mercredi 8 octobre 2025

Essai de définition et de classification de la pauvreté et de la richesse humaines

 

Essai de définition et de classification

de la pauvreté et de la richesse humaines


Révision du 08/10/2025


Rappel Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées étayant le raisonnement qu’ils illustrent, sont empruntés à des disciplines scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...

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Richesse et pauvreté ne doivent pas s’entendre comme les attributs du bonheur et du malheur. S’il est des riches malheureux, souvent pour n’avoir pas compris qu’existent d’autres formes de bonheur que la fortune matérielle, les pauvres heureux ne sont pas rares. Sans être pour autant heureux d’être pauvres, ils considèrent qu’il existe d’autres façons d’être riche que de posséder autant ou plus qu’autrui. Ces deux concepts doivent donc être pris au sens le plus large, sachant que quantifiable lorsqu’elle est d’ordre matériel (revenu, patrimoine), la richesse, comme la pauvreté, peuvent être de nature immatérielle.


C’est dans ces conditions que peuvent être dégagés des critères de différenciation entre individus et groupes d’individus, face à l’échelle des richesses de la société.

— Est pauvre celui qui n’a n’a pas de quoi satisfaire tout ou partie de ses besoins vitaux que sont, par ordre alphabétique :

a/ Un abri Le pauvre ne dispose pas de quoi héberger dignement lui-même et sa famille, quand il n’est pas privé du moindre refuge.

b/ Lalimentation – Le pauvre souffre de la faim ou de malnutrition.

c/ L’habillement – Le pauvre est dépourvu de vêtements en rapport avec la dignité qu’ils peuvent lui conférer et/ou les conditions, notamment climatiques, dans lesquelles il vit.

d/ L’hygiène et la santé – Le pauvre n’a pas couramment accès au minimum de soins médicaux et ne dispose pas d’eau potable ou simplement salubre. Eu égard à la quasi-inexistence de réseaux d'assainissement et de sanitaires privés en certains lieux de misère, le recours à des toilettes collectives, même dépourvues d’eau courante comme le sont le plus souvent des installations de fortune, masque ce critère.

e/ L’instruction – Le pauvre ne bénéficie pas d’un savoir suffisant pour contribuer à la détermination de ses conditions d'existence.

f/ Compte tenu de la montée des désordres et violences de toutes sortes partout dans le monde, et du degré particulièrement élevé de vulnérabilité des plus démunis face à ce fléau, l'insécurité est en voie de s’ajouter officiellement à la liste des indicateurs de richesse et de pauvreté.

— les pauvres profonds se distinguent, à la limite inférieure de la pauvreté ; au plus près de la base de la pyramide sociale et du niveau zér0 de la richesse avec lequel elle coïncide, par un revenu quotidien inférieur à un minimum déterminé par l’ONU. Fixé à 2 dollars environ, chaque pays peut convertir ce montant dans sa propre monnaie, avec les distorsions qui en résultent, mais est considéré ici comme pauvre profond, l’être humain dont les besoins vitaux ne sont pas satisfaits dans leur totalité, partout dans le monde, que son revenu soit ou non supérieur à 2 dollars environ quotidiennement.

Il faut par ailleurs noter, au sujet des pauvres profonds :

1° — Le désaccord des experts pour en fixer le nombre, dont l'importance comme la fluctuation sont liées aux causes de leur état, telles que, notamment, les conflits et crises se multipliant partout dans le monde, outre les caprices de la nature. Il n'est que de penser à ce sujet aux innombrables bidonvilles, camps et autre lieux de conflits plus ou moins armés, tous lieux de concentration de la grande misère.

2° — Qu’ils représentent la plus grande plaie ouverte au flanc de l'humanité, et sa première honte, en cela que le nombre de pauvres – dont les pauvres profonds augmente structurellement depuis que l'humanité existe, sans que nul n'y prête attention, dans une mesure qui est plusieurs fois celle à laquelle se multiplient les représentants des autres catégories sociales.

— Est riche celui qui a de quoi satisfaire tous ses besoins vitaux et accède, dans une mesure extrêmement variable, au confort et au superflu.

Compte tenu des situations ainsi présentées et de l’impossibilité de fixer les limites aussi bien inférieures que supérieures de la richesse, contrairement à ce qu’il en est pour la pauvreté, qui ne peut descendre au-dessous du dénuement total, le concept de classes moyennes s’est imposé en tant que variable d'ajustement et est appliqué à des populations dont il a tantôt intégré tantôt exclu tels ou tels représentants, au gré des courants de la pensée politique et sociale. Figurent donc parmi les classes moyennes, aussi bien des “bourgeois”, des cadres supérieurs ou non, des commerçants, petits ou gros, des représentants de professions libérales, des intellectuels, etc. autant de dénominations dont l’hétérogénéité n’a d’égal que le flou, et qui renvoient in fine à des patrimoines et/ou à des revenus, pour déterminer dans l’imaginaire collectif un niveau de richesse sujet à bien des amalgames et approximations.

Au-delà de ces définitions et de leur imprécision – que ne suffisent pas à clarifier le crénelage de coefficients, indices et autres paramètres tels que PNB, PIB, indice de Gini, centiles, déciles, etc., outre le fait qu'ils ne tiennent pas compte du caractère pyramidal de notre société – négligeant en quelques sorte sa troisième dimension, d'ordre socio-démographique –, il est proposé ici de se référer, pour segmenter la pyramide sociale face à sa richesse collective, selon sa définition la plus large, à ce qui constitue le patrimoine matériel et immatériel de l'ensemble de la société qui la peuple, les éléments constitutifs en étant : la matérialisation des savoirs artistiques, techniques, scientifiques, etc. ; les capitaux ; les infrastructures et autres outils de production ; les stocks de matières premières, de produits finis et en cours d’achèvement ; etc. Ce qui conduit à la définition suivante de la richesse globale de la société : Somme des richesses matérielles et immatérielles, naturelles et résultant de l’ensemble des activités et autres apports de tous les membres de la société. À noter la présence du qualificatif "naturelles", qui souligne le fait que la richesse de la collectivité n’est pas le fruit des seules activités de ses membres, mais inclut ceux de la prédation irréversible qu’ils exercent sur leur environnement, que ce soit ou non pour alimenter ces activités.

Cette richesse globale de la société peut bien entendu être divisée par le nombre des individus qui la composent à un moment donné, pour connaître la richesse moyenne de chacun d’entre eux ; cette richesse globale étant évidemment inversement égale à la richesse moyenne de chacun, multipliée par leur nombre.

Dès lors, le volume de la pyramide sociale représentant par convention l’importance de la population qui l’habite, la population mondiale par catégories sociales résultant des définitions proposées ci-dessus, peut être répartie et schématisée comme suit :

D'où
















Si le progrès scientifique et technique a considérablement amélioré les conditions de vie matérielle de l'humanité, richesse et pauvreté existent depuis toujours et continueront d’exister l'une par l'autre, dans une relativité intemporelle, déterminant une pyramide sociale dont le volume peut représenter par convention le peuplement. Sans riches point de pauvres et réciproquement. En conséquence, ce qui compte pour chacun, est son ressenti en tant qu'occupant d’une position dans cette pyramide sociale (à l’échelle de l'humanité ou de chacune des collectivités dont elle est faite), position devant tout aux hasards de sa naissance et à l’héritage génétique, social et culturel en découlant ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et la compassion – spontanée ou contrainte – de ses semblables.

Or, l'écart existant entre la base et le sommet de cette pyramide ne cesse pas d’augmenter, de même que sa richesse commune avec la population et une économie déterminée par ses besoins, vitaux et accessoires ; les inégalités sociales exprimées par cet écart ne cessant de se creuser d’autant. Et ces inégalités sont d’autant plus ressenties que si la richesse n'a pas d'autres limites que les ressources dont la tirent ceux qui la convoitent, la pauvreté à la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse collective, coïncidant avec sa base, là où est condamnée – structurellement – à survivre la multitude des plus déshérités.

lundi 15 septembre 2025

De la cause fondamentale de tous les maux de l’humanité, dont une dette sociale… mondiale.


Précisant l’avertissement donné avant ouverture de ce blog, le respect des opinions de chacun·e de ses visiteurs et visiteuses fait obligation à l’auteur des articles qui y sont publiés, de les prévenir que son contenu est susceptible de heurter leurs convictions, notamment religieuses, politiques et sociales.

La responsabilité et la libre décision d’en poursuivre ou non la visite et la lecture leur appartiennent donc pleinement.

Dernière révision de cet article le 30/09/2025



De la cause fondamentale de tous les maux de l’humanité,

dont une dette sociale… mondiale.   


Qu’il en soit d’une décision divine ou des hasards de la naissance de chacun, ainsi que de son héritage génétique, social et culturel, la pauvreté de l’humanité s’aggrave depuis qu’existe la société humaine ; sa croissance démographique ininterrompue, amplifiée à partir du XIXème siècle de notre ère par l’exonération de la loi de sélection naturelle, lui ayant été accordée par une science en plein essor, mais aussi en déficit de discernement sinon de conscience.

Et la charité comme la solidarité les plus sincères et les mieux intentionnées, n’y peuvent rien changer ; les pauvres se multiplient – structurellement – Plus de 6 fois plus rapidement que les riches*. 

Tel est l’aboutissement de la volonté de pouvoirs fondés sur la crédulité des foules, qui ont ainsi mené, concurremment et en pleine connaissance de cause – comme en attestent notamment le vase d'Uruk, la tour de Babel et autres structures plus ou moins pyramidales édifiées depuis la plus haute antiquité – l’humanité à la faillite, en la poussant sur la spirale d’une démographie dont la croissance démesurée n’a d’égales que celles de l’économie sans limites que génèrent ses besoins et un enrichissement inéquitablement réparti ; nul ne voulant aujourd’hui en assumer la responsabilité – s’il lui arrive de s’en soucier.

L’immense majorité de l’humanité est-elle pour autant irrémédiablement condamnée à l’esclavage ; comme son environnement à la destruction, par les effets du caractère incontournablement pyramidal de sa structure sociale, dans l’ignorance et/ou le déni obstiné de ses élites ? Ou à l’instar de ce dont sont accusés sans discernement les boomers des “trente glorieuses” du siècle écoulé**, la question n’est-elle pas plutôt de réaliser que cette dette est en cours d’extension au monde entier, pour autant qu’il soit encore temps de s’en préoccuper.

Selon Gaston Bouthoul in “Traité de sociologie”, tome II, page 180 – Petite bibliothèque Payot, 1968. « Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur ». Et il l’est, comme tout autre représentant du vivant sur Terre, depuis les germes qui participent à cette consommation à travers l’organisme qui les nourrit avant leur naissance, jusqu’aux morts par leur abandon des impérissables atomes dont ils sont faits, dont sera fait à son tour le vivant qui s'y substituera. En témoignent , s’il en est besoin, les prospères marchés du prénatal et du funéraire. Se doublant d’un producteur dès qu’il atteint l’âge de travailler, l’être humain est de la sorte un agent hyperactif au service de l’économie qu’il génère pour la satisfaction de ses besoins, tant vitaux qu’inventés, lesquels ont tendance à croître indéfiniment, quelles que puissent être les limites d’un environnement fini et les conditions dans lesquelles pourraient réussir à s’en affranchir une infime minorité des humains. 

Sans oublier les effets de l’exonération déjà évoquée de la loi de sélection naturelle. Ses résultats, bénéfiques en termes de mortalité infantile ; contre la maladie, les épidémies, les pandémies et autres calamités qui sont au demeurant loin d’avoir été éradiquées, bien au contraire, puisque leur éclosion comme leur propagation sont d’autant plus faciles à éviter, soigner et guérir que ceux qui peuvent y être sujets sont clairsemés ; l’abondance de chair à canon, à boulot et à impôt dut-elle en souffrir.

« Si les hommes ont des obligations à l'égard des êtres qui ne sont pas encore, elles ne consistent pas à leur donner l'existence, mais le bonheur; elles ont pour objet le bien-être général de l'espèce humaine[…] et non la puérile idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux » Condorcet

C’est ainsi en tous cas, que sans conscience des réalités profondes de sa condition, outre les difficultés de gouvernance de toutes populations croissant avec leur importance, que cette responsabilité incombe à une humanité dont les besoins ont fini par dépasser la capacité de son habitat à les satisfaire impunément.

Une telle vision heurte évidemment ceux dont la pensée est inconditionnellement soumise à leurs sentiments et à leurs émotions ; quand ce n’est pas à leur seul intérêt matériel. Mais n’est-il pas incontournable, comme nécessaire et suffisant, pour éviter partout dans le monde la création et le creusement de dettes publiques abyssales et mortifères, de décourager une prolifération humaine mondiale dont les retombées atteignent, qu’elles le veuillent ou non toutes les nations, en générant des besoins démesurés ; tonneau des danaïdes défiant la compassion la plus sincère, mais surtout les capacités d’un environnement limité de les satisfaire indéfiniment, comme les générations successives les mieux intentionnées d’en assumer le fardeau ?

Le moment n’est-il pas venu de savoir qui, entre les ardents prophètes de la politique tels que les Mélenchon et autres Le Pen ; parmi les zélés économistes et autres chercheurs, experts en sciences dites humaines, dont Piketty, Zucman et quelques nobellisés faisant chorus avec tant d'agitateurs, eux-mêmes excités par le spectacle de la grande misère du monde, se soucient-ils des corrélations pourtant évidentes, entre le sort de ses pauvres profonds d’une part et d’autre part une dette croissant avec la redistribution de la richesse des nations ayant à secourir chacune ses propres pauvres, dramatiquement augmentés de ceux qui ne sont que les retombées inévitables d’une misère profonde débordant partout des frontières qui après l'avoir longtemps retenue, cèdent à une submersion chaque jour plus pressante ?


La décision, comme l’application de mesures de sauvegarde de portée planétaire, donc bien au-delà de la France, dépendent de l’exégèse des pouvoirs qui mènent le monde – à commencer par le religieux dans sa fragmentation en milliers de cultes et schismes – par mise en cause plus qu’urgente de leurs croyances, doctrines, idéologies, dogmes… surnatalistes, qui ne font qu'ajouter à la perte constante de productivité ainsi que de civisme de l’espèce humaine – telle qu’elles résultent d’une robotisation la dépossédant de ses tâches et des responsabilités y étant liées –, qui ne pourra qu'accélérer l’écroulement prématuré d’une civilisation désormais mondialisée, suivie du naufrage de l’espèce humaine, quelle que soit la proportion des êtres humains qui pourrait avoir la sagesse de ne pas s'en soucier.  La dette résultant de la redistribution des richesses aux pauvres, plus croît leur multitude plus la dette se creuse par la redistribution des richesses nécessaires à leur sauvetage ; or, le nombre de pauvres augmente structurellement avec la démographie, depuis que le monde existe.


*https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/10/plus-sa-population-augmente-plus-la.html 

**https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2025/08/question-dun-boomer-au-premier-ministre.html



Pourquoi la pyramidologie sociale ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

La Pyramidologie sociale, qu’est-ce que c’est ?

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/la-pyramidologie-sociale-quest-ce-que.html?

Condition humaine, foules et pyramide sociale

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2025/08/les-foules-la-demographie-la-pyramide.html

Le syndrome de l’autruche

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/10/plus-sa-population-augmente-plus-la.html

Du binôme économie-population

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html


samedi 13 septembre 2025

À propos de la référence de ce blog au polyèdre pyramidal

Précisant l’avertissement donné avant ouverture de ce blog, le respect des opinions de chacun·e de ses visiteurs et visiteuses fait obligation à l’auteur des articles qui y sont publiés, de les prévenir que son contenu est susceptible de heurter leurs convictions, notamment religieuses, politiques et sociales.

La responsabilité et la libre décision d’en poursuivre ou non la visite et la lecture leur appartiennent donc pleinement.

 Dernière révision le 30/092025


À propos de la référence de ce blog au polyèdre pyramidal

Les propos qui suivent sont déterminants pour la compréhension des raisons pour lesquelles le polyèdre pyramidal y est considéré comme représentatif de la structure de toute société fondée sur l’altérité plus ou moins différenciée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité.


Dans sa “Psychologie des foules” (éditions originale Alcan, Paris 1895) Auguste Le Bon écrit : « Au point de vue de la vérité absolue, un cube, un cercle [une pyramide]* sont des figures géométriques invariables, rigoureusement définies par certaines formules. Au point de vue de notre œil, figurer les objets avec leur forme géométrique exacte serait déformer la nature et la rendre méconnaisable. Si nous supposons un monde dont les habitants ne puissent que copier ou photographier les objets, sans avoir la possibilité de les toucher, ils n’arriveraient que très difficilement à se faire une idée exacte de leur forme. La connaissance de cette forme, accessible seulement à un petit nombre de savants, ne présenterait d’ailleurs qu’un intérêt très faible.

Le philosophe qui étudie les phénomènes sociaux doit avoir présent à l’esprit, qu’à côté de leur valeur théorique ils ont une valeur pratique, et que, au point de vue de l’évolution des civilisations, cette dernière est la seule possédant quelque importance. … Si nous voulons rester dans les limites étroites mais sûres des choses que la science peut connaître, et ne pas errer dans le domaine des conjectures vagues et des vaines hypothèses, il nous faut constater simplement les phénomènes qui nous sont accessibles, et nous borner à cette constatation ».

* Aussi brève que puisse être cette énumération, il est pour le moins curieux que le polyèdre pyramidal en soit absent, alors que le sociologue émérite qui en est l’auteur, traite de questions concernant des foules dont la représentation la plus communément admise est précisément le polyèdre pyramidal.

Quoi qu’il en soit, les propriétés géométriquement définies d’un cercle, d’un cube, ou du polyèdre pyramidal, ne changent pas avec la vue qu’en a l’observateur ; c’est donc précisément parce que ces propriétés sont par définition immuables, qu’elles peuvent garantir l'objectivité et la pérennité d'une étude de la condition de ses occupants.

Il est donc précisé que pour les besoins d'une telle étude, le volume de la pyramide “sociale“ est quant à lui conventionnellement admis comme représentatif de l'importance en nombre de son peuplement, constitué de l’ensemble de la société dont elle est la figuration, dans l’altérité hiérarchisée de ses membres, telle qu’elle résulte des hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun d'entre eux, quels que soient les aléas de son existence par la suite.

vendredi 12 septembre 2025

Schéma sans commentaire




No comment, mais avertissement :

Les propos qui suivent sont déterminants pour la compréhension des raisons pour lesquelles le polyèdre pyramidal y est considéré comme représentatif de la structure de toute société fondée sur l’altérité plus ou moins différenciée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité.

Dans sa “Psychologie des foules” (éditions originale Alcan, Paris 1895) Auguste Le Bon écrit : « Au point de vue de la vérité absolue, un cube, un cercle [une pyramide]* sont des figures géométriques invariables, rigoureusement définies par certaines formules. Au point de vue de notre œil, figurer les objets avec leur forme géométrique exacte serait déformer la nature et la rendre méconnaisable. Si nous supposons un monde dont les habitants ne puissent que copier ou photographier les objets, sans avoir la possibilité de les toucher, ils n’arriveraient que très difficilement à se faire une idée exacte de leur forme. La connaissance de cette forme, accessible seulement à un petit nombre de savants, ne présenterait d’ailleurs qu’un intérêt très faible.

Le philosophe qui étudie les phénomènes sociaux doit avoir présent à l’esprit, qu’à côté de leur valeur théorique ils ont une valeur pratique, et que, au point de vue de l’évolution des civilisations, cette dernière est la seule possédant quelque importance. … Si nous voulons rester dans les limites étroites mais sûres des choses que la science peut connaître, et ne pas errer dans le domaine des conjectures vagues et des vaines hypothèses, il nous faut constater simplement les phénomènes qui nous sont accessibles, et nous borner à cette constatation ».

* Aussi brève que puisse être cette énumération, il est pour le moins curieux que le polyèdre pyramidal en soit absent, alors que le sociologue émérite qui en est l’auteur, traite de questions concernant des foules dont la représentation la plus communément admise est précisément le polyèdre pyramidal.


Quoi qu’il en soit, les propriétés géométriquement définies d’un cercle, d’un cube, ou du polyèdre pyramidal, ne changent pas avec la vue qu’en a l’observateur ; c’est donc précisément parce que ces propriétés sont par définition immuables, qu’elles peuvent garantir l'objectivité et la pérennité d'une étude de la condition de ses occupants.

Il est donc précisé que pour les besoins d'une telle étude, le volume de la pyramide “sociale“ est quant à lui conventionnellement admis comme représentatif de l'importance en nombre de son peuplement, constitué de l’ensemble de la société dont elle est la figuration, dans l’altérité hiérarchisée de ses membres, telle qu’elle résulte des hasards de la naissance et de l’héritage génétique, social et culturel de chacun d'entre eux, quels que soient les aléas de son existence par la suite.



samedi 30 août 2025

Question d'un Boomer au Premier-ministre.

Article révisé le 15/09/02025


Le 30 août 2025

Monsieur le Premier-ministre

En réaction à votre récente déclaration – adoucie dans un second temps – imputant aux Boomers la responsabilité de la dette publique de la France, je me permets une question, avec tout le respect dû à votre haute fonction et celui que je vous porte personnellement, augmenté d’une sympathie partagée à l’égard de Henry IV.

Il se trouve en effet que l’aboutissement de l’étude de la relation existant entre le caractère pyramidal de la structure sociale de l’humanité et sa condition, à laquelle je me livre impertinemment depuis une vingtaine d’années, hors de toute influence politique, religieuse ou académique, m’a mené aux mêmes conclusions que vous, à la différence près que cette responsabilité n’incombe pas selon moi aux seuls boomers, mais aux pouvoirs qui mènent le monde, pour avoir poussé de tous temps à la surpopulation une humanité dont les besoins ont fini par dépasser la capacité de son habitat à les satisfaire impunément ; sans conscience des réalités profondes de sa condition, outre les difficultés de gouvernance de toutes populations, croissant avec leur importance.

Je me heurte évidemment à tous ceux qui, dans leur incapacité de penser librement, le reprochent à quiconque se le permet, en ironisant ou plus communément en restant muets ; aucun de mes rares lecteurs ayant pris le temps de me répondre, sans au demeurant avoir peu ou prou ébranlé davantage mes convictions que les observations et arguments sur lesquels elles se fondent.

C’est donc ainsi que je vous adresse en toute simplicité la question ci-après : N’est-il pas incontournable, comme nécessaire et suffisant, pour éviter partout dans le monde la création et le creusement de dettes publiques abyssales, de décourager une prolifération humaine mondiale insensée, dont les retombées atteignent, qu’elles le veuillent ou non toutes les nations, en générant des besoins démesurés défiant les capacités d’un environnement limité de les satisfaire indéfiniment et les générations successives les mieux intentionnées d’en assumer le fardeau ?

La décision comme l’application de mesures de sauvegarde de portée planétaire, donc bien au-delà de la France, dépendant des pouvoirs qui mènent le monde – à commencer par le religieux dans sa fragmentation en milliers de cultes et schismes – et de la mise en cause plus qu’urgente de leurs croyances, doctrines, idéologies, dogmes... surnatalistes*, ceci n’est pas sans ajouter à la perte constante de productivité ainsi que de civisme de l’espèce humaine, qu’entraîne une robotisation la dépossédant de ses tâches et des responsabilités y étant liées. D’où le risque de voir réduit ma question à la vaine curiosité de ce qui ne pourra qu'accélérer l’écroulement prématuré d’une civilisation désormais mondialisée, suivie de la disparition de l’espèce humaine elle-même, dont vous comme votre gouvernement pourriez avoir la sagesse de ne pas vous soucier.*

Mes convictions ne m’entraînant pas jusqu’à espérer ni même envisager une réponse peut-être impossible, Je vous remercie Monsieur le Premier-ministre de votre bienveillante attention, et vous prie de vouloir bien croire en ma très haute considération.


                                                                                        Claude Courty


* À noter que les pouvoirs politiques et religieux ont été conscients des risques potentiels de la surnatalité humaines, depuis la nuit des temps, sans seulemnt tenter d'y mettre le moindre frein – bien au contraire. En attestent entre autres représentations prémonitoires : le vase d'Uruk, la tour de Babel et autres structures plus ou moins pyramidales édifiées depuis la plus haute antiquité.

NB - Ce texte fait l'objet d'un article publié sur mon blog :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/