Nombreux
sont les économistes qui considèrent que la population humaine suit
l'économie, alors que c'est le contraire. C'est l'économie qui suit
la population, pour satisfaire ses besoins. Il en résulte que
nous
ne vivons pas une crise politique ni même de société, mais les
débuts d’un drame qui peut être fatal à notre civilisation à
bref terme. Les êtres humains en douteront-ils encore en y
succombant ?
Avec
la prolifération humaine, il est pourtant prévisible que nous
aurons bientôt le choix entre sauver des vies et sauver l’espèce. La
transition démographique est telle qu'après que la population
humaine mondiale ait moyennement augmentée de 11 000
individus chaque jour depuis le début de notre ère, ce chiffre
passera à plus de 17 000 dans quelques décennies.
Tous
ceux qui prônent et ont prôné sans discernement l'accroissement de
la population humaine, sont responsables du plus grand crime dont
aient jamais été victimes l’humanité et la planète qui
l’abrite, mais « quand le vin est tiré il faut le boire ».
C'est ainsi que la question qui se pose dorénavant à l'humanité
est : Vaut-il mieux le progrès et un bien-être inégal pour 3
ou 4 milliards d’humains, dans le respect de leur environnement, ou
la stagnation dans une indigence égalitariste et le saccage de la
planète, par bientôt 11 milliards et plus de super-prédateurs ?
À noter que le chiffre ci-dessus, de 3 ou 4 milliards d'humains,
résulte simplement du fait que l'humanité à consommé à mi-année
2019 environ la moitié de ce que son habitat lui offre pour une
année entière, ce qui revient à dire que sa population est
sensiblement le double de ce qu'elle devrait être.
Grèves
et manifs en tous genres se multiplient, pour réclamer des mesures,
mais lesquelles, quand il y a autant d'avis que de manifestants ?
La seule issue est de faire d'urgence front uni pour réduire notre
empreinte écolo, par la dénatalité.
Faut-il
rappeler qu'après les innombrables jacqueries et révolutions qu'a
connu l'humanité au cours des millénaires, le marxisme a enfanté
du communisme, suscité par l’extrême misère d’un prolétariat
cristallisé de fraîche date, grossi de millions de serfs vivant un
autre temps aux confins de l’Europe ? Et que c'est ce marxisme
qui inspirera à son tour, par réaction ou surenchères, ces autres
fléaux qu'ont été notamment le fascisme du Caudillo, celui du Duce
et le nazisme, le maoïsme, ... autant de doctrines qui perdurent et
prospèrent sous diverses formes en de nombreux endroits de la
planète en ne faisant qu'aggraver la condition humaine plutôt que
de l'adoucir. C'est pourtant ce marxisme, sous couvert d'une
compassion dévoyée, qui continue d'être la référence de la
plupart des économistes et autres experts en sciences dites
humaines.
Or,
si la misère la plus profonde et la révolte qu’elle peut susciter
peuvent avoir légitimé son avènement, il n’en demeure pas moins
que le marxisme, de même que ses résultats, sont au plus haut point
contestables, par absence d’éthique, incitation à la haine, abus
idéologiques, corporatisme, développement d'un obscurantisme laïc
n'ayant rien à envier au religieux.
Mais
c'est surtout l'ignorance des dimensions démographique et
environnementale inhérentes à tout processus économique et social
qui caractérise nos maîtres à penser, “nobélisés” ou non ;
probablement par respect du tabou dont sont frappées, chez eux comme
ailleurs, toutes questions de population et a fortiori de
surpopulation. Car tous les maux de notre société n’ont pas
d’autre histoire que celle de la relation économie-démographie.
Et s'ils ignorent cela, ils interdisent :
—
l'éradication
de la pauvreté profonde
—
la
maîtrise des inégalités sociales
—
la
réconciliation de l'humanité avec son environnement.
Richesse
et pauvreté en tout, existent l’une par l’autre et sont
relatives, comme elles l'ont toujours été. Par ailleurs, où que ce
soit et sous tous les régimes politiques, un pauvre ne peut enfanter
que des pauvres, comme un riche ne peut donner naissance qu’à des
riches ; quels que soient les aléas heureux ou malheureux de
l’existence de chacun par la suite.
Les
hasards de sa naissance insèrent chacun dans la pyramide sociale
selon ses antécédents génétiques, sociaux et culturels, situation
que la lutte des classes n’a jamais ni nulle part changé d’un
iota, avec ou sans suppression de l’héritage. Une telle mesure ne
pouvant d'ailleurs conduire qu’à accroître la richesse collective
autrement que par les voies habituelles que sont la confiscation pure
et simple ou l’impôt, sans modifier le caractère
incontournablement pyramidal de la richesse comme de la société,
lequel refuse toute forme d’égalité.
N'est-il
pas par contre remarquable que nul expert en sciences humaines ait
jamais dénoncé le fait que si l’enrichissement individuel comme
collectif n’a pas d'autres limites que celles de l’ambition de
ceux qui le convoitent et les ressources dont ils le tirent, LA
PAUVRETÉ A LA SIENNE, QUI EST LE NIVEAU ZÉRO DE LA RICHESSE, que
connaissent des pauvres toujours plus nombreux et que la société
encourage à se multiplier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre contribution