samedi 16 décembre 2023

Pyramide sociale, pouvoirs et démographie - 1. Le pouvoir religieux

Article révisé le 16/12/2023

La religion, dont il est principalement question ici de manière générale – d'autres articles étant appelés à être consacrés à chacun des grands pouvoirs  siégeant au sommet de la pyramide sociale (politique, scientifique et médiatique, notamment) – est sans doute l'une de ses références à propos desquelles l'homme se montre le plus intransigeant. Il suffit pour s'en persuader de considérer les motifs des guerres et autres luttes dont est tissée l'histoire de l’humanité. C'est donc en assurant les fidèles de toutes confessions du respect de leurs croyances, qu'il est tenté de traiter objectivement de leur rapport avec la démographie.

Il ne s'agit pas pour l’auteur de faire acte supplémentaire d'agnosticisme, et encore moins de prétendre tirer au clair le rapport existant entre l'homme, les religions et les Dieux qu'elles représentent. L'angoisse existentielle d'homo sapiens, vieille comme lui d'un millier de siècles, a pu le conduire à se forger une spiritualité à laquelle nul n'échappe. C'est ainsi que sont nées la métaphysique et les croyances de l'être humain, dont la forme la plus solidement ancrée est probablement la foi religieuse. Ce besoin de spiritualité, servi selon l'agnostique davantage par une angoisse existentielle nourrie de superstition que par l'observation et la raison, est tel que le rationalisme, qu'encourage les succès de la science, a bien du mal à y résister ou à ne pas basculer dans l'athéisme. Il est ici limitativement question du rapport entre les religions et la pyramide sociale, et de la mesure dans laquelle celle-ci est reconnue par celles-là, dans sa nature et son caractère aussi irrémédiable que détestable, pour le malheur de ceux qui sont condamnés par le sort à loger à sa base durant leur vie terrestre.

Le manteau spirituel dont l'humanité se couvre est un invraisemblable patchwork. Monothéismes, polythéismes ; philosophies théistes ou hérétiques ; croyances des plus primitives aux dérivées d'idéologies modernes, sans compter les variantes et schismes ayant donné naissance à autant d'églises et de sectes. Telles en sont les pièces bariolées, auxquelles s'ajoute l'athéisme, religion du non-Dieu, avec lui aussi ses papes, ses prêtres et ses prédicateurs. Quoi qu'il en soit, outre cette espérance sans laquelle il est si difficile aux hommes de vivre, il est généralement reconnu par ceux-ci aux religions de leur fournir des règles de vie et une discipline morale les ayant plus ou moins aidés à s'affranchir de la barbarie, bien que l'intégrisme de certains de leurs courants en soit bien proches. Leur rôle civilisateur ne saurait donc être contesté, en dépit de leurs erreurs et de leurs insuffisances, et c'est à ce titre qu'elles partagent avec la politique et la science des responsabilités d'ordre purement temporel, bien qu'elles aient, dans une mesure variable selon les confessions, d'autres mérites : Œuvre éminente de charité, de consolation et d'espérance ; propagation de l'amour du prochain, institutionnalisation de l'enseignement – moins préoccupé de propagation d'un savoir profane que d'endoctrinement, etc. Rares sont par contre celles qui peuvent se prévaloir sans réserves, de l'idéal de paix qu'elles revendiquent souvent, ne serait-ce qu'en raison des combats acharnés qu'elle ont toujours suscitées et mènent encore.

Hiérarchisée, comme l'est la société des hommes, il n'est en tout cas pas d'exemple plus marqué de structure pyramidale que celui de toutes les églises comme des structures schismatiques auxquelles elles ont pu donner naissance. Toujours un apex d'où Dieu domine ses prophètes servis par leurs clercs, eux-mêmes chargés de conduire au quotidien le troupeau des ouailles constituant sa base. Pyramides d'autant plus plates et aux strates d'autant moins nombreuses que le pouvoir s'y exerce à l'égard d’une masse pauvre et nombreuse, elles s'inscrivent dans la pyramide globale constituée de l'ensemble des hommes, où se mêlent croyants et incroyants.

À l'égard de la pyramide sociale, les religions se caractérisent par leur acceptation fondamentale des inégalités qui y règnent. Cette acceptation va de la résignation, comme en Inde et plus généralement en Orient – ce que soulignait Tocqueville – aux règles à la fois plus subtiles et réactives du judaïsme, puis du christianisme et plus récemment de l'islam, bien que les musulmans aient une réputation de fatalisme. Toutes y voyant l'épreuve mystérieusement imposée à leurs créatures par le ou les dieux qu'elles représentent, sont autant de pyramides édifiées au nom de vérités promettant aux occupant de leurs divers étages la compensation de leurs malheurs comme la punition de leurs péchés temporels, dans un au-delà éternel où les derniers seront les premiers. Les religions se partagent ainsi l’infortune de l’espèce humaine, dont la pauvreté est l’aspect le plus évident, dans sa relativité. Quant à la pérennité de cette pauvreté, elle est assurée envers et contre tout par une démographie gonflant inexorablement la base de la pyramide sociale où logent les plus pauvres.

Qu'elles soient morales, politiques, religieuses ou autres, plus elles sont grandes, plus les causes ont besoin de promoteurs et de défenseurs ; d'où les encouragements que chaque religion prodigue à ses fidèles de croître et se multiplier. Si les résistances qu'il peut leur arriver de rencontrer, de même que le recul de certaines d'entre elles, sont attribués à la montée du matérialisme, ne serait-ce pas plutôt en raison d'un crédulité affaiblie par la science ? Le déficit d'instruction, qui est le principal pilier de cette crédulité, se comble en effet, de manière aussi spectaculaire qu'irréversible, sous l'effet de l'accumulation des savoirs et des nouvelles façons de communiquer et d'apprendre.

Le XXIème s. sera spirituel ou ne sera pas a dit André Malraux. Sous la poussée d'un Islam en croisade face à d'autres religions ayant des difficultés à s'unir pour lui résister, la prédiction coulait de source, mais la véritable question est ici : qu’en résultera-t-il pour la pyramide sociale, dans l'immuabilité de sa structure ?

Concernant le recul ou l'avancée comparées des religions, il est intéressant d'observer la mesure dans laquelle les richesses matérielles y jouent un rôle prépondérant, en parfaite contradiction avec le rejet affiché par les unes et les autres du pouvoir temporel de l'argent. Après que la naissance puis l'expansion du judaïsme aient encore pris appui sur la force, dans l'opposition de tribus et de peuples semblant avoir agi sans prédominance de motifs religieux, jusqu'à la révélation d'un Dieu unique imposant Sa Loi, celles du christianisme ont étroitement été liées à la conquête de richesses qui n'avaient rien que de terrestre, comme l'or et bien d'autres trésors exotiques. C'est ainsi qu'après avoir mûri au rythme de la vie pastorale, l'Islam est quant à lui aujourd'hui servi par l'or noir dont il détient l'essentiel des réserves, comme en attestent ses retombées partout dans le monde ; du financement de sa propre propagation à celui de la dette des pays dont il a programmé la conquête. Acteur majeur du développement démographique, dans une relation privilégiée entre pays pauvres et polygynie, son objectif déclaré de conquête du monde, par le ventre de ses femmes ne se donne même pas la peine de le dissimuler.

Détentrices d’un pouvoir autant matériel que spirituel, les religions siègent au sommet de la pyramide sociale depuis que les premières croyances sont apparues. D'un point de vue purement socio-démographique, membres de l'élite, elles sont parmi ses premiers représentants à porter la responsabilité des malheurs qui écrasent une base proliférante et de l'irrémédiable sort de ses membres les plus défavorisés. Elles accompagnent ainsi et cautionnent moralement l'action des États soucieux de conserver leur population en âge et en nombre propres à garantir leur dynamisme économique, en gardiennes de cette force supérieure à toutes qui est celle du nombre et de la jeunesse, servant ainsi une démographie laminant tout sous son poids. Ne pouvant rien changer à l'ordre naturel et immuable selon lequel les hasards de sa naissance attribuent à chacun sa place dans la pyramide sociale, elles se font les complices des gardiens de l'ordre qui y règne, soumises, réduites à exhorter ceux qui en souffrent à patienter en les y aidant par la charité et la prière. Toute religion se fonde de la sorte sur l'angoisse existentielle humaine.

Comme la richesse, la religion existe par la pauvreté. Si la richesse en est le pendant naturel – le contraire sans lequel elles n'existeraient pas davantage l'une que l'autre –, la religion en est d'abord le produit en même temps que la justification première. Dans la crédulité qui les différencie d'une élite trop savante pour s'abandonner à une foi aveugle ; dans leur précarité intellectuelle, morale et matérielle, les pauvres se voient offrir par la religion une compensation différée de leur sort, qui les aide à le supporter jusqu'à une fin d'ailleurs présentée, par la religion elle-même, comme une délivrance.

Davantage encore que la médecine, qui finit par accorder plus d'attention à la maladie qu'au malade, les religions privilégiant l'éternel par rapport au temporel, abandonnent l'homme au profit de Dieu, en cultivant le caractère incontournable de la condition humaine et de ses inégalités naturelles plutôt que de le combattre. Dépassant ce qui n’est qu’une forme de résignation, le pouvoir des religions serait pourtant déterminant dans une stratégie de dénatalité. Faute d’avoir été instaurée préventivement, pour éviter l’atrophie de la pyramide sociale et spécialement de sa base, elle permettraient le retour à une société équilibrée en nombre, offrant aux plus démunis la dignité, à défaut d'une éradication impossible du seul fait de la relativité de leur position dans la pyramide sociale.

Pour ne prendre l’exemple que de la religion chrétienne, le “croissez et multipliez” proclamé à une époque où le fait démographique n'était pas perçu, sauf calculs d'un machiavélisme que nul n'oserait imaginer, de même que “Dieu y pourvoira”, sont des manifestations de cette résignation. Cette dernière ira-t-elle jusqu’à attendre l’explosion inévitable dont l’humanité se rapproche à la cadence de 250 000 êtres humains de plus chaque jour ? Il est dans le pouvoir des religions d’éviter qu’explose la bombe que constitue une pyramide sociale surchargée ; Le feront-elles ? et si elles s’y résolvent, le feront-elles à temps pour éviter des bains de sang bien éloignés des idéaux de dignité et de paix qu'elles prêchent ?

Une éthique garantissant le respect de la vie sur terre dans la dignité de l’être humain plutôt que de laisser aller celui-ci à une prolifération incontrôlée, au détriment sans cesse aggravé des plus pauvres, ne devrait-elle pas faire rejeter tout dogme ou doctrine contrariant cet objectif ? Puisque c'est bien de cela qu'il s'agit : Revenir à un ordre de grandeur de la population du globe, respectueux de son habitat et de ses ressources, non seulement alimentaires, puisque contrairement à ce qu'en pensait Malthus ce ne sont pas elles qui posent aujourd'hui les problèmes les plus graves, mais énergétiques, de pollution et de gouvernabilité.

Du fait des inégalités qui ont régné naturellement dans l'univers bien avant que l’homme ait aggravé son propre cas en la matière, les espèces ont été mises en conflit entre elles, de même que les membres de chacune entre eux. Effet pyramidal imposant aux dominants de lutter pour conserver leur statut et aux dominés de lutter pour tenter de se libérer du joug de Celui ou ceux qui les dominent. Sachant que nul n'est exempt de ce double effet de pression lui étant imposé d'une part par ce à quoi il est tenu de se soumettre et d'autre part par ce qu'il domine lui-même, quel sera l'effet du pouvoir religieux en la matière ?

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L’auteur a jugé propice à la réflexion de faire figurer ci-après la copie d'un échange qu’il a eu, sur Internet, avec un organe de presse en ligne émanant du Vatican. Cet échange ayant eu lieu par mail, les références en sont tenues à disposition de qui le voudrait.

- L’auteur a écrit le 20/12/2012, commentant un article intitulé "La lutte contre la pauvreté" :
« Les religions jouent un rôle qui se différencie de celui des autres pouvoirs par leur prêche d'une soumission au grand ordre des choses, en échange d'un meilleur au-delà, alors que d'autres œuvrent en vue de changements ici-bas, par la science ou l’idéologie. Mais dans tous les cas la pyramide sociale reste immuablement la même, avec son sommet où règnent les puissants et sa base où prolifèrent et s'empilent les pauvres. Pour quelques développements voir: http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com, ou lire : "La Pyramide sociale - Monstrueux défi" De la richesse à l'exclusion sociale aujourd'hui et à la barbarie demain :
nhttp://www.thebookedition.com/la-pyramide-sociale---monstrueux-defi-claudec-p-84411.html »

- Réponse  :
Cher lecteur,
Merci d'avoir pris le temps de nous faire part de votre sentiment ; Cependant, l'Église catholique a élaboré une "doctrine sociale" abondante qui propose concrètement des changements [en vue] de plus de justice dans ce monde. Elle a été réunie dans ce volume en ligne :
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html
Dans l'Ancien Testament, les prophètes déjà exigeaient la conversion pour que le monde devienne meilleur. Le prophète Isaïe a lui-même fustigé ceux qui prient et rendent un culte à Dieu sans faire justice aux plus défavorisés.
L'Evangile en dit pas autre chose… et les 10 commandements, s'ils étaient appliqués, sont une vraie révolution sociale.
Que le pape Benoît XVI a rappelé dans son encyclique sociale (à la suite des encycliques sociales de ses prédécesseurs, Léon XIII et Jean-Paul II) :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate_fr.html
Nous serons jugés, dit S. Matthieu non pas sur nos prières mais sur ce que nous aurons fait pour qui est nu, qui n'a pas à manger, qui est prisonnier ou malade.
Pas d'Evangile sans se retrousser les manches pour changer le monde, pour transformer les structures de péché qui opprime les peuples en structures de justice, d'amour, de liberté et de paix.
Mais c'est seulement notre point de vue.
Bien cordialement.
Le courrier de la rédaction

- Le 22 déc. 2012, l’auteur revient sur le sujet dans les termes suivants :
Bonjour,
Merci de votre réponse et du lien qui me permettra d'approfondir la position de l'Église sur un sujet qui, en dépit de son caractère fondamental, me semble occulté.
« Pas d'évangile sans se retrousser les manches pour changer le monde, pour transformer les structures de péché qui opprime les peuples en structures de justice, d'amour, de liberté et de paix ». C'est bien là qu'est la question ; posée concernant une structure naturellement et immuablement pyramidale de la société, selon laquelle toutes choses intéressant la condition humaine, dont notamment la richesse et la pauvreté, (non limitativement matérielles) revêtent un caractère irrémédiable et irrémédiablement relatif.
Cordialement vôtre
Claudec

- Le 23/12/2012, réponse :
PS Vous avez raison, la rédaction française de *** en français va essayer cette année de trouver des intervenants compétents dans ce domaine.
Bon Noël!
Le Courrier

NB
Il aurait pu être ajouté à la réponse du 22 déc, concernant la citation d’Isaïe fustigeant ceux qui prient et rendent un culte à Dieu sans faire justice aux plus défavorisés, que la question n’est pas là mais dans le fait que précisément, justice est refusée aux plus défavorisés par le simple fait qu’ils naissent dans une structure pyramidale où ils sont irrémédiablement condamnés, dans leur grande majorité, à l’injustice par inégalité naturelle, donc voulue par le Créateur.

Par ailleurs, l’évangile dit : « … les 10 commandements, s'ils étaient appliqués, sont une vraie révolution sociale. » - Le problème est précisément qu’en dépit de ces dix commandements, qui datent de plusieurs millénaires, le nombre de pauvres croît inexorablement.  Dieu interdit-Il d’essayer autre chose ?

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Au lendemain de sa récente élection (mars 2013), S.S. Le Pape François engage ses ouailles à dispenser de la "tendresse" aux pauvres. Ne serait-ce pas plutôt de respect qu'ils ont besoin ? Ce respect, condition première d'une dignité dont les prive leur position dans une pyramide sociale surpeuplée au point que l'individu y perd d'autant plus facilement sa dignité qu'il est pauvre.
Si le respect peut induire le partage, en est-il de même pour la tendresse ? Celle-ci n'est-elle pas un sentiment trop proche de cette compassion, aussi facile que sommaire, manifestée par les utopistes encyclopédistes, un Marx ou nos modernes socialistes et autres bobos romantiques de tous bords ? Si tel était le cas – ce que je pense –, alors Jules Renard aurait peut-être eu raison d'écrire que « La foi stupide ne peut que déplaire à Dieu » ou encore « Si je supprimais toute cette misère de pauvre gens, je tuerais tout ce qui attendrit mon cœur de poète.». S'il est vrai que la foi peut le consoler, la pauvreté est rarement poésie pour celui qui l'endure.
Le prêche de l'amour, n'a pas empêché les miséreux d'atteindre le nombre exorbitant de un milliard et demi en 20 siècle de chrétienté, soit plus de 20 fois ce qu'était la population totale de la terre à la naissance du Christ ; celui de la tendresse fera-t-il mieux ? Soyons assurés par contre que le respect y changerait quelque chose, ce respect dont la marque la plus urgente serait la lutte contre une prolifération indigne et suicidaire.

mercredi 27 septembre 2023

Pyramidologie sociale, questions & réponses

Q.1a : La comparaison entre catégories sociales à des siècles et a fortiori à des millénaires de distance n’est-elle pas aberrante, le progrès technique et scientifique ayant considérablement changé les conditions d’existence des pauvres comme des riches ? Q.1b : Même question pour une comparaison entre pays, régions et autres collectivités, alors qu’ils peuvent présenter des différences considérables, tant en termes de population que de richesse ?

R.1a&b : Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables. Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités. Lire à ce sujet : https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/08/de-la-repartition-structurelle- des.html

Q.2 : Quels partis politiques, religions et courants de pensée admettent-ils les principes de la pyramidologie sociale ?

R.2 : Aucun. Soumis aux sentiments et aux émotions que nourrissent leurs croyances religieuses et les idéologies qui en tiennent lieu pour les laïcs, ils ignorent, négligent, voire nient le caractère incontournablement pyramidal de la structure sociale de l’humanité, pour incompatibilité avec à leur utopie égalitariste . C’est d’ailleurs ainsi que sans la moindre chance de triompher d’une adversité qu’il refuse de reconnaître pour ce qu’elle est, l’homme se livre depuis toujours à une lutte entre riches et pauvres n’ayant fait que démontrer ses insuffisances, sauf à usurper une amélioration de ses conditions matérielles d’existence dont il est en réalité redevable au progrès technique et scientifique.

Q.3 : La religion est-elle compatible avec la pyramidologie sociale ?

R.3 : La spiritualité – cette faculté par laquelle l’être humain tente de faire face à ses peurs et à son angoisse existentielles – lui étant aussi nécessaire que le pain et l’eau, c’est probablement moins affaire de compatibilité que de pragmatisme et d’exégèse. C’est en effet le dogmatisme religieux du monothéisme qui pose problème par son intransigeance, notamment en matière de surnatalité, suivi des effets de l’exonération profane de la loi de sélection naturelle ayant favorisé, jusqu’à la démesure, la prolifération humaine accompagnée de l’accroissement incessant de ses besoins, au détriment de son environnement.

Q.4 : Le contrôle de la natalité ne sonne-t-il pas le glas de la famille nombreuse ?

R.4 : Un taux de natalité optimisé garantissant l’équilibre entre la population humaine mondiale et son environnement étant une moyenne, la famille nombreuse peut exister, pour autant que le nombre n’aille pas jusqu’à rompre cet équilibre.

Q.5 : Ceux qui pensent que la prolifération humaine ayant mené à la surpopulation d’un environnement aux ressources limitées, et qu'en conséquence la démographie humaine doit être contrôlée et stabilisée, ne feraient-ils pas mieux de commencer par se supprimer eux-mêmes ?

R.5 : Éliminer ou inviter à s’éliminer d’eux-mêmes les porteurs d’opinions controversées, relève de l’autodafé et ne change en rien la réalité des faits et des chiffres. Sans compter que c’est en vieillissant que mûrit le savoir utile à la collectivité que chacun acquiert au cours de son existence, par l’expérience et l’étude. Encore faudrait-il d'ailleurs que ceux qui le désirent – et qui doivent être plus nombreux encore que les femmes désireuses d'interrompret leurs grossesses – aient le droit et les moyens adaptés d'y satisfaire, ce qui est loin d'être le cas, la libre disposition de sa propre vie étant frappé d'un tabou de portée au moins égal à celui concernant la dénatalité.

Quoi qu'il en soit, la surpopulation humaine est un problème collectif qui ne peut être solutionné que collectivement, par application de mesures consensuelles, expliquées et consenties.

Il est par ailleurs évident que toutes mesures susceptibles de remédier aux problèmes que pose la surpopulation humaine ne pouvant produire leur effet qu’à de dizaines d’années de distance, ceux qui en sont préoccupés ne le sont pas pour eux-mêmes mais pour les générations futures.

À noter enfin, que bien que n'étant pas une pyramide mais un rhomboïde, la représentation de l'humanité par tranches d'âge illustre une problématique elle aussi d'ordre structurel, dont les difficultés de résolution n'ont rien à envier à celles concernant les inégalités sociales, dans la même relation avec une démographie non maîtrisée.  


Q.6 : Quelle relation y a-t-il entre pyramidologie sociale et pauvreté ?

R.6 : La pyramidologie sociale démontre, par référence aux propriétés – parfaitement neutres – du polyèdre pyramidal, que richesse et pauvreté varient proportionnellement à son volume, étant admis par convention que ce volume évolue avec son peuplement.






Q.7 : Qu’est-ce que le binôme économie-population, et en quoi est-il indissociable ?

R.7 : Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur*, qui se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, dès avant sa conception jusqu'après sa mort, comme en témoignent des marchés du prénatal et du mortuaire particulièrement prospères. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – s'ajoutant à ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent aux dépens de leur habitat, avec l'aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses.



Q.8 Comment un pauvre profond peut-il compter parmi les esclaves de la société moderne, alors que son état est le plus souvent dû à l’absence du revenu qu’il devrait normalement tirer de l’emploi dont il est privé par un marché – du travail – lui étant défavorable. ?

R.8 Parce que la notion de servitude ne doit pas être réduite à celle du travail et d’un emploi. Plus encore que réduit à la servitude d’un travail, l’homme peut être par exemple esclave de l’économie, en tant que consommateur, ne serait-ce que pour satisfaire ses besoins strictement vitaux, situation aggravée par le manque de moyens précité.


Q/R 9Á propos du revenu universel :

Des lecteurs plutôt favorables à l’instauration d’un revenu universel, y deviennent réticents et vont même jusqu’à en rejeter catégoriquement le principe, à l’idée de rémunérer des bénéficiaires à qui il permettra d’exercer impunément leur paresse.

C’est oublier au moins trois considérations :

1° Le revenu "universel" doit par définition être alloué à tous les membres de la société, dans l’altérité qui les caractérise, et telle que la revendiquent ses représentants les plus atypiques.

2° Tous les bénéficiaires du revenu universel sont des consommateurs dont il est attendu qu’ils en fassent vivre l’économie, par la satisfaction des besoins dont il a précisément pour objet de satisfaire la partie vitale ; ceux qui désirent améliorer leur condition étant libres d’exercer une activité rémunérée en sus.

3° S’agissant d’une mesure dictée par le caractère structurel incontournablement pyramidal et inégalitaire de la société, celle-ci se dote, par l’instauration du revenu universel, d’un moyen d’en atténuer les effets, y compris ceux qui dérogent le plus à ses valeurs traditionnelles, sachant que son revenu universel peut être librement amélioré par quiconque est capable d’exercer une activité rémunérée. Les citoyens privés de cette capacité pour des raisons indépendantes de leur volonté continuent d’être secourus par un dispositif réglementé de santé et d’aide publique.

Un consommateur flemmard n’est-il pas plus profitable à l’économie qu’un producteur, que peut remplacer une machine ?


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Les curieux sont cordialement invités à poser leurs questions via le formulaire de contact situé en fin de la présente page.

jeudi 21 septembre 2023

Condition humaine et malheurs du monde

Condition humaine et malheurs du monde

« Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre considération un consommateur » Gaston Bouthoul (1896-1980), in Traité de sociologie, éditions Payot 1968, tome II, p.180. Et parce qu’il doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire. Il se double ensuite d’un producteur, dès qu’il est en âge de travailler, devenant ainsi un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement.

Plus le nombre de ces agents a augmenté au cours des millénaires, plus leurs besoins se sont accrus, outre ceux qu’ils se sont inventés toujours plus nombreux, plus ils ont produit, consommé ; ont échangé et se sont enrichis, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de gestion de ressources non renouvelables comme de déchets, ou de pollution, les atteintes à l’environnement ont ainsi toujours augmenté avec la population humaine, ses besoins et leur industrie telle que nécessaire à leur satisfaction, ajoutant de la sorte aux effets des caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Tous les malheurs du monde que l’homme a la capacité de maîtriser en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de sa société, selon lequel :

1° – Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

2°– Les hasards de sa naissance et l’héritage génétique, social et culturel qui en résulte, assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient : les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite ; les effets de la compassion la plus sincère éprouvée pour les plus déshérités ; les corrections et compensations que puisse leur offrir la société.

3° – Pour des raisons purement structurelles, toujours liées au caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est moyennement 6 fois celle des riches.

C’est dans ces conditions, que sous la pression des centaines de milliers d’êtres humains qui viennent de nos jours s’ajouter quotidiennement à leur population mondiale, leur pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

Or les êtres humains, en dépit de la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes – à moins que ce soit précisément pour cette raison – prêtent peu attention à ces réalités. Sous l’emprise croissante de sentiments et d’émotions que leur dictent d’obscures peurs ataviques et une angoisse existentielle augmentant avec le nombre et les difficultés de gouvernance qui en découlent, ils préfèrent, à l’observation de faits et chiffres incontestables, les dogmes lénifiants de croyances religieuses fondées sur le mystère et les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs. Ceci d’autant que depuis qu’ils existent, certains d’entre eux ont compris les avantages qu’ils pouvaient tirer, de cette spiritualité – faculté par laquelle chacun tente de s’expliquer ce qui lui est inaccessible et que seule une patiente démarche rationnelle semble en mesure de révéler.

Des pouvoirs se sont ainsi établis, dans une concurrence privilégiant le nombre de leurs adeptes sur leur bien-être ici et maintenant. Et ces pouvoirs ne cessent eux-mêmes de croître et de se multiplier pour faire face à des désordres naturels aggravés par les exigences d’une espèce humaine dont la prolifération, proportionnelle à ses progrès matériels, s’est retournée contre elle.


https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html


dimanche 27 août 2023

De la répartition structurelle des richesses du monde

Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

Par ailleurs, en raison :

1° Du caractère incontournablement pyramidal de notre structure sociale, telle qu’il résulte des hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun de ses occupants, quels que soient les avatars de son existence par la suite,

2° De l’augmentation incessante de la population humaine, depuis ses origines : plus il y a de riches, plus il y a de pauvres et réciproquement, à proportions constantes : 14 % de riches pour 86 % de pauvres (cf. schémas en fin d’article).


Il en résulte :

1° Que par ignorance, par négligence, ou par déni de ces réalités fondamentales de la condition humaine, les inégalités sociales ont toujours cru et continuent de croître avec le développement de la société humaine, depuis qu’elle existe, quelles que soient les mesures que l’homme a pu tenter de prendre, en vue d'une redistribution équitable des richesses matérielles que lui offre la nature et qu’il tire de son industrie.

. 2° Que la multiplication des pauvres, dont le nombre peut être considéré comme le premier indicateur de la pauvreté de la société, est et a toujours été, structurellement et avant toute autre considération, une affaire de démographie.


C’est ainsi en effet que se présente l’indissociable binôme économie population, dont l'histoire se confond avec celle de l'humanité et de son environnement, telle que déterminée par ses besoins et les ressources dont elle a disposé pour les satisfaire.

Sans cesse rendu plus performant par le progrès technique et scientifique, ce moteur du développement de l’humanité l’a entraînée au cours des millénaires, mais ce sont ses pilotes qui en ont déterminé l’orientation et l'évolution. Or, quelles qu’aient été de tous temps leurs valeurs de référence, nous pouvons constater de nos jours que le nombre de pauvres n’a jamais cessé d’augmenter.


Répartition de la richesse de la société

par catégories sociales











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La solution (s'il en est encore temps)

Schéma d'éradication de la pauvreté profonde,
reposant sur le caractère structurel de la société humaine

... en dépit de ses difficultés d'application, telles que :
– Niveau général de la conscience et de la sensibilité de l'être humain à sa propre condition.
– Résistance des tabous religieux et politiques dont sont frappées toutes questions de (sur)population humaine.
– Vieillissement de la population humaine mondiale.
– Délais de mise en oeuvre, dans l'urgence requise, de mesures expliquées et consenties, par les populations directement concernées.
– Etc.



https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html



















































mardi 1 août 2023

La pyramidologie sociale à l’épreuve de "l’intelligence artificielle"

Article révisé le 01/03/2024 - 01/08/


Proposition de définition de l'IA :

Méthode de traitement de données préalablement stockées, algorithmique et informatisée, visant à se substituer au raisonnement humain.

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Tout l'intérêt de l'Intelligence artificielle pourrait être dans sa promesse de libérer la réflexion et la décision de l'être humain, de sentiments et d'émotions qui le paralysent. 

Mais encore faudra-t-il que cette IA 2, encore loin d'échapper au pouvoir de l'homme, ne soit pas elle-même soumise à un masquage des vérités de la condition humaine.

Au stade actuel et prévisible de son développement, il est en effet possible d'y distinguer, sinon la censure, au moins l'esquive des questions qui pourraient y conduire, comme le démontre le dialogue ci-après :

Question 1 à ChatGPT

Relation entre condition humaine et caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité ?

Réponse de ChatGPT

La relation entre la condition humaine et le caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité est complexe. Le caractère pyramidal se réfère généralement à une hiérarchie sociale avec une minorité au sommet et une majorité à la base.

Certains soutiennent que la condition humaine, marquée par la compétition, la quête de pouvoir et la diversité des compétences, a historiquement conduit à la formation de structures sociales pyramidales. Ces structures peuvent être observées dans les systèmes politiques, économiques et même culturels.

D’un autre côté, d’autres théories mettent en évidence que certaines structures sociales ont été façonnées intentionnellement pour maintenir le pouvoir et le contrôle entre les mains d’une minorité privilégiée. Cela peut contribuer à renforcer les inégalités et les disparités sociales, affectant ainsi la condition humaine dans différentes sociétés.

Il est important de noter que l’analyse de cette relation est multidimensionnelle et peut varier en fonction du contexte historique, culturel et géographique.

Question 2 à ChatGPT

En quoi le contexte historique, culturel, géographique ou économique, peut-il influencer le caractère pyramidal de la société humaine ?

Réponse de ChatGPT

Le contexte historique, culturel, géographique et économique joue un rôle crucial dans l’influence du caractère pyramidal de la société humaine. Voici quelques points clés sur chaque aspect :

1. Contexte historique : Les événements passés, les conquêtes, les systèmes politiques et les traditions peuvent façonner la structure sociale d’une société. Par exemple, les anciennes civilisations avaient souvent des hiérarchies de pouvoir basées sur le pouvoir centralisé des rois ou des empereurs.

2. Contexte culturel : Les valeurs, les croyances et les normes culturelles d’une société peuvent influencer la façon dont les individus sont classés dans la hiérarchie sociale. Certaines cultures accordent une importance particulière à la hiérarchie et au respect de l’autorité, ce qui peut renforcer une structure pyramidale.

3. Contexte géographique : La géographie peut jouer un rôle dans l’établissement de hiérarchies sociales. Par exemple, des ressources rares ou des conditions environnementales difficiles peuvent donner le pouvoir à ceux qui contrôlent ces ressources, créant ainsi des inégalités sociales.

4. Contexte économique : Les systèmes économiques tels que le capitalisme ou le socialisme peuvent avoir un impact sur la répartition des richesses et du pouvoir dans la société. Dans un système capitaliste, les inégalités économiques peuvent contribuer à une structure sociale pyramidale.

Tous ces facteurs interagissent pour façonner la structure sociale d’une société donnée. Cependant, il est essentiel de noter que les sociétés humaines sont dynamiques, et ces facteurs peuvent évoluer au fil du temps, entraînant des changements dans la nature et le caractère des hiérarchies sociales.

Question 3 à ChatGPT

Le caractère pyramidal de toute structure sociale fondée sur l’altérité hiérarchisée de ses membres, par les hasards et l’héritage génétique, social et culturel de chacun n’est-il pas incontournable ?

Réponse de ChatGPT

Le caractère pyramidal d’une structure sociale, fondée sur l’altérité hiérarchisée de ses membres, peut sembler incontournable dans de nombreuses sociétés en raison des facteurs complexes tels que l’héritage génétique, social et culturel de chacun, ainsi que les inégalités socio-économiques et politiques. Cependant, il est essentiel de se rappeler que cette structure n’est pas intrinsèque à la nature humaine ou à toutes les sociétés.

Il existe des sociétés et des communautés qui ont adopté des modèles sociaux plus égalitaires, où les hiérarchies sont moins prononcées. Certaines cultures autochtones, par exemple, ont des systèmes sociaux plus collectifs et coopératifs, où les décisions sont prises en concertation avec tous les membres.

Le caractère pyramidal d’une structure sociale est souvent influencé par des facteurs historiques, économiques, politiques et culturels spécifiques à une société donnée. Les systèmes de gouvernance, les normes culturelles et les valeurs partagées contribuent à façonner la structure sociale.

Bien qu’il puisse sembler difficile de changer radicalement certaines structures sociales, il est possible d’œuvrer pour réduire les inégalités, promouvoir l’égalité des chances et favoriser un dialogue inclusif pour un système plus équitable. La prise de conscience des biais et des préjugés sociaux peut également aider à remettre en question les modèles hiérarchiques qui peuvent être injustes ou oppressifs.

« Pyramidologie sociale » semble faire référence à un concept lié à la pyramidologie sociale, qui est l’étude des hiérarchies et des structures sociales au sein des sociétés. Cela implique d’examiner les différentes couches ou niveaux de la société, souvent représentés sous forme de pyramide, afin de comprendre la répartition du pouvoir, de la richesse et du statut social entre les individus ou les groupes.

Si vous avez des questions spécifiques ou des sujets liés à la pyramidologie sociale, n’hésitez pas à demander, je ferai de mon mieux pour vous aider !

Question 4 à ChatGPT

Qu’est-ce que la pyramidologie sociale ?

Réponse de ChatGPT

La « pyramidologie sociale » n’est pas un terme couramment connu ou reconnu dans le domaine académique. Il est possible que ce soit un concept spécifique à un groupe particulier ou qu’il soit lié à une théorie ou une idéologie spécifique. Sans plus de contexte, il est difficile de fournir une définition précise. Pourriez-vous m’en dire plus sur ce que vous entendez par « pyramidologie sociale" ?

La « pyramide sociale » est un concept qui représente la structure hiérarchique de la société, où les individus sont classés en fonction de leur statut, de leur pouvoir ou de leur influence. Cette représentation sous forme de pyramide montre généralement les différentes couches de la population, de la classe la plus élevée (comme les élites, les dirigeants, les riches) à la classe la plus basse (comme les personnes défavorisées, les travailleurs peu qualifiés).

Cette hiérarchie sociale peut être déterminée par divers facteurs tels que la richesse, l’éducation, l’occupation, le pouvoir politique ou encore l’appartenance à un groupe spécifique. La pyramide sociale peut être utilisée pour analyser les inégalités et les dynamiques sociales au sein d’une société donnée.


Contribution de l’usager

La pyramidologie sociale est l’étude de la relation existant entre la société humaine et le caractère fondamentalement pyramidal de sa structure sociale

Réponse de ChatGPT

Je vous remercie pour cette précision. En effet, la « pyramidologie sociale » est alors l’étude de la relation entre la société humaine et la structure pyramidale de sa hiérarchie sociale. Cette approche cherche à analyser comment les différentes strates de la société interagissent et comment la pyramide sociale peut influencer les dynamiques sociales, les inégalités, et la répartition du pouvoir au sein d’une société. Cette étude peut permettre de mieux comprendre les systèmes sociaux et les mécanismes qui régissent les interactions entre les individus et les groupes au sein d’une communauté donnée.

Question 5 à ChatGPT

Pourquoi « pyramide sociale » et « pyramidologie sociale » ne figurent-ils pas au répertoire des termes employés en sciences humaines ?

Réponse de ChatGPT

En sciences humaines, certains concepts ou termes peuvent être largement utilisés et reconnus par la communauté académique, tandis que d’autres peuvent être moins courants ou spécifiques à certains domaines de recherche. Les termes « pyramide sociale » et « pyramidologie sociale » peuvent ne pas figurer dans le répertoire des termes les plus couramment employés pour plusieurs raisons :

1. Préférence pour d’autres termes : Les chercheurs et les universitaires peuvent utiliser d’autres expressions ou terminologies plus établies pour décrire des concepts similaires. Par exemple, le terme « structure sociale » est souvent utilisé pour décrire la hiérarchie et l’organisation des individus au sein d’une société.

2. Caractère spécifique ou récent : Certains concepts peuvent émerger dans des contextes spécifiques de recherche, et leur popularité peut être limitée à certains cercles académiques.

3. Variété de termes : Dans les sciences humaines, il peut exister plusieurs termes ou concepts pour décrire des phénomènes similaires, ce qui peut rendre difficile l’inclusion de tous ces termes dans un répertoire exhaustif.

4. Évolution des termes : Le langage académique évolue avec le temps, de nouveaux termes peuvent émerger tandis que d’autres peuvent tomber en désuétude.

Il est essentiel de se rappeler que le champ des sciences humaines est vaste et en constante évolution. Les chercheurs et les universitaires continuent de développer de nouvelles idées et de nouvelles terminologies pour décrire et comprendre la complexité de la société humaine. Certains termes, bien que moins répandus, peuvent être tout aussi pertinents et valides dans des contextes de recherche spécifiques.

Contribution de l’usager

La pyramidologie sociale est une méthode d’investigation et de réflexion s’appuyant sur les propriétés géométriques du polyèdre qu’est la pyramide et des données factuelles chiffrées vérifiables ; cette méthode pouvant conduire à une théorie à caractère sociologique, pour qui admet que toute structure hiérarchisée par l’interdépendance de ses membres – à commencer par la société des hommes – puisse être ainsi représentée, le volume de la pyramide variant avec sa population, et sa hauteur avec la richesse collective pouvant lui être associée, sous ses diverses formes.

De portée universelle, descriptive et réaliste, la pyramidologie sociale n’est ni une idéologie politique ou sociale, ni faite de croyances religieuses. Si elle est susceptible de plus ou moins s’accorder avec l’une d’entre elles ou d’en susciter une supplémentaire, comme toute spéculation livrée à l’imaginaire humain, elle est avant tout un instrument « logico-expérimental » (Wilfredo Pareto) de remise en cause, s’offrant à qui accepte que la réalité puisse limiter son utopie.

Nota I : Si la pyramide sociale représente la société humaine à toutes les époques, dans la relativité intemporelle des notions de richesse et de pauvreté ; quelle que soit la collectivité considérée : locale, régionale, nationale, etc., c’est à l’échelle mondiale qu’elle est étudiée ici. La pyramide sociale mondiale conditionne en effet toutes celles – nationales par exemple – dont elle est la combinaison, au-delà de leur simple addition. Et l’inverse est d’autant moins vrai qu’est faible le poids sociopolitique de chacune des nations concernées, tel que résultant de sa démographie et de son économie. En d’autres termes, la condition sociale de toute nation est influencée par celle régnant mondialement alors qu’à l’inverse cette influence de chaque nation à l’égard du monde entier est nécessairement limitée, voire insignifiante.

Nota II : L’étude de la pyramide sociale faisant intervenir des considérations d’ordre simplement “structurel”, dans le sens d’architectural, il serait erroné d’y mêler cette science reconnue qu’est le structuralisme.

Réponse de ChatGPT

Merci pour cette explication détaillée sur la « pyramidologie sociale ». Cela clarifie bien le concept. En effet, la pyramidologie sociale est une méthode d’investigation qui se base sur les propriétés géométriques de la pyramide pour étudier et réfléchir aux structures hiérarchisées de la société, en prenant en compte des données chiffrées vérifiables. Elle vise à représenter et analyser les interdépendances entre les membres de la société et à comprendre comment la population et la richesse collective peuvent influencer cette structure.

Il est intéressant de noter que cette approche se veut descriptive et réaliste, n’étant pas liée à une idéologie politique ou religieuse spécifique. Elle offre un outil logique et expérimental pour remettre en question les structures sociales existantes, tout en reconnaissant les limites de la réalité face à l’utopie.

Enfin, vous soulignez à juste titre que cette étude concerne l’échelle mondiale de la pyramide sociale, qui influence les différentes structures nationales et locales, tandis que l’influence de chaque nation à l’égard du monde est limitée.

C’est un concept intéressant qui peut certainement apporter une nouvelle perspective dans l’analyse des structures sociétales.

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Quand l'IA évolue et se complique

https://www.causeur.fr/google-gemini-intelligence-artificielle-le-racisme-anti-blancs-progressisme-277576