Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant
que chiffrées étayant le raisonnement ci-après, sont néanmoins empruntés à des disciplines
scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références
notamment démographiques, sociologiques, statistiques...
N'en
déplaise à la plupart des experts en sciences dites humaines,
l'histoire de l'humanité n’est rien d’autre que celle de la
relation économie-démographie, celle-ci conditionnant celle-là et
non le contraire. Et c’est par ignorance, voire négation de cette
relation fondamentale ainsi que de son évolution, que l'homme
s'interdit, entre
autres conséquences,
de se réconcilier
avec son environnement. À
quoi sert en effet la
réduction de la consommation d'énergie ; la
frugalité et
autres mesures ; tout
autant vouées à l'échec si la population de consommateurs ne
cesse d'augmenter ?
Parce
qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir,
se loger et se soigner, l’homme est un consommateur*, qui se double
d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est
ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent
économique au service de la société, dès avant sa conception
jusqu'après sa mort, comme en témoignent des marchés du prénatal
et du mortuaire particulièrement prospères. Et plus le nombre de
ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – s'ajoutant
à ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus
ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent aux dépens
de leur habitat, avec l'aide du progrès scientifique et technique,
quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses.
Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution,
les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et aggravent
celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou
cycliques, que la décroissance soit ou non l'aspiration
de toujours améliorer sa condition, qui distingue l'homme des autre
espèces animales connues.
Si
la COP 25 à, comme ses éditions précédentes, ignoré le fait
démographique, les pouvoirs qui en décident – au grand jour ou
dans l'ombre – doivent savoir que la planète s'en remettra, mais
qu'eux-mêmes se sont une fois de plus comportés en fossoyeurs de
l'humanité. Car
l'augmentation de
la population humaine mondiale, avec ses répercussions sur tous les
pays, est actuellement, de 250 000
chaque jour, soit en une année, la population de la France et
du Benelux réunis.
Et
la fameuse transition
démographique est telle, qu'après que cette population se
soit accrue en moyenne, d'environ 10 500
individus quotidiennement depuis le début de notre ère,
ce chiffre sera de 125 000 à 300 000 dans
moins d'un siècle, selon les projections haute et basse du
Service population de l'ONU et sauf effondrement généralisé
entre temps.
http://economiedurable.over-blog.com/2022/01/surpopulation-toujours-d-actualite.html
* « ... tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur. » Gaston Bothoul, in Traité de sociologie II, Petite bibliothèque Payot, 1968.