L'histoire
de l'humanité n’est rien d’autre que celle de la relation
économie-démographie, celle-ci conditionnant celle-là et non le
contraire. Et c’est par ignorance, voire négation de cette
relation fondamentale ainsi que de son évolution, que l'homme
s'interdit
entre autres
conséquences,
de se
réconcilier avec son
environnement.
À quoi sert en effet
la réduction de la consommation d'énergie,
la frugalité
et autres
mesures,
tout
autant vouées à l'échec si
la population de consommateurs ne cesse d'augmenter ?
Cette
augmentation est actuellement, mondialement, de 250 000 chaque jour,
soit en une année, la population de la France et du Benelux
réunis. Et la transition démographique est telle, qu'après que la
population humaine mondiale se
soit accrue
en moyenne, d'environ 10
500
individus quotidiennement
depuis le début de notre ère, ce chiffre se
“réduira”,
au mieux,
à 125
000 par jour, jusqu'à l'atteinte d'une population mondiale de l'ordre de 11 milliards d'individus dans moins d'un siècle,
sauf
effondrement généralisé entre temps.
Sans
compter que la décroissance est contraire à l'aspiration de
toujours améliorer sa condition, qui distingue l'homme des autre
espèces
animales connues.
Outre
cela, parce
qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir,
se loger et se soigner, l’homme est un consommateur, qui se double
d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est
ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent
économique au service de la société. Et plus le nombre de ces
agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – s'ajoutant
à
ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils
produisent, consomment, échangent et s’enrichissent
aux
dépens de leur habitat,
avec l'aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient
les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de
ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à
l’environnement augmentent d’autant et aggravent
celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou
cycliques.
Si
la COP 25 ignore le fait démographique comme ses éditions
précédentes, les pouvoirs qui en décident – au grand jour comme dans l'ombre – doivent savoir que la
planète s'en remettra,
mais
qu'eux-mêmes
se seront une fois de plus comportés en fossoyeurs de l'humanité.
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