mardi 14 mai 2024

Commémoration du débarquement allié en Normandie

La victoire de 1945 sur les nazis est souvent revendiquée par l’URSS dont l’armée est arrivée la première à Berlin, concurremment avec les alliés ayant ouvert le front ouest par leur débarquement en Normandie.

La vérité est d’abord probablement que le succès de l’une comme de l’autre des armées victorieuses aurait été incertain, pour le moins dans sa durée, si elle s’était retrouvée seule à combattre.

Mais ne s’agit-il pas plutôt pour la Russie d’aujourd’hui, d’exploiter à des fins politiques les souffrances qu’ont dû endurer ses populations de la part du Reich – infiniment supérieures à celles infligées à l’ouest de l’Europe –, eu égard à leur dénuement, à la rigueur de leur climat et à la nature même de leur combat, face à un ennemi qu’elles auraient été au demeurant bien incapables de balayer sans l’aide matérielle américaine.

Il faut en tout cas ne pas oublier que si les alliés opérant à l’Ouest – outre en Méditerranée, en Afrique, au Levant et dans le Pacifique – se battaient pour le liberté, le Reich et l’URSS soldaient avec barbarie leurs forfaitures d'abord complices puis réciproques, qu'avaient été le pacte germano-soviétique suivi de "Barbarossa", sans le moindre souci de la libération des pays précédemment conquis par l’Allemagne, bien au contraire. Le maintien de ces mêmes pays sous le joug communiste durant des décennies, devait en attester par la suite, jusqu’à l’effondrement de l’URSS.

Leçon d’histoire à méditer en pensant à la dimension européenne de l’actuelle guerre d’Ukraine, fortement marquée par le souvenir d’une époque où elle a accueilli les nazis en libérateurs du pire stalinisme qu'ait jamais eu à subir l'une de ses victimes.

C'est cette Russie stalinienne que veut restaurer et perpétuer Poutine, par ses annexions et son opération spéciale visant l'Ukraine, rééditant les horreurs de ces guerres d’asservissement dont l'URSS s'était fait une spécialité ; en attendant la "libération" de la Transnistrie, des pays baltes, couloirs, corridors et autres enclaves dont l’Europe de l’est foisonne.

Et c’est en cela que l’Europe est en danger, avec la complicité de ses extrémistes de gauche comme de droite, voués à finir dindons d'une farce qu'agrémente l'acteur supplémentaire qu'est l'islamo-gauchisme.

dimanche 17 mars 2024

Invitation & avertissement

 

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Mais attention ! Ce contenu peut heurter toute personne dominée par ses émotions, telles qu'elles peuvent résulter de ses croyances, de nature notamment religieuse et politique.

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Pourquoi la pyramide sociale ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

La Pyramidologie sociale, qu’est-ce que c’est ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/la-pyramidologie-sociale-quest-ce-que.html

De la relation entre condition humaine, démographie et économie.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

Des conséquences suicidaires de l’aveuglement de l’humanité, quant à sa propre condition.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Pyramidologie sociale : Questions et réponses

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/09/quiz-pyramidologie-sociale.html

mercredi 31 janvier 2024

Désmicardiser, ou instaurer un revenu universel ?

 Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent, sont empruntés en toute simplicité à des disciplines scientifiquement établies.

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Pour autant que désmicardiser consiste à faire en sorte qu’aucun revenu ne soit inférieur au SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance), la structure sociale de l’humanité comme de toute nation l’interdit, en raison de l’incessante croissance démographique planétaire avec ses retombées inévitables sur tous les pays du monde ; la misère se prêtant partout et sans retenue au jeu des vases communicants, depuis le niveau zér0 de la richesse qu’est la pauvreté extrême

Quelle qu’en soit la nature, la répartition des richesses de la société est en effet indissociable de l’augmentation de la population, en cela qu’elle a pour première conséquence d’éloigner sans cesse la base de la pyramide sociale de son sommet et de creuser d’autant les inégalités sociales dont cet écart est l’expression globale, dans son intemporelle relativité

C’est ainsi que sur 100 Terriens qui viennent s’ajouter à la population mondiale, 14 vont structurellement rejoindre les “riches” occupants du sommet de la pyramide, les 86 restant allant grossir les rangs des “pauvres” qui en peuplent la base, jusqu’à l’inexpugnable niveau zér0 de la richesse

Il est ainsi d’autant plus illusoire qu’éphémère de vouloir procéder à une désmicardisation de la société, que la répartition de ses membres est incessamment réajustée dans leur interdépendance, hiérarchisée par les hasards de la naissance de chacun et son héritage génétique, social et culturel, quels que soient les aléas de son existence par la suite

La seule solution qui offrirait aux plus pauvres des êtres humains la garantie d’un SMIC , consisterait à en faire un RUMI – Revenu universel minimum et inconditionnel – les isolant du niveau zér0 de la richesse collective, dans des conditions qu’il sera toutefois nécessaire d’ajuster avec :

1° des idéologies politiques ayant toutes fait la preuve de leur impuissance à solutionner le problème fondamental que pose la pauvreté profonde.

2° une démographie mondiale dont la dogmatique autant qu’incessante croissance, fait de toute volonté réaliste d’améliorer le sort des plus pauvres, un tonneau des Danaïdes.

3° De la richesse, niveau de vie et plus particulièrement le pouvoir d’achat de la population de chaque pays, bien que les pays les plus riches puissent contribuer aux efforts des plus pauvres, avec pour objectif de contribuer à l’apaisement des relations entre tous.










À propos du schémas ci-dessus :

– Le point de départ de la flèche de droite, marque le niveau de la richesse collective se substituant à son niveau zér0, auquel sont élevés tous les pauvres profonds, par injection du revenu universel à la base de la pyramide sociale. En d’autres termes, davantage que “soulager” les plus pauvres par l’assistanat, ils sont structurellement “isolés” de l’irrémédiable niveau zér0 de la richesse.

– La flèche de gauche quant à elle, indique comment l’impôt collectif finance structurellement le revenu universel ; ce que perçoivent à ce titre tous les “riches” leur étant repris par le prélèvement de l’impôt sur le revenu, payé par tous les citoyens proportionnellement au revenu de chacun.

mercredi 27 décembre 2023

Plus sa population augmente, plus la société s’enrichit et … plus elle crée de pauvres


Article révisé le 27/12/2023

Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles et chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent, sont empruntés en toute simplicité à des disciplines scientifiquement établies.


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« L’être humain étant avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur » (Gaston. Bouthoul, in Traité de sociologie, tome II, p.180, §3), plus sa population augmente plus sa société s’enrichit. Et dans un apparent paradoxe, plus la société s’enrichit plus elle produit de pauvres ; incontournable, parce que structurel. Telle est la conséquence du développement incessant, depuis que l'homme existe, de l'indissociable binôme économie/population, celle-conditionnant celle-là et non l'inverse.

Encouragés par tous ceux qui se font leurs défenseurs pour des raisons diverses, nombreux sont les pauvres qui se préoccupent davantage de l’enrichissement d’autrui que de leur propre sort. Pourtant, toujours pour des raisons d'ordre structurel découlant du caractère pyramidal de la société humaine, l'effectif des pauvres croît plus rapidement que celui des riches. Sur 100 êtres humains qui voient le jour, 14 naissent au-dessus de la médiane de la richesse collective et 86 au-dessous. En d’autres termes, dans la relativité de la richesse et de la pauvreté, 14 êtres humains naissent riches et 86 naissent pauvres, et cette proportion perdurera quel que soient les aléas de l'existence des uns et des autres.

Dès lors que par convention le volume de la pyramide sociale représente l’importance de la population qui l’habite, le schéma ci-dessus illustre ce mécanisme inéluctable ; d’autant plus difficile à admettre que si la pauvreté a une limite qui est le niveau zéro de la richesse sous lequel nul ne peut descendre, la richesse n’en connaît pas d’autre que celle des ressources qu’offre la nature, et l'appétit de ceux qui la convoitent.



Répartition objective de la richesse de la société entre riches et pauvres. D'où :




Nota : Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables. Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités.



Quoi qu’il en soit, la compassion la plus grande et la plus sincère n’y peut rien changer, excepté dans ses effets à court terme, sans cesse irrémédiablement remis en cause par le mécanisme lui-même ; ce qui n’est pas sans décourager les meilleures intentions, dès lors en conflit avec la priorité naturelle de chacun, qui est d’améliorer et garantir sa propre condition et celle de sa descendance. Reste, au profit des plus démunis, le fait que l’homme n'oublie pas les devoirs que lui dicte, sinon la solidarité avec ses semblables, au moins la conscience de cette aide dont chacun peut avoir besoin un jour, nul n'étant à l'abri des vicissitudes de l'existence. C'est ainsi que la réduction des inégalités sociales finit par échoir à la société qui ne doit pas pour autant négliger que pour y parvenir elle doit veiller à son propre équilibre, notamment et avant toute autre mesure, en termes démographiques et environnementaux.



jeudi 21 décembre 2023

De la sérendipité

Mise à jour du 27/01/2024


Sérendipité, de l’anglais sérendipity = don de faire des trouvailles et par extension, d’inventer par intuition, par hasard. Selon Futura-Science : « La sérendipité est l’art ou la capacité de faire une découverte fortuite de résultats que l’on ne cherchait pas ».

Combiné avec l’intelligence, entendue comme « aptitude à franchir les limites du raisonnement sans perdre le contact avec la réalité » - Henri Laborit (1914-1995), le sens de l’observation, et l’imagination, la sérendipité peut conduire à des innovations rivalisant avec celles qui relèvent d’une approche scientifique, bien que nécessitant généralement une validation de cet ordre pour que ses effets soient acceptés par la société.

La sérendipité ne se limite pas à la découverte accidentelle, due au hasard. C’est aussi la sagacité qui permet de faire des découvertes à partir de circonstances ou de faits imprévus. Autrement dit, c’est pouvoir saisir des opportunités qui peuvent s'offrir à chacun alors qu’il ne les attendait pas ou qu'il cherchait totalement autre chose ; comprendre leur importance et en tirer des conclusions et enseignements.

« Le terme fait son apparition en français vers les années 1980, sous forme d’un anglicisme inspiré de serendipity, une notion inventée en 1754 par Horace Walpole, un collectionneur érudit, alors qu’il faisait une découverte fortuite sur des armoiries vénitiennes. Pour lui, la sérendipité signifie : faire des découvertes par accident et sagacité, de choses qu’on ne cherchait pas et qui n’ont rien à voir avec ce que l’on cherchait effectivement. Il parle également de sagacité accidentelle.

La sérendipité, motrice de découvertes scientifiques : D’abord bornée à la littérature, la notion de sérendipité s’étend à la recherche scientifique, plus précisément aux découvertes en science. Elle a été notamment étudiée par le sociologue américain Robert K. Merton – dans l’ouvrage Social Theory and Social Structure -1949 – pour qui la sérendipité consiste en l’observation de faits étonnants, qui semblent contradictoires avec les faits ou la théorie établis, suivie d’une induction (un mode de raisonnement) correcte.

La sérendipité est ainsi source de créativité dans la recherche. Les faits surprenants nourrissent la curiosité du chercheur, qui s’en servira de façon stratégique pour développer une nouvelle piste de recherche fructueuse. Ces faits lui donnent l’occasion de développer une nouvelle théorie ou d’élargir une théorie existante.

La sérendipité s’exerce couramment – et parfois abusivement – dans la recherche et l’innovation scientifique. Les exemples fréquemment cités incluent la découverte de la pénicilline ; l’invention du four à micro-ondes, de la carte à puce, etc. »

La sérendipité joue un grand rôle dans des domaines comme la politique, les art…, au point qu’il soit permis de se demander si un authentique artiste peut ne pas en être doué, pour être considéré comme tel par ceux qui sont seulement intelligents, surtout lorsque leur intelligence est proche de l’IA, c’est-à-dire dépourvue de sensibilité, comme c’est le cas de trop nombreux scientifiques ; ce qui a peut-être fait dire à Rabelais que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Selon les sources, la sérendipité est la conjugaison, dans des proportions très variables, de la connaissance, de l’expérience, de la sensibilité, de l’intelligence, de l’imagination, de l'intuition...

La sérendipité est-elle “artificialisable”, comme l’est l’intelligence » ? Dans la négative, cela ne dénoterait-il pas une faculté supérieure à l’intelligence ?

La sérendipité permet en tous cas à ceux qui en sont détenteurs, de compenser leur manque d’instruction – voire d’intelligence –, par une spontanéité contraire au formatage politique ou religieux, ou résultant de tout académisme, consistant trop souvent à transmettre des savoirs plutôt que d’enseigner à apprendre, ceci au détriment de l’imagination des apprenants, du développement de leur esprit de synthèse, et d’une confusion entre contestation, rébellion et esprit critique.

Sérendipité = faculté de voir au-delà du connu et de soi-même.

La Sérendipité ignore le formatage et favorise l'analyse, l'analogie, la synthèse.