Illustrant de manière schématique la segmentation de la société, pour analyser ce qu'il en résulte en terme de démographie et de partage de ses richesse, la pyramide sociale présente une lacune. Elle semble en effet ignorer la relation, pourtant fondamentale, qui est celle que l'humanité entretient avec le reste de l'écosphère.
Or, même si cette question est abordée à plusieurs reprises sur ce blog, il ne peut en être comme si rien d'autre n'existait que l'humanité. Cette omission étant significative d'une tendance à oublier que toute vie et en particulier celle de notre société dépend et est indissociable de son environnement au sens large, il n'est donc pas inutile de le rappeler. L'auteur s'excuse d'avoir à le faire, d'autant plus qu'il regrette que des experts, spécialement en démographie, économie et sociologie se montrent trop souvent incapables de franchir les limites de leur science.
D'autres ont souligné que l'homme relève d'une bio-diversité qui le dépasse, mais en insistant peut-être pas toujours assez sur le point auquel, en tant que premier prédateur, il conditionne l'avenir de l'ensemble de son biotope. Il n'est donc pas inutile de le rappeler ici, par un schéma ajoutant à la société des hommes, le complément sans lequel elle ne saurait exister.
La base de la pyramide sociale, niveau zéro des richesses dont la conquête et l'accumulation caractérisent l'humanité, sépare celle-ci de ce qui n'en relève pas moins de la vie sur Terre. Aussi, plutôt que de s'arrêter à cette limite en évoquant ce qui se trouve au-dessous par la simple mention "Inexistence sociale", le socle de toute existence se voit attribuer la place qui lui revient naturellement (sans tenir compte de son état de dégradation). Le dessin met alors en évidence la précarité de la pyramide sociale, à la manière du sommet d'un iceberg dont l'érosion ronge la base qui le maintient en équilibre.
Bravo pour la plupart de vos articles et bravo pour celui que vous avez publié sur l'Express! Malheureusement, il est impossible d'y laisser un commentaire en raison d'un bug (sans doute) sur le site. Je ne suis pas la seule à le déplorer. Je l'ai signalé. Dommage. Ne vous étonnez pas donc du peu de commentaires affichés! Bien à vous AM Teysseire
RépondreSupprimerÀ AM Teysseire
RépondreSupprimerMerci de votre fidèle attention ainsi que de vos contributions, qui mes sont autant d'encouragements à poursuivre ma réflexion et à la partager, en dépit d'une certaine lassitude, probablement imputable à mon grand âge.
Hélas, en ce qui concerne l'impossibilité de réagir à l'article dont vous avez remarqué la parution sur l'Express, je ne pense pas qu'il y ait bug mais qu'il faille plus simplement déplorer le refus de ce media de s'impliquer dans un débat sur un sujet – la surpopulation – qui m'a déjà valu à plusieurs reprises la censure de divers articles et réactions. Au point que je doive avouer ma surprise d'avoir vu celui-ci publié ; ce qui peut s'expliquer par le fait qu'il le soit dans une rubrique ("Yourself")de portée limitée.
L'Expresse n'est au demeurant pas le seul dans ce cas, le tabou frappant toujours autant le sujet abordé, en dépit de "frémissements" ici et là, qui semblent indiquer que l'opinion évolue.