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samedi 26 mars 2022

“Réveillez-vous” - Réponse à Edgar Morin

Je ne suis pas comme Edgar Morin un intellectuel, ni n'en possède le non moins glorieux passé de patriote résistant, mais il se trouve que j'ai néanmoins 39/45 et me souviens de cet exode lamentable, qui est aujourd'hui celui de millions d'Ukrainiens – et de tant d'autres populations dans le monde – . Aussi, m'autorisant d'un âge proche du sien, je refuse sa vision, en cela qu'il la qualifie de "subie", alors qu'elle n'est pas celle d'un somnanbule – par définition irresponsable –, mais d'un utopiste trop crédule trop conformiste et trop aveugle pour voir les réalités de la condition humaine pour ce qu'elle sont. Or quelles sont ces réalités ?

Ici et maintenant, parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’être humain plus que tout autre est un consommateur. Et il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, se doublant d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler (comme en estteste la prospérité des marchés du prénatal et du funéraire). Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement sous toutes ses formes. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses.

Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables, de déchets ou de pollution, le saccage de la planète Terre augmentent d’autant et s’ajoute aux caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Tous les malheurs du monde, que l’homme a la capacité de maîtriser, en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de la société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité – sans riches point de pauvres et réciproquement –, et que les hasards de sa naissance assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite et jusqu’à sa mort. Outre le fait qu'en raison de ce caractère pyramidal de notre structure sociale, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est plusieurs fois celle des riches. C’est dans ces conditions, que sous la pression de 220 000 êtres humains qui viennent à notre époque s’ajouter quotidiennement à la population mondiale, la pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

http://economiedurable.over-blog.com/2022/01/surpopulation-toujours-d-actualite.html

Sous l’emprise croissante de la dictature de ses sentiments et de ses émotions, l’homme prête de moins en moins attention à la réalité. Il préfère, à des faits et chiffres incontestables, les dogmes de croyances religieuses et les certitudes de doctrines politiques et sociales – et désormais écologiques – qui en tiennent lieu pour les laïcs. De tous temps les êtres humains ont compris ce qu’ils pouvaient tirer de la crédulité de leurs semblables ; cette faculté dont ils ont su se doter pour calmer leurs angoisses existentielles et tenter de s’expliquer ce qui leur est inaccessible, et que seule une patiente démarche scientifique semble susceptible de révéler. Des pouvoirs se sont ainsi établis – comme est en train de le faire le pouvoir écologique –, pour le meilleur et pour le pire, sur des croyances codifiées, dans une concurrence privilégiant le nombre de leurs adeptes sur leur bien-être ici et maintenant.

Et ces pouvoirs ne cessent eux-mêmes de croître et de se multiplier sous l’influence de désordres naturels aggravés par ceux qui résultent des exigences d’une espèce humaine dont la prolifération, proportionnelle à ses progrès matériels, se retourne contre elle.

dimanche 20 février 2022

De quoi périra l'humanité ?

Révisé le 05/092023

Ce n'est probablement ni l'insuffisance d'espace vital, ni un virus, ni le feu nucléaire... qui viendront à bout de l'humanité, après qu'elle ait saccagé la planète, mais l'ingouvernabilité d'une population mondiale ayant proliféré jusqu'à la démesure.

Il faut savoir que si l'homme accuse aussi facilement ceux qu’il se donne pour dirigeants de manquer de courage pour affronter les vicissitudes de l’existence, il y a été incité de tous temps par des pouvoirs politiques et religieux plus soucieux du nombre que du bien-être – ici et maintenant – de ceux sur lesquels ils se sont fondés et prospèrent depuis. C’est ainsi qu’il a toujours négligé, ignoré, voire nié sa condition plutôt que de l’affronter. Or, ce faisant, il se comporte depuis qu’il existe comme la mouche se heurtant aussi obstinément que vainement à la vitre ou aux parois de verre du bocal dont elle est prisonnière et qu’elle ne voit pas ; ou que l’autruche enfouissant sa tête dans le sable pour se dissimuler le danger, plutôt que de l’affronter… ou le fuir.

Est-ce la compassion de ceux qui ont connaissance de ces vérités, qui les conduit à les cacher à moins instruits qu'eux ? Serait-ce par respect de l’adage selon lequel les vérités ne sont pas toutes bonnes à dire ? La mansuétude des maîtres de ce monde y verrait-elle un moyen de limiter l’angoisse existentielle des peuples ? ... Telles sont les questions qui peuvent se poser, sachant que la prise de conscience par chacun de sa propre condition peut effectivement aggraver ses peurs et ses frustrations. N’est-ce pas pourtant le prix à payer pour avoir la moindre chance de vaincre un ennemi, que se donner la peine de savoir qui il est, avant de prétendre l'affronter ?

« Si les hommes ont des obligations à l’égard des êtres qui ne sont pas encore ; elles ne consistent pas à leur donner l’existence, mais le bonheur ; elles ont pour objet le bien-être général de l’espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de la famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux » Condorcet.

Or, ici et maintenant, parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, « l’homme est, avant toute autre opinion ou considération, un consommateur » Gaston Bouthoul. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attesteraient les marchés du prénatal et du funéraire, s’il en était besoin, et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi un agent économique au service de la société et aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.



Tous les malheurs du monde, que l’homme a la capacité de maîtriser, en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de la société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité, et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite et jusqu’à sa mort. En raison de ce caractère pyramidal de notre structure sociale, les pauvres s’y multiplient à une cadence étant plusieurs fois celle des riches. Outre l'irrémédiable niveau zéro de la richesse, coïncidant avec la base de cette pyramide sociale – là où survit la honte de l'humanité qu'est la multitude des pauvres profonds –, c’est dans ces conditions, que sous la pression de plus de 200 000 êtres humains qui viennent moyennement s’ajouter chaque jour depuis des décennies à la population mondiale, que la pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/eradiquer-la-pauvrete-profonde.html

http://economiedurable.over-blog.com/2022/01/surpopulation-toujours-d-actualite.html


vendredi 6 novembre 2020

La fin des centenaires

L'homme semblant laisser à un virus le soin de régler les problèmes posés depuis longtemps par sa démographie galopante, attendrons-nous que ce soient les plus jeunes qui fassent les frais de nos stupides et lâches hésitations, et à quoi nous conduiront-elles concernant les plus vulnérables et les plus susceptibles de propager le virus ?

La deuxième vague de la pandémie confirme que 85% des morts pour cause de Covid-19 ont plus de 50 ans, dans des proportions croissant avec leur âge. Cf. statistiques détaillées portant sur 24 pays d’Europe : (https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps#pooled-by-age-group),

« Santé Publique France (SPF), en charge du suivi épidémiologique et qui compile les données relatives au Covid-19, souligne qu’à partir des données de la certification électronique des décès, l’âge moyen des personnes décédées dont les certificats contiennent une mention d’infection à la COVID-19 est bien de 81 ans. L’âge médian, lui, divise les victimes en deux groupes numériquement égaux, une moitié étant plus jeune et l'autre plus âgée. Là encore, les 84 ans avancés sont exacts » selon LCI.

Considérations accessoires : Covid-19 serait le fruit amer de manipulations génétiques pour le moins imprudentes, réalisées dans un laboratoire chinois, avec la contribution technique et financière de la France, dont l’un des instituts les plus réputés aurait fourni la souche, à des fins d’étude en rapport avec une alimentation humaine à base d’animaux sauvages.

Il faut aussi évoquer une hypothèse parfois avancée ici et là, reposant sur la libération par la fonte des glaces polaires, sous l’effet du réchauffement climatique, de l’ancêtre d’un virus ayant pris la science au dépourvu.

Bien d’autres spéculations pouvant avoir cours, une question se pose quelles qu’elles soient : Quel est l’avenir des centenaires, qu’a multiplié l’augmentation de notre espérance de vie au cours des dernières décennies ? L’élimination de tous ceux qui approcheront cet âge longtemps envié, sera-t-elle le moyen de maîtriser la surpopulation humaine, avant que s’aggravent encore les atteintes à l’environnement et l’épuisement des ressources non renouvelables de la planète, pouvant conduire les espèces qui la peuplent à l’indigence avant l'extinction ? L’évasion des humains vers d’autres planètes pour y exercer leur prédation étant une affaire encore loin d’être assurée.

Dans l’affabulation la plus insensée et une irresponsabilité ayant conduit à la prolifération de ceux dont elle est faite, l’humanité s’est seulement préoccupée de l'accroissement de leur nombre, en tant que moyen de satisfaire des besoins croissant avec lui. Elle a ainsi laissé s’instaurer le binôme population-économie et une démographie galopante, sans la moindre velléité ne serait-ce que de les stabiliser, aidée en cela par des pouvoirs soucieux, avant toute autre considération, de voir croître l’effectif de fidèles, contribuables, soldats, consommateurs-producteurs… sur lesquels ils se sont fondés et ont prospéré durant des millénaires. Pour le pouvoir politique, à qui les consommateurs sont ce que leurs fidèles sont aux pouvoirs religieux, l’effet prévisible de leur vieillissement sur leurs régimes de retraite aboutit à une situation dont la seule issue est une réduction drastique du nombre de pensionnés, faute de pouvoir augmenter indéfiniment celui des cotisants ou le montant de leur écot. Il en résulte que pour procéder à la réduction puis à la stabilisation de la population en tenant compte de ressources nécessairement limitées, reste la possibilité de procéder par dénatalité d’êtres humains destinés à vivre toujours plus vieux et/ou par écrêtement de la population des plus âgés, aussitôt remplacés par ceux qui suivront, lesquels promettant d’être progressivement moins nombreux, puisqu’issus d’une population qui diminuerait.

Se heurtant à la résistance, aussi bornée qu’insensible à l’évidence, de tous ses pouvoirs – du parental au religieux en passant par le politique – et faute de résultats suffisants et obtenus à temps des efforts d’information et d’éducation menés dans les pays du monde les plus concernés, l’humanité devra continuer de payer de plus en plus chèrement son aveuglement comme celui des innombrables experts qui la guident. Il n’en est en effet pas un, depuis la première collectivité humaine qu’est la famille jusqu’au plus puissant des états, qui ait jamais envisagé son avenir et sa puissance autrement qu’en termes de démographie. Même la Chine, critiquée pour avoir compris la déraison d’une telle vision, est conduite à passer outre pour maintenir la croissance de son binôme économie-population (celle-ci conditionnant celle-là) et conquérir comme assurer son leadership partout où elle le peut. En Chine comme ailleurs, en dépit de l’inconfort et des souffrances du “centenariat”, comme dans l’inconscience de chacun quant à sa propre naissance, la multiplication des inactifs est inévitable.

Après que son rêve d’immortalité ait entraîné l’homme à s’affranchir de la loi de sélection naturelle, et que sa population en soit devenue pléthorique, serait-il tenté pour y remédier de limiter son âge plutôt que son nombre ? Choix difficile, tant le poids des marchés des plus jeunes comme des plus vieux – outre leurs prolongements : prénatal pour l’un et funéraire pour l’autre – est considérable.

Les centenaires y perdant leur statut de représentants du suprême optimisme de l’espèce, mourir reste cependant encore bien différent et davantage craint que ne pas naître, pour la bonne raison que tout intéressé souffre d’être privé d’existence dans le premier cas, tandis que dans le second il ignorera toujours à quoi il a été soustrait. L’équilibrage de la population “par le haut” promet donc d’être plus problématique et douloureux que “par le bas”, en dépit des promesses sans cesse renouvelées dont les jeunes générations sont porteuses.

L’initiative appartenait à l’homme, qui eut pu réguler sa natalité, mais est-il encore temps ? Il est probable qu’une situation socio-politique rendue intenable par un surnombre devenant chaque jour plus ingouvernable, aggravée par le bouleversement climatique, ne permette pas, d'une part d’achever le gigantesque effort d'éducation à la dénatalité d’ores et déjà entrepris – avec succès en bien des endroits de la planète – et encore moins de lever les tabous dont est frappée toute question de population et a fortiori de surpopulation.

Nous reste à assumer l’abaissement de notre niveau de civilisation, désormais mondialisée, après qu’il aura atteint le degré ultime de ses abus en termes de population, de pillage des ressources de notre planète… et d’âge.

lundi 22 juin 2020

De l'écocide selon la convention citoyenne pour le climat

- Serait considérée comme écocide (en attendant d’être qualifiée de crime contre l’humanité et que soit déboulonnées quelques statues), « toute action ayant causé un dommage écologique grave en participant au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires, commise en connaissance des conséquences qui allaient en résulter et qui ne pouvaient être ignorées ».

Voici enfin mis en accusation, sans la moindre ambiguïté, tous les pouvoirs – du parental au religieux en passant part le politique et tant d'autres – qui depuis toujours se sont davantage souciés du nombre de ceux sur lesquels ils se fondent et prospèrent, que de leur bien-être et de leur capacité de nuisance envers leur environnement.
Est ainsi posée, après des millénaires d'une domination absolue, la question de l'infaillibilité de ces pouvoirs.
En résultera-t-il la salutaire remise en cause de tant de leurs vérités dogmatiques et doctrinales, dont dépend le sauvetage de ce qui pourra encore l’être, de notre planète et des espèces qui la peuplent ?

- « La conciliation des droits, libertés et principes qui en résultent ne saurait compromettre la préservation de l'environnement, patrimoine commun de l'humanité ».

Contrairement à ce que véhicule démagogiquement la pensée dominante, des limites existeraient donc, à ces libertés et principes ?
Si tel était bien le cas, l'homme serait enfin sommé de redéfinir ces limites, en tenant compte, bon gré malgré, de ce que sont les réalités aussi fondamentales qu’incontournables de sa condition.

- « La République garantit la préservation de la biodiversité, de l'environnement et lutte contre le dérèglement climatique ».

La France, aussi républicaine qu'elle puisse être, ne sauvera pas l’humanité à elle seule, quelle que soit la générosité de ses intentions et de ses actes en découlant. De quel poids sera, à l'échelle mondiale, une nation en voie de représenter moins de 0,5 % de la population humaine, si elle persiste dans son incapacité à intégrer de quoi remédier à son propre déficit démographique ?
Reste à espérer que contrairement à ce que prétendent les esprits chagrins, la France ait conservé assez de l’influence intellectuelle qui a fait sa grandeur, pour engager des pays du monde assez nombreux et influents à partager ce qui au demeurant en reste encore au niveau des intentions.


https://www.liberation.fr/france/2019/11/14/convention-climat-on-peut-apporter-le-bon-sens-qui-manque-aux-politiques_1763462

jeudi 11 juin 2020

Mourir et ne pas naître

Sous le titre “La pandémie va-t-elle changer notre rapport à la mort ?”, Courrier International relayait début juin 2020 un article émanant de THE SPECTATOR, que tout lecteur autorisé pourra consulter dans les archives de ces journaux.

T
C'est le commentaire d'un lecteur signant g.jo.c qui est repris ici in extenso, pour donner une idée de la mesure dans laquelle l'éthique est sommairement victime du tabou dont a été trop longtemps frappé tout problème posé par la population, et a fortiori la surpopulation humaine. Il en est comme si la question de sa démographie avait pour seul objet la durée de vie de chacun, en passant à la trappe l'autre grande plaie de l'humanité, après la mort et la maladie, qu'est la pauvreté profonde – à ne pas confondre avec la pauvreté tout court, laquelle existe par la richesse et réciproquement – à laquelle sont condamnés tous ceux qui naissent et vivent à la base de notre pyramide sociale ; niveau zéro de la richesse collective, aussi fatal que structurellement inexpugnable ; ceci au nom de la défense de la natalité.

D'un point de vue éthique, les propos ci-après peuvent être rapprochés de ceux ayant fait l'objet des articles suivants, publiés ici même :
Voir accessoirement les articles consacrés au revenu universel (R.U.M.I.).

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« PROLOGUE -19-20…

L’épidémie du covid-19 qui règne actuellement met dramatiquement en lumière l’hypocrisie et la couardise de nos sociétés face à la notion de suicide assisté. Elles refusent celui-ci sous des prétextes confus de “respect de la vie’’. Mais face aux circonstances actuelles les uns prônent l’immunisation collective, acceptant des morts qui auraient pu être évitées tenant compte des moyens médicaux disponibles. En d’autres termes une non-assistance en personnes en danger qui ne dit pas son nom. D’autres se retrouvent obligés de choisir entre “ceux-qui-ont-le-plus-de-chances-de-survivre’’, au prix de l’abandon des plus vulnérables, consentants ou pas. Ils instaurent ainsi une forme d’euthanasie forcée, non-désirée, pire encore qu’un suicide volontairement décidé, mais qui souhaite être facilité.

“Les vieillards, il faudrait les tuer jeunes’’ Alfred JARRY


FAUT-IL FAVORISER l'IVG…ou l’IVV ?

‘’Le premier novembre 2016 un homme de plus s’ajoutera à la population mondiale…..’’
C’est entendu, d’après le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) nous serons 7x109 humains en 2011. Certes nous vivons mieux que nous ne vivions à 3x109 humains en 1991, sur foi de son IDH (Indice de Développement Humain) qui s’est amélioré de près de 20%. Nous serions, toujours d’après la même source, 9x109 humains en 2050 (?!), quand les ressources de la Terre commenceront à plier sous le poids. La disposition d’eau potable deviendra principalement problématique pour plus de 15% d’entre nous (et cela malgré le ‘’dévouement’’ de SUEZ Environnement et autres VEOLIA S.A….) Les autres ressources indispensables commenceront elles aussi à manquer, d’abord pour des raisons de gaspillage (25% aujourd’hui…), de coulage, de freinte et de mauvaise répartition, puis tout simplement par l’épuisement de ressources non renouvelables.
L’espérance de vie, pour des raisons dues essentiellement à l’amélioration des conditions d’hygiène (grâce en partie aux plastiques…), a parcouru des courbes de croissance faramineuses dans les dernières décennies. Elle frôle, en moyenne femmes-hommes, les 80 ans dans les pays dit développés, avec des sommets à 87,5 et a progressé, sur 10 ans à peine, de 45 aux 53 ans dans les pays les moins favorisés. Les statistiques de la qualité dans la longévité sont, elles aussi encourageantes (quoique…). Six français sur dix ne deviendront pas infirmes, quel que soit l’âge de leur mort ; (quant aux quatre autres…là…). A 75 ans seuls 5% seront en “mauvaise santé” ; (mais après ça…) Et à 80 ans près de trois quart vivront autonomes (À quel prix ? Quant à l’autre quart il n’en est pas question…).
La natalité par contre à tendance à diminuer partout drastiquement, sauf dans les pays à très faible taux d’éducation-enseignement et où l’espérance de vie est inférieure à 60 ans. Elle diminue à tel point que le renouvellement de population ne se fait plus dans un grand nombre de “pays du vieux Monde”. Suite à cette régression on peut penser qu’un maximum de peuplement mondial sera atteint avec 15, voire 12 ou au contraire 10 milliards d’individus.

C’est cependant trop, dans la logique du discours dominant, eu égard à l’affaiblissement des ressources, et la dégradation de l’environnement et un frein doit être mis à l’expansion prévue.


LA LOGIQUE BORNÉE DE L’VG
Le discours, toujours dominant, affirme que le contrôle de la fertilité en vue d’obtenir celui du nombre des naissances est la seule voie possible pour contrôler le surpeuplement. Pour y arriver il est préconisé de réduire la pauvreté et d’améliorer l’éducation, en particulier chez les femmes. Noble projet, à première vue. Examinons-le de plus près :
  • On favoriserait donc la réduction de la natalité chez les ethnies où la dure loi de la Nature fait que ne subsistent que les souches les plus résistantes. Alors que dans les pays à faible taux de natalité, on constate en moyenne un affaiblissement du génome en dépit d’une amélioration du niveau de vie et en réalité de plus en plus à cause de cette amélioration-même et de son obtention en dépit de toute logique raisonnable. Les moyens préconisés pour atteindre l’objectif décrit sont éminemment suspects :
  • La cible prioritairement féminine éveille de nombreuses interrogations : concurrence générique ? Concentration sur le segment considéré comme le plus malléable et le plus ‘’faible’’ ?
  • Réduction de la pauvreté. Obtenue par quels moyens ? Sur quels critères ? Quels types de moyens, d’industries ?
  • Amélioration de l’éducation. Avec quels objectifs ? En utilisant quelles normes de savoir ? En préconisant quelles “valeurs” de civilisation et de société ?
Tous points d’ ? pour lesquels les réponses sont peu clarifiées, c’est le moins qu’on en puisse dire. D’autant que l’objectif premier est loin d’être raisonné. En effet la réduction “naturelle” de la fertilité est acceptable, bien qu’elle doive être examinée dans ses motivations. Par contre une réduction statistique aidée a beaucoup de chances d’aboutir, comme beaucoup d’actions humaines à large prétention d’action sur un fiasco, ou sur des métastases inattendues souvent fâcheuses (voir la Chine et la Russie de L’U.R.S.S).
Réjouissons ou lamentons-nous et passons aux choses sérieuses.

LA RÉALITÉ "VIE "
Toute la problématique en rapport avec le surpeuplement –prétendu- et son contrôle – hasardeux – tourne autour de la notion de la vie et de sa sacralisation. Il est donc utile d’en examiner le contenu.
Une erreur couramment commise est d’opposer le concept “vie” à celui de “mort”. L’erreur se trouve dans le fait que “l’heure de la mort” est le terme inverse et opposé dans la ligne du temps à “l’heure de la naissance”, celle-ci n’étant en réalité en rien celle de “la Vie”. Cette dernière, apparue il y a 3,7 milliards d’années, transcende largement le tout, en étant aussi bien au-delà de l’une qu’en de ça de l’autre. Pour nous, vertébrés mammifères, il n’y a lieu de ne parler que “d’existence’’ et non de se gargariser de “notre vie’’. D’autre part la conviction d’une appartenance de la vie au sacré provient en ligne droite de la cérébralisation de l’homme et des réponses données à ses interrogations anxiogènes sur l’origine des choses et le sens de la mort.
L’IVG ne devrait donc en aucune façon être admise comme une mesure de confort. Ce sont bien les mentalités qui devraient évoluer, grâce au binôme éducation-enseignement. Et l’enseignement aussi bien des femmes que des hommes. Des hommes surtout peut-être, ce qui atténuerait peut-être simultanément une recrudescence apparente des transgressions sexuelles (…bien qu’il y ait beaucoup à dire, d’autre, à ce sujet…).

LE DÉFI DE L’IVV
En réalité, quand on y pense, il est aberrant de chercher à réduire la progression du nombre d’humains en commençant par freiner l’apport en vies nouvelles, dans le même temps où l’unité-étalon de vie s’allonge, entraînant un nombre relatif de plus en plus important d’individus âgés (https://www.populationpyram... voir par régions et pays). La logique tout comme un esprit de bonne gestion voudrait que l’on abandonne toute idée de contrôle des naissances en vue de diminuer le nombre d’habitants de la Planète et que l’on implante au contraire une morale socio-psychologique favorable à l’ IVV : l’interruption volontaire de vieillesse. Certes notre réflexe instinctif comme notre logique de pensée réagissent par un mouvement de recul devant cette alternative. Il est plus aisé d’accepter l’idée de l’IVG, l’interruption volontaire de grossesse ou plus généralement tout ce qui permet de contrôler la fertilité, féminine (et moins souvent masculine on se demande pourquoi ?...), à cause de la conception que nous, occidentaux en particulier, avons de la Vie, que nous confondons avec l’existence individuelle, située entre la naissance et la mort. De plus il existe un "pas vu, pas connu" d’un IVG un rien hypocrite de la part de ceux que ne la subissent pas.
Pour les esprits férus d’arithmétique, ne serait-il pas, par exemple, plus logique de se baser sur le coefficient "espérance de vie" calculé sur base de l’année de la naissance pour fixer celle –théorique bien entendu( !)- de sa mort ? Et d’aménager ce calcul en y appliquant une série de coefficients au gré de considérations personnelles, intégrant divers facteurs subjectifs. Un piège moral qu’il semblerait cependant raisonnable d’éviter une fois le "grand âge" atteint serait celui qui consisterait à se laisser aller –uniquement- à des sentiments de lassitude, de refus –prématuré- de la souffrance ou de dépression. Il suffirait (!) pour cela de décider in tempore non suspecto d’une période “expiratoire’’. Certes il y a lieu de s’assurer, dans la mesure du possible, que le “choc’’ auprès des proches soit réduit au minimum.

Traumatiser autrui autant que soi-même par la manière de mettre fin à l’existence serait stupide quand il y a moyen de faire autrement. De même faut-il vérifier que notre existence n’est plus en aucune façon d’un réel soutien pour les tiers. Mais il faut rester mesuré et ne pas oublier que le hasard pourrait aussi en décider à contretemps et qu’il n’est pas raisonnable de vouloir décider de tous les éléments.

Mais voilà, notre société est abusée par la réaction générique de survie à tout prix, alors que dans le monde animal celle-ci n’anime que les individus en pleine possession de leurs capacités tant physiques que cérébrales, ceux sur le déclin étant écartés par le groupe où s’éloignant volontairement. Le résultat est que dans la société humaine le suicide ‘’civilisé’’ est quasi impossible (sauf en Suisse, sous assistance et si les moyens financiers le permettent, ainsi que dans certaines autres régions –Oregon, parties du Canada- mais toujours avec des restrictions et des contrôles préalables). Ailleurs le corps médical tenu par les lois se refuse, autrement que dans des cas déjà désespérés gérés par la loi, à offrir une aide. Mais il s’agit alors d’euthanasie et non de suicide. Celui-ci en est réduit à ses seules formes violentes, exécutées en état de prostration et traumatisantes pour les proches : pendaison, armes à feu, saignées artérielles, noyades, barbituriques. Bien que ces derniers, beaucoup moins mortifères, ne sont délivrés que sur prescription médicale, elle-même jugulée par la loi.

On se demande pourquoi le droit n’est pas accordé de décider de manière raisonnée de sa mort alors que celui qui veut se la donner dans un mouvement désespéré ne pourra en être empêché. Il y a donc lieu de lutter, sur tous les fronts, pour “Le droit à l’IVV’’ et la mise en place d’une procédure qui ne traumatise personne, mais ne donne pas non plus de droit d’opposition, mais uniquement de consultation.

G.J.C Enghien, 21 novembre 2016 »


lundi 4 mai 2020

Coup de gueule - Covid-19 et autres périls humanitaires

Selon "Notre empreinte écologique" - Éd. écosociété, 1999 – et son mode de calcul actualisé, 7 milliards et demi d’êtres humains avaient consommé, à mi-année 2019, plus de la moitié de ce que la planète les abritant leur offrait pour l’année entière ; or 220 000 Terriens continuent de s'ajouter quotidiennement à la population mondiale, de telle sorte que nous serons bientôt 8 milliards, puis entre 11 et 16 milliards au cours du prochain siècle, si nous allons jusque-là.

Faut-il qu’une large part d’entre nous soit aveugle, pour ne pas discerner ce que dissimulent ou nient obstinément des dogmes religieux et politiques dont l'obscurantisme n’a d'égal que le sectarisme de bien des doctrines et idéologies. Sans omettre une éthique figée face à la condition humaine, alors que celle-ci évolue avec un environnement qu’elle influence largement.

Comme en atteste le tabou dont est frappées toute question de population et a fortiori de surpopulation, bien que la parole tende à se libérer sous la pression d’événements qui ne peuvent être dissimulés. C’est à la prolifération de l’espèce humaine qu’est due, avant toute autre considération, une telle situation ; avec ses conséquences connues et à venir.

Alors que nous savons réguler la démographie des autres espèces, quand leur surpopulation les menace d’extinction ou en met d’autres en danger de maladie ou de mort, faudra-t-il que des pandémies plus radicales que celle que nous vivons ou des catastrophes, naturelles ou non, tuent sous nos yeux nos enfants et à plus long terme nos autres descendants ? Ou qu’au-delà de la frugalité qui s’impose d’ores et déjà, ils soient promis à une indigence généralisée ; vivant masqués au sein d’une fourmilière nourris d'insectes et d'aliments de synthèse ?

Les faits nous obligent en tout cas à admettre qu’une régulation de notre démographie s’impose chaque jour plus évidemment et la dénatalité expliquée, comprise et consentie est probablement le seul moyen d’y parvenir, dans le respect que l’être humain se doit à lui-même.

Moins dommageable pour l'économie que la dénatalité, la régulation démographique mondiale par écrêtement, telle qu'y invite Covid-19 Plus de90% de ceux qui en meurent sont âgés de plus de 65 ans, vaut bien la politique de l’enfant unique, mais mourir n’étant pas “ne pas naître”, ce sont les premiers intéressés qui devraient dire ce qu’ils en pensent, plutôt que leurs proches, le Pape ou les gouvernements. Et question comme réponse interpellent quiconque, que ce soit par souci de l’avenir de sa descendance ou à titre personnel.

mardi 31 décembre 2019

À propos de “l'héritage Piketty”


Ainsi Thomas Piketty propose-t-il d’attribuer quelques dizaines de millers d'euros à chacun pour réduire les inégalités sociales, en s'appuyant sur une abondance de chiffres dont certains sont pour le moins contestables, à en croire par exemple l’extrait suivant d'un article publié par Libération :(cf.https://www.lci.fr/international/les-pays-du-g7-sont-ils-vraiment-les-champions-des-inegalites-2129962.html) et plus précisément son dernier paragraphe : « Les inégalités peuvent être mesurées grâce au coefficient de Gini. C'est un indicateur synthétique sur la distribution des revenus qui varie de 0 à 1. Ici, il sera multiplié par 100, afin d’obtenir un pourcentage. Cet indicateur fonctionne de la manière suivante : dans le cas idéal, chaque habitant touche exactement le même revenu, le coefficient de Gini est alors nul. Dans le pire des cas, un seul habitant capte l’intégralité du revenu et le coefficient de Gini est alors égal à 100. Donc, plus le pourcentage est élevé, plus le pays est inégalitaire. ». Sans pondération par la démographie ni l'économie – sans parler de l’aberration consistant à amalgamer revenu et patrimoine, quelle est la valeur des références de notre généreux distributeur des deniers d’autrui, et avec lui de bien d’autres experts en sciences dites humaines qu'il inspire ? Ne négligent-ils pas que dans un transfert aussi sommaire que celui qu’ils préconisent, quel que soit le montant alloué et le nombre de ses bénéficiaires, le sommet de l’échelle des richesses de la société ne cesse pas de coïncider avec celui de la pyramide sociale ? Cette dernière ne pouvant que s'élever d’autant, sans que son niveau zéro change d’un iota. Seul en résulte un creusement des inégalités sociales qui y règnent et ne cessent d’augmenter depuis toujours, avec la population humaine et un développement économique résultant de ses besoins.

C'est pour n’avoir jamais pris en compte le caractère, irrémédiable autant qu’exécrable, du niveau zéro de cette richesse, auquel logent la multitude des plus démunis d’entre nous, par différence avec son sommet, qui n’a pas d’autres limites que celles des ressources dont est tirée cette même richesse et l'ambition de ceux qui la convoitent, que les “pauvres profonds” – vivant avec moins de 2 dollars par jour – se comptent actuellement par milliards.

Autre exemple de l’invalidité des chiffres de référence de nos experts en sciences humaines : le fait que leurs évaluations du nombre de ces pauvres profonds va du simple au triple –, soit plusieurs fois la population de la planète au début de notre ère, toutes conditions sociales confondues ; quel que soit le nombre de ceux qui échappent à la pauvreté profonde : riches, représentants des classes moyennes et pauvres “ordinaires”.

Il n'est probablement pas de pire idée, pour exacerber la frustration du plus grand nombre, que d'accorder à tous un patrimoine censé égaliser leurs chances. N'est-ce pas en effet oublier ces autres moyens que sont – sans oublier la chance – le talent, l'ambition, l'énergie, etc. , distribués aussi inégalement que toute autre richesse et par lesquels seule une minorité s'est toujours montrée capable de faire fructifier son avoir ?

jeudi 5 décembre 2019

COP 25

L'histoire de l'humanité n’est rien d’autre que celle de la relation économie-démographie, celle-ci conditionnant celle-là et non le contraire. Et c’est par ignorance, voire négation de cette relation fondamentale ainsi que de son évolution, que l'homme s'interdit entre autres conséquences, de se réconcilier avec son environnement. À quoi sert en effet la réduction de la consommation d'énergie, la frugalité et autres mesures, tout autant vouées à l'échec si la population de consommateurs ne cesse d'augmenter ?

Cette augmentation est actuellement, mondialement, de 250 000 chaque jour, soit en une année, la population de la France et du Benelux réunis. Et la transition démographique est telle, qu'après que la population humaine mondiale se soit accrue en moyenne, d'environ 10 500 individus quotidiennement depuis le début de notre ère, ce chiffre se “réduira”, au mieux, à 125 000 par jour, jusqu'à l'atteinte d'une population mondiale de l'ordre de 11 milliards d'individus dans moins d'un siècle, sauf effondrement généralisé entre temps.

Sans compter que la décroissance est contraire à l'aspiration de toujours améliorer sa condition, qui distingue l'homme des autre espèces animales connues.

Outre cela, parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur, qui se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – s'ajoutant à ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent aux dépens de leur habitat, avec l'aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et aggravent celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Si la COP 25 ignore le fait démographique comme ses éditions précédentes, les pouvoirs qui en décident – au grand jour comme dans l'ombre – doivent savoir que la planète s'en remettra, mais qu'eux-mêmes se seront une fois de plus comportés en fossoyeurs de l'humanité.