La croissance démographique étant cependant pour les plus déshérités – toujours pour des raisons d’ordre structurel –, la seule chance de s’extraire de leur condition et de voir leur descendance échapper à ce qu’ils leur transmettent de leur patrimoine génétique, social et culturel, quelles conclusions pourront-ils en tirer, et à quels actes de désespoir les conduiront un tel constat ; sachant que sous l’impulsion de meneurs bornés parce qu’ignorant l'indulgence d'une ouverture d'esprit pouvant seule contrarier leur goût pour le pouvoir absolu, ces oubliés de la richesse ouvrent enfin les yeux sur le mécanisme incontournable dont ils sont par définition les victimes.
Désormais au-delà des retombées d’une surpopulation planétaire exposée à tous les égoïsmes humains, dont l’exemple ultime pourrait être l’exode vers d’autres planètes de ceux dont les ancêtres leur en auront transmis les moyens, jusqu'où ira la résignation des plus pauvres, avant de libérer ce qui pourrait être un ressentiment aux effets imprévisibles ?
D’ici là, sera-t-il possible aux plus démunis de remplacer leur archaïque autant qu’impuissante lutte des classes, par la maîtrise de l'infernale machine démographique qui les broie sans pitié – eux-mêmes et leur descendance ?
Soyons conscient qu'avec l'aide de la science, la fécondation in-vitro et la robotique sont déjà là pour pallier cette éventualité.
De quoi ravaler Orwell au rang de bien pâle romantique.
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