Nos sentiments et nos émotions,
nous portent à ignorer les réalités fondamentales de
l’existence, au point d’aggraver le sort de ceux que nous
voudrions aider et protéger.
- :- :- :- :- :-
Le
seul moyen d’éradiquer la pauvreté profonde est “d’isoler”
la pauvreté du niveau zéro de la richesse, avec lequel elle coïncide
structurellement. Un Revenu Universel Minimum et Inconditionnel
(R.U.M.I.), financé par la richesse collective accumulée par la société, le
permettrait.
- :- :- :- :- :-
Dans leur relativité, richesse
et pauvreté se définissent et existent l’une par l’autre et se
répartissent de manière incontournablement pyramidale. Chacun est ainsi le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi.
- :- :- :- :- :-
Existant
par la richesse et réciproquement, la pauvreté est une fatalité
structurelle aussi incontournable que la richesse. Ce n'est pas le cas de la pauvreté
profonde, qui pourrait être éradiquée par rehaussement (ou isolation) de la base de la pyramide sociale par rapport au niveau zéro de la richesse.
- :- :- :- :- :-
La
pauvreté profonde, est celle de 1 à 2 milliards d’êtres humains
qui vivent avec moins de 1,9 dollar par jours. C’est en favoriser le
développement que la confondre avec la pauvreté relative régnant
dans les sociétés les plus riches.
- :- :- :- :- :-
Si
la richesse n’a pas d’autres limites que l’ambition de ceux qui la convoitent, ainsi que les ressources
dont ils la tirent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro
de cette même richesse, grand oublié des discours les mieux intentionnés.
- :- :- :- :- :-
Alors
que des contraintes d’ordre structurel, découlant du caractère
pyramidal de toute société fondée sur l’altérité et
l’interdépendance de ses membres, condamnent à l’échec toute
tentative d’instauration d’un revenu universel n’en tenant pas
compte, pourquoi les idéologues de toutes tendances s’obstinent-ils
à l'ignorer ?
- :- :- :- :- :-
Contrairement
à son sommet, dont la croissance n’a pas d’autres limites que
l’enrichissement de ceux qui l’occupent et les ressources dont
ils le tirent, la base de la pyramide sociale, correspond
irrémédiablement au niveau zéro de la richesse. C'est en tenant
compte de cette particularité, que la pauvreté profonde pourrait
être éradiquée.
- :- :- :- :- :-
La
vision inspirée d’une archaïque lutte des classes, qu'en ont la
plupart de ceux qui en vantent les mérites, voue le revenu universel
à l'échec. Pour savoir pourquoi, lire :
- :- :- :- :- :-
Les
représentants de toutes les espèces vivantes doivent avant tout
leur sort aux hasards de leur naissance. C'est ainsi que 1 à 2
milliards d'humains vivent au niveau zéro de la richesse matérielle,
avec moins de 1,9 $ par jour.
- :- :- :- :- :-
La
natalité encourage d'abord la pauvreté, du seul fait que
structurellement, sur 100 êtres humains qui s'ajoutent à la
population, 86 vont grossir les rangs des "pauvres" quand
14 rejoignent ceux des "riches". 220 000 Terriens s'ajoutant
quotidiennement à la population mondiale, la croissance incessante de
celle-ci a pour irrémédiable effet l’expansion de la pauvreté, dont
la pauvreté profonde.
- :- :- :- :- :-
Le
revenu universel doit être conçu, non pas en termes de lutte des
classes, mais de rehaussement de l'ensemble de la société par rapport au niveau
zéro de sa richesse collective, sachant que ceux qui y vivent avec
moins de 1,9 $ par jour seront les premiers à en bénéficier, structurellement donc durablement.
- :- :- :- :- :-
Quand
une mondialisation irréversible, résultant d’un progrès voulu
par le plus grand nombre, a aboli les frontières entre les hommes,
toutes les misères de l’humanité sont promises à un partage
chaque jour plus large.
- :- :- :- :- :-
L’instauration
d’un revenu
universel
minimum et inconditionnel (R.U.M.I.), est le seul moyen
durable d’isoler en premier lieu les pauvres profonds
du niveau zéro de la richesse, auquel nul ne peut vivre sans être
frappé d'exclusion sociale.
- :- :- :- :- :-
L’augmentation
des besoins d’une population croissant sans cesse devient telle,
que l’insuffisance des moyens de les satisfaire touche d’abord
les plus vulnérables. Et cela ne pourra que s’aggraver avec une
démographique mondiale anarchique et galopante.
- :- :- :- :- :-
La
situation économique et sociale créée par la pandémie de
coronavirus, a créé les conditions les plus favorables à
l’instauration progressive du R.U.M.I. en commençant d’urgence par
les plus défavorisés, vivant avec moins de 1,9 $ par jour.
- :- :- :- :- :-
Le
coût du R.U.M.I. serait amplement couvert par celui des aides,
allocations et autres mesures démagogiques d’assistanat, accordées
sans discernement et qu'il remplacerait, sans compter la restitution d'une large partie de son montant par l'impôt.
- :- :- :- :- :-
Partout
où ils existent, les pauvres profonds ne sont pas des électeurs ;
c’est un de leurs handicaps majeurs. Alors qu’ils ont le pouvoir
de voter, ils s’en abstiennent trop souvent, s’en remettant ainsi
à autrui pour défendre leur cause.
- :- :- :- :- :-
Outre
par devoir de solidarité humaine, il est de l’intérêt social,
économique et écologique des pays avancés de contribuer à
résorber la surpopulation mondiale, mais cela sera vain en l’absence
d’une maîtrise de celle-ci à l’échelle planétaire.
- :- :- :- :- :-
L’idée
de partage, qu’inspire une compassion trop sommaire, est une utopie
criminelle qui néglige les effets de notre démographie galopante,
associée au caractère incontournablement pyramidal de notre
société, qui fait croître les pauvres à une cadence qui est 6 fois celle des riches.
- :- :- :- :- :-
La
meilleure manière d’aider les pauvres, est d’encourager les
riches à investir, non pas de les en dissuader.
-:-:-:-:-:-:-:-:-
Les
inégalités sociales résultent du niveau de richesse collective
rapporté à la démographie et au positionnement de chacun dans la
pyramide sociale. Taxer les riches pour tenter de réduire les
inégalités de revenu par un simple transfert, est sans effet
sérieux ni durable, pour des raisons purement structurelles.
-:-:-:-:-:-:-:-:-
La pire des incitations au maintien de la pauvreté dans le monde est le dogme – autant politique que religieux – de la surnatalité.