À
l'écart des croyances et idéologies les plus répandues, deux
considérations fondamentales peuvent susciter bien des questions
quant à l’avenir de l’humanité :
1° La structure incontournablement pyramidale que la nature
impose à toute société fondée sur l'interdépendance et la
hiérarchisation de ses membres, ce qui est bien le cas de la société
humaine ; sa propre fin y étant inscrite par la démesure de son
développement, telle la grenouille voulant se faire plus grosse que
le bœuf.
2° la multiplication sans freins de la population humaine au
cours des millénaires, avec les encouragements de pouvoirs – à commencer par le religieux et le politique – plus
soucieux du nombre des êtres sur lesquels ils se fondent et
prospèrent que de leur bien-être ici et maintenant, ceci avec l'aide d'un progrès
scientifique et technique à l’éthiquechaque jour davantage démentie par les faits.
Il en ressort que si la richesse et le bien-être des uns n'y
connaissent pas d'autres limites que celles de leur appétit et des
ressources (renouvelables comme non renouvelables) dont ils les
tirent, la pauvreté a la sienne qui est le structurel autant
qu'inexpugnable niveau zéro de la richesse, où survit une
population de pauvres profonds toujours plus nombreuses. Il faut
savoir en effet, au-delà des subtilités de quiconque dédaigne une vérité aussi évidente que prouvée par l'observation chiffrée,
que dans la relativité des notions de richesse et de pauvreté, sur
100 Terriens qui s'ajoutent à la population humaine, 14 vont structurellement rejoindre les riches, quand 86 vont
grossir les rangs des pauvres, dont les pauvres profonds. À noter
que le nombre de ces derniers est au XXIème siècle de 1 à 2
milliards, soit 4 à 8 fois ce qu'étaient la population humaine au
début de notre ère, toutes conditions confondues.
Comment imaginer que cette partie de l'humanité, dont les flux
migratoires, qu'ils soient de nature politique, confessionnelle,
ethnique, économique, climatique,… ne sont que l'avant-garde,
acceptera sans réagir le partage qui s'annonce de richesses vitales
(dont l'eau et l'air salubres) se faisant chaque jour plus rares ?
Or, au moment où ces lignes sont écrites, quelles que soient les
promesses d'une transition démographique, plus de 200 000 Terriens
supplémentaires déferlent chaque jour sur Terre, alors que l'idée
d'une régulation démographique planétaire est toujours obstinément
rejetée par des pouvoirs qui n'ont en tête qu'une croissance
désormais du domaine du transhumanisme. Et si quelques frémissements
sont enregistrés, allant dans le sens d'un baisse de la fécondité
humaine, ils sont le produit de la peur devant l'avenir, bien avant le résultat insuffisant d'initiatives autant
privées que publiques.
Pour plus de précision :
Introduction à la pyramidologie sociale
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/04/introduction-la-pyramidologie-sociale.html
Pyramidologie sociale - Méthodologie
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html
Le syndrome de l'autruche
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html