C’est ainsi en tout cas, que :
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https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.htmlCroire en Dieu au XXe siècle
Article révisé le 15/04/2024
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Quand l’humanité atteint un état de dégradation, de violence et de désordre comme jamais n’en ont connu les civilisations ayant laissé des traces de leur passage ; au point d’y entraîner les autres espèces qui peuplent la Terre avec elle, le doute est-il toujours interdit ? Dieu peut-il exister ? Ou alors qu’a-t-Il à voir avec l’harmonie que prêchent les religions et ce qu’en pensent nombre de ceux qui seraient Ses créatures ?
Le Christianisme n’a pas été le premier credo, et n’est pas le seul, dont se soit doté l’homme pour satisfaire sa spiritualité, considérée ici comme cette faculté qu’il porte à son plus haut degré parmi toutes les espèces peuplant la planète, pour tenter d’expliquer ce qu’il ne peut comprendre. Ayant conscience de lui-même au sein d’un tout dont il ignore objectivement l’après et entrevoit péniblement l’avant avec l’aide de la science, il vit depuis qu’il existe dans une angoisse existentielle à laquelle il ne peut répondre que par sa sensibilité et son imagination, assujetties à ses émotions et à ses sentiments, eux-mêmes brouillés par sa crédulité et ses superstitions ; sans omettre une vanité refusant sa propre remise en cause. C’est ainsi qu’entre un bien et un mal conditionnant sa vie en société, il parvient à effectuer le bref parcours allant de sa naissance à sa mort, face aux mystères d’un au-delà que ceux qui s’en font les codificateurs – non sans en tirer un considérable pouvoir temporel – lui présentent puérilement comme la récompense ou la punition d’un comportement social, dont la maîtrise lui échappe chaque jour un peu plus, confisquée par le nombre.
Comme en attestent les innombrables courants de la pensée religieuse, la connaissance de la Vérité n’a jamais manqué de prétendants, qui ont propagé des doctrines, des plus sommaires aux plus élaborées ; aux rites aussi nombreux que variés ; aux dogmes établis sur des références plus discutables les unes que les autres ; qu’elles aient été révélées ou spontanées ; de transmission écrite ou verbale ; avec ou sans les emprunts des unes aux autres, dont ceux du monothéisme à Confucius sont un flagrant exemple. Sous la conduite de leurs prophètes et de leurs prêtres, le nombre et le zèle de leurs adeptes ont fondé concurremment le pouvoir de chacune, la championne étant appelée à faire triompher son Dieu par une fusion de toutes en une seule. Serait ainsi enfin honoré un seul et même Dieu, créateur de lui-même avant d’avoir été celui de l’univers ; dans Son infinie miséricorde. Car c’est là l’essentiel de la métaphysique : si cette miséricorde est absente de la création, qui l’a inventée sinon l’homme ? Et qu’en est-il alors d’un Dieu de bonté et de tout ce qui s’en réclame ?
Cette bonté se déclinant en miséricorde, amour, compassion, mansuétude, pardon, etc. n’existe que par son contraire, l’un neutralisant l’autre. En d’autres termes, la bonté n’existe pas dans l’absolu, comme le démontre à tout instant le vivant, du moins aux yeux de ceux dont la foi n’altère pas le sens de l’observation. Comme pour toutes les espèces peuplant l’univers connu, le sort de chaque être humain est soumis, avant toute autre considération, aux hasards de sa naissance ; à son héritage génétique social et culturel ; et aux circonstances dans lesquelles s’exprimeront ensuite ses faiblesses et ses talents, innés ou acquis. Sachant par ailleurs que tout déclassement dans un sens de l’un des occupants de la pyramide sociale entraîne, à population égale, le déclassement d’un autre en sens inverse, en quoi consiste dès lors la bonté divine, sinon dans la croissance du nombre de ces occupants ? La miséricorde divine se réduirait-elle à la promesse du pardon inconditionnel de péchés qui n’ont pu être commis que selon Sa volonté, laquelle dote chacun de sa capacité de céder ou de résister à la tentation ? La foi répondant à cette question par ses mystères, reste au pragmatique à constater que la vie est donnée pour quelques instants, qu’elle soit accordée au papillon ou à l'être humain, dans un univers où le temps comme l’espace se comptent en années lumières. L’homme, comme tout autre représentation du vivant, naîtrait donc pour mourir aussitôt, en se voyant accordé, de l’enfant au vieillard et du débile au génie, le temps insignifiant à l’échelle de l’univers, de faire un bien et un mal définis par eux-mêmes, en vue d’une récompense ou d’une punition dans l’au-delà ? Une telle occupation paraît bien puérile pour un Dieu ! Et surtout, à quoi se réduit alors cette liberté qu’aurait l’homme de choisir ou simplement d’influencer son propre destin ?
Moins abscons, la réponse à cette question est peut-être que pour atteindre le niveau de civilisation auquel elle et parvenue, il a fallu que l’humanité fasse un sérieux effort de discipline et d’obéissance. Bien que rigoureusement indispensable à la vie en société, ces traits de caractère n’étant pas son point fort – comme en témoigne la parabole de la perte du paradis terrestre – ils ont pu être obtenus par les premiers codificateurs de ses règles de vie, par application du principe selon lequel « la peur est mère de la sagesse ». Ce serait alors avoir fait appel à cette spiritualité, que l’homme a développé plus que toute autre espèce et qui l'autorise à donner plus ou moins libre-cours à ses croyances ; sachant que faisant appel à un échange neuronal qui cesse dès que le cerveau n’est plus alimenté en énergie, ceci peut expliquer que ces acquis aient tant de mal à perdurer, et avant cela à se stabiliser. Quoi qu’il en soit, la croyance en l’existence comme en la non-existence de dieu(x) repose sur cette fonction cérébrale. Autrement dit, la foi et son contraire qu’est le doute, sont logiquement interrompues par la mort ; même si, pour tenter d’y faire échapper l’esprit, la mémoire de chacun est érigée en âme, avec autant de romanesque vanité que d’inégalité. Sans compter la question subsidiaire à laquelle engage la réalité de cette inéluctable impasse temporelle : Pourquoi l’être humain se distinguerait-il de tout ce qui peuple l’univers, au point de se voir promettre une existence éternelle – quelle qu’en soit la forme – alors que son espèce disparaîtra un jour, avec l’âme qui y serait attachée et son habitat qu’est la Terre, sans que le cosmos n’en manifeste davantage d’émoi que pour l’extinction de n’importe quelle étoile, comme il s’en produit à chaque instant, parmi les milliards offerts à sa vue ?
Le pouvoir politique ayant compris l’avantage qu’il pouvait tirer du procédé pour soumettre les peuples, il en a lui aussi usé et abusé depuis. Et c’est ainsi que la religion ayant d’abord fait les rois, ceux-ci ont avec son soutien dominé les peuples et construit les nations ? D’autres pouvoirs étant nés depuis – dont le scientifique, porteur de l’exonération de la loi de sélection naturelle – un considérable progrès matériel en a résulté, pour le meilleur et pour le pire, à l’égard d’un environnement planétaire fini. Et c’est aujourd’hui cet environnement qui – à l'échelle de la Terre –, saccagé et ruiné par le premier de ses prédateurs, réclame réparation :
— À un obscurantisme ayant amplement fait ses preuves et dont l’exemple le plus préjudiciable a été et demeure le dogme (sur)nataliste par lequel la prolifération humaine a eu lieu au détriment de la planète et de toute la vie qui l’habite. La démesure de la population humaine doit tout en effet à ses encouragements, plus soucieux d’un pouvoir proportionnel au nombre de ceux qui s’y soumettent, que de leur bien-être ici et maintenant. Il n’est pas en effet un de ces pouvoir, à commencer par le religieux et le politique, qui n’ait eu pour premier souci l’accroissement du nombre de ceux sur lesquels il s'est fondé, a prospéré, et continue de le faire. Le “croissez et multipliez” de la première religion du monde et la promesse de “la conquête du monde par le ventre de ses femmes” de la seconde en attestent ; plus de 8 humains sur 10 s'en trouvant structurellement condamnés à la pauvreté par les hasards de leur naissance.
— À une pensée unique, bâillonnant la liberté de pensée au profit de la montée du sentiment religieux partout dans monde, face à son insécurité croissante, se traduisant par la soumission à des croyances d’une intolérance qui menace chaque jour un peu plus ceux qui prétendent penser par eux-mêmes. L’athéisme et l’agnosticisme ne sont-ils pas passibles de prison, voire de la peine de mort, sous certains régimes où le religieux ne “fait pas les rois” mais s’approprie le pouvoir politique ?
— À l’ignorance sous toutes ses formes, parce que cause première du dérèglement des émotions et sentiments de l’être humain, au point de lui faire perdre le peu de raison qu'il lui reste et de se soumettre inconditionnellement à ses utopies.
À l’exemple du religieux, dont le pouvoir se mesure à ses effectifs, respectueux du dogme (sur)nataliste, en est-il un seul autre qui se jauge autrement – sauf impératif de rentabilité – qu’au nombre de ses citoyens, électeurs, contribuables, partisans, soldats, salariés… ? La maîtrise de la prolifération humaine et le respect de son environnement, ne consisteraient-ils pas au contraire à s’abstenir de produire toujours plus de chair à boulot, à canon, à conso, à obole et à impôt – ne seraient-ce qu’indirects pour les plus pauvres, lesquels sont aussi faiblement que ce soit des consommateurs toujours plus nombreux ? – N’est-ce pas cette invitation que la nature lance à sa manière quand se rompent ses grands équilibres, à commencer par le biologique ?
Sachant que le pire dommage pour l’être humain, réside en tout état de cause dans la confiscation de sa liberté de disposer de lui-même, depuis sa conception jusqu’à sa mort, du fait de l’interdiction dogmatique lui étant imposée par le pouvoir religieux en accord avec le politique, faut-il souhaiter la disparition des religions ? Les erreurs de l’humanité auraient-elles été pires en l’absence de cette férule ? Il est possible d’en douter autant que d’y croire, ceux qu’elle s’est donnée pour guides étant eux-mêmes des hommes et des femmes faillibles, mais raisonnablement, non. Ce serait nier les beautés et autres attraits dont la vie peut aussi être faite et surtout : priver l’être humain d’un aliment autant indispensable à son esprit que le pain l’est à son corps.
Il n'en demeure pas moins que croire en Dieu au XXIe siècle sans exégèse, comme cela a été le cas pendant des millénaires, notamment en matière de (sur)population :
— C’est nier les enseignements de ce passé et souffrir que les pires abominations soient perpétrées en Son nom, aux dépens de la Terre et de l’ensemble du vivant qu’elle abrite, sans préjuger de ce qui pourra en advenir sur d’autres planètes.
— C’est voir et accepter pour ce qu’il est, le caractère incontournablement pyramidal de toute structure fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle de la société humaine, avec toutes conséquences sur son environnement.
— C’est purement et simplement condamner à mort la démocratie.
Autant de dangers qu’exprime d'ailleurs l’ultime espoir que place encore l’humanité dans l’arlésienne d’une transition démographique, porteuse du rééquilibrage de l’indissociable binôme population/économie.
Une réorientation de la spiritualité est-elle au demeurant impossible, pour la mettre au service d’un objectif temporel d’amélioration de la condition humaine, ici et maintenant ? Ceci ne saurait en tous cas nuire, pour tous les croyants, à l’atteinte du bonheur qu’ils visent dans l’au-delà auquel ils croient.
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https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2014/07/demographie-et-democratie.html
« Si les hommes ont des obligations à l’égard des êtres qui ne sont pas encore ; elles ne consistent pas à leur donner l’existence, mais le bonheur ; elles ont pour objet le bien-être général de l’espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de la famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux » Condorcet.
Or, ici et maintenant, parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, « l’homme est, avant toute autre opinion ou considération, un consommateur » Gaston Bouthoul. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attesteraient les marchés du prénatal et du funéraire, s’il en était besoin, et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi un agent économique au service de la société et aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.
Tous les malheurs du monde, que l’homme a la capacité de maîtriser, en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de la société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité, et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite et jusqu’à sa mort. En raison de ce caractère pyramidal de notre structure sociale, les pauvres s’y multiplient à une cadence étant plusieurs fois celle des riches. Outre l'irrémédiable niveau zéro de la richesse, coïncidant avec la base de cette pyramide sociale – là où survit la honte de l'humanité qu'est la multitude des pauvres profonds –, c’est dans ces conditions, que sous la pression de plus de 200 000 êtres humains qui viennent moyennement s’ajouter chaque jour depuis des décennies à la population mondiale, que la pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/eradiquer-la-pauvrete-profonde.html
http://economiedurable.over-blog.com/2022/01/surpopulation-toujours-d-actualite.html
Article révisé le 08/03/2024
https://www.franceinter.fr/societe/discriminations-un-monopoly-des-inegalites-pour-prendre-conscience-des-injustices
Réduire la condition humaine et sociale à un jeu – fût-il de société – relève de l’irresponsabilité la plus affligeante et ne peut que conduire les joueurs à la frustration, à l’envie et à la jalousie, faute de reconnaître pour de ce qu’elle est la structure pyramidale de l’humanité, incontournablement fondée sur les hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun de ses membres.
C’est ignorer obstinément l’existence du niveau zéro de la richesse auquel – et à première proximité duquel – vivent des centaines de millions d’êtres humains, et les enfoncer dans leur misère, en la leur faisant apparaître comme irrémédiable.
C’est prôner le renversement de la pyramide sociale, dans l’ignorance de l’indissociable binôme économie population – celle-ci conditionnant celle-là et non l’inverse – selon lequel les inégalités sociales se sont toujours creusées proportionnellement à son développement.
C’est préparer et encourager l’être humain, dès son plus jeune âge, à une archaïque lutte des classes ayant partout fait la preuve de son impuissance, à en juger par la rémanence des revendications sociales et le développement incessant de la pauvreté dans le monde depuis que l’homme existe. Il faut savoir en effet que le passage de la population humaine de 250 Millions à 8 Milliards d’individus aboutira en bientôt 21 siècles, à un nombre de pauvres représentant plus de 28 fois* la population humaine au début de notre ère – toutes conditions confondues, et quel que soit le nombre d’humains échappant à la pauvreté. * 86 % de 8 Milliards : 250 Millions
Q.1a : La comparaison entre catégories sociales à des siècles et a fortiori à des millénaires de distance n’est-elle pas aberrante, le progrès technique et scientifique ayant considérablement changé les conditions d’existence des pauvres comme des riches ? Q.1b : Même question pour une comparaison entre pays, régions et autres collectivités, alors qu’ils peuvent présenter des différences considérables, tant en termes de population que de richesse ?
R.1a&b : Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables. Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités.
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Caractérisée par un conformisme souvent confondu avec l’ordre, et une compassion dévoyée, plus ou moins consciemment héritée d’un marxisme aussi sommaire que persistant, en dépit de ses hécatombes supérieures à celle de 2 guerres mondiales, tout n’est pas perdu pour ceux qui s’abandonnent à la pensée dominante – en voie de devenir unique ; pour autant que leurs convictions ne soient pas encore devenues ces certitudes les privant de la liberté d’admettre des évidences, factuelles et chiffrables, offertes au premier venu, parmi lesquelles :
— Le caractère incontournablement pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, dans une altérité – chaque jour plus compliquée par le nombre – résultant de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, selon les hasards de sa naissance ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et l’assistance que puisse fournir la collectivité aux plus déshérités.
— Le fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre – dans leur relativité. Sans pauvres point de riches et inversement. Dans une structure sociale que ne peuvent modifier durablement les utopies les plus obstinées, chacun est le pauvre ou le riche de plus pauvre ou de plus riche que lui.
— Le fait que si la richesse matérielle – individuelle comme collective – de l’humanité n’a pas d’autres limites que les ressources de la Terre (et peut-être d’autres planètes dans le futur), ainsi que l’appétit, l’ambition, la cupidité… de ceux qui la convoitent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse (grand oublié des discours les mieux intentionnés).
— L’impuissance des luttes sociales les plus acharnées à changer la condition humaine, comme en atteste la rémanence des revendications des plus frustrés, envieux et jaloux, depuis que le monde existe ; l’indéniable amélioration des conditions d’existence de l’espèce étant le résultat du progrès scientifique et technique et non celui de combats sociaux profitant d’abord aux pouvoirs qui les suscitent et les entretiennent, au péril de ceux qui les livrent.
— La croissance de l’indissociable binôme économie/population – dont l’histoire se confond avec celle de l’humanité – et le creusement permanent qui s’ensuit, des inégalités sociales. Voir ci-dessus schéma apparemment ignoré de la plupart des économistes et autres experts en sciences humaines.
— La pire honte de l’humanité qu’est la pauvreté extrême, qu’il serait pourtant possible d’éradiquer en isolant la base de la pyramide sociale du niveau zéro de la richesse lui étant associé par instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), plutôt qu’en s’obstinant à distribuer des aides aussi vaines que d’un coût cumulé faramineux, dissuadant une richesse qui en est le seul remède ; sans compter les effets de nouvelles technologies automatisant en premier lieu les tâches dont (sur)vivent encore les plus pauvres.
— Une humanité ayant jusqu’ici prospéré dans le déni de ce qui précède en y perdant son humanisme ; moins sensible à la raison qu’aux passions que lui dictent son angoisse existentielle, ses innombrables peurs et son obscurantisme rémanent.
Pour plus de précisions :
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/10/condition-humaine-et-condition-sociale.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html
Comme "Capital" en informait récemment ses lecteurs,
l'Inde aurait décidée de tester sur à une large partie de sa population, une nouvelle politique destinée à freiner sa croissance démographique, dans une mesure répondant aux crises sanitaire, climatique et environnemetale dont souffrent l'humanité et son habitat. Serait-ce la manière indienne de répondre aux alertes que s'apprête à officialiser le GIEC, après que des indiscrétions journalistiques les aient anticipées ?
D'autant plus difficile de le savoir qu'à l'heure où sont écrites ces lignes, la "grande presse" ne se bouscule pas pour reprendre l'article dont le lien est fourni ci-dessus.
Mais peut-etre s'agit-il simplement d'une fake-new, dont Internet est coutumier, à moins qu'opère la censure de ceux qui s'en remettent inconditionnellement aus dogmes surnatalistes hérité des Saintes écritures par les religions du Livre. L'avenir le dira, la vérité finissant toujours par sortir du puits.
Quoi qu'il en soit, la limitation à 2 du nombre d'enfants par couple, dans le pays le plus peuplé du monde, constitue un signal fort, à contrepied du retour récent de la Chine sur ses dispositions à ce sujet, mais les ambitions géopolitiques de l'Inde ne sont pas celles aussi clairement affichées que poursuivies par sa voisine asiatique.
En outre, l'instauration d'une prime à la stérilisation pourrait être non moins significative d'une politique sociale, au-delà du démographique. Un tel levier financier pourrait en effet constituer un premier pas vers un revenu (RUMI –Revenu Universel Minimum Inconditionnel) destiné à isoler ses bénéficiaires du niveau zéro de la richesse, pour vaincre une surnatalité répondant à l'absence d'aides sociales à la vieillesse.
Invitation à lire par ailleurs :
Le syndrome de l'autruche https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html &
Lettre ouverte à propos du revenu universel https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html
L'homme semblant laisser à un virus le soin de régler les problèmes posés depuis longtemps par sa démographie galopante, attendrons-nous que ce soient les plus jeunes qui fassent les frais de nos stupides et lâches hésitations, et à quoi nous conduiront-elles concernant les plus vulnérables et les plus susceptibles de propager le virus ?
La deuxième vague de la pandémie confirme que 85% des morts pour cause de Covid-19 ont plus de 50 ans, dans des proportions croissant avec leur âge. Cf. statistiques détaillées portant sur 24 pays d’Europe : (https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps#pooled-by-age-group),
« Santé Publique France (SPF), en charge du suivi épidémiologique et qui compile les données relatives au Covid-19, souligne qu’à partir des données de la certification électronique des décès, l’âge moyen des personnes décédées dont les certificats contiennent une mention d’infection à la COVID-19 est bien de 81 ans. L’âge médian, lui, divise les victimes en deux groupes numériquement égaux, une moitié étant plus jeune et l'autre plus âgée. Là encore, les 84 ans avancés sont exacts » selon LCI.
Considérations accessoires : Covid-19 serait le fruit amer de manipulations génétiques pour le moins imprudentes, réalisées dans un laboratoire chinois, avec la contribution technique et financière de la France, dont l’un des instituts les plus réputés aurait fourni la souche, à des fins d’étude en rapport avec une alimentation humaine à base d’animaux sauvages.
Il faut aussi évoquer une hypothèse parfois avancée ici et là, reposant sur la libération par la fonte des glaces polaires, sous l’effet du réchauffement climatique, de l’ancêtre d’un virus ayant pris la science au dépourvu.
Bien d’autres spéculations pouvant avoir cours, une question se pose quelles qu’elles soient : Quel est l’avenir des centenaires, qu’a multiplié l’augmentation de notre espérance de vie au cours des dernières décennies ? L’élimination de tous ceux qui approcheront cet âge longtemps envié, sera-t-elle le moyen de maîtriser la surpopulation humaine, avant que s’aggravent encore les atteintes à l’environnement et l’épuisement des ressources non renouvelables de la planète, pouvant conduire les espèces qui la peuplent à l’indigence avant l'extinction ? L’évasion des humains vers d’autres planètes pour y exercer leur prédation étant une affaire encore loin d’être assurée.
Dans l’affabulation la plus insensée et une irresponsabilité ayant conduit à la prolifération de ceux dont elle est faite, l’humanité s’est seulement préoccupée de l'accroissement de leur nombre, en tant que moyen de satisfaire des besoins croissant avec lui. Elle a ainsi laissé s’instaurer le binôme population-économie et une démographie galopante, sans la moindre velléité ne serait-ce que de les stabiliser, aidée en cela par des pouvoirs soucieux, avant toute autre considération, de voir croître l’effectif de fidèles, contribuables, soldats, consommateurs-producteurs… sur lesquels ils se sont fondés et ont prospéré durant des millénaires. Pour le pouvoir politique, à qui les consommateurs sont ce que leurs fidèles sont aux pouvoirs religieux, l’effet prévisible de leur vieillissement sur leurs régimes de retraite aboutit à une situation dont la seule issue est une réduction drastique du nombre de pensionnés, faute de pouvoir augmenter indéfiniment celui des cotisants ou le montant de leur écot. Il en résulte que pour procéder à la réduction puis à la stabilisation de la population en tenant compte de ressources nécessairement limitées, reste la possibilité de procéder par dénatalité d’êtres humains destinés à vivre toujours plus vieux et/ou par écrêtement de la population des plus âgés, aussitôt remplacés par ceux qui suivront, lesquels promettant d’être progressivement moins nombreux, puisqu’issus d’une population qui diminuerait.
Se heurtant à la résistance, aussi bornée qu’insensible à l’évidence, de tous ses pouvoirs – du parental au religieux en passant par le politique – et faute de résultats suffisants et obtenus à temps des efforts d’information et d’éducation menés dans les pays du monde les plus concernés, l’humanité devra continuer de payer de plus en plus chèrement son aveuglement comme celui des innombrables experts qui la guident. Il n’en est en effet pas un, depuis la première collectivité humaine qu’est la famille jusqu’au plus puissant des états, qui ait jamais envisagé son avenir et sa puissance autrement qu’en termes de démographie. Même la Chine, critiquée pour avoir compris la déraison d’une telle vision, est conduite à passer outre pour maintenir la croissance de son binôme économie-population (celle-ci conditionnant celle-là) et conquérir comme assurer son leadership partout où elle le peut. En Chine comme ailleurs, en dépit de l’inconfort et des souffrances du “centenariat”, comme dans l’inconscience de chacun quant à sa propre naissance, la multiplication des inactifs est inévitable.
Après que son rêve d’immortalité ait entraîné l’homme à s’affranchir de la loi de sélection naturelle, et que sa population en soit devenue pléthorique, serait-il tenté pour y remédier de limiter son âge plutôt que son nombre ? Choix difficile, tant le poids des marchés des plus jeunes comme des plus vieux – outre leurs prolongements : prénatal pour l’un et funéraire pour l’autre – est considérable.
Les centenaires y perdant leur statut de représentants du suprême optimisme de l’espèce, mourir reste cependant encore bien différent et davantage craint que ne pas naître, pour la bonne raison que tout intéressé souffre d’être privé d’existence dans le premier cas, tandis que dans le second il ignorera toujours à quoi il a été soustrait. L’équilibrage de la population “par le haut” promet donc d’être plus problématique et douloureux que “par le bas”, en dépit des promesses sans cesse renouvelées dont les jeunes générations sont porteuses.
L’initiative appartenait à l’homme, qui eut pu réguler sa natalité, mais est-il encore temps ? Il est probable qu’une situation socio-politique rendue intenable par un surnombre devenant chaque jour plus ingouvernable, aggravée par le bouleversement climatique, ne permette pas, d'une part d’achever le gigantesque effort d'éducation à la dénatalité d’ores et déjà entrepris – avec succès en bien des endroits de la planète – et encore moins de lever les tabous dont est frappée toute question de population et a fortiori de surpopulation.
Nous reste à assumer l’abaissement de notre niveau de civilisation, désormais mondialisée, après qu’il aura atteint le degré ultime de ses abus en termes de population, de pillage des ressources de notre planète… et d’âge.