jeudi 20 juin 2019

Raccourcis (Suite N° 2)

— À tous les climato-sceptiques et autres Écolo-bigots :
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-arctique-permafrost-fond-70-ans-plus-tot-prevu-43336/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20190620-%5BACTU-En-Arctique--le-permafrost-fond-70-ans-plus-tot-que-prevu%5D
— Pour le meilleur et pour le pire, depuis toujours, des hommes ont compris le pouvoir sur leurs semblables que pouvaient leur donner le contrôle et la codification de leur spiritualité. Dès lors ça a été la surenchère puis la guerre entre les religions, pour la conquête d’un nombre maximum de fidèles sur lesquels fonder leur pouvoir et leur prospérité.
— Les pouvoirs, à commencer par le religieux, ont toujours été plus soucieux du nombre de ceux sur lesquels ils se fondent, que de leur bien-être. La science finira-t-elle par l’emporter sur un tel obscurantisme ?
— Après que le pape eut révélé que des nonnes avaient été forcées de se faire avorter alors qu’elles étaient détenues en esclavage sexuel, l’Église est-elle mieux placée pour imposer son point de vue sur ce que les femmes devraient ou ne devraient pas faire de leur corps.
— La segmentation sociale ne dépend pas seulement du revenu des individus. Elle dépend avant cela de la mesure dans laquelle chacun profite de l’enrichissement collectif et du progrès qu'il autorise, sachant que plus sont nombreux ceux qui entendent en profiter, plus la part de chacun se réduit.
— Quand une mondialisation irréversible, résultant d’un progrès voulu par le plus grand nombre, a aboli les frontières entre les hommes, toutes les misères de l’humanité sont promises à un partage chaque jour plus large.
— L’augmentation de ldemande, due à la surpopulation planétaire conduit à ce que l’insuffisance des moyens de la satisfaire touche d’abord les plus vulnérables ; ce que ne pourra qu'aggraver une démographique mondiale anarchique.
— Alors qu’ils ont le pouvoir de voter, les pauvres profonds s’en abstiennent trop souvent, s’en remettant ainsi à autrui pour défendre leur cause.
— Outre par devoir de solidarité humaine, il est de l’intérêt social, économique et écologique des pays avancés de contribuer à résorber la surpopulation mondiale, mais cela sera vain en l’absence d’une maîtrise de celle-ci à l’échelle planétaire.
— Le seul moyen d’éradiquer la pauvreté profonde est de “l’isoler” du niveau zéro de la richesse, avec lequel elle coïncide structurellement. Un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), financé par la richesse collective est le moyen d'y parvenir.

dimanche 16 juin 2019

Démographes optimistes et climato-sceptiques (en voie de disparition), même combat

Encourager la prolifération humaine,
c'est vouer l'espèce à la paupérisation et à la barbarie,
dans l'épuisement de son environnement terrestre;
toute résilience étant naturellement limitée par ses ressources
et ses coûts, humains comme matériels.
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L'ONU, par la voix de sa Division Population (Département des Affaires Économiques et sociales) nous informe que la population humaine mondiale est à ce jour proche des 8 milliards, pour 7 milliards il y a moins de 20 ans, et de 9 à 13 milliards en 2100 (hypothèse basse : 9,424 - hypothèse médiane : 10,875 - hypothèse haute 12,662 milliards).
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Relevé dans PMC (Population Media Center) https://www.populationmedia.orgd'après UCA News https://www.ucanews.com/
Traduction : « Le président philippin, Rodrigo Duterte, a reproché à l'Église catholique la croissance rapide de la population du paysces dernières années.

Les Philippines sont le 13ème pays le plus peuplé du monde entre le Mexique et l’Éthiopie, avec un taux de croissance de 1,72% entre 2010 et 2015.Après l’Indonésie, c’est le deuxième pays le plus peuplé d’Asie du Sud-Est, région quiaffiche l'un destaux de croissance démographique parmi lesplus élevésdu monde. Les Nations Unies estiment que les Philippinescomptentactuellement 108,11 millions d'habitants. 

"Nous sommes la population dont la croissance est la plus rapide et je blâme carrément l'Eglise catholique", a déclaré Duterte, ajoutant que les dirigeants de l'église "sont les seuls à s'opposer à la planification familiale"."Ils pensent que cracher des millions d'hommes est un cadeau de Dieu", a déclaré le président dans une interview diffusée ce week-end. 

Le père Melvin Castro, ancien responsable de la commission de la famille et de la vie des évêques catholiques, a déclaré que la déclaration de Duterte était "malheureuse".Le prêtre a affirmé qu '"il est moralement inacceptable d'utiliser des contraceptifs", ajoutant que leur distribution "serait complice de l'action".Le père Castro réagissait lorsque Duterte avait demandé aux agents de santé catholiques de démissionner s'ils ne pouvaient pas appliquer la loi du pays sur la santé de la reproduction en raison de leur foi."Vous ne jouez pas? Vous ne suivez pas la politique gouvernementale? Cela entre dans vos croyances religieuses? Alors, démissionnez.

Le prêtre a déclaré que le droit à l'objection de conscience était "même inscrit dans la loi RH.

En juillet 2014, la Conférence des évêques catholiques des Philippines a publié ce qu'elle décrivait comme un" guide pastoral "sur la mise en œuvre de la loi.Selon unévêque, même les personnes travaillant dans les hôpitaux et les dispensateurs de soins de santéet qui s'opposent pour des raisons religieuses ou morales à la fourniture de contraceptifs artificiels à une patiente, ne sont pas obligées de respecter les dispositions de la loi. Cette loi, signée par l'ancien présidentBenigno Aquino en décembre 2012, offre un meilleur accès du public aux options de planification familiale naturelles et artificielles, de meilleurs soins maternels et une éducation des jeunes. Ces dirigeants de l'église sze sont fermement opposés à son adoption, la décrivant comme anti-vie et anti-famille.


Joe Torres, Manille, Philippines - 11 juin 2019»

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Vaut-il mieux le progrès et un bien-être inégalpour 3 milliards d’humains,dans le respect de leurenvironnement,ou une indigence égalitaristeet le saccage de la planète, parbientôt11 milliards et plusde super-prédateurs?

Si le propre de l'homme est bien sa volonté de toujours améliorer sa condition, assortie de sa capacité d'y parvenir, la première option est incontestablement celle qui lui convient le mieux. Car à quoi peuvent aboutir les efforts les mieux intentionnés de décroissance et de frugalité, si dans le même temps le nombre de consommateurs, non seulement ne diminue pas mais ne cesse d'augmenter ?

250 000 êtres humains s’ajoutent en effet chaque jour à la population mondiale, soit annuellement 80% de celle des Philippines ou la population cumulée du Benelux et de la France.

Au début de notre ère, la planète était peuplée de 250 millions d’habitants, soitprès duquart de son augmentation annuelle de nos jours, et au moins le sixième des 1,5 à 2 milliards de pauvres profonds (vivant avec moins de 2 dollarspar jour)qui peuplent des bidonvilles, camps et autres lieux de pauvreté extrême en nombre croissantpartout dans le monde, en attendant qu'elle dépasse les 11 milliards au début du prochain sièclepour autant que rien n'y fasse obstacle entre temps.
Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est concrètement depuis sa conception jusqu’après sa mort – comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il en est ainsi de tout ce qui vit et plus particulièrement de l'humanité depuis qu'elle existe, ce qui fait de l'être humain, avant toute autre opinion, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent et s’enrichissent collectivement, quelles que soient les conditions du partage de leur richesseet les bienfaits du progrès scientifique et technique. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement suivent cette augmentation,et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.Sans compter ce qui en résulte en termes de cacophonie et d'ingouvernabilité croissante, sachant qu'il suffit de deux êtres humains pour que naissent mésententes et conflits.
Comment ignorer par ailleursle caractère incontournablement pyramidal de notre société, dû au fait que richesse et pauvreté existe l’une par l’autre et que quelsque soient les aléas de son parcours durant son existence, un destin aveugle assigne à chacun sa place au sein lors de sa naissance, et que les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui est 6 fois celle des riches ?
La cause première et fondamentale de tous les maux de l'humanité apparaît dès lors pour ce qu'elle est : d'ordre démographique. Or, pas davantage les religions que les grandes doctrines socio-politiques qui mènent le mondene l'admettent, plus préoccupées du nombre que du bien-être de ceux sur lesquelles se fondent et prospèrent leurs pouvoirs.
Jusqu’où ira l'homme, alors que sa pyramide sociales’hypertrophie chaque jour davantage, sous la pression de ceux qui y logent toujours plus nombreux, éloignant ainsi toujours plusson sommet de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusant inéluctablement d’autant? Tant à des fins environnementales que sociétales, une forme d’écologie dont dépendenttoutes les autres s’impose dès lors d’urgence : l’ÉCOLOGIE DÉNATALISTE.

Tous ceux qui prônent et ont prôné sans discernement la prolifération humaine, sont responsables du plus grand crime dont aient jamais été victimes l’humanité et la planètequi l’abrite. Et les religions ne sont pas seules concernées ; le pouvoir politique est en cause, de même que tous des pouvoirs subalternes, les uns et les autres étant motivés par leur désir de toujours devenir plus puissants par le nombre de ceux qui les nourrissent. Qu'il s'agisse de fidèles, de sujets, d'électeurs, etc., tous contribuent d'autant plus à l'épuisement de ressources et d'un environnement limité, qu'ils sont nombreux. 

jeudi 30 mai 2019

Raccourcis (Suite N° 1)

Le lecteur libre-penseur est cordialement invité à s'appropier, adapter, décliner, enrichir, ... ces "raccourcis", et à les partager sans modération, notamment sous forme de tweets.

— L’écologie dépend, avant toute autre considération, de la population humaine mondiale et de sa prédation, telle qu'elle résulte de ses besoins et de ses déchets. Tout rééquilibrage durable du rapport entre cette population et son habitat ne pourra être obtenue que par la dénatalité humaine.
— L'empreinte écologique de l'humanité atteignant le double de ce que peut supporter son habitat, la population humaine mondiale devra être réduite d'au moins la moitié et stabilisée à ce niveau, en même temps que ceux qui bénéficient des meilleures conditions d'existence devont réduire leur train de vie.
— Rien de sérieux ni de durable ne se fera sans lutter contre la surpopulation humaine, qui augmente à une cadence supérieure à 250 000 terriens supplémentaires quotidiennement, soit près de 100 millions par an, ou la population de la France et du Benelux réunis.
— Tous ceux qui de tous temps ont encouragé sans discernement la prolifération humaine, et continuent de le faire, sont responsables des plus grands maux dont aient jamais été victimes l’humanité et la planète qui l’abrite.
— Tout pouvoir s’exerce sur ceux sur lesquels il se fonde et qui le nourrissent, qu'il s'agisse de disciplesde partisansd'électeurs, etc. C'est ainsi que le nombre de ces derniers est naturellement conduit à passer avant leur bien-être.
— Outre ses besoins en chair à boulot et à canons, notre civilisation et la planète paient la promesse faite par les uns de « faire la conquête du monde par le ventre de leurs femmes », après que d'autres aient – dans la même intention – incité l'homme à « croître et multiplier ».
 La vie humaine est devenu uinstrument au service de tous les pouvoirs, lesquels ont pu proclamer cyniquement : “Il n'est de richesse que d'hommes”.
— La cause première des maux dont souffrent notre civilisation et la planète est une population humaine surnuméraire au point de devenir ingouvernable et dont la prédation a atteint la démesure. C’est donc là qu’il faut porter d’urgence tous les efforts, en intensifiant la dénatalité partout où elle s’impose. Toute forme d'écologie doit être avant tout DÉNATALISTE.
— Croissance et progrès sont indissociables et répondent au besoin d’améliorer sa condition qui distingue l’homme des autres espèces. Par contre, la prolifération des humains a ruiné la planète et condamne à disparaître toutes les espèces qui la peuplent.
— La population mondiale continuant d’augmenter de 250 000 individus chaque jour, avec toutes conséquences sur le futur de la planète et de tous ses habitants, ceux-ci partageront plus facilement leurs malheurs à venir que leur  prospérité passée.
— Par les effets de sa prolifération, l'homme a le choix entre continuer de se multiplier sans discernement, ou ajouter sa propre espèce à la longue liste de celles qui sont en voie d'extinction à bref terme, sans parler des conditions de cette extinction.

samedi 18 mai 2019

Raccourcis

Lassé de s'évertuer à proposer des articles suscitant trop peu de réactions, en dépit d'un nombre appréciable de visites (une dizaine de milliers mensuellement), l'auteur a décidé de sacrifier à l’usage des réseaux sociaux, qui véhiculent les idées sous des formes souvent proches de l’aphorisme. Il résumera dès lors de temps à autre sa réflexion, telle qu'elle lui a dicté ce blog, à coups de raccourcis proches du tweet, livrés en vrac et éventuellement assortis de liens.
Chacun est cordialement invité à participer par ses commentaires, selon ses propres idées.

Rappel

« Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur » (Gaston Bouthoul in Traité de sociologie, tome II, p. 180 – Payot 1968.) »

Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent et s’enrichissent collectivement, quelles que soient les conditions du partage de leur richesse. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Le progrès comme tous les malheurs du monde en découlent.

Comment nier cette évidence, dans son rapport avec le caractère pyramidal de notre société, non moins incontournable que la relativité d'une richesse et d'une pauvreté qui existent existent l'une par l'autre ? Un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale dans laquelle les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui peut être 6 à 20 fois celle des riches, selon la partition de la société ? Jusqu’où irons-nous, alors qu'elle s’hypertrophie toujours plus, sous la pression de 250 000 êtres humains supplémentaires qui viennent s'ajouter quotidiennement à sa population et que son sommet s’éloigne ainsi incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusant inéluctablement d’autant ?

10 Raccourcis

- 1 - L'humanité ne vit pas une crise politique ni même de société, comme bon nombre d'entre nous le croient encore ; elle vit les débuts d’un drame qui peut être fatal à la civilisation, à bref terme. Les êtres humains en douteront-ils encore en y succombant ?

- 2 - Vaut-il mieux le progrès et un bien-être inégal pour 3 ou 4 milliards d’humains, dans le respect de leur environnement, ou la stagnation dans une indigence égalitariste et le saccage de la planète, par bientôt 11 milliards et plus de ravageurs ?
Réponse : Si ce qui distingue l'humanité des autres espèces animales est bien sa volonté et sa capacité de toujours améliorer sa condition, la première option est incontestablement celle que nous devons choisir.

- 3 - Toute croissance démographique nécessite plus de développement, entraînant à son tour une perte d’habitat, davantage de pollution et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

- 4 - L’écologie n’a ni parti ni patrie. Toute tentative d’appropriation est contre-productive, une obligation s’imposant à toute proposition, pour lui conférer un caractère viable et durable : Favoriser la réduction et la stabilisation de la population humaine pour les générations futures par la dénatalité, partout où cela est nécessaire.

- 5 - Avant la frugalité de l’espèce humaine, la décroissance énergétique repose sur le nombre de consommateurs qui la représentent. Seule solution viable et durable : Réduire et stabiliser la population humaine par la dénatalité. ÉCOLOGIE DÉNATALISTE

- 6 - Qui peut prétendre faire dans « l’équitable » et le “bio” en quoi que ce soit, quand l’air et de l’eau sont d’ores et déjà pollués au-delà du tolérable en maints endroits de la planète ? Seule solution viable et durable : commencer par réduire et stabiliser la population humaine, par la dénatalité. Tout en dépend.

- 7 - La vérité seule importe face à la réalité sociale et environnementale. Quel qu’en soit le prix, c’est celui à payer par l’humanité pour assumer ses erreurs. Tant à des fins environnementales que sociétales, une forme d’écologie conditionnant toutes les autres s’impose d’urgence : l’ÉCOLOGIE DÉNATALISTE

- 8 - Toutes les générations se sont vu reprocher par leurs suivantes un état des lieux (société et planète) s'étant constamment détérioré, notamment depuis la naissance de l'industie. Reste à souhaiter aux générations qui manifestent aujourd'hui qu'il n'en sera pas de même pour elles.

- 9 - Tout investissement ne donnant pas la priorité à la lutte contre la surnatalité humaine est vain et contraire aux intérêts à terme de la planète et de toutes les espèces qui la peuplent.

- 10 - La remise en cause du régime omnivore de l’espèce humaine est rendue nécessairre par sa prolifération. Et à la cadence de 250 000 consommateurs supplémentaires quotidiennement, nul doute qu’après l’agriculture et l’élevage intensifs, viendra le temps du maraîchage intensif. Quand tout sera bio, plus rien ne le sera.


... À suivre