Chaque génération a reproché aux précédentes leur incapacité à résoudre des problèmes qui sont imputables à l’espèce, dans un refus qui n'a pas d'âge, de reconnaître les fondamentaux de la condition humaine, qui voudrait que « Si les hommes ont des obligations à l’égard des êtres qui ne sont pas encore… ; elles ont pour objet le bien-être général de l’espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de la famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux » Condorcet
La pyramide sociale dicte sa loi, après qu’elle ait acquis une dimension planétaire par le mondialisme, lui-même résultant d’un progrès scientifique et technique auquel les hommes ont toujours aspiré pour satisfaire la volonté et la capacité d'améliorer sans cesse leur condition, qui les distinguent des autres espèces animales. Ceci pendant que tous les pouvoirs avaient et continuent d’avoir pour premier souci le grossissement des rangs de leurs fidèles ou de leurs sujets plutôt que leur bien-être.
A ainsi été encouragé une croissance démographique démesurée selon laquelle, en raison justement du caractère incontournablement pyramidal de notre société, les pauvres se multiplient à un cadence qui peut atteindre 20 fois celle des riches, selon la partition de la pyramide sociale. Nous vivons ce qui n’est que le début d’une telle inconséquence, pour ne pas parler de stupidité collective – dans laquelle jeunes et vieux sont étroitement liés –, qui néglige le fait que l'empreinte écologique de l'humanité, qui atteint sensiblement deux fois ce que lui offre son habitat, ne cesse d'augmenter en dépit de l'avertissement lancé il y a 50 ans par le Club de Rome, aujourd'hui mis en accusation, après Malthus, pour son manque de ponctualité.
Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est avant toute autre opinion ou considération, un consommateur aux dépens de son environnement, depuis sa conception jusqu’après sa mort, et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent et plus ils produisent, avec l'aide du progrès scientifique et technique.
Comment nier cette évidence et ses conséquences, dans leur rapport avec le caractère incontournablement pyramidal de notre société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l'une par l'autre et qu'un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance – quels que soient les aléas heureux ou malhaureux de son parcours par la suite –, sa place au sein de cette pyramide sociale dans laquelle les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui peut être de 5 à plus de 20 fois celle des riches ? Jusqu’où irons-nous, alors qu'elle s’hypertrophie toujours plus, sous la pression de 250 000 êtres humains supplémentaires qui viennent s'ajouter quotidiennement à sa population et que son sommet s’éloignant ainsi incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant ?
Tant à des fins environnementales que sociétales, une forme d’écologie répondant aux attentes de toutes les autres s’impose d’urgence : l’ÉCOLOGIE DÉNATALISTE*.
Aucune protestation, grève et autres manifestations de masse, d'où qu'elles viennent, n'y changeront rien.
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