dimanche 16 juin 2019

Démographes optimistes et climato-sceptiques (en voie de disparition), même combat

Encourager la prolifération humaine,
c'est vouer l'espèce à la paupérisation et à la barbarie,
dans l'épuisement de son environnement terrestre;
toute résilience étant naturellement limitée par ses ressources
et ses coûts, humains comme matériels.
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L'ONU, par la voix de sa Division Population (Département des Affaires Économiques et sociales) nous informe que la population humaine mondiale est à ce jour proche des 8 milliards, pour 7 milliards il y a moins de 20 ans, et de 9 à 13 milliards en 2100 (hypothèse basse : 9,424 - hypothèse médiane : 10,875 - hypothèse haute 12,662 milliards).
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Relevé dans PMC (Population Media Center) https://www.populationmedia.orgd'après UCA News https://www.ucanews.com/
Traduction : « Le président philippin, Rodrigo Duterte, a reproché à l'Église catholique la croissance rapide de la population du paysces dernières années.

Les Philippines sont le 13ème pays le plus peuplé du monde entre le Mexique et l’Éthiopie, avec un taux de croissance de 1,72% entre 2010 et 2015.Après l’Indonésie, c’est le deuxième pays le plus peuplé d’Asie du Sud-Est, région quiaffiche l'un destaux de croissance démographique parmi lesplus élevésdu monde. Les Nations Unies estiment que les Philippinescomptentactuellement 108,11 millions d'habitants. 

"Nous sommes la population dont la croissance est la plus rapide et je blâme carrément l'Eglise catholique", a déclaré Duterte, ajoutant que les dirigeants de l'église "sont les seuls à s'opposer à la planification familiale"."Ils pensent que cracher des millions d'hommes est un cadeau de Dieu", a déclaré le président dans une interview diffusée ce week-end. 

Le père Melvin Castro, ancien responsable de la commission de la famille et de la vie des évêques catholiques, a déclaré que la déclaration de Duterte était "malheureuse".Le prêtre a affirmé qu '"il est moralement inacceptable d'utiliser des contraceptifs", ajoutant que leur distribution "serait complice de l'action".Le père Castro réagissait lorsque Duterte avait demandé aux agents de santé catholiques de démissionner s'ils ne pouvaient pas appliquer la loi du pays sur la santé de la reproduction en raison de leur foi."Vous ne jouez pas? Vous ne suivez pas la politique gouvernementale? Cela entre dans vos croyances religieuses? Alors, démissionnez.

Le prêtre a déclaré que le droit à l'objection de conscience était "même inscrit dans la loi RH.

En juillet 2014, la Conférence des évêques catholiques des Philippines a publié ce qu'elle décrivait comme un" guide pastoral "sur la mise en œuvre de la loi.Selon unévêque, même les personnes travaillant dans les hôpitaux et les dispensateurs de soins de santéet qui s'opposent pour des raisons religieuses ou morales à la fourniture de contraceptifs artificiels à une patiente, ne sont pas obligées de respecter les dispositions de la loi. Cette loi, signée par l'ancien présidentBenigno Aquino en décembre 2012, offre un meilleur accès du public aux options de planification familiale naturelles et artificielles, de meilleurs soins maternels et une éducation des jeunes. Ces dirigeants de l'église sze sont fermement opposés à son adoption, la décrivant comme anti-vie et anti-famille.


Joe Torres, Manille, Philippines - 11 juin 2019»

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Vaut-il mieux le progrès et un bien-être inégalpour 3 milliards d’humains,dans le respect de leurenvironnement,ou une indigence égalitaristeet le saccage de la planète, parbientôt11 milliards et plusde super-prédateurs?

Si le propre de l'homme est bien sa volonté de toujours améliorer sa condition, assortie de sa capacité d'y parvenir, la première option est incontestablement celle qui lui convient le mieux. Car à quoi peuvent aboutir les efforts les mieux intentionnés de décroissance et de frugalité, si dans le même temps le nombre de consommateurs, non seulement ne diminue pas mais ne cesse d'augmenter ?

250 000 êtres humains s’ajoutent en effet chaque jour à la population mondiale, soit annuellement 80% de celle des Philippines ou la population cumulée du Benelux et de la France.

Au début de notre ère, la planète était peuplée de 250 millions d’habitants, soitprès duquart de son augmentation annuelle de nos jours, et au moins le sixième des 1,5 à 2 milliards de pauvres profonds (vivant avec moins de 2 dollarspar jour)qui peuplent des bidonvilles, camps et autres lieux de pauvreté extrême en nombre croissantpartout dans le monde, en attendant qu'elle dépasse les 11 milliards au début du prochain sièclepour autant que rien n'y fasse obstacle entre temps.
Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est concrètement depuis sa conception jusqu’après sa mort – comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il en est ainsi de tout ce qui vit et plus particulièrement de l'humanité depuis qu'elle existe, ce qui fait de l'être humain, avant toute autre opinion, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent et s’enrichissent collectivement, quelles que soient les conditions du partage de leur richesseet les bienfaits du progrès scientifique et technique. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement suivent cette augmentation,et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.Sans compter ce qui en résulte en termes de cacophonie et d'ingouvernabilité croissante, sachant qu'il suffit de deux êtres humains pour que naissent mésententes et conflits.
Comment ignorer par ailleursle caractère incontournablement pyramidal de notre société, dû au fait que richesse et pauvreté existe l’une par l’autre et que quelsque soient les aléas de son parcours durant son existence, un destin aveugle assigne à chacun sa place au sein lors de sa naissance, et que les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui est 6 fois celle des riches ?
La cause première et fondamentale de tous les maux de l'humanité apparaît dès lors pour ce qu'elle est : d'ordre démographique. Or, pas davantage les religions que les grandes doctrines socio-politiques qui mènent le mondene l'admettent, plus préoccupées du nombre que du bien-être de ceux sur lesquelles se fondent et prospèrent leurs pouvoirs.
Jusqu’où ira l'homme, alors que sa pyramide sociales’hypertrophie chaque jour davantage, sous la pression de ceux qui y logent toujours plus nombreux, éloignant ainsi toujours plusson sommet de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusant inéluctablement d’autant? Tant à des fins environnementales que sociétales, une forme d’écologie dont dépendenttoutes les autres s’impose dès lors d’urgence : l’ÉCOLOGIE DÉNATALISTE.

Tous ceux qui prônent et ont prôné sans discernement la prolifération humaine, sont responsables du plus grand crime dont aient jamais été victimes l’humanité et la planètequi l’abrite. Et les religions ne sont pas seules concernées ; le pouvoir politique est en cause, de même que tous des pouvoirs subalternes, les uns et les autres étant motivés par leur désir de toujours devenir plus puissants par le nombre de ceux qui les nourrissent. Qu'il s'agisse de fidèles, de sujets, d'électeurs, etc., tous contribuent d'autant plus à l'épuisement de ressources et d'un environnement limité, qu'ils sont nombreux. 

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