vendredi 5 juillet 2019

Raccourcis (Suite N° 3)

— Encourager la prolifération humaine, c'est vouer l'espèce à la paupérisation et à la barbarie, dans l'épuisement de son environnement terrestre ; toute résilience étant naturellement limitée par ses ressources et ses coûts, humains comme matériels.
—  Ce sont les êtres humains – encouragés à proliférer par ceux qui les dirigent – qui par leur nombre, leurs besoins et leurs activités, engraissent le veau d’or, quelles que soient les inégalités sociales qui en découlent et les dommages en résultant pour l’environnement.
—  La richesse, en tout, se définit par son contraire qu'est la pauvreté, sachant que les fondamentaux de la condition humaine se réduisent aux hasards de notre naissance et de l’héritage génétique et social de chacun, quels que soient les aléas de son parcours durant son existence.
— Juin 2019 : Le Département des Affaires Économiques et Sociales de l'ONU nous informe que la population humaine mondiale est proche des 8 milliards, pour 7 milliards il y a moins de 20 ans, et de 9 à 13 milliards en 2100 (hypothèse basse : 9,424 - hypothèse médiane : 10,875 - hypothèse haute 12,662 milliards).
— Tous ceux qui prônent et ont prôné sans discernement la prolifération humaine, sont responsables du plus grand crime dont aient jamais été victimes l’humanité et la planète qui l’abrite. Et les religions ne sont pas seules concernées ; le pouvoir politique est en cause, de même que tous des pouvoirs subalternes, les uns et les autres étant motivés par leur désir de toujours devenir plus puissants par le nombre de ceux qui les nourrissent. Qu'il s'agisse de fidèles, de sujets, d'électeurs, etc., tous contribuent d'autant plus à l'épuisement de ressources et d'un environnement limité, qu'ils sont nombreux.
 Nous allons dans le mur, faute de maîtriser le binôme économie-population, alors qu’il suffirait (non sans difficultés, mais l’éducation aidant) d’une dénatalité accélérée pour offrir à l’humanité quelques siècles de sursis, et qui sait ...

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