dimanche 10 octobre 2021

De l'avenir de l'humanité

À l'écart des croyances et idéologies les plus répandues, deux considérations fondamentales peuvent susciter bien des questions quant à l’avenir de l’humanité :

1° La structure incontournablement pyramidale que la nature impose à toute société fondée sur l'interdépendance et la hiérarchisation de ses membres, ce qui est bien le cas de la société humaine ; sa propre fin y étant inscrite par la démesure de son développement, telle la grenouille voulant se faire plus grosse que le bœuf.

2° la multiplication sans freins de la population humaine au cours des millénaires, avec les encouragements de pouvoirs – à commencer par le religieux et le politique – plus soucieux du nombre des êtres sur lesquels ils se fondent et prospèrent que de leur bien-être ici et maintenant, ceci avec l'aide d'un progrès scientifique et technique à l’éthiquechaque jour davantage démentie par les faits.

Il en ressort que si la richesse et le bien-être des uns n'y connaissent pas d'autres limites que celles de leur appétit et des ressources (renouvelables comme non renouvelables) dont ils les tirent, la pauvreté a la sienne qui est le structurel autant qu'inexpugnable niveau zéro de la richesse, où survit une population de pauvres profonds toujours plus nombreuses. Il faut savoir en effet, au-delà des subtilités de quiconque dédaigne une vérité aussi évidente que prouvée par l'observation chiffrée, que dans la relativité des notions de richesse et de pauvreté, sur 100 Terriens qui s'ajoutent à la population humaine, 14 vont structurellement rejoindre les riches, quand 86 vont grossir les rangs des pauvres, dont les pauvres profonds. À noter que le nombre de ces derniers est au XXIème siècle de 1 à 2 milliards, soit 4 à 8 fois ce qu'étaient la population humaine au début de notre ère, toutes conditions confondues.

Comment imaginer que cette partie de l'humanité, dont les flux migratoires, qu'ils soient de nature politique, confessionnelle, ethnique, économique, climatique,… ne sont que l'avant-garde, acceptera sans réagir le partage qui s'annonce de richesses vitales (dont l'eau et l'air salubres) se faisant chaque jour plus rares ?

Or, au moment où ces lignes sont écrites, quelles que soient les promesses d'une transition démographique, plus de 200 000 Terriens supplémentaires déferlent chaque jour sur Terre, alors que l'idée d'une régulation démographique planétaire est toujours obstinément rejetée par des pouvoirs qui n'ont en tête qu'une croissance désormais du domaine du transhumanisme. Et si quelques frémissements sont enregistrés, allant dans le sens d'un baisse de la fécondité humaine, ils sont le produit de la peur devant l'avenir, bien avant le résultat insuffisant d'initiatives autant privées que publiques.



Pour plus de précision :

Introduction à la pyramidologie sociale

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/04/introduction-la-pyramidologie-sociale.html

Pyramidologie sociale - Méthodologie

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html

Le syndrome de l'autruche

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html




jeudi 16 septembre 2021

Questions à Arte, suite à son “Regard” du 16 sept. 2021 - “Fiscalité : Les grandes fortunes appelées à aider la société”

N'est-il pas aussi affligeant que sidérant de constater à quel point des esprits assez compatissants pour se soucier du sort des pauvres, se complaisent dans un marxisme aussi archaïque que sommaire, par la comparaison à laquelle ils se livrent entre le sort des riches et celui des pauvres, sans autre effet que d'exacerber la frustration de ces derniers ?

N’ignorent-ils pas, ou ne néglient-ils pas ainsi :

- Que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre et réciproquement ? Sans riches point de pauvres et inversement ; chacun est le riche ou le pauvre de plus riche ou de plus pauvre que soi.

- Que si la richesse n’a pas d’autres limites que l’ambition de ceux qui la convoitent et les ressources dont ils la tirent – au détriment d'un environnement commun –, la pauvreté a irrémédiablement la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse, au-dessous duquel nul ne peut descendre, et qui coïncide avec la base de notre pyramide sociale ?

- Qu’il en est ainsi depuis la nuit des temps ? La richesse de l'humanité n'ayant jamais cessé de croître avec la population humaine, ses besoins, et l’industrie dont elle fait preuve pour les satisfaire, l’écart régnant entre le sommet et la base de cette même pyramide sociale ne fait qu’augmenter sans cesse, les inégalités sociale se creusant inexorablement d’autant.



Quel que soit le respect dû à ses millions de victimes ainsi qu’à la souffrance de leurs proches, le Covid est objectivement – dans ses inévitables aspects économiques –, une opportunité supplémentaire pour la société de s’enrichir globalement, qui ne fait que creuser un peu plus le fossé entre riches et pauvres. Et le seul moyen de secourir durablement ceux qui survivent dans la grande pauvreté, est d’éradiquer cette dernière en isolant la base de la pyramide sociale du niveau zéro de la richesse où elle règne depuis toujours, pour la plus grande honte de l’humanité.

Et ce moyen porte un nom : Revenu Universel Minimum et Inconditionnel (RUMI)


Invitation à lire, pour davantage de précisions (en copiant ces liens dans votre navigateur s'ils sont inactifs) :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

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samedi 24 juillet 2021

Nouvelle politique anti(sur)nataliste en Inde – Fake ou censure ?

Comme "Capital" en informait récemment ses lecteurs,

https://mail.google.com/mail/u/0/?tab=rm&ogbl#inbox/WhctKKWxXJLmHqxsxzgXgdvpLLNtnvnwJBclZqqbckqDvDdmkptnxZdvRRkDvwZWlFhcPRQ

l'Inde aurait décidée de tester sur à une large partie de sa population, une nouvelle politique destinée à freiner sa croissance démographique, dans une mesure répondant aux crises sanitaire, climatique et environnemetale dont souffrent l'humanité et son habitat. Serait-ce la manière indienne de répondre aux alertes que s'apprête à officialiser le GIEC, après que des indiscrétions journalistiques les aient anticipées ?

D'autant plus difficile de le savoir qu'à l'heure où sont écrites ces lignes, la "grande presse" ne se bouscule pas pour reprendre l'article dont le lien est fourni ci-dessus.

Mais peut-etre s'agit-il simplement d'une fake-new, dont Internet est coutumier, à moins qu'opère la censure de ceux qui s'en remettent inconditionnellement aus dogmes surnatalistes hérité des Saintes écritures par les religions du Livre. L'avenir le dira, la vérité finissant toujours par sortir du puits.

Quoi qu'il en soit, la limitation à 2 du nombre d'enfants par couple, dans le pays le plus peuplé du monde, constitue un signal fort, à contrepied du retour récent de la Chine sur ses dispositions à ce sujet, mais les ambitions géopolitiques de l'Inde ne sont pas celles aussi clairement affichées que poursuivies par sa voisine asiatique.

En outre, l'instauration d'une prime à la stérilisation pourrait être non moins significative d'une politique sociale, au-delà du démographique. Un tel levier financier pourrait en effet constituer un premier pas vers un revenu (RUMI –Revenu Universel Minimum Inconditionnel) destiné à isoler ses bénéficiaires du niveau zéro de la richesse, pour vaincre une surnatalité répondant à l'absence d'aides sociales à la vieillesse.

Invitation à lire par ailleurs : 

Le syndrome de l'autruche https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html & 

Lettre ouverte à propos du revenu universel https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html

samedi 10 juillet 2021

À quand l'explosion de la pyramide sociale international(ist)e ?

 Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées étayant le raisonnement qu'ils illustrent, sont néanmoins empruntés à des disciplines scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...


Des effets biologiques et sociaux de la surpopulation humaine

À commencer par l’auteur de ces lignes, qui se consacre pourtant à l'étude du sujet depuis de très nombreuses années, malthusiens ou anti-malthusiens, dénatalistes comme surnatalistes ; tous ceux qui considèrent que la planète Terre est trop peuplée ou pourrait l’être davantage, se trompent moins qu’ils commettent une grave confusion. Et quand ils disent que la planète ; que tels continents, régions du monde, nations, villes ou campagnes, sont ou non surpeuplées, cette confusion est double, en raison d’un amalgame ne distinguant pas les aspects biologiques et sociaux de la question.

Si l’humanité a usé et abusé de bien des ressources de son habitat, au point de le saccager et d’en bouleverser irrémédiablement certains grands équilibres, mettant ainsi en danger, voire en hâtant la disparition de nombreuses espèces au demeurant promises à cette disparition du simple fait que toute vie a tôt ou tard une fin, le problème se pose en d’autres termes concernant la société des êtres humains.

Dans ce cas, c’est la pyramide sociale qui est mise en danger de véritable explosion, par son hypertrophie, telle qu'elle résulte de la croissance exponentielle de l’indissociable binôme économie/population qui en détermine le volume et les proportions. De même pour l’échelle de la richesse collective pouvant lui être associée parce que s’élevant avec elle, quelles que soient la nature et les conditions du partage de cette richesse.

L’hypertrophie de la pyramide sociale aboutit alors à une telle distanciation de son sommet par rapport à sa base – et inversement –, que cet écart devient d’autant plus intolérable qu’est élevé le nombre des occupants de cette base, comparé à celui des nantis occupant son sommet, sachant que pour des raisons purement et irrémédiablement structurelles, ceux qui occupent la base de la pyramide sociale se multiplient davantage que ceux qui en occupent le sommet. Sans compter le chômage et son corollaire qu’est la misère, en raison d’une multiplication de la population plus rapide que celle des emplois lui étant fournis, ces derniers étant par ailleurs détruits par le progrès scientifique et technique, dans ses récentes manifestations.







Comment contrer le risque d’explosion de la pyramide sociale ?

En instaurant, alors que la richesse collective de la société existe encore, et tant que les conditions de vie su Terre le permettet, un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), autorisé autant que rendu indispensable par les nouvelles technologies.


https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/09/inegalites-sociales-et-revenu-universel.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/03/revenu-universel-et-lutte-des-classes.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html


Lire aussi :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Ainsi qu'à l'intention de celles et ceux dont la colère aggrave les maux dont ils se plaignent :        La grande illusion, ou https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/12/quand-les-robots-supprimeront-lesclavage.html


vendredi 6 novembre 2020

La fin des centenaires

L'homme semblant laisser à un virus le soin de régler les problèmes posés depuis longtemps par sa démographie galopante, attendrons-nous que ce soient les plus jeunes qui fassent les frais de nos stupides et lâches hésitations, et à quoi nous conduiront-elles concernant les plus vulnérables et les plus susceptibles de propager le virus ?

La deuxième vague de la pandémie confirme que 85% des morts pour cause de Covid-19 ont plus de 50 ans, dans des proportions croissant avec leur âge. Cf. statistiques détaillées portant sur 24 pays d’Europe : (https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps#pooled-by-age-group),

« Santé Publique France (SPF), en charge du suivi épidémiologique et qui compile les données relatives au Covid-19, souligne qu’à partir des données de la certification électronique des décès, l’âge moyen des personnes décédées dont les certificats contiennent une mention d’infection à la COVID-19 est bien de 81 ans. L’âge médian, lui, divise les victimes en deux groupes numériquement égaux, une moitié étant plus jeune et l'autre plus âgée. Là encore, les 84 ans avancés sont exacts » selon LCI.

Considérations accessoires : Covid-19 serait le fruit amer de manipulations génétiques pour le moins imprudentes, réalisées dans un laboratoire chinois, avec la contribution technique et financière de la France, dont l’un des instituts les plus réputés aurait fourni la souche, à des fins d’étude en rapport avec une alimentation humaine à base d’animaux sauvages.

Il faut aussi évoquer une hypothèse parfois avancée ici et là, reposant sur la libération par la fonte des glaces polaires, sous l’effet du réchauffement climatique, de l’ancêtre d’un virus ayant pris la science au dépourvu.

Bien d’autres spéculations pouvant avoir cours, une question se pose quelles qu’elles soient : Quel est l’avenir des centenaires, qu’a multiplié l’augmentation de notre espérance de vie au cours des dernières décennies ? L’élimination de tous ceux qui approcheront cet âge longtemps envié, sera-t-elle le moyen de maîtriser la surpopulation humaine, avant que s’aggravent encore les atteintes à l’environnement et l’épuisement des ressources non renouvelables de la planète, pouvant conduire les espèces qui la peuplent à l’indigence avant l'extinction ? L’évasion des humains vers d’autres planètes pour y exercer leur prédation étant une affaire encore loin d’être assurée.

Dans l’affabulation la plus insensée et une irresponsabilité ayant conduit à la prolifération de ceux dont elle est faite, l’humanité s’est seulement préoccupée de l'accroissement de leur nombre, en tant que moyen de satisfaire des besoins croissant avec lui. Elle a ainsi laissé s’instaurer le binôme population-économie et une démographie galopante, sans la moindre velléité ne serait-ce que de les stabiliser, aidée en cela par des pouvoirs soucieux, avant toute autre considération, de voir croître l’effectif de fidèles, contribuables, soldats, consommateurs-producteurs… sur lesquels ils se sont fondés et ont prospéré durant des millénaires. Pour le pouvoir politique, à qui les consommateurs sont ce que leurs fidèles sont aux pouvoirs religieux, l’effet prévisible de leur vieillissement sur leurs régimes de retraite aboutit à une situation dont la seule issue est une réduction drastique du nombre de pensionnés, faute de pouvoir augmenter indéfiniment celui des cotisants ou le montant de leur écot. Il en résulte que pour procéder à la réduction puis à la stabilisation de la population en tenant compte de ressources nécessairement limitées, reste la possibilité de procéder par dénatalité d’êtres humains destinés à vivre toujours plus vieux et/ou par écrêtement de la population des plus âgés, aussitôt remplacés par ceux qui suivront, lesquels promettant d’être progressivement moins nombreux, puisqu’issus d’une population qui diminuerait.

Se heurtant à la résistance, aussi bornée qu’insensible à l’évidence, de tous ses pouvoirs – du parental au religieux en passant par le politique – et faute de résultats suffisants et obtenus à temps des efforts d’information et d’éducation menés dans les pays du monde les plus concernés, l’humanité devra continuer de payer de plus en plus chèrement son aveuglement comme celui des innombrables experts qui la guident. Il n’en est en effet pas un, depuis la première collectivité humaine qu’est la famille jusqu’au plus puissant des états, qui ait jamais envisagé son avenir et sa puissance autrement qu’en termes de démographie. Même la Chine, critiquée pour avoir compris la déraison d’une telle vision, est conduite à passer outre pour maintenir la croissance de son binôme économie-population (celle-ci conditionnant celle-là) et conquérir comme assurer son leadership partout où elle le peut. En Chine comme ailleurs, en dépit de l’inconfort et des souffrances du “centenariat”, comme dans l’inconscience de chacun quant à sa propre naissance, la multiplication des inactifs est inévitable.

Après que son rêve d’immortalité ait entraîné l’homme à s’affranchir de la loi de sélection naturelle, et que sa population en soit devenue pléthorique, serait-il tenté pour y remédier de limiter son âge plutôt que son nombre ? Choix difficile, tant le poids des marchés des plus jeunes comme des plus vieux – outre leurs prolongements : prénatal pour l’un et funéraire pour l’autre – est considérable.

Les centenaires y perdant leur statut de représentants du suprême optimisme de l’espèce, mourir reste cependant encore bien différent et davantage craint que ne pas naître, pour la bonne raison que tout intéressé souffre d’être privé d’existence dans le premier cas, tandis que dans le second il ignorera toujours à quoi il a été soustrait. L’équilibrage de la population “par le haut” promet donc d’être plus problématique et douloureux que “par le bas”, en dépit des promesses sans cesse renouvelées dont les jeunes générations sont porteuses.

L’initiative appartenait à l’homme, qui eut pu réguler sa natalité, mais est-il encore temps ? Il est probable qu’une situation socio-politique rendue intenable par un surnombre devenant chaque jour plus ingouvernable, aggravée par le bouleversement climatique, ne permette pas, d'une part d’achever le gigantesque effort d'éducation à la dénatalité d’ores et déjà entrepris – avec succès en bien des endroits de la planète – et encore moins de lever les tabous dont est frappée toute question de population et a fortiori de surpopulation.

Nous reste à assumer l’abaissement de notre niveau de civilisation, désormais mondialisée, après qu’il aura atteint le degré ultime de ses abus en termes de population, de pillage des ressources de notre planète… et d’âge.