mercredi 30 octobre 2019

La multiplication de vagues de protestations est-elle un signe annonciateur d’une crise économique mondiale ?


Nombreux sont les économistes qui considèrent que la population humaine suit l'économie, alors que c'est le contraire. C'est l'économie qui suit la population, pour satisfaire ses besoins. Il en résulte que nous ne vivons pas une crise politique ni même de société, mais les débuts d’un drame qui peut être fatal à notre civilisation à bref terme. Les êtres humains en douteront-ils encore en y succombant ? Avec la prolifération humaine, il est pourtant prévisible que nous aurons bientôt le choix entre sauver des vies et sauver l’espèce. La transition démographique est telle qu'après que la population humaine mondiale ait moyennement augmentée de 11 000 individus chaque jour depuis le début de notre ère, ce chiffre passera à plus de 17 000 dans quelques décennies.



Tous ceux qui prônent et ont prôné sans discernement l'accroissement de la population humaine, sont responsables du plus grand crime dont aient jamais été victimes l’humanité et la planète qui l’abrite, mais « quand le vin est tiré il faut le boire ». C'est ainsi que la question qui se pose dorénavant à l'humanité est : Vaut-il mieux le progrès et un bien-être inégal pour 3 ou 4 milliards d’humains, dans le respect de leur environnement, ou la stagnation dans une indigence égalitariste et le saccage de la planète, par bientôt 11 milliards et plus de super-prédateurs ? À noter que le chiffre ci-dessus, de 3 ou 4 milliards d'humains, résulte simplement du fait que l'humanité à consommé à mi-année 2019 environ la moitié de ce que son habitat lui offre pour une année entière, ce qui revient à dire que sa population est sensiblement le double de ce qu'elle devrait être.
Grèves et manifs en tous genres se multiplient, pour réclamer des mesures, mais lesquelles, quand il y a autant d'avis que de manifestants ? La seule issue est de faire d'urgence front uni pour réduire notre empreinte écolo, par la dénatalité.

Faut-il rappeler qu'après les innombrables jacqueries et révolutions qu'a connu l'humanité au cours des millénaires, le marxisme a enfanté du communisme, suscité par l’extrême misère d’un prolétariat cristallisé de fraîche date, grossi de millions de serfs vivant un autre temps aux confins de l’Europe ? Et que c'est ce marxisme qui inspirera à son tour, par réaction ou surenchères, ces autres fléaux qu'ont été notamment le fascisme du Caudillo, celui du Duce et le nazisme, le maoïsme, ... autant de doctrines qui perdurent et prospèrent sous diverses formes en de nombreux endroits de la planète en ne faisant qu'aggraver la condition humaine plutôt que de l'adoucir. C'est pourtant ce marxisme, sous couvert d'une compassion dévoyée, qui continue d'être la référence de la plupart des économistes et autres experts en sciences dites humaines.

Or, si la misère la plus profonde et la révolte qu’elle peut susciter peuvent avoir légitimé son avènement, il n’en demeure pas moins que le marxisme, de même que ses résultats, sont au plus haut point contestables, par absence d’éthique, incitation à la haine, abus idéologiques, corporatisme, développement d'un obscurantisme laïc n'ayant rien à envier au religieux.
Mais c'est surtout l'ignorance des dimensions démographique et environnementale inhérentes à tout processus économique et social qui caractérise nos maîtres à penser, “nobélisés” ou non ; probablement par respect du tabou dont sont frappées, chez eux comme ailleurs, toutes questions de population et a fortiori de surpopulation. Car tous les maux de notre société n’ont pas d’autre histoire que celle de la relation économie-démographie. Et s'ils ignorent cela, ils interdisent :
l'éradication de la pauvreté profonde
la maîtrise des inégalités sociales
la réconciliation de l'humanité avec son environnement.

Richesse et pauvreté en tout, existent l’une par l’autre et sont relatives, comme elles l'ont toujours été. Par ailleurs, où que ce soit et sous tous les régimes politiques, un pauvre ne peut enfanter que des pauvres, comme un riche ne peut donner naissance qu’à des riches ; quels que soient les aléas heureux ou malheureux de l’existence de chacun par la suite.


Les hasards de sa naissance insèrent chacun dans la pyramide sociale selon ses antécédents génétiques, sociaux et culturels, situation que la lutte des classes n’a jamais ni nulle part changé d’un iota, avec ou sans suppression de l’héritage. Une telle mesure ne pouvant d'ailleurs conduire qu’à accroître la richesse collective autrement que par les voies habituelles que sont la confiscation pure et simple ou l’impôt, sans modifier le caractère incontournablement pyramidal de la richesse comme de la société, lequel refuse toute forme d’égalité.

N'est-il pas par contre remarquable que nul expert en sciences humaines ait jamais dénoncé le fait que si l’enrichissement individuel comme collectif n’a pas d'autres limites que celles de l’ambition de ceux qui le convoitent et les ressources dont ils le tirent, LA PAUVRETÉ A LA SIENNE, QUI EST LE NIVEAU ZÉRO DE LA RICHESSE, que connaissent des pauvres toujours plus nombreux et que la société encourage à se multiplier.

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