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Dernière révision de cet article le 30/09/2025
De la cause fondamentale de tous les maux de l’humanité,
dont une dette sociale… mondiale.
Qu’il en soit d’une décision divine ou des hasards de la naissance de chacun, ainsi que de son héritage génétique, social et culturel, la pauvreté de l’humanité s’aggrave depuis qu’existe la société humaine ; sa croissance démographique ininterrompue, amplifiée à partir du XIXème siècle de notre ère par l’exonération de la loi de sélection naturelle, lui ayant été accordée par une science en plein essor, mais aussi en déficit de discernement sinon de conscience.
Et la charité comme la solidarité les plus sincères et les mieux intentionnées, n’y peuvent rien changer ; les pauvres se multiplient – structurellement – Plus de 6 fois plus rapidement que les riches*.
Tel est l’aboutissement de la volonté de pouvoirs fondés sur la crédulité des foules, qui ont ainsi mené, concurremment et en pleine connaissance de cause – comme en attestent notamment le vase d'Uruk, la tour de Babel et autres structures plus ou moins pyramidales édifiées depuis la plus haute antiquité – l’humanité à la faillite, en la poussant sur la spirale d’une démographie dont la croissance démesurée n’a d’égales que celles de l’économie sans limites que génèrent ses besoins et un enrichissement inéquitablement réparti ; nul ne voulant aujourd’hui en assumer la responsabilité – s’il lui arrive de s’en soucier.
L’immense majorité de l’humanité est-elle pour autant irrémédiablement condamnée à l’esclavage ; comme son environnement à la destruction, par les effets du caractère incontournablement pyramidal de sa structure sociale, dans l’ignorance et/ou le déni obstiné de ses élites ? Ou à l’instar de ce dont sont accusés sans discernement les boomers des “trente glorieuses” du siècle écoulé**, la question n’est-elle pas plutôt de réaliser que cette dette est en cours d’extension au monde entier, pour autant qu’il soit encore temps de s’en préoccuper.
Selon Gaston Bouthoul in “Traité de sociologie”, tome II, page 180 – Petite bibliothèque Payot, 1968. « Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur ». Et il l’est, comme tout autre représentant du vivant sur Terre, depuis les germes qui participent à cette consommation à travers l’organisme qui les nourrit avant leur naissance, jusqu’aux morts par leur abandon des impérissables atomes dont ils sont faits, dont sera fait à son tour le vivant qui s'y substituera. En témoignent , s’il en est besoin, les prospères marchés du prénatal et du funéraire. Se doublant d’un producteur dès qu’il atteint l’âge de travailler, l’être humain est de la sorte un agent hyperactif au service de l’économie qu’il génère pour la satisfaction de ses besoins, tant vitaux qu’inventés, lesquels ont tendance à croître indéfiniment, quelles que puissent être les limites d’un environnement fini et les conditions dans lesquelles pourraient réussir à s’en affranchir une infime minorité des humains.
Sans oublier les effets de l’exonération déjà évoquée de la loi de sélection naturelle. Ses résultats, bénéfiques en termes de mortalité infantile ; contre la maladie, les épidémies, les pandémies et autres calamités qui sont au demeurant loin d’avoir été éradiquées, bien au contraire, puisque leur éclosion comme leur propagation sont d’autant plus faciles à éviter, soigner et guérir que ceux qui peuvent y être sujets sont clairsemés ; l’abondance de chair à canon, à boulot et à impôt dut-elle en souffrir.
« Si les hommes ont des obligations à l'égard des êtres qui ne sont pas encore, elles ne consistent pas à leur donner l'existence, mais le bonheur; elles ont pour objet le bien-être général de l'espèce humaine[…] et non la puérile idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux » Condorcet
C’est ainsi en tous cas, que sans conscience des réalités profondes de sa condition, outre les difficultés de gouvernance de toutes populations croissant avec leur importance, que cette responsabilité incombe à une humanité dont les besoins ont fini par dépasser la capacité de son habitat à les satisfaire impunément.
Une telle vision heurte évidemment ceux dont la pensée est inconditionnellement soumise à leurs sentiments et à leurs émotions ; quand ce n’est pas à leur seul intérêt matériel. Mais n’est-il pas incontournable, comme nécessaire et suffisant, pour éviter partout dans le monde la création et le creusement de dettes publiques abyssales et mortifères, de décourager une prolifération humaine mondiale dont les retombées atteignent, qu’elles le veuillent ou non toutes les nations, en générant des besoins démesurés ; tonneau des danaïdes défiant la compassion la plus sincère, mais surtout les capacités d’un environnement limité de les satisfaire indéfiniment, comme les générations successives les mieux intentionnées d’en assumer le fardeau ?
Le moment n’est-il pas venu de savoir qui, entre les ardents prophètes de la politique tels que les Mélenchon et autres Le Pen ; parmi les zélés économistes et autres chercheurs, experts en sciences dites humaines, dont Piketty, Zucman et quelques nobellisés faisant chorus avec tant d'agitateurs, eux-mêmes excités par le spectacle de la grande misère du monde, se soucient-ils des corrélations pourtant évidentes, entre le sort de ses pauvres profonds d’une part et d’autre part une dette croissant avec la redistribution de la richesse des nations ayant à secourir chacune ses propres pauvres, dramatiquement augmentés de ceux qui ne sont que les retombées inévitables d’une misère profonde débordant partout des frontières qui après l'avoir longtemps retenue, cèdent à une submersion chaque jour plus pressante ?
La décision, comme l’application de mesures de sauvegarde de portée planétaire, donc bien au-delà de la France, dépendent de l’exégèse des pouvoirs qui mènent le monde – à commencer par le religieux dans sa fragmentation en milliers de cultes et schismes – par mise en cause plus qu’urgente de leurs croyances, doctrines, idéologies, dogmes… surnatalistes, qui ne font qu'ajouter à la perte constante de productivité ainsi que de civisme de l’espèce humaine – telle qu’elles résultent d’une robotisation la dépossédant de ses tâches et des responsabilités y étant liées –, qui ne pourra qu'accélérer l’écroulement prématuré d’une civilisation désormais mondialisée, suivie du naufrage de l’espèce humaine, quelle que soit la proportion des êtres humains qui pourrait avoir la sagesse de ne pas s'en soucier. La dette résultant de la redistribution des richesses aux pauvres, plus croît leur multitude plus la dette se creuse par la redistribution des richesses nécessaires à leur sauvetage ; or, le nombre de pauvres augmente structurellement avec la démographie, depuis que le monde existe.
*https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/10/plus-sa-population-augmente-plus-la.html
**https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2025/08/question-dun-boomer-au-premier-ministre.html
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Du binôme économie-population
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