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lundi 6 juin 2022

Jeunes, vieux, démographie, et pyramide sociale - Réponse à François de Closets

Réponse à François De Closets à propos de La parenthèse boomers


« Les boomers ont ruiné la France »
« Notre génération, les boomers, a assassiné l’avenir ! »
« Les boomers ont reçu le pays le plus prospère du monde et ils l'ont ruiné ! »
« Un sacrifice indigne pour une « génération indigne »
Et quand François De Closets en rajoute avec « Les vieux sont coupables », ce n’est plus des seuls “Boomers” dont il s’agit, c’est de tous les vieux, opposés aux jeunes en oubliant les 30 glorieuses pour fonder une inégalité de plus, qui serait celle des âges.

Quelles que soient ses motivations, par l’incitation à un conflit générationnel dont il aurait pu s’abstenir – d’autres luttes comme celles des classes ou des genres pouvant suffire à occuper l’espèce humaine –, FdC s’est laissé aller à une provocation aussi grave qu’irresponsable, oubliant que l'apanage des êtres humains – jeunes comme vieux – est la conscience qu’ils peuvent avoir d’eux-mêmes ainsi que leur volonté et leur capacité de toujours améliorer leur condition.

C’est par le sacrifice de ses membres toujours plus nombreux que de tous temps l’humanité a payé son progrès. C’est ainsi que la croissance de l’indissociable et insatiable binôme économie-population est entretenu. Et le caractère incontournablement pyramidal de sa structure sociale explique que les pauvres, trop facilement assimilés aux jeunes, payent un tribut plus élevé que les riches : Sur 100 Terriens qui naissent, 14 vont, structurellement, rejoindre les rangs des riches, quand 86 vont grossir ceux des pauvres.








Si nous devons croire en quelque chose ; plutôt que d’opposer sottement les générations entre elles, ne devrions-nous pas refuser la duperie d’un dogme surnataliste qui les atteint également, tel que des croyances et des idéologies y ont fait croire pour garantir la retraite des uns après les autres, au point d’en avoir fait, spécialement durant les deux derniers siècles, les premiers ennemis de leur habitat et du vivant qui le partage avec eux ?

Opposer les âges ne change rien à l’affaire et ce mensonge pour ceux qui considèrent que la vérité est la condition première du bonheur, aussi imparfait qu’il puisse être relève de l’utopie égalitariste. S’en remettre aux émotions que suscitent et entretiennent sans vergogne des pouvoirs moins soucieux du bien-être que du nombre de ceux qui ont toujours été sacrifiés pour garantir leurs vieux jours, et en accuser les vieux”, c’est ignorer, négliger, voire aller jusqu’à nier une réalité structurelle qui s’impose à chacun des membres de toute société fondée sur l’altérité de ses membres et leur interdépendance hiérarchisée.

Cette structure pyramidale n’a jamais changé, sauf à s'hypertrophier jusqu'à la démesure. Le niveau zéro de la richesse collective non plus, toujours dans la même relativité entre richesse et pauvreté. Sans pauvres point de riches et réciproquement. Le nombre des uns et des autres n’a par contre pas cessé de croître en suivant leur distribution structurelle. Le progrès étant une richesse comme une autre, ses effets se manifestent de la même manière pour les uns et les autres, ce qui entretient la frustration de ceux qui seront le plus condamnés à en souffrir, tant que rien ne sera fait pour changer leur relation avec la richesse collective et la croissance démographique ; celle-ci augmentant sans cesse l’écart entre sommet et base de la pyramide sociale, en creusant d’autant les inégalités du même nom.

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

vendredi 22 avril 2022

Éradiquer la pauvreté profonde

Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant
que chiffrées étayant le raisonnement ci-après, sont néanmoins empruntés à des disciplines
scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références
notamment démographiques, sociologiques, statistiques...


Face aux grandes questions et aux angoisses de son existence, l'être humain s’en remet plus facilement et spontanément à ses sentiments et à ses émotions qu'à sa raison,. C'est ainsi qu'en ce qui concerne la pauvreté, il ignore, néglige, voire nie, qu'elle est avant tout d'ordre structurel. Or non seulement richesse et pauvreté existent l'une par l'autre, mais elles sont indissociables. Sans pauvres point de riches et inversement. Et mis à part LE plus riche de tous et la multitude de ceux qui survivent au niveau zéro de la richesse, chacun est inéluctablement le riche ou le pauvre de plus riche ou de plus pauvre que soi.



Dans la figure ci-après, où elle est réduite à 2 dimensions dans un souci de simplification, à la manière dont un cercle peut représenter une sphère, la pyramide sociale exprime : par son volume le nombre de ses occupants (population totale de la société, toutes conditions confondues), et par l'échelle de richesse qui lui est associée, sa richesse collective* ; chacune des catégories sociales – ici limitées à deux –composant cette population, se positionnant par rapport aux niveaux de cette échelle.
* Richesse collective = Somme des richesses matérielles et immatérielles, naturelles ou résultant de l’ensemble des activités et autres apports de tous les membres de la société.


Est ainsi géométriquement établi le fait qu’en raison du caractère pyramidal de sa structure sociale, l’humanité voit sa richesse collective échoir pour moitié à 14 % de sa population totale – faite des riches occupants de la partie supérieure de la pyramide qui la représente – alors que l’autre moitié se partage entre les 86 % restant, que sont les pauvres en peuplant la partie inférieure.

Mais cette représentation de la relativité en pourcentages de la richesse et de la pauvreté de l'humanité est intéressante à d'autres titres :
— Elle illustre le fait qu’à population constantetout déclassement d’un ou plusieurs de ses occupants – que ce soit par leur enrichissement ou par leur appauvrissement – a pour corollaires : 1°/ le déplacement en sens inverse d’un nombre égal de ses autres habitants. 2°/ que toute augmentation de la population est une condition suffisante de son enrichissement. 3°/ que sa réduction a pour effet inverse de l’appauvrir.
— Elle démontre que les pauvres sont structurellement davantage affectés que les riches par toute variation en nombre de la population de la pyramide sociale. Ainsi, quand 100 Terriens s’ajoutent à cette population, 14 rejoignent les riches et 86 s’ajoutent aux pauvres. Inversement, si la population totale baisse de 100 unités, 14 se soustraient de la population des riches et 86 de celle des pauvres. Ce qui explique que la population humaine étant passée de 250 Millions à 8 Milliards d'individus depuis le début de notre ère, la composition de la pyramide sociale soit passée de 35 Millions de riches pour 215 Millions de pauvres en l’an 1, à 1,12 Milliard de riches pour 6,88 Milliards de pauvres.
— Elle autorise le chiffrage et la comparaison entre époques différentes, de la distribution de la population, comme l'est conventionnellement la nôtre en 3 : les riches, les représentants des classes moyennes, et les pauvres, dont les pauvres profonds (la catégorie des classes moyennes étant rien d'autre qu'une variable d'ajustement entre pauvres et riches, inventée par les économistes).


Le tableau suivant fait état de cette variation sur 2 millénaires, comme le baromètre enregistreur d'une démographie sociale soumise aux variations du binôme économie-population, apparemment ignoré de la plupart des experts en sciences dites humaines.


Y apparaît clairement l'histoire de ce binôme économie-population qui se confond avec celle de l'humanité, pour s'être traduite par le développement jusqu’à l'hypertrophie d'une pyramide sociale dont le sommet s'est sans répit éloigné de sa base, creusant d'autant les inégalités sociales qui y règnent.

Pourtant chacun a sa place dans une société fondée sur l’altérité et l’interdépendance hiérarchisée de tous ceux qui la peuplent selon les hasards de sa naissance et de son héritage génétique, social et culturel, assorti des circonstances et des aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite ; et d'innombrables croyances, doctrines et idéologies – n’en tenant aucun compte – se sont avérées impuissantes à réduire le développement constant d'une pauvreté – dont le premier indicateur est le nombre de pauvres.

Dans l'incapacité de mettre en cause les tabous et dogmes pouvant expliquer cette faillite générale, une pensée dominante imprégnée de marxisme prétend y remédier en s'en prenant à l'héritage ; mais n’est-ce pas faire trop peu de cas d'autres aspects de la question ?

Comment en effet ignorer les dimensions génétique et sociale de cet héritage, sauf à supposer qu'elles puisse être manipulées dans des conditions aussi risquées qu'attentatoires à une dignité humaine reposant précisément sur les particularités de chacun, par différence avec des espèces dont l'existence est réduite à celle de la fourmilière ou au mieux du troupeau ; dont il ne doit pas être omis qu’ils sont eux aussi constitués en pyramides sociales – aussi plates soient-elles – à la tête ou au sommet desquelles règnent leurs dominants ?

Pour la richesse matérielle, chacun faisant usage de sa part au gré des circonstances de sa propre vie, avec l'aide des facultés dont les hasards de sa naissance l'ont doté. Il s'agirait de la confiscation arbitraire d'une partie plus ou moins importante du fruit de ses efforts, pour les verser à son décès à l'héritière que deviendrait une collectivité ne pouvant que procéder à sa gestion selon l'idéologie dominante du moment, en commençant par se servir elle-même et en s'en remettant pour ce qu'il en resterait, à un égalitarisme aussi illusoire que démagogique, et décourageant talents et initiatives, sans compter le désir de toujours améliorer ses conditions de vie et celles de sa descendance, qui distingue l'être humain des représentants des autres espèces  ?

N'est-ce pas trop facilement négliger que les écarts de richesse entre les individus et les catégories sociales entre lesquelles ils se répartissent, résultent de la croissance incessante de la richesse collective de la société depuis qu'elle existe ? Cette augmentation incessante a-t-elle jamais été autre chose que le résultat d'une productivité croissant avec le nombre de ceux qui y contribuent dans la variété de leurs capacités, de leurs investissements, de leur travail, et de leur consommation, au sens le plus large du terme ; le tout avec l'aide d'un progrès technique et scientifique voulu par le plus grand nombre ?

La démesure de la richesse collective ainsi que de richesses individuelles trop nombreuses pour ceux qui en éprouvent de la frutration, est devenue une insulte, que la lutte des classes n'a fait qu'exacerber sans changer d'un iota la pauvreté dans ce qu'elle a de structurel. La réduction de cette pauvreté étant un tout autre problème, plutôt que la révolte elle nécessite d'être d'abord comprise dans sa vérité intrinsèque, sans idéologie ni sectarisme.

Quelle que soit la compassion qu'elle puisse inspirer, la situation des plus démunis requiert des mesures d'un effet réel et durable et non une assistance vouée à une éternelle insuffisance, sans autre résultats qu'une vaine révolte ou une résignation inacceptable, face à une richesse pourtant indispensable au financement du progrès. S'attacher au caractère incontournablement structurel de la pauvreté pour ce qu'il est, permettrait d'y parvenir par des mesures adaptées ; comme l'instauration d'un revenu universel. La figure ci-après en illustre le principe, qui est d'isoler la société entière du niveau zéro de la richesse, à commencer par ceux qui y survivent pour la plus grande honte d'une humanité ayant accumulé une richesse incommensurable, mais toujours dominée par les pires obscurantismes, dont les pauvres sont structurellement les plus nombreuses victimes.


Liens vers des articles connexes

Le syndrome de l'autruche

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html
Introduction à la pyramidologie sociale
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/10/condition-humaine-et-condition-sociale.html
Pauvreté et richesse, esai de définition
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/11/pauvrete-et-richesse-essai-de.html
De l'ascenseur social
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/05/l-social-collectif-une-imposture.html
La pyramide social inversée ou le triomphe de la pauvreté
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2014/08/la-pyramide-sociale-inversee-ou-le.html
De la pensée dominante au revenu universel
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/12/de-la-pensee-dominante-au-revenu.html
À quand l'explosion de la pyramide sociale international(ist)e ?
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/07/quand-la-pyramide-sociale-de-lhumanite.html

dimanche 10 avril 2022

R. Condition humaine, démographie, pauvreté et écologie

Rappel - Sans prétention scientifique, les schémas qui suivent ainsi que les données factuelles autant que chiffrées étayant le raisonnement ci-après, sont néanmoins empruntés à des disciplines scientifiques, tant en ce qui concerne les propriétés du polyèdre pyramidal que pour toutes références notamment démographiques, sociologiques, statistiques...


L’inéluctable épuisement des ressources non renouvelables d’une population augmentant sans cesse dans un espace fini, est le grand problème du moment posé à l’humanité, mais il existe d’autres raisons de s’inquiéter, toutes en relation avec sa démographie. Autres que d’ordre alimentaire ou énergétique, ces raisons concernent notamment : l’espace terrestre à divers égards ; la paix ; la santé publique ; la gouvernance des peuples ; la démocratie… et surtout la pauvreté.

Pour le risque alimentaire, Malthus lui-même a publiquement reconnu s’être trompé en s’y limitant, offrant à ses adversaires l’occasion d’ironiser trop facilement sur ses images, pourtant des plus pertinentes, qu'il s'agisse d’un repas partagé entre un nombre de convives sans cesse plus nombreux, ou des dimensions d’une salle à manger devenant trop petite pour les accueillir. De nouvelles façons de se nourrir et la frugalité dorénavant admise – au moins dans son principe – comme une nécessité, ne légitiment-elles pas, deux cents ans après, les inquiétudes de Malthus ? Le réchauffement climatique ne les rendra-t-il pas insuffisantes, eu égard à ses effets réducteurs sur l’espace tant habitable que cultivable, alors que l’empreinte d’une population mondiale qui continue d’augmenter dépasse depuis longtemps le point d’équilibre avec ce que son habitat peut lui offrir ? Toujours est-il que des chiffres et un mécanisme vieux comme le monde existent, dont il faut avoir conscience pour répondre à ces questions.
http://economiedurable.over-blog.com/2022/01/surpopulation-toujours-d-actualite.html

Il y a 2 000 ans, alors que naissait ce qui est considéré comme la civilisation occidentale, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains, et elle en comptera 8 milliards en l’an 2030, en attendant les 11 au début du prochain siècle. Profitant depuis la première révolution industrielle d’un progrès scientifique et technique ininterrompu, la (sur)population de la pyramide sociale et sa richesse collective sont ainsi devenues les fruits hypertrophiés des activités et investissements humains. Et c’est cette richesse collective qui se répartit, en application des propriétés du polyèdre pyramidal constitué par la société humaine, à raison de 1/3 pour 3,7 % de ses habitants – les riches occupants de son sommet –, un deuxième tiers allant aux représentants des classes moyennes, soit 26,3 % de la population ; le tiers restant allant aux 70 % de la population, faits des “pauvres”, occupant la partie basse de la pyramide sociale, dont aujourd'hui 2,6 milliards de pauvres “profonds” survivent au niveau zéro de la richesse, avec moins de 2 dollars par jour selon des institutions aussi crédibles que l’ONU, la Banque Mondiale, etc.

Richesse et pauvreté – en tout – se perpétuant dans leur relativité, l’homme et le progrès dont il est porteur ont donc multiplié en 20 siècles, sans que nul ne semble en être conscient, les miséreux dont la condition n’a quant à elle rien de relatif, au point que leur nombre soit de nos jours plus de 10 fois ce qu’était celui des individus de toutes conditions vivant sur terre 2 000 ans avant eux. Et la population continue de croître, au rythme de 220 000 individus quotidiennement, en suivant la répartition ci-après schématiquement représentée.

        Fig. 1

        Fig. 2

        Fig. 3

        Fig. 4

Alors que la démographie distribue ainsi, structurellement, les pauvres plus généreusement que les riches et que se perpétuent en se creusant toujours davantage les inégalités sociales, des doctrines sociopolitiques érigée en idéologies, n’en tiennent aucun compte. Elles ignorent obstinément, que le seul combat qui vaille, contre la pauvreté et pour la maîtrise des inégalités sociales, ne peut se livrer et être gagné que démographiquement, par une dénatalité réduisant – toujours structurellement – le nombre de pauvres. Sans compter les effets de cette dénatalité, quand elle soulage la planète de la prolifération du premier de ses prédateurs et aitorise la restauration du fragile équilibre social nécessaire à la gouvernance de l'espèce humaine.

Au contraire, ces idéologies émanant de pouvoirs plus soucieux du nombre que du bien-être de leurs partisans, ne conçoivent ce combat que sous forme de politiques et de luttes archaïques, bravant une condition humaine qu’elles s’obstinent à méconnaître pour ce qu’elle est – voire à la nier –, au motif que l’homme ne saurait se ranger dans une pyramide, selon les hasards de la naissance de chacun, quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite. Et ceci d'autant plus facilement que réduit par ses peurs et son angoisse existentielle à la dictature de ses sentiments et de ses émotions, l’être humain préfère généralement s’en remettre à des religions, à des gouvernements, à des partis et syndicats qui, loin de l’appeler à plus de discernement y ajoutent leur propre ignorance de l'incontournable réalité structurelle de la condition humaine, pour aboutir à l’impasse de ses fondamentaux, rendant intenable toute promesse n'en tenant pas compte. 
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

Le dogme surnataliste instauré et défendu mordicus par tous les pouvoirs, à commencer par le religieux, est dès lors condamné par la pauvreté dont ils ont inconsidérément favorisé le développement structurel jusqu'à la démesure. Or qui empêchera son abolition ; quelles que soient les difficultés à en attendre, comme le vieillissement de la population, dès lors qu'une pauvreté généralisée aboutira à priver l'humanité de sa capacité de toujours améliorer sa condition ; ce qui la distingue des autres espèces ? Et ce n'est pas davantage le tonneau des Danaïdes des politiques surnatalistes que le « Nous ne sommes pas des lapins » d’un Pape qui y changeront quoi que ce soit. Seule une dénatalité expliquée et consentie peut ramener la population humaine mondiale à des dimensions compatibles avec les capacités de son habitat, première condition de son mieux-être, dans des conditions éthiquement acceptables… pour autant qu’il en soit encore temps.


En résumé, deux problèmes se posent à l'homme, dont la solution conditionne le succès de toutes les mesures pouvant être prises en vue de tirer, sans illusions, le meilleur parti de ce qu'est sa condition :

1° - Revenir aux grands équilibres de sa société, dans le respect de son environnenement, par une réduction de la population mondiale et partant du nombre de pauvres, premier indicateur de son niveau de pauvreté, en instaurant d'urgence et en encourageant une dénatalité expliquée et consentie. Sachant qu'actuellement dans le monde,  alors que la population augmente annuellement d'environ 80 millions de Terriens, dans le même temps 121 millions de grossesses ne sont pas désirées. 

2° - Éradiquer la pauvreté profonde – plus grande honte de l'humanité – par relèvement du niveau zéro de la richesse, de telle sorte qu'en soit isolée la société entière et en premier lieu ses membres les plus déshérités que sont tous les humains vivant à ce niveau zéro et à sa proximité.

    Fig. 5

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html

samedi 26 septembre 2020

À propos d’un "Revenu Universel Citoyen"

 Ci-après, à l’intention des visiteurs qu’intéresse le Revenu Universel, ma réaction à la proposition de Revenu Universel Citoyen, dont chacun pourra prendre connaissance à l’adresse suivante https://www.youtube.com/watch?v=5H8l70G1EgU


Parce qu’il se veut citoyen, un tel revenu déroge aussi gravement que paradoxalement à deux principes généralement considérés comme fondamentaux en matière de lutte contre les inégalités sociales : l’universalité et l’inconditionnalité.

- Loin d’être universel, le RU citoyen frappe en effet d’une double peine ceux qui se situent au niveau zéro de la richesse, (dont les pères du revenu citoyen ne seraient pas les seuls à ignorer l’existence, alors que le nombre de ceux qui y logent est mondialement de l’ordre de 1 à 2 milliards à vivre avec moins de 2 dollars par jour – Montant récemment réajusté à 1,90 dollar).

- Quant au principe d’inconditionnalité, il en est la négation même, faisant de la reconnaissance et de l’adoption d’une vision particulière de la société, la condition de son attribution ; au point qu’il soit permis de se demander si “Allocation sociale pour alignement idéologique” ne serait pas une appellation mieux choisie.

Outre ce qui précède, plusieurs observations en réponse à cette présentation :

— Omission, parmi les contreparties du financement d’un revenu universel, du transfert d'allocations et aides sociales existantes (sauf couverture santé).

— Pourquoi l’impôt finançant le RU découragerait-il davantage le contribuable que l’impôt finançant les mesures d’aide sociale et autres secours qu’il remplace ? D’autant qu’aucun citoyen n’échapperait à l’impôt sur le revenu, y compris les bénéficiaires du RU.

— Le démographie galopante mondiale et ses retombées sociales sur toutes les nations du monde n’est-elle pas la première explication du puits sans fond dont peut se plaindre le contribuable, sachant que pour des raisons structurelles, sur 100 êtres humains qui s’ajoutent quotidiennement à la population, 86 vont grossir les rangs des pauvres quand seulement 14 rejoignent les riches ?

— La relation entre RU et marché du travail est passée sous silence, alors qu’elle est un aspect essentiel de la question. Il faut savoir en effet que la Banque Mondiale et le Bureau International du travail prévoyait en 2018 la création de 50 Millions d’emplois supplémentaires annuellement durant la décennie à venir (hors effets Covid-19), soit environ 500 Millions sur 10 ans, alors que pendant la même période, l’augmentation de la population, donc du nombre de demandeurs d’emplois, sera sensiblement le double. De quoi – ajouté aux progrès de la robotique – susciter bien des questions sur l’avenir du travail et des travailleurs.

Etc.


Le lecteur désireux d’approfondir la présente réaction, pourra utilement se reporter aux articles suivants qu’ils pourrait ne pas avoir encore lus


Pour un revenu universel, minimum et inconditionnel – Le R.U.M.I.

https://docs.google.com/document/d/1zaf8g5oOnn31v-pyjiNjBL5wLcYrT2PbKvZwum3BWqA/edit

Inégalités sociales et revenu universel

https://docs.google.com/document/d/1SYYAww9PAqCA_XeZOkauIIqW74cQoVzFkPzLxoAF3ac/edit

Revenu universel et lutte des classes

https://docs.google.com/document/d/1NN-REq4a7FMIVtfpxjd-K-I903PdZ06COTff0EaAAvo/edit


Introduction à la pyramidologie sociales

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/04/introduction-la-pyramidologie-sociale.html

La pyramidologie sociale pour les nuls

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html


samedi 11 juillet 2020

Réflexions, questions et raccourcis au sujet de la pauvreté profonde et de son éradication

Nos sentiments et nos émotions, nous portent à ignorer les réalités fondamentales de l’existence, au point d’aggraver le sort de ceux que nous voudrions aider et protéger.
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Le seul moyen d’éradiquer la pauvreté profonde est “d’isoler” la pauvreté du niveau zéro de la richesse, avec lequel elle coïncide structurellement. Un Revenu Universel Minimum et Inconditionnel (R.U.M.I.), financé par la richesse collective accumulée par la société, le permettrait.
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Dans leur relativité, richesse et pauvreté se définissent et existent l’une par l’autre et se répartissent de manière incontournablement pyramidale. Chacun est ainsi le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi.
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Existant par la richesse et réciproquement, la pauvreté est une fatalité structurelle aussi incontournable que la richesse. Ce n'est pas le cas de la pauvreté profonde, qui pourrait être éradiquée par rehaussement (ou isolation) de la base de la pyramide sociale par rapport au niveau zéro de la richesse.
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La pauvreté profonde, est celle de 1 à 2 milliards d’êtres humains qui vivent avec moins de 1,9 dollar par jours. C’est en favoriser le développement que la confondre avec la pauvreté relative régnant dans les sociétés les plus riches.
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Si la richesse n’a pas d’autres limites que l’ambition de ceux qui la convoitent, ainsi que les ressources dont ils la tirent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de cette même richesse, grand oublié des discours les mieux intentionnés.
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Alors que des contraintes d’ordre structurel, découlant du caractère pyramidal de toute société fondée sur l’altérité et l’interdépendance de ses membres, condamnent à l’échec toute tentative d’instauration d’un revenu universel n’en tenant pas compte, pourquoi les idéologues de toutes tendances s’obstinent-ils à l'ignorer ?
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Contrairement à son sommet, dont la croissance n’a pas d’autres limites que l’enrichissement de ceux qui l’occupent et les ressources dont ils le tirent, la base de la pyramide sociale, correspond irrémédiablement au niveau zéro de la richesse. C'est en tenant compte de cette particularité, que la pauvreté profonde pourrait être éradiquée.
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La vision inspirée d’une archaïque lutte des classes, qu'en ont la plupart de ceux qui en vantent les mérites, voue le revenu universel à l'échec. Pour savoir pourquoi, lire :
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Les représentants de toutes les espèces vivantes doivent avant tout leur sort aux hasards de leur naissance. C'est ainsi que 1 à 2 milliards d'humains vivent au niveau zéro de la richesse matérielle, avec moins de 1,9 $ par jour.
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La natalité encourage d'abord la pauvreté, du seul fait que structurellement, sur 100 êtres humains qui s'ajoutent à la population, 86 vont grossir les rangs des "pauvres" quand 14 rejoignent ceux des "riches". 220 000 Terriens s'ajoutant quotidiennement à la population mondiale, la croissance incessante de celle-ci a pour irrémédiable effet l’expansion de la pauvreté, dont la pauvreté profonde.
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Le revenu universel doit être conçu, non pas en termes de lutte des classes, mais de rehaussement de l'ensemble de la société par rapport au niveau zéro de sa richesse collective, sachant que ceux qui y vivent avec moins de 1,9 $ par jour seront les premiers à en bénéficier, structurellement donc durablement.
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Quand une mondialisation irréversible, résultant d’un progrès voulu par le plus grand nombre, a aboli les frontières entre les hommes, toutes les misères de l’humanité sont promises à un partage chaque jour plus large.
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L’instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (R.U.M.I.), est le seul moyen durable d’isoler en premier lieu les pauvres profonds du niveau zéro de la richesse, auquel nul ne peut vivre sans être frappé d'exclusion sociale.
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L’augmentation des besoins d’une population croissant sans cesse devient telle, que l’insuffisance des moyens de les satisfaire touche d’abord les plus vulnérables. Et cela ne pourra que s’aggraver avec une démographique mondiale anarchique et galopante.
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La situation économique et sociale créée par la pandémie de coronavirus, a créé les conditions les plus favorables à l’instauration progressive du R.U.M.I. en commençant d’urgence par les plus défavorisés, vivant avec moins de 1,9 $ par jour.
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Le coût du R.U.M.I. serait amplement couvert par celui des aides, allocations et autres mesures démagogiques d’assistanat, accordées sans discernement et qu'il remplacerait, sans compter la restitution d'une large partie de son montant par l'impôt.
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Partout où ils existent, les pauvres profonds ne sont pas des électeurs ; c’est un de leurs handicaps majeurs. Alors qu’ils ont le pouvoir de voter, ils s’en abstiennent trop souvent, s’en remettant ainsi à autrui pour défendre leur cause.
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Outre par devoir de solidarité humaine, il est de l’intérêt social, économique et écologique des pays avancés de contribuer à résorber la surpopulation mondiale, mais cela sera vain en l’absence d’une maîtrise de celle-ci à l’échelle planétaire.
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L’idée de partage, qu’inspire une compassion trop sommaire, est une utopie criminelle qui néglige les effets de notre démographie galopante, associée au caractère incontournablement pyramidal de notre société, qui fait croître les pauvres à une cadence qui est 6 fois celle des riches.
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La meilleure manière d’aider les pauvres, est d’encourager les riches à investir, non pas de les en dissuader.
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Les inégalités sociales résultent du niveau de richesse collective rapporté à la démographie et au positionnement de chacun dans la pyramide sociale. Taxer les riches pour tenter de réduire les inégalités de revenu par un simple transfert, est sans effet sérieux ni durable, pour des raisons purement structurelles.
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La pire des incitations au maintien de la pauvreté dans le monde est le dogme – autant politique que religieux – de la surnatalité.

vendredi 29 novembre 2019

Le marxisme se porte bien, merci

Article révisé le 27/02/2024

Au moment où, comme un hommage au marxisme, la France est sous les feux de la rampe médiatique, avec le classement mondial de ses écoles d'économie ; les pavés et proclamations de l'oracle Piketty ; le Nobel décerné à Esther Duflo ; l'élévation du non moins nobelisé Joseph Stiglitz à la dignité de docteur honoris causa de l'ENS de Lyon, etc. l'humanité compte. 1 à 2 milliards de pauvres profonds, soit 4 à 8 fois sa population 2 millénaires plus tôt, toutes conditions confondues ; à une époque généralement considérée comme le début de son entreprise civilisatrice à l'échelle planétaire. Ceci quel que soit le nombre de ceux qui ont le bonheur d'échapper à la pauvreté “ordinaire” ; sachant que dans sa relativité, 86% des êtres humains – "les pauvres de tous niveaux" – se partagent aussi mathématiquement qu'incontournablement 50% d'une richesse commune accumulée au cours des siècles et profitant par définition à tous, l'autre moitié allant au 14% restant : "les riches".



Nous sommes loin du fameux 1% censé s'approprier 80% de cette richesse, dans un délire de frustration se nourrissant d'un amalgame à la Prévert, entre PNB, PIB, patrimoines individuels et commun, capital, investissement, revenu, salaire, rente, rémunération du travail et du capital, satisfaction de besoins vitaux et superflus, etc.

Après les innombrables jacqueries et révolutions qu'a connu l'humanité au cours des millénaires, l’extrême misère d’un prolétariat occidental cristallisé de fraîche par une industrialisation naissante et celle au moins équivalente de millions de serfs vivant un autre temps aux confins de l’Europe ont suscité ce marxisme qui inspirera à son tour, par réaction ou surenchères, ces autres fléaux qu'ont été notamment le fascisme du Caudillo, celui du Duce et le nazisme, le maoïsme, etc. autant de doctrines qui perdurent et prospèrent sous diverses formes en de nombreux endroits de la planète en ne faisant qu'aggraver la condition humaine.

Or, si la misère la plus profonde et la révolte qu’elle peut susciter peuvent avoir légitimé son avènement, il n’en demeure pas moins que le marxisme, de même que ses résultats, sont au plus haut point contestables, par absence d’éthique, incitation à la haine, abus idéologiques, corporatisme, et développement d'un obscurantisme laïc n'ayant rien à envier au religieux. C'est pourtant ce marxisme, sous couvert de compassion, qui constitue la référence de la plupart des économistes et autres experts en sciences dites humaines, de droite comme de gauche.

Mais c'est surtout l'ignorance des dimensions démographique et environnementale inhérentes à tout processus économique et social qui caractérise nos maîtres à penser de toutes tendances, nobélisés ou non ; probablement par respect du tabou dont sont frappées toutes questions de population et a fortiori de surpopulation. C'est leur compassion, dévoyée par leurs idéologies, qui leur fait méconnaître que tous les maux de notre société n’ont pas d’autre histoire que celle de la relation économie-démographie, et que c'est ainsi qu'ils s'interdisent et interdisent à ce dont ils prétendent non sans abus faire une science :
l'éradication de la pauvreté profonde
la maîtrise des inégalités sociales
— la réconciliation de l'humanité avec son environnement.

Sauf à contester les fondamentaux ci-après :
- L'économie résulte des besoins, vitaux et autres, des hommes et non le contraire.
- Richesse et pauvreté en tout, existent l’une par l’autre et sont relatives, comme elles l'ont toujours été.
- Où que ce soit et sous tous les régimes politiques, un pauvre ne peut enfanter que des pauvres, comme un riche ne peut donner naissance qu’à des riches ; quels que soient les aléas heureux ou malheureux de l’existence de chacun par la suite.
- L’enrichissement, individuel comme collectif, n’a pas d'autres limites que celles de l’ambition de ceux qui le convoitent et les ressources dont ils le tirent.
- C'est cet enrichissement, qu'il soit obtenu dans le libéralisme ou le collectivisme – qui a toujours et partout permis de financer le progrès scientifique et technique, pour toujours plus de développement économique et d'amélioration de la condition humaine.

Telle est fondamentalement cette condition, énoncée en autant de vérités qu'il s'agit d'en maîtriser, par la raison plutôt qu'en exacerbant un stérile antagonisme entre des catégories sociales indissociables, riches et pauvres existant les uns par les autres.

Les hasards de sa naissance insèrent chacun dans la pyramide sociale selon ses antécédents génétiques, sociaux et culturels ; situation que la lutte des classes n’a jamais ni nulle part changé d’un iota, avec ou sans suppression de l’héritage ; mesure qui ne conduirait au demeurant qu’à accroître la richesse collective autrement que par les voies habituelles que sont la confiscation pure et simple ou l’impôt, sans modifier le caractère pyramidal de la société, lequel refuse toute forme d'égalitarisme comme d’égalité.

N'est-il pas par contre remarquable que Marx, pas davantage que les experts en sciences humaines de droite comme de gauche, du centre comme des extrêmes, ait jamais dénoncé le fait que si l’enrichissement individuel comme collectif n’ont aucune limites autres que le nombre et l’ambition de ceux qui les convoitent et les ressources dont ils les tirent, LA PAUVRETÉ A LA SIENNE, QUI EST LE NIVEAU ZÉRO DE LA RICHESSE ?

C’est cette situation qu’il faut vaincre ; non par des combats primitifs qui en l’ignorant ne font que l’aggraver depuis toujours, mais en inventant – sans a priori idéologique de quelque tendance que ce soit – les moyens d'isoler la pauvreté de ce niveau zéro de la richesse.


vendredi 5 juillet 2019

Raccourcis (Suite N° 3)

— Encourager la prolifération humaine, c'est vouer l'espèce à la paupérisation et à la barbarie, dans l'épuisement de son environnement terrestre ; toute résilience étant naturellement limitée par ses ressources et ses coûts, humains comme matériels.
—  Ce sont les êtres humains – encouragés à proliférer par ceux qui les dirigent – qui par leur nombre, leurs besoins et leurs activités, engraissent le veau d’or, quelles que soient les inégalités sociales qui en découlent et les dommages en résultant pour l’environnement.
—  La richesse, en tout, se définit par son contraire qu'est la pauvreté, sachant que les fondamentaux de la condition humaine se réduisent aux hasards de notre naissance et de l’héritage génétique et social de chacun, quels que soient les aléas de son parcours durant son existence.
— Juin 2019 : Le Département des Affaires Économiques et Sociales de l'ONU nous informe que la population humaine mondiale est proche des 8 milliards, pour 7 milliards il y a moins de 20 ans, et de 9 à 13 milliards en 2100 (hypothèse basse : 9,424 - hypothèse médiane : 10,875 - hypothèse haute 12,662 milliards).
— Tous ceux qui prônent et ont prôné sans discernement la prolifération humaine, sont responsables du plus grand crime dont aient jamais été victimes l’humanité et la planète qui l’abrite. Et les religions ne sont pas seules concernées ; le pouvoir politique est en cause, de même que tous des pouvoirs subalternes, les uns et les autres étant motivés par leur désir de toujours devenir plus puissants par le nombre de ceux qui les nourrissent. Qu'il s'agisse de fidèles, de sujets, d'électeurs, etc., tous contribuent d'autant plus à l'épuisement de ressources et d'un environnement limité, qu'ils sont nombreux.
 Nous allons dans le mur, faute de maîtriser le binôme économie-population, alors qu’il suffirait (non sans difficultés, mais l’éducation aidant) d’une dénatalité accélérée pour offrir à l’humanité quelques siècles de sursis, et qui sait ...